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Egalité salariale: faites le test

L’inégalité de salaires entre femmes et hommes revient régulièrement sur le tapis. Avant de proposer un test pour évaluer si l’on est plus ou moins payée qu’un collègue, retour sur la polémique déclenchée lundi par Gilles Simon.

ivanovic1.jpgL’égalité salariale dans le tennis professionnel

Le joueur de tennis français vient d’être élu au conseil des joueurs de l’ATP. Numéro 2 français et 13e mondial, il relance la polémique au sujet des gains réalisés par les joueurs et les joueuses. Dans les tournois du Grand chelem hommes et femmes sont payés pareil.  Il trouve que ce n’est pas juste. Les matchs hommes seraient plus regardés et devraient être mieux payés. Il ajoute:

«Les joueurs ont certainement encore passé deux fois plus de temps sur le terrain à Roland-Garros que les femmes. On parle souvent de l’égalité dans les salaires, je trouve que ce n'est pas un truc qui marche dans le sport.»

La question n’est pas si simple à trancher. En effet les hommes jouent les tournois du grand chelem au meilleur de 5 sets, les femmes au meilleur de 3 sets. Et ils sont payés pareil. A travail inégal, salaire égal...

Ce à quoi Marion Bartoli répond que les joueuses s’investissent autant que les joueurs. Le système actuel est une forme de forfait. L’égalité salariale engendre des inégalités de traitement selon le temps passé au travail (sur le court et à l’entraînement). Mais comment mesurer les revenus afin que les gains soient justement répartis?

On peut mesurer le travail en terme de durée. En heures de jeu ou en nombre de sets? En heures de jeu ce ne serait pas logique. Les bonnes joueuses et les bons joueurs gagnent plus vite leurs matchs et seraient moins payées. On peut aussi évaluer les ressources publicitaires que les matchs d'hommes ou de femmes rapportent aux organisateurs ou aux chaînes de télévision. Qui rapporte le plus serait payé le plus. Dans le même ordre d’idées on peut payer à l’audimat: les plus regardés seraient les mieux payés.

Mais on verra alors une autre inégalité: les femmes en petites robes sexy présentent une image glamour très télévisuelle. Plus la robe est courte plus elles seraient regardées et mieux elles seraient payées... Rien à faire, elles ne sont pas égales en image avec les hommes ni entre elles. La beauté et la séduction qui va avec est une inégalité fondamentale, cruelle pour certaines. Les moins jolies peuvent compenser une moindre beauté par un meilleur jeu. Mais les jolies peuvent avoir les deux!

Devrait-on compter les recettes publicitaires personnelles des joueurs et joueuses dans les gains? Là encore les premiers gagnent d’autant plus qu’ils sont premiers, et les jolies encore plus! Dans ce domaine il semble que les femmes remportent la mise grâce justement à leur image glamour.

Djokovic, glamour comme une porte de prison, est mal parti.

Nous ne sommes pas égaux. Doit-on payer à l'image, au glamour, à l'investissement (et comment le mesurer?), au temps, au nombre de sets, aux recettes publicitaires? Dit-on tenir compte des gains par la pub, avec tout ce que cela comporte d'inégalité?


Testegalite-salariale.jpg

Pour revenir aux différences de salaires plus concrètes, quand elles existent, elles sont d'autant plus sensibles par exemple pour une personne qui assume seule des enfants, ou pour celui ou celle qui met la plus grande part d'argent dans le compte du ménage. Mais on sait déjà qu’il ne s’agit pas de  20 à 27% d'inégalité. Ce chiffre est abusif comme déjà démontré.

Par contre chacun et surtout chacune peut savoir s’il ou elle gagne davantage que ses collègues. Un petit test devrait le montrer. Ce test est très simple: les employés et employées d'une même boîte comparent leurs salaires, en tenant compte:

- de la nature du travail,
- de la formation,
- de l'ancienneté,
- des antécédents professionnels,
- de l'expérience,
- du temps de travail,
- du niveau de responsabilité,
- de l'absentéisme,
- de la productivité.

La productivité est évidemment un point délicat. Comment la mesurer s’il s’agit de postes administratifs? Par le volume quantifiable de travail effectué. Il y a toujours un volume quantifiable. Pourquoi un employé qui travaille deux fois plus vite qu’un autre gagnerait-il le même salaire? C’est une injustice.

Ce test comporte un risque: celui de montrer ouvertement que l’on est plus ou moins productif ou productive.

Certaines entreprises n’évaluent pas la productivité. Le salaire est une moyenne globale. Il y a donc une injustice quelque part: les meilleurs éléments ne gagnent pas forcément plus que les moins bons. Doit-on admettre cette injustice au nom des différences de capacités naturelles entre les humains?

Catégories : Féminisme, société 29 commentaires

Commentaires

  • Les paramètres sont effectivement très variés et nombreux. Il est bien possible que pour un travail donné, on puisse recruter deux personnes aux profils très différents et leurs diplômes ou expérience antérieure justifieraient la différence de salaire.

