C’est prévisible: la tension est trop grande. C’en est décoiffant. Viktor pousse, Ariane résiste, ça va craquer! Déjà on voit bien qu’ils ne parlent pas la même langue. Ariane, c’est l’Allemagne et la Pologne, alors que Viktor, prétendument centré sur l’Angleterre, fait en réalité de l’importation avec l’Espagne. Quant à Dick, il gratte sa guitare sans parapluie.
Viktor souffle le froid depuis Madrid, Ariane aspire le chaud vers le centre et le nord. Entre les deux un étroit couloir est déjà envahi de nuages.
Parce qu’ils sont là, les orages. A deux doigts de Genève. Presque au Fort l’Ecluse. On voit sur la carte 1 (cliquer pour agrandir) que la zone pluvieuse (bleutée) encercle déjà la Suisse romande et surfe sur les crêtes du Jura.
La carte 2 montre le brusque changement de régime. Les zones rouges intenses, dont Genève et Lyon font partie, sont encore très chaudes, 29 à 30°. Et juste derrière on trouve du 19°. 10° de perte en à peine deux heures.
Ce que l’on ne peut prévoir c’est le passage exact de la pluie tant attendue. L’image 4 montre les masses nuageuses (voir ici en mouvement). Nous sommes au bout de cette perturbation qui pourrait ne donner que peu d’eau, ou alors une averse orageuse qui ne remplit pas les nappes phréatiques.
Ce qui devrait être plus sûr c’est la baisse des température, car avec ou sans pluie c’est de l’air plus frais qui arrive.
Un bon orage apaisera-t-il cette tension entre Ariane l'anticyclone et la dépression Viktor?
Ah, décidément, les couples sont mis à mal ces temps...
Dick Annegarn, lui, en appelle à l'orage. Serait-ce une manière de jeter de l'huile sur le feu?...
:-)