Le bruit des uns ne couvre pas le silence des autres. Beaucoup d’humains souffrent en silence. Le bruit des fêtes accentue ce silence. Et quand le mal de vivre est trop fort, certains choisissent de s’en aller.
Ils s’en vont ailleurs. Où? On ne sait pas vraiment. Ils retournent aux particules célestes, là où tout n’est que danse et lumière, et légèreté. Ils auraient pu rester encore un peu. Pour leurs amis, pour leur famille. Pour essayer de souffrir moins. Pour dire leur mal de vivre, pour l’écrire. Survivants peut-être, mais vivants. Ils n'ont pas su.
Et les vivants reçoivent et portent à leur tour la douleur. Terrible transmission du mal.
Le suicide figure parmi les 20 principales causes de décès à l’échelle mondiale tous âges confondus. C'est la deuxième cause de mortalité chez les adolescents. Chaque année dans le monde, près d’un million de personnes décèdent en mettant fin à leurs jours. En Suisse environ 1'400 personnes se suicident chaque année, soit environ 4 par jour.
En cas de besoin:
SOS Amitié, France. 01 42 96 26 26, 24h/24.
Le Refuge, France, France. 06 31 59 69 50 24h/24.
Stop suicide, Suisse.
No 147: Ligne d’aide pour jeunes 24h/24h.
No 143: La main tendue 24h/24.
Il y a quelque part des personnes qui sauront écouter, sans jugement sur le mal de vivre. Des personnes pour qui vous comptez simplement parce que vous êtes humain et humaine.
Le petit film qui suit a été réalisé au Québec, avec cet accent qui chante comme le Saint-Laurent. Un film simple, pour les ados, un message simple et touchant:
Commentaires
Et il est où "le petit film qui suit" (0_0)?
Je suis une vieille ado et le suicide touche aussi de nombreux vieux et vieilles!
(A lire avec humour:))
Pfff...je ne saurais vivre une seconde de plus si je ne savais pas que j'ai la liberté de partir quand je veux. Je me suicide tout de suite si je n'ai plus le droit de me suicider. Ce serait comme si on me demandait de sauter en parachute sans parachute...
Dès l'âge de 12 ans je vivais avec une dose de cyanure de potassium suffisante pour éliminer trente divisions négligemment oubliée par mon frangin chimiste...
Cela a été un grand moment d'expliquer 15 ans plus tard au capitaine des pompiers que, euh, euh, je n'étais pas très sûr que le récipient avait résisté à la température de l'incendie...
Heureusement, les moyens modernes sont beaucoup plus sûrs et vous permettent d'échapper à la tyrannie constante de la Grande Connerie Universelle quand vous voulez.
Ce qui est très rassurant. Merci Sig Sauer...
Ah mais tout le monde n'a pas de frangin chimiste qui laisse traîner ses potions de...
"je ne saurais vivre une seconde de plus si je ne savais pas que j'ai la liberté de partir quand je veux. Je me suicide tout de suite si je n'ai plus le droit de me suicider." Bravo! et je suis sérieuse.
Pour ma part j'ai toujours dit aux personnes avec qui j'en parle ( et Dieu sait si j'en parle:(() que si j'avais dans un tiroir ce qu'il faut pour mourir rapidement et tranquillement, j'aurais une vraie envie de vivre, pas de mourir, alors que celle-ci devient une obsession.
Vu la vidéo; oui celle-ci s'adresse en effet aux ados.
Un billet utile HL.
@Ambre ce que vous écrivez rejoint ce qu'ont ressenti de nombreux signataires d'Exit.En effet après avoir adhéré c'est comme si la chappe d'un passé très douloureux avait enfin disparu et ils se sont sentis comme ressucités pour enfin sortir des limbes du mutisme de la soumission qui avait été la leur pendant de nombreuses décennies.Enfin libres de parler et s'exprimer sans plus aucun complexe.Comme désenchainés de la loi patriarcale celle-là même qui fait refuser par un curé et il n'y a pas si longtemps encore un enterrement digne de son nom au suicidé
Mais on le sait aussi celui qui vraiment a envie de se suicider ne le dira à personne cependant nous vivons dans un monde ou la mocheté et le sordide fleurissent les pavés de la vie comme au temps de la cour des miracles d'esmeralda et ne pas sombrer dans la déprime pour les plus paumés de la vie exisge une santé et un moral d'acier
Surtout que de nombreux adeptes de sectes dès leur 18 ans sont jetés à la rue comme des malotrus par les responsables eux-mêmes de quoi alimenter le rayon suicide.Sans oublier les nombreux enfants nés grâce au don de spermes,la plupart ignorant leur propre histoire là aussi le futur risque de réserver des surprises qui finiront en hopital psychiatriques mais avec des vrais soignants et non du faux personnel comme ceux de l'église de Scientologie qui elle aussi est responsable de ce mal être sectaire qui lui mène aux envies de suicide.On est pas encore sorti de l'auberge tant que les sectes seront libres d'exercer il y aura des gens malheureux
J'ajoute que les hasards de la vie ont fait que j'ai accompagné ma mère durant sa dernière année de vie, puis deux ans plus tard mon ex devenue ma meilleure amie, mon meilleur ami pour être plus respectueux de la réalité sémantique. Les derniers moments de la vie, pour autant qu'ils durent plus que deux minutes, tournent visiblement très vite au cauchemar. Malgré la benzodiazépine, la morphine. Les doses de plus en plus fortes de ces deux cochonneries n'empêchent en rien l'angoisse de celui ou celle qui sait que dans les jours qui viennent, il ou elle va mourir. C'est ça, les soins palliatifs, cette merveille des talibans chrétiens qui dirigent la Santé Publique par ici. Souvenez-vous des déclarations délirantes d'un professeur de théologie, éthicien, à l'Uni de Genève, Denis Müller, sur la circoncision : "la liberté religieuse des parents prime sur l'intégrité religieuse des enfants". Ce fasciste chrétien, dont la pensée est proche des pires ayatollahs musulmans, fait partie de la commission d'éthique qui gère les relations entre médecine et citoyens.