    Une compétence difficile à monnayer dans un CV est l'expérience de la maternité ou de la paternité. Personnellement, je pense avoir développé des capacités d'organisation, d'anticipation, de souplesse, de sociabilité et de sens du groupe en ayant des enfants. Je le dis sans vanité. Sans l'expérience de la parentalité, je crois que j'aurais plus de peine à me décentrer de mon cas personnel et serais moins encline à travailler en équipe.

    Le concept de "salaire au mérite" a été inventé pour pousser à mieux s'investir dans son job.
    Quelle valeur pécuniaire donner au fait qu'un employé ait une ou des idées lumineuses pour améliorer p.ex. la productivité ? Une bonne idée peut valoir des mois de travail de fourmi.

    Il paraît que des employeurs refusent d'engager des personnes trop bien formées, car elles pourraient réclamer des augmentations par là suite. Ces personnes pourraient également devenir des employés pénibles, parce que sous-occupés (p.ex. une juriste qui ferait le travail d'une secrétaire).

    A l'Etat, les fonctions et la charge de travail sont évaluées de façon pointilleuse et on essaye ainsi d'assurer une égalité des traitements. On sait bien, comme vous le dites, que la productivité dans ce cas est très difficile à évaluer. Pour cela, il existe des entretiens périodiques avec le responsable des RH...

    Il y a également l'histoire du salaire minimum. Quel job, quelle qualification vaut un smic ? Peut-on vivre avec les "working poor" dans une société comme la nôtre, en Suisse ?

    A mon sens, il est normal de vouloir tendre vers une sorte d'équité et de décence, le domaine des salaires et tout ce qui y touche (impôts, charges patronales, déductions diverses, attribution de subventions de l'Etat) est un chantier permanent. Tous aimeraient tirer la couverture à soi. Quoi de plus compréhensible !

    Le noeud du débat autour des salaires des femmes se situe probablement davantage autour du constat qu'elles représentent proportionnellement davantage de "smicardes" et qu'elles sont moins souvent dans les hauts postes de responsabilité.
    Est-ce que ce constat est exact ou bien une légende urbaine ?
    Je ne connais pas les chiffres exacts, cela varie également un peu selon les pays.

  • Il semble qu'en effet on trouve plus de femmes dans des métiers moins bien rémunérés (métiers plus sociaux). Et pourtant les femmes sont plus nombreuses que les hommes à l'Université. Il y a donc plus de femmes bien formées que d'hommes, mais leurs choix va plus souvent vers des métiers plus proches de l'humain, ou plus administratifs.

    Historiquement les femmes travaillaient à la ferme ou dans l'artisanat (et le commerce), moins dans l'administration. Elles étaient aussi plus dans les services à l'humain (infirmières). Est-ce une mémoire qui subsiste ou y a-t-il une vocation globalement plus féminine?


    La maternité donne certainement des compétences et un savoir-faire. Difficile à valoriser et quantifier professionnellement. Un diplôme ne dit pas tout non plus des qualités réelles d'une personne. Le système de l'Etat, soit la classification salariale par poste et grade, est intéressante. Elle évite certains écueils. Mais pas tous.

    Elle écarte en partie la notion de mérite personnel ou d'excellence, qui ne sont plus des valeurs reconnues. Vous semblez ne pas être en accord avec ces valeurs. Pour ma part je pense qu'elles sont essentielles. L'excellence devrait être un objectif dans tous les domaines.

    En tant qu'indépendant, seule l'excellence m'est permise. Je regarde donc parfois le salariat d'un oeil étonné. J'entends dans les cafés des salariés parler de leur entreprise d'une manière proche du sabotage. Les indépendants n'ont pas vraiment d'émission sur "Radio-litanie"...

    Il ne s'agit pas pour autant de pressurer les employés et de les jeter quand ils sont vidés. Les entreprises qui ont une direction intelligente reconnaissent aujourd'hui que le bien-être de l'employé dans l'entreprise améliore sa productivité.

    S'il fallait choisir entre l'égalité et l'excellence, je choisis l'excellence. Je le vois dans mon écriture: à chaque nouveau projet de livre j'améliore mon style, ma manière de mettre en scène les idées, l'intérêt que je peux susciter. Si j'avais droit par naissance et par égalité à un livre publié automatiquement, il serait nul! La compétition et l'envie ou la nécessité d'être lu m'améliorent. Je cherche bien l'excellence dans l'écriture d'un livre ou d'une chanson.

    Pour ce qui est des idées de l'employé, elles peuvent être valorisées après coup selon ce qu'elles apportent comme progrès dans les résultats.


    J'entends bien que les femmes sont moins présentes dans les postes de direction. C'est un fait. Mais l'argument des 20 ou 27% de différence est contre-productif puisqu'il est faux. C'est une sorte de manipulation sociétale.

    Que les gens fassent ce petit test, en tenant compte déjà de ce qui est quantifiable, et ils seront surpris. Des gens le font. J'ai vu moi-même des comparatifs qui ne montraient aucune différence.

  • La pire des inégalités c'est le divorce. Les hommes paient pour les femmes, pour les enfants qu'ils ne voient plus et doivent trouver une autre femme qui accepte un homme fauché.
    Les femmes encaissent des deux côtés vivent avec leurs enfants et peuvent choisir le mec qu'elle veulent et qui n'aura pas besoin de les entretenir.

