Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Burqa: le double sexisme du parti socialiste

Les socialistes changent de discours. Ils n’ont plus le mot «islamophobe» à la bouche puisqu’ils chassent sur les terres de l’UDC. Leur morale est à géométrie variable. Leur corpus théorique fond comme la guimauve. A moins qu'ils ne soient simplement devenus pragmatiques. Il faut dire qu’il y a des voix à faire. Et le groupe des femmes socialistes - tiens, il y a un groupe des femmes socialistes? Elle se différencient donc des hommes? Ah bon, je croyais qu’elles militaient pour la suppression des différences fondées sur le sexe. J’ai dû mal comprendre... - ce groupe donc saute sur les femmes en burqa comme un tigre sur un lapin. Des prédatrices.

islam,burqa,socialiste,udc,freysinger,C’est le Matin dimanche du jour qui l’écrit. Elles veulent virer la burqa mais, hypocrisie oblige, sans que cela soit dit aussi clairement. Leurs contorsions devraient leur ouvrir la porte du cirque Knie. Ainsi la vice-présidente du groupe explique:

«Il ne faut pas reproduire la même erreur (ndla: que pour les minarets) sous prétexte qu’il n’y a que 150 femmes entièrement voilées en Suisse. La crainte même irrationnelle d’une infiltration islamiste doit être entendue.»

Elles prétendent agir au nom de l’égalité hommes-femmes. Mais l’égalité n’est pas la similarité. Quand cesseront-elles d'imposer leur dogmatisme? Leur projet veut, selon Le Matin, «sanctionner le fait pour toute personne d'imposer à une ou plusieurs autres personnes de porter un vêtement spécifique, notamment de dissimuler spécifiquement par ce biais leur visage ou au contraire d'exhiber une partie du corps, par menace, violence, contrainte, abus d'autorité ou abus de pouvoir en raison de leur sexe».

Les petits garçons de mères féministes, qui seront obligés de porter des shorts roses, pourront-ils déposer plainte?



En réalité elles visent les hommes musulmans et proposent une nouvelle «loi de genre», soit une loi anti-hommes. Comme on suppose que certains maris musulmans imposent le port de la burqa à leurs épouses, ce sont eux les fautifs. Il faut donc les punir. Elles vont bientôt mettre un flic devant la porte de chaque appartement avec un couple de musulmans, plus des micros et des caméras infrarouges.

On est devant un double sexisme: le sexisme misandre qui présente une fois de plus les hommes comme