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La parité selon Ensemble à gauche

La parité c’est du sexisme. On choisit des candidats selon leur sexe pour faire nombre égal. Le genre de bêtise féministe qui aboutit au contraire du but recherché, qui devrait être de ne pas différencier les humains selon leur sexe. Mais bon, chacun ses petits dogmes, et les hommes coupables d'être hommes sont obligés d’être féministes. Seuls les hommes libres ne le sont pas. Ils ont fini de faire plaisir à leur maman.

 

dino01.jpgDonc la liste Ensemble à gauche, sorte de catalogue de dinosaures en tous genres, se veut paritaire. Ou presque, vu qu’ils sont 51 candidats. Mais la parité c’est comme les lois: cela se contourne.

Ainsi sur les 10 premiers candidats de la liste on trouve 7 hommes et trois femmes! 70% d’hommes et 30% de femmes sur les éventuels 10 élus que pourrait avoir ce mouvement.

- Mouahahahahahaha! s’esclaffe le bon peuple qui ne comprend rien aux subtilités politiques.

L’ordre des listes est destiné à favoriser l’élection des premiers, on le sait, bien que quelques candidats peuvent être biffés et perdre des places. Ensemble à gauche a donc choisi de pratiquer une parité très particulière.

Je ne sais pas comment cela s’appelle. Je devrais relire «La parité pour les nuls».

Mesdames, vu que la règle rigide de la parité vous empêcherait le cas échéant d'être majoritaires, vous saurez comment contourner le problème...


Repris de mon nouveau blog centré sur Genève: Genève bouge (politique et vie genevoise) en attente de validation sur le portail tdg.


Catégories : Philosophie 2 commentaires

Commentaires

  • Oui, vous avez raison, la parité est une forme de sexisme !
    Cette critique s’applique aussi sur l’obsession à Genève (dans l’administration !) de séparer les genres, de manière à ce que femmes et hommes ne se confondent pas, créant ainsi un apartheid linguistique.

    A ce sujet, j’avais dénoncé ces pratiques arriérées dans :

    http://micheleroullet.blog.tdg.ch/archive/2010/11/10/langue-et-usages.html

  • Merci Michèle. Votre billet que vous mettez en lien est excellent.

    En effet la politisation sous-jacente génère bien une forme de violence. De la répartition des rôles on est passé à la visibilité politique de toutes et de tous. Cela n'a pas besoin de dégénérer en guerre des sexes. Or c'est bien ce que fait une Salerno et bien d'autres.

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