  • La pire des inégalités c'est le divorce. Les hommes paient pour les femmes, pour les enfants qu'ils ne voient plus et doivent trouver une autre femme qui accepte un homme fauché.
    Les femmes encaissent des deux côtés vivent avec leurs enfants et peuvent choisir le mec qu'elle veulent et qui n'aura pas besoin de les entretenir.

  • Merci pour cette analyse, je compte à creuser encore le sujet, vous connaissez un site spécialisé?

  • Le système d'état, avec classes et grades, n'est pas parfait non plus. Il crée des inégalités, non plus entre personnes de sexe différents, mais entre professions différentes.

    Qu'un infirmier gagne moins (ou même autant) qu'un enseignant est inadmissible. Ces 2 professions ont le même cursus (études tertiaires non-universitaires). Si ça s'arrêtait là, l'égalité salariale serait logique. Mais un infirmier, c'est 5 semaines de vacances par année, du travail de nuit, de week-end, des horaires irréguliers. Ils mériteraient de gagner plus que les enseignants. Mais ce n'est pas le cas. Et ce n'est pas demain que ça le sera (les enseignants bernois viennent encore de demander 6 % d'augmentation pour l'année prochaine !!!!!).

    Ces différences entre infirmiers et enseignants existent-elles parce que l'une est plus pratiquée par les femmes ? Ou sont-ce les reliquats d'un temps passé où l'enseignant (M. le Régent) était le notable du village alors que les infirmières étaient des bonnes soeurs, très mal payée, voire pas du tout ? Pourquoi les syndicats sont-ils toujours prêts à défendre les enseignants alors que dès que les infirmiers veulent manifester, nulle trace d'eux !

    Que les socialistes qui gouvernent nos villes et nos cantons fassent le nécessaire pour remettre les choses à leur place et après on pourra peut-être parler de véritable égalité.

    Quant aux primes dans le tennis, G. Simon a raison. Il ne devrait pas y avoir d'égalité des primes tant que les femmes joueront leurs matchs du grand chelem au meilleur des 3 manches. Ce jour-là, on pourra vraiment parler d'égalité.

  • @ Pascal:

    Il y a beaucoup de femmes dans l'enseignement. Ce serait donc plutôt un reliquat du passé qu'une discrimination.


    @ Calendula:

    A propos des smicardes et des working poor: je connais beaucoup de femmes, célibataires ou divorcées, qui ont leur appart, leur voitures, leurs vacances à l'étranger, etc. Pas vraiment des smicardes ou des working poor. Certes il y en a. Et des hommes smicards ou working poor aussi. Les sdf sont très majoritairement des hommes me semble-t-il.

    Il me paraît difficile d'invoquer un misérabilisme, et s'il y a lieu de l'invoquer principalement pour les femmes.

  • @ Norbert:

    Le divorce est en effet, a plusieurs niveaux, un sommet d'inégalité de traitement.

  • @hommelibre,
    En fait, je trouve la recherche de l'excellence désirable en toute chose: pourquoi faire mal, si on peut bien faire ?! Je trouve que c'est une question de dignité de faire le mieux possible. Etre tire-au-flanc est un peu honteux, à mes yeux.

    Je ne suis pas forcément contre le salaire au mérite, si le mérite est bien défini. La gestion des "ressources humaines" est une des tâches les plus délicates qui soit.

    Je parlais des "working poor" en pensant aux deux sexes, car ce phénomène touche évidemment les hommes comme les femmes, en écrivant :
    "A mon sens, il est normal de vouloir tendre vers une sorte d'équité et de décence, le domaine des salaires et tout ce qui y touche (impôts, charges patronales, déductions diverses, attribution de subventions de l'Etat) est un chantier permanent. Tous aimeraient tirer la couverture à soi. Quoi de plus compréhensible !"
    Je n'insinuais pas du tout que les femmes non-mariées soient majoritairement pauvres. Qui connaît des statistiques fiables à ce sujet ? Parmi les personnes considérées comme pauvres, quelles sont les proportions, dans le cas où il ne s'agit pas d'un couple ou d'un foyer avec enfants ?

    Le divorce et l'existence des sdf est encore un autre chapitre. Là, je suis très ignorante et ne prends pas position.

  • @Pascal,
    Je suis totalement d'accord avec vous sur le fait que le métier d'infirmier et d'infirmière doit être revalorisé. Il est totalement incompréhensible que ces personnes soient sous-payées pour le travail précieux qu'elles font et dans les conditions qui sont les leurs.

    Juste une précision : les enseignants du secondaire ont un long cursus universitaire (Master, environ 4 ans), puis un truc de 3 ans qui s'appelle l'IUFE, qui semble être un machin très mal fichu. (voir le blog d'A.Duval)

  • Homme libre que pensez-vous de cette vidéo ?
    http://www.dailymotion.com/video/xloit5_vox-populi-ministere-droit-des-femmes_news

    Et de ce brulot ?
    www.madmoizelle.com/pdf/18ans.pdf

  • Pascal a vraiment tout exprimé. J'ajouterais d'ailleurs , policiers, gendarmes et pompiers qui prennent des risques et qui sont moins bien payé, l'ouvrier du bâtiment. Le vigile qui sacrifie ses nuits.