Nous sommes en de bonnes mains...
Inscrivez-vous à Exit, comme l'ont déjà fait des dizaines de milliers de personnes. Et méfiez-vous des Chrétiens. Pendant que nous nous dépensons à lutter contre les Musulmans, qui veulent nous faire retourner à la Préhistoire, les Chrétiens avancent tapis dans l'ombre pour nous remettre leur chape de plomb sur nos vies. Les pasteurs sournois, les curés vicieux sont toujours là. Et ils ne demandent qu'à nuire au nom de leurs croyances d'il y deux mille ans...
Exit France est différente de Exit Suisse. Je me suis renseignée, en France pas de solution léthale même en passsant par le médecin, pas de "Guide d'autodélivrance" et je me suis renseignée auprès de Exit Genève pour devenir adhérente, c'est malheureusement réservé aux domicilés en Suisse, ils me l'ont confirmé par mail :
http://www.exit-geneve.ch/conditions.htm
http://www.exit-geneve.ch/Buts6.htm
En France, il faut accepter l'inacceptable parfois, devenir un légume incapable de réagir et mourir INDIGNEMENT. Moi aussi j'ai vécu la fin de vie horrible de ma mère et de ma tante et je ne veux pas finir comme ça. Ma soeur, mon médecin généraliste ont mes "directives anticipées" mais je sais que ça ne servira à rien. Il fallait voir la tête de ma toubib quand je lui ai parlé de cela et demandé de mettre ce document dans mon dossier : pas vraiment coopérative.
Il me restera... Dignitas (0_0)?
Joyeuses fêtes tout de même:)))
Up, Homme Libre! Et joyeuses fêtes!
Tout mon commentaire effacé...
sur ce blog en particulier, il faut éviter de cliquer sur "aperçu".
Ambre@ cela change en France. Une loi sera présentée en mars. On verra.
Mon commentaire précédent était largement différent, mais bon.
@Géo : oui ça bouge un peu en France à ce sujet, on en saura plus en juin 2013. Il y a eu de nombreux débats ces derniers temps et, en parler, c'est déjà encourageant. Le rapport Sicard va un peu plus loin et n'est pas contre une possibilité - bien cadrée - d'autodélivrance si le geste est fait par la personne, en prenant exemple sur ce qui se fait en Oregon. On parle alors de "suicide MEDICALEMENT assisté".
Ce sont les médecins qui sont le plus réticents (en France 70%!!!!oui! d'entre eux ne connaissent déjà pas la loi Léonetti), la majorité d'entre eux n'a pas encore compris que la médecine aujourd'hui ce pouvait être AUSSI : aider à mourir. Donc, le problème ne sera jamais bien résolu. On parle de maladie incurable etc. Mais pourquoi n'aurait-on pas le droit de CHOISIR le jour de sa mort, même sans être dans le contexte d'une maladie incurable ou d'une souffrance physique insoutenable? A partir de 70 ans (oui je mets la barre très haut... ou très bas, c'est selon; je ne les ai pas encore mais ça va venir vite) on devrait avoir cette "potion" dans son tiroir qui nous soulagerait de nos angoisses et, comme je l'ai dit plus haut, je suis sûre que nous n'aurions pas envie de mourir tout de suite, MAIS NOUS AURIONS CE CHOIX, FONDAMENTAL.
Oh! je suis désolée d'en rajouter une couche. Je vais me taire maintenant... Si la jeunesse passe par ici je m'empresse de rajouter que la vie vaut la peine d'être vécue et que rien ne vaut la contemplation de la nature pour s'en persuader. Amen (0_0)! ou Alléluia:))
Allez hop, j'envoie dans le cosmos... sans "Aperçu"!
Géo, aperçu ne fait normalement pas disparaître. Avez-vous parcouru toute la page d'aperçu? Votre comm aurait dû s'y trouver, peut-être en bas.
@ tous:
Merci pour cette discussion qui met deux aspects du suicide en miroir: le libre choix pour des raisons réfléchies, et la souffrance contre laquelle on ne voit pas d'autre issue.
J'ai aussi remarqué que la période de fêtes accentue particulièrement les maux de ces personnes. Le suicide lorsqu'il est accompli engendre d'autre mal chez les proches comme la famille, les amis et les collègues de la personne.
Les adresses données ci-dessus sont bien notées. Elles sont très utiles aux personnes s'occupant de jeunes et d'adolescents comme nous d'autant plus que le suicide est un phénomène très important chez cette catégorie d'âge
Anita de www.assurance-sante.fr/nos-conseils.html