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Présidentielle: le vendeur et le plagiste

«On ne change pas la règle». La réplique est prévue de longue date. Elle sort trop vite, trop bien, trop lisse de la bouche de Rebsamen juste après la proposition de Nicolas Sarkozy d’organiser trois débats entre les deux tours.

PlagisteHollande.jpgOn ne change pas la règle? Quelle règle? Il n’y a pas de règle. Il y a une coutume. On en fait ce qui semble bon. C’est à bien plaire entre les candidats.

La crise profonde en Europe et en France appelle à savoir où l’on veut aller. Les français ont-ils vraiment pris la mesure de la situation, et surtout des projets des deux candidats? Peut-être, peut-être pas. Mais mieux vaut s’en assurer.

L’économie française et européenne a fait le deuil des colonies, qui assuraient des matières premières pas trop coûteuses. L’écoulement des produits manufacturés est en concurrence avec de nouveaux géants. L’administration française est pléthorique et dispendieuse. Il y a de nombreuses difficultés à régler et de réformes à mener, et il faut développer une vision à long terme.

Il faut y parler de tout, y compris des sujets qui fâchent. François Hollande craint-il les trois débats? Craint-il de s’exposer autant?

J’ai l’impression que l’on est dans la présentation d’un catalogue alors qu’il faudrait labourer le pays.

Le choix se résumerait-il à Sarkozy en vendeur et Hollande en plagiste?


Voir aussi le billet de Pachakmac.

Catégories : Politique 5 commentaires

Commentaires

  • coucou Homme Libre,
    va pour le plagiste, Hollande va courir pour venir nous sauver telle Pamela Anderson, ses tablettes de chocolats vont se secouer,on est en train de se noyer dans la France farte, on a besoin de bouche à bouche,un nouveau souffle, ça urge!!!;)))
    http://www.youtube.com/watch?v=leiDVfzeK20
    bizzzouxxx!!!

  • "L’économie française et européenne a fait le deuil des colonies, qui assuraient des matières premières pas trop coûteuses."

    les colonies cûtaient plus quelles rapportaient, les pays aprés avoir décolonisé ont retrouver la croissance.

    ce sonts les cultures imposées aux ex colonies par les puissantes multinationales qui rapportent

  • Une belle information concernant Hollande : un ancien chauffeur l'accuse de travail au noir, renvoi et menaces physiques..cela n'a pas été relayé dans la presse ici, c'est sorti seulement en Angleterre mais on trouve des liens sur le net avec vidéos:
    http://pasidupes.blogspot.fr/2010/06/soutien-mohamed-ancien-chauffeur-de-f.html

    http://www.lessuperzeros.fr/ze-story/article/l-ex-chauffeur-au-noir-de-f

  • Patricia,

    Si c'est vrai ça fait tache. mais le monsieur ayant été déjà condamné pour calomnies, prudence. Par contre je vais voir si je peux faire quelque chose avec les vidéos du deuxième lien.

  • Leclercq, il y a eu certes des travaux universitaires pour tenter de prouver ce que vous avancez, à savoir que les colonies coûtaient plus qu'elles ne rapportaient. Mais ils négligent systématiquement certains aspects, comme leur fonction de débouchés - chasses gardées - pour les industries nationales, de réserve de main d'oeuvre, voire de chair à canon, etc... Le fait est que tous les grands gagnants du XXème siècle sont des pays industrialisés disposant de vastes territoires "vierges" à développer. Leurs empires coloniaux pour Paris et Londres, l'Ouest sauvage pour les USA, la Sibérie pour Moscou. L'Allemagne avait perdu son empire en 1916, le japon avait besoin du sien, et c'est une cause essentielle de la seconde guerre mondiale. Pour les ressources ET pour les débouchés. Ce pourquoi les USA ont imposé la décolonisation en 45, ayant terminé leur conquête de l'Ouest, pour pouvoir rentrer dans les marchés réservés coloniaux franco-britanniques.
    Après, les puissances sont effectivement parvenues à continuer d'exploiter les ressources sans plus s'occuper de payer les factures d'infrastructures, ou juste un peu, au travers de l'aide au développement. Ce fut le néo-colonialisme. Qui touche aujourd'hui à sa fin, flingué (et c'est heureux) par la mondialisation. Il nous faut désormais à ne plus être ni les maîtres du monde, ni ses propriétaires, pas même ses usufruitiers. Il nous faut désormais nous entendre avec les héritiers.

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