  • @hommelibre
    Votre énumération de critères pour comparer les salaires entre collègues dans une entreprise ne tient ni compte de la 'valeur' du salarié ou de la salariée sur le marché du travail pour un job comparable ni de l'offre et de la demande pour un certain genre de travail. Si on veut comparer les salaires pour la même fonction entre entreprises il faut aussi tenir compte de la taille en termes de chiffre d'affaire.
    En 20 ans de carrière professionnelle, j'ai vu mon salaire se multiplier par 10. Puis, suite à une restructuration de l'entreprise de mon dernier empli, je me suis retrouvé au chômage pendant 2 ans. N'ayant pas retrouvé d'autre emploi, j'ai créé ma propre entreprise. Le même genre de travail, le même genre de compétences requises, plus d'heures de travail, plus de soucis, mais un salaire divisé par 5.

    Aussi, pourquoi une joueuse de tennis de haut niveau mériterait-elle plus de salaire qu'un nageur, un skieur, une joueuse de ping-pong, un pianiste, tous de haut niveau ?

    Parce que la demande et l'offre déterminent le prix que "les clients" sont prêts à payer.

  • Je pense avoir assez bien compris que vous avez voulu montrer toute la complexité des critères qui permettrait d'évaluer des salaires et par là même que des inégalités peuvent se nicher partout.

    Mais pour le cas précis du tennis (ou du sport en règle générale), je crois qu'il faut s'en tenir à des considérations fondamentales : niveau inférieur = salaire inférieur, tout simplement.

  • @ Didier:

    Oui c'est bien le cas. Pour la cas précis du sport vous suggérez que ce soit le classement dans leur branche, soit leur niveau, qui soit déterminante. Ce serait plus simple en effet. Mais cela ne réglerait pas encore la question des salaires hommes-femmes. Plus haut Pascal suggère que dans ce cas l'on s'en tienne à 3 ou 5 manches, et qu'il n'y ait donc pas d'égalité.

    Cela montre en tous cas que la notion de l'égalité salariale, un peu rigide sur le principe, se heurte à des situations plus complexes dans la pratique.

  • @ Benpal:

    Il faut essayer de considérer la question au sein de la même entreprise, car en effet entre deux entreprises différente, les salaires dépendront des moyens dont chaque entreprise dispose. On ne peut donc déjà pas rechercher une égalité salariale pour la même profession entre deux entreprises différentes. Si une loi voulait imposer cela, nombre d'entreprises ne pourraient pas l'appliquer. On voit bien la limite du slogan "A travail égal, salaire égal". Le même travail ne sera pas payé à l'identique dans deux entreprises différentes.

    Sur la question de l'offre et de la demande, on ne peut en effet imposer de principe rigide. A moins de tomber dans un Etat centralisateur qui décide de combien il y aura besoins d'employés dans telle ou telle branche 30 ans à l'avance. La société des fourmis!

    En effet mon énumération n'a pas mentionné cette notion très déterminante. Elle est encore plus difficile à évaluer que la notion de productivité personnelle car elle est généralement hors du champ d'informations dont dispose un employé.

    Vouloir voir les différences principalement selon le filtre de la discrimination est trop exclusif. Ce qui est étonnant d'ailleurs est que la revendication d'égalité salariale est surtout le fait d'associations politisées qui se basent sur des statistiques officielles (20 ou 20% de supposée différence) qui sont aisément démontables. Je n'entends jamais de particuliers, de femmes, se plaindre individuellement d'une telle discrimination.

    Une partie du problème est de considérer les inégalités automatiquement comme des discriminations, ce qui - on peut l'admettre - serait contraire à la démocratie, mais ce qui pose des problèmes qu'on ne peut résoudre simplement par une loi et qui biaise l'analyse. Si l'égalité de droit et de valeur peut faire l'objet d'un principe de référence et d'une législation, elle n'est pas applicable à l'état brut dans tous les cas.

  • @ Calendula:

    Merci pour ces précisions. Ok.

    La Confédération Suisse a établi des rapports sur la pauvreté dans le pays. On peut les lire ici:

    http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/20/03.html

    La pauvreté touche les femmes plus que les hommes en tenant compte des totaux généraux par sexe. La statistique n'affine pas plus les conditions ou les régions selon les sexes (mère ou père célibataire ou divorcé, par exemple).


    En France j'ai ici une interview du directeur de l'observatoire des inégalités:

    http://www.inegalites.fr/spip.php?article1611&id_mot=30

    L'Insee parle toujours de 20% de différence. C'est un chiffre brut et faussé parce que global. Ce n'est pas une analyse profession par profession. C'est en cela en particulier que cette statistique ne veut rien dire. Le directeur reconnaît que seuls 7% sont réellement discriminatoires. Mais il ne dit pas si c'est dans la même entreprise, ni une raison de cette supposée discrimination. Ces chiffres ne servent à rien puisqu'ils ne décrivent pas des situations précises.


    "Cette différence est liée au secteur, aux études, aux responsabilités, qui varient : moins de femmes occupent des postes de direction ou travaillent dans des secteurs rémunérateurs (comme l’informatique). Outre ces écarts liés aux caractéristiques de l’emploi, il faut prendre en compte la façon dont on éduque les petites filles à faire des choix typés, notamment dans leur éducation (se diriger vers des filières littéraires). Ce n’est pas naturel, mais on inculque aux filles une idée différente de la réussite."

