C’est dans l’air du temps en France et ailleurs en Europe, mais il faut un peu chercher. Ce n’est pas Zemmour, pas Ciotti, pas Le Pen. C’est plus ancien. C’était il y a trente-et-un an, à fin mars 1990.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C’est dans l’air du temps en France et ailleurs en Europe, mais il faut un peu chercher. Ce n’est pas Zemmour, pas Ciotti, pas Le Pen. C’est plus ancien. C’était il y a trente-et-un an, à fin mars 1990.
Finalement le jeune Emmanuel Macron a endossé le costume de ses aînés. Fini le printemps et les petits oiseaux, ou le petit Jésus en croix. Le clivage est de retour, le mensonge débité à la hache. La violence verbale et morale marche au turbo.
Sa conférence jeudi matin devait porter surs la démocratie et le terrorisme. Il aurait pu rester au-dessus de la mêlée et s’affirmer comme gardien de l’État. Mais il a pris implicitement date pour 2017 en attaquant son principal rival à ses yeux. Grâce à une anaphore.
L’ancien président poursuit sa stratégie de reconquête. J’ai déjà exprimé la gêne que m’inspire cette candidature-revanche. Néanmoins, et si une majorité de français ne souhaitent pas le voir face à Hollande au deuxième tour, il avance quelques propositions.
Pendant que Manuel Valls se carbonise et égrène des lieux communs sur le ton d’un sergent major, que le théâtral Arnaud Montebourg se profile dans les interstices, pendant que la CGT prend le pays en otage par peur de perdre son premier rang syndical, Emmanuel Macron monte et François Hollande se tait, hors de ses auto-encensements.
Ce n’est pas si vieux. C’était en 2010. Nicolas Sarkozy avait alors envisagé d’étendre le dispositif et d’appliquer le retrait de nationalité aux doubles nationaux en cas de crimes graves.
Ah ça! Fallait-il donc qu’elle soit à fleur de peau pour avoir tweeté des images de Daech dans ses oeuvres? Nous, blogueurs lambda et commentateurs assidus, pouvons nous permettre de grosses bêtises: nous ne représentons ni un parti ni un modèle.
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chante Renaud. Elle prend aussi la femme parfois. Et la rend ensuite. La rend célèbre. De cette célébrité la femme fait usage. C’est légitime. On ne traverse pas les océans à la rame sans quelques mérites.
Il est beaucoup question de morale ces jours en Normalie. Argument ultime faute de mieux. On ne peut taxer les millions de français qui ont voté pour les listes du Front National d’immoralité. « Ils » le font pourtant. Voyons le but de cette manoeuvre.
Nadine Morano fait le buzz avec sa sortie sur la « France, pays de race blanche ». Elle a repris, dit-elle, une citation faite en privé par De Gaulle et relatée à l’époque par Alain Peyrefitte. Citation qui n’en n’avait pas fait bouger l’une ni battre l’autre dans la France testiculaire d’alors. Aujourd’hui on guillotine: Nadine perd la tête… de liste aux régionales.
Les intentions de vote exprimées il y a deux jours montrent que la France est aujourd’hui au 2/3 à droite et au centre. Les différentes gauches ne recueillent qu’1/3 des suffrages potentiels.
Le parti de Marine Le Pen n’a pas atteint le score électoral que lui promettaient les sondages. L’annonce anticipée des intentions de vote n’a pas eu un effet d’entraînement mais plutôt de frein. Un peu comme une rétroaction négative: si le chiffre annoncé est très haut, il repart à la baisse par un mécanisme psychologique propre à l’électeur.
Lu ce commentaire qui interroge: «Le pouvoir relève de la pathologie». Le pouvoir semble si imprégné dans notre culture et dans nos comportements qu’il en est devenu naturel. On oublie ce qu’il faut d’anormalité pour se présenter au poste de président d’un grand pays, et je prends la France comme sujet.
Le récent sondage plaçant Marine Le Pen en tête du premier tour en 2017 n’est qu’un instantané de l’opinion. Un sondage n’est pas un vote. Il est cependant significatif d’une évolution des positionnements politiques en France et du fait qu'une majorité de français acceptent l'idée de voir MLP en présidente. Si depuis quelques temps le vote Front National n’est plus tabou, un nouveau pas est franchi.
Dans le déballage public qui a cours en France, conséquence du psychodrame personnel de la Trierweiler, un acteur savoure en arrière-plan la chienlit française. Il s’agit de l’éditeur Arènes et de son comité de lecture. C’est une internaute qui le faisait remarquer sous mon billet d’hier.
L’Europe s’effondrera-t-elle bientôt? Si la France se retirait de l’euro et des institutions, c’est possible. Or c’est ce qu’il adviendrait en cas de victoire du Front National en 2017 ou 2022.
Une enquête sur les vacances des français montre que 67% d’entre eux ne voudraient surtout pas accueillir un ministre dans leur datcha de vacance ou leur mobile home. Je les comprends. A moins de vouloir passer des soirées à se prendre la tête, les vacances sont faites pour parler politique avec ses voisins de camping sur le terrain de pétanque.
Si la Suisse n’est pas directement concernée, ces élections européennes devraient néanmoins l’intéresser. La votation du 9 février a fragilisé le partenariat de la Suisse avec l’Union Européenne et l’évolution de celle-ci ne saurait nous laisser indifférents.
L’homme s’est taillé une place de choix dans la nomenklatura politique occidentale. Sorti de l’ENA, comme toute l’élite politique française, membre du parti socialiste, il fut conseiller de Jacques Delors, puis responsable dans le cabinet de feu le premier ministre Pierre Mauroy.
Nicolas Sarkozy doit être réellement dangereux pour la majorité actuelle, à voir comment il est attaqué. Ça s’épanche en tous sens, en particulier sur l'affaire des écoutes téléphoniques. Et ce n’est visiblement pas innocent. La politique est ainsi faite: je souris face à la caméra et je cache le couteau dans mon dos.