    Je n'ai jamais entendu une infirmière ou une enseignante dire qu'on l'avait éduquée ou conditionnée à faire ce métier.


    "Reste aussi l’existence de discriminations : on estime à 7% l’écart lié à la discrimination."

    Mais pas d'exemple.

  • @ hommelibre:

    Oui, l'argument du nombre de manches est suffisant. Mais même si on passait à 5 manches pour les femmes, à partir du moment où elles ne disputent pas des matchs dans des compétitions où concourent des hommes, cela signifie qu'on juge leur niveau inférieur à celui de ces derniers. A ce moment là pourquoi les payer autant? Il faudrait les payer moins, ça serait logique.

  • @hommelibre,

    Merci pour les liens, vraiment très intéressants.
    Le site de la Confédération est riche en toutes sortes d'informations. Je crois que je vais mettre à le fréquenter au détriment des blogs ! :-)))

    Cette histoire d'inculquer des choix typée est probablement en train de disparaître. Ca pouvait être vrai dans les années 50-60 encore, mais à présent, on fait davantage attention.
    Les cas particuliers ne sont pas emblématiques, mais je connais le cas d'une amie dans la jeune cinquantaine, dont les parents l'ont forcée à prendre une filière "langues" au gymnase, parce que ses deux grands frères, peu doués en maths, l'avaient fait. A près la matu, elle s'est lancée avec succès dans des études de biologie, mais aurait aimé avoir une préparation plus pointue en maths, branche dans laquelle elle n'avait aucun problème par ailleurs.
    Cette femme aura en elle le souci de bien observer ses propres enfants et d'écouter l'opinion des enseignants pour aider au choix professionnel.
    Comme ma génération a encore pu vivre des stéréotypes, simplement au sein de sa propre famille, il se peut que nous soyons un peu déphasées par rapport à la nouvelle réalité.
    Petite, une de mes filles rêvait d'être chauffeur d'un immense camion de chantier, ou éventuellement d'une pelleteuse, pendant des années. Ces engins la fascinaient. Je l'ai soutenue dans ce projet, ça ne mangeait pas de pain ! Elle l'a abandonné entretemps et vise une carrière dans la recherche en biologie ou en chimie. Elle a tout ce qu'il faut pour y arriver.

  • Didier,

    C'est en effet un débat bien plus complexe qu'on n'imagine. Physiquement, la compétition sportive valide que les femmes ne sont pas égales des hommes en capacités physiques. Si l'on unifie les niveaux de manière unisexe elles ne sont globalement pas au niveau des hommes. Et pourtant le fait qu'elles ne soient pas égales ne signifient pas qu'elles ont moins de besoins. Un appartement ou une voiture coûte pareil à une femme qu'à un homme. Faut-il une société à deux vitesses, à deux coûts?

    Nous sommes à nouveau dans une dissymétrie des sexes (et donc des genres qui sont le prolongement culturel des sexes). Dans une notion absolue de l'égalité on voudrait gommer cette dissymétrie. Les différences hommes-femmes font aujourd'hui peur. On associe à tort différence et subordination.

    L'égalité implique une société à une vitesse - la même pour tous. Mais dans la réalité la société est à deux vitesses dans certains domaines. Etrange paradoxe que la société ente d'éviter.

  • http://www.inegalites.fr/spip.php?article1611&id_mot=30

    nous affirmer que les différences d'orientation proffessionnele entre les hommes et les femmes seraient uniquement dues à des stéréotypes, c'est un peu simpliste et d'un raccourci un peu simpliste.

    " il faut prendre en compte la façon dont on éduque les petites filles à faire des choix typés, notamment dans leur éducation (se diriger vers des filières littéraires). Ce n’est pas naturel, mais on inculque aux filles une idée différente de la réussite."

    il affirme ce qu'il veut ce brave monsieur quelle valeur ça a aucune, il prêche surtout pour sa chapelle.

    "Reste aussi l’existence de discriminations : on estime à 7% l’écart lié à la discrimination" personne ne peut affimer qu'il s'agit de discrimination puides variables ne sonts pas prises en compte et non des moindres.

    "Cela commence à l’école maternelle. Au moment de l’arrivée dans la carrière, il est déjà beaucoup trop tard. Suivant le sexe des enfants, on les éduque avec des représentations différentes de la société. Cela tient à la structure sexuée de la société, inscrite en profondeur - il est logique que cela ne change pas du jour au lendemain,"

    on croirait entendre une adepte de la théorie Bidon "gender"

    Une étude parue dans Cerveau & Psycho montre que les différences sexuées ne seraient pas le seul fait de l’éducation:

    «Dans les kibboutz d'Israël, à partir des années 1950, on chercha à instaurer une égalité absolue entre les sexes et à libérer les femmes du poids de l'éducation des enfants. L'ensemble des activités étaient ouvertes aux deux sexes et les femmes adoptaient un aspect extérieur similaire à celui des hommes. Le maquillage et les vêtements féminins furent proscrits. Les enfants vivaient, non dans des familles traditionnelles, mais dans des maisons gérées par un personnel spécialisé. Cette éducation, sans distinction de sexe, était censée éviter l'apparition de comportements de filles et de garçons.

    L'anthropologue américain Melford Spiro étudia les effets de ces innovations, au cours des années 1956 à 1958. Malgré les consignes du personnel, garçons et filles s'orientèrent vers les comportements sexués : notamment, les garçons se mirent à jouer avec des petites voitures et les filles avec des poupées. M. Spiro reprit son étude 20 ans plus tard pour voir ce qu'étaient devenus les anciens enfants du kibboutz. Il constata que les filles, loin de s'être émancipées et de choisir les mêmes professions, valeurs et objectifs que les hommes, étaient revenues à la répartition traditionnelle des rôles entre les femmes et les hommes.»

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2012/03/13/si-ce-n-est-toi-6-et-fin-back-to-basic.html

  • @ Calendula

    "Petite, une de mes filles rêvait d'être chauffeur d'un immense camion de chantier, ou éventuellement d'une pelleteuse, pendant des années. Ces engins la fascinaient."

    oui pourquoi pas, c'est plus adapté aux femmes que le transport routier, où elles doivent ranger les palettes dans les camions, ce quelles ne fonts pas ce sonts les hommes des usines qui le fonts par gentilesse masculine envers les femmes, et le transport routier national où international, elles enmemeraient leurs enfants en bas âge avec elles !!, dans un reportage j'en ai vu une qui le faisaient, plutôt folclko comme systéme et oui les enfants j'usqu'a 3 ans onts besoin d'être maternés et les femmes de materner, euh oui n'oublions pas que les rôles éducatifs des hommes et des femmes sonts différents.

  • La fascination qu'ont beaucoup de petits enfants pour les chantiers et les grosses machines doit avoir quelque chose en commun avec la passion pour les dinosaures.
    Ma fille n'est pas un cas unique, j'observe souvent plutôt de petits garçons en pâmoison devant ces gros monstres qui creusent et déplacent de la terre, en faisant du bruit.
    Quant au projet d'en faire son métier, je crois qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus.
    Tous ces petits admirateurs des chantiers ne deviennent pas des professionnels de la construction !

  • @ Kasilar

    http://www.madmoizelle.com/pdf/18ans.pdf

    merci pour ce lien

    euh lire ce texte les filles ne seraient que des victimes, victimes des méchants hommes quel ramassis de clichés !!!

    "Une femme peut être pilote de ligne, mécanicienne,
    ingénieure, médecin, dirigeante d’entreprise, faire du
    commerce international… Rien ne doit vous limiter."

    Rien ne doit vous limiter."

    euh si le dimorphisme important entre hommes et femmes.

    la force physique n'est pas du tout la même, les hommes onts en moyenne deux fois plus de force dans le haut du corps.

    genre des offres d'emploi avec la notion obligatoire H/F genre mécanicien/cienne travaux public il y a de quoi doucement rigoler.

    dans des quoi comme ça, ça fait doucement rigoler ce genre de singeries féministes.

    "Aujourd’hui, les grandes
    entreprises sont dirigées par des hommes à plus de
    90 %. Pourtant, 56 % des diplômés de l’enseignement
    supérieur en France sont des femmes. On compte
    « Une école de commerce international ? Mais ça va pas,
    une femme qui voyage ne peut pas fonder une famille !
    Mécanique ? Mais ce n’est pas pour les filles !
    Et puis je ne te paierai pas d’études, tu n’auras qu’à trouver
    un mari… »
    Quand vous entendez cela, bouchez-vous les oreilles.
    16 18 ans. Respect les filles !
    127 filles pour 100 garçons dans l’enseignement supérieur.
    Deviennent-elles stupides en vieillissant ? Il n’est
    pas normal que les hommes décident seuls de tout."

    c'est d'un simplisme comme explication si la réalité était aussi simple ça se saurait.

    "Chacun imagine qu’il y a des
    métiers faits pour les filles et des métiers pour
    garçons :"

    euh ce sonts quand même elles qui les choissisent leur métiers non, moi je n'ai pas l'impression que les métiers techniques les intéressent beaucoup, en vingt ans de bureau d'études j'ai cotoyé sept femmes en BE, franchement on pouvaient légitimement se demander ce quelles foutaient là ce n'étaient que le résultat de l'ingéniercie coercitive actuelle, qui veut nous faire croire que les hommes et les femmes sonts identiques onts les mêmes aptitudes les mêmes centres d'intêrets. franchement qui connait beaucoup de femmes passionnées de techniques, ce seraient sois disants la faute à la société, à leur éducation sis disants pleines de stéréotypes, il faut arrêter ces fadaises sorties tout droit de cerveaux féministes dérangées.

    "À travail
    égal, les femmes gagnent en moyenne 11 % de moins
    que les hommes. C’est illégal. De nombreuses lois
    interdisent ces écarts de salaires"

    c'est faux

    tellement de variables ne sonts pas prises en compte que c'est mentir que d'affirmer ça

    "Il s’agit de comparer les salaires,
    les primes, les formations, les progressions
    professionnelles et corriger les écarts."

    et la valeur réelle du salarié au travail on s'en fout.

    "Vous vous êtes changée mais il s’approche, agressif : « C’est
    quoi ce maquillage ? Tu comprends pas le français ou quoi ?
    Qui tu veux allumer ? Hein ? »
    La gifle part. Une autre. Vous voilà à terre. Il tape et hurle :
    « Tu sors pas ! T’as compris, tu sors pas ! »
    Plus tard, il murmure, honteux : « Excuse-moi, je ne veux
    pas te faire de mal, mais j’ai tellement peur de te perdre,
    tu comprends… »
    Ce n’est pas acceptable
    Le premier coup en annonce toujours d’autres, de plus
    en plus graves. Tous les trois jours, une femme meurt
    à cause des coups de son compagnon ou de son ex.
    D’autres vivent blessées, bloquées, dans la terreur de
    l’escalade, ou tentent de se suicider. Leurs enfants sont
    souvent battus et traumatisés, eux aussi !
    Longtemps, ce sujet a été tabou. Les femmes battues
    étaient isolées et se sentaient coupables. À présent,
    enfin, le problème est pris au sérieux par les autorités.
    Non à la violence ! Vous avez droit au respect 35
    Aujourd’hui, le juge peut décider que l’homme violent
    quitte le domicile conjugal.
    Non, la femme battue ne l’a pas « mérité » ! Sachez-le :
    même si, comme beaucoup d’hommes violents, il vous
    couvre de fleurs et jure qu’il ne recommencera plus,
    c’est faux.
    Réagissez
    Ce qui se passe est interdit par la loi et vous n’êtes pas
    en tort. Demandez l’aide d’une association contre les
    violences conjugales.
    Que vous soyez victime ou témoin de violences conjugales
    (la non-assistance à personne en danger est
    punie par la loi) : prévenez la police ou la gendarmerie,
    un travailleur social de la mairie ou du conseil général,
    ou appelez le 39 19."

    euh à les croire, dans tous les cas de violences conjugales, les femmes seraient d'innocentes victimes passives victimes de pervers narcissiques, mais la réalité c'est pas ça, c'est plutôt que la violence conjugale en majorité est la suite de disputes de couples où la femme est co-responsable et souvent l'intigatrice.

  • @ leclercq

    Je suis d'accord avec vous concernant le lien suivant : http://www.madmoizelle.com/pdf/18ans.pdf

    Outre le fait que je commence quand même à être habitué à leurs inepties; c'est marrant de voir comment les féministes ne sont mêmes pas fichues d'être cohérentes dans leurs raisonnements. Une femme peut être absolument tout ce qu'elle veut il n'y a pas de limite ni d'inégalité avec les hommes; par contre si son compagnon la bats, là elle est obligé de faire appel à la police, puisqu'elle ne pourra pas se défendre toute seule. C'est une incohérence parmi tant d'autres, je vais pas toutes les citer...

    Ce qui m'a le plus surpris dans tous ça c'est qu'on distribue depuis 2009 ce livret lors de la J.D.C. dans les casernes militaires. Ca préludait la théorie du genre enseignée en biologie quelques années plus tard. Vous voyez un peu la tournure institutionnelle qu'ont pris des délires au LSD d'adolescentes américaines des années 70.

    Enfin à la page 19 l'extrait suivant me laisse pantois : "De nombreux dispositifs existent pour aider les créateurs d’entreprises. Certains d’entre eux sont renforcés pour les femmes... Certaines associations proposent des prêts à taux zéro pour les femmes."

  • Merci d'avoir lu ce torchon les gars je n'osais pas trop perdre mon temps là-dessus, en revanche la vidéo je l'ai visionné, c'est quand même autre chose que la vision des médias dominants mensonges.
    Le féminisme victimaire s'est malheureusement infiltré partout au sein du féminisme lui-même qui a l'origine luttait pour les droits des femmes sous le joug du code de Napoléon. Puis depuis quelques décennies a peu à peu pris un visage politique, médiatique ... tant est que ce féminisme là qui s'appelle allègrement lui-même féminisme (à ne pas confondre avec les femmes qui militent pour les droits des femmes dans les pays moyen âgeux) et tend à devenir une vertu pour le commun des mortels.

  • http://www.metrofrance.com/info/inegalites-salariales-les-deux-premieres-entreprises-sanctionnees/mmdy!2EQ8F9ef09Elc/

    "La première, structure de 150 salariés située en Île-de-France, affiche 500 euros d'écart de salaire moyen entre hommes et femmes, d'après Le Parisien."

    tiens donc salaire moyen, quel rapport avec l'inégalité qui découle du principe salaire égal travail égal, donc là on est bien dans le dogme de l'égalitarisme, où homme et femmes doivent être identiques et intercheangeables dans l'entreprise, c'est de la pure idéologie gender à l'oeuvre.

    et le courrier des lecteurs est super trois personnes contre, le cirque gauchiste et féministe commence à lasser c'est comme ça que la gauche aide les entreprise dans la crise, en laissant carte blanche à des féministes déconnectées de la réalité, empêtréés dans leur idéologie.

  • http://www.atlantico.fr/decryptage/inegalites-salariales-hommes-femmes-et-gouvernement-poussait-audace-jusqu-se-poser-aussi-question-merite-sophie-menthon-710047.html


    •Par vangog - 27/04/2013 - 18:37 - Signaler un abus Belkacem nous refait une poussée d'égalitarisme carrabiné!
    La perversion des valeurs familiales dans le mariage homosexuel s'additionne à cette croyance fausse que le paritarisme rééquilibrera le rôle des femmes dans la société.
    Certes, l'illusion égalitariste permet de répondre à une attente immédiate, celle des minorités de pression, et honore une promesse pré-électorale faite à leurs activistes radicaux.
    Mais elle fait l'impasse sur le mérite et hypothèque gravement l'avenir, en déresponsabilisant et en nivelant par le bas.
    Les plus crédules et les plus radicales des femmes croient y gagner en égalité, elles y perdront en crédibilité et elles y perdront l'assurance qu'elles pouvaient compter sur leurs seuls critères de compétence pour mériter leurs postes et leurs niveaux de salaires.
    Outre le fait qu'on ne comprend pas pourquoi la doctrine égalitariste s'arrête aux seules femmes (à moins que ce soit la première touche du processus?...) et que le niveau de salaire ne mesurera plus la compétence, la dissolution des valeurs familiales et la fin du droit au mérite, sont deux nouveaux accrocs aux libertés fondamentales, que la France paiera ensuite au centuple, comme la plupart des initiatives Socialistes...



    En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/inegalites-salariales-hommes-femmes-et-gouvernement-poussait-audace-jusqu-se-poser-aussi-question-merite-sophie-menthon-710047.html#bAutsFwwVVvUU2VH.99

  • http://www.journaldemontreal.com/2015/02/23/porter-lennemi-dans-son-ventre

    Memz Cinq-Piasse
    Memz Cinq-Piasse 3 jours plus tôt

    @Pierre-Luc Tremblay En premier lieu, ce n'est pas faux de dire que les femmes sont moins payées, c'est prouvé statistiquement. Comme je l'ai dit, il y a des documents qui le prouve. Le diplôme n'amène pas nécessairement un plus grand salaire. Lorsqu'on parle d'un même emploi, à compétences égales, la femme est moins bien payées que l'homme. Vérifie tes sources. Je ne suis pas inconsciente du ratio. Il reste que le ratio ne veut rien dire à côté du salaire. La loi n'est pas appliquée partout.


    Je connais de nombreuses femmes dans des compagnies qui voudraient être chef, mais qui ne réussissent pas. Pourquoi? Plusieurs raisons. Souvent parce qu'on a peur qu'elle devienne enceinte et qu'elle quitte pour quelques mois, ce qui est complètement discriminatoire. Une femme ne devrait pas être privée de faire carrière parce qu'elle doit porter un enfant. Et en passant, les femmes peuvent prendre des charges de travail aussi grosses que les hommes. Aucun rapport avec le genre.

    Pierre-Luc Tremblay 2 jours plus tôt

    @Memz Cinq-Piasse @Pierre-Luc Tremblay

    J'aimerais que vous me donniez vos sources et vos statistiques car vous parlez à travers votre chapeau. Ce que vous dites est complètement faux puisque, voyez-vous, je travaille en ressources humaines et j'ai été responsable de l'implantation du programme d'équité salariale dans l'entreprise. Le programme d'équité salariale est une LOI et est obligatoire dans toutes les entreprises. Les chiffres sont vérifiés chaque année dans chaque entreprise par le ministère du revenu. Je vous suggère de laisser le domaine de l'emploi et de l'équité à ceux qui s'y connaissent au lieu de parler à tort et à travers!

    Il y a de plus en plus de femmes sur les conseils d'administration, dans les hautes directions de compagnies. Extrapoler que certaines n'y accèdent pas seulement parce qu'elles sont des femmes est vraiment un raccourcis facile. Saviez-vous que pour chaque personne qui postule pour un poste à l'interne, la personne responsable doit étayer son dossier d'évaluation pour prouver son choix de candidats et le refus de chaque postulant? Ceci est pour éviter justement les cas de discrimination et d'infraction à l'article 10 de la charte des droits et libertés. Chaque personne peut demander le document d'évaluation de leur candidature. Vous me faites rire avec vos faux arguments.

    bien pierre luc Tremblay !!!

    http://www.mesdebats.com/societe/530-egalite-des-sexes-faut-il-baisser-le-salaire-des-hommes

    Ellana Drimot
    Mademoiselle
    Arrêter avec ces fausses revendications

    J'ai étudié de plus près la problématique concernant l'écart salariale entre les hommes et les femmes.
    Je pense qu'il faut arrêter de croire tout ce qu'on entend, tout ce qu'on nous dit.
    L'écart de salaire n'est pas de 21% comme les médias aiment nous le répéter mais d'environ 6%
    En effet les hommes ont une productivité / horaire beaucoup plus élevé !
    Ils font plus d'heures; aiment la compétition et investissent les secteurs à haute compétitivité où les primes et la part variable du salaire est plus élevé.
    Tandis que les femmes auront tendance à éviter la compétition, préférant un salaire fixe = sécurité.

    une moins con que la moyenne c'est rare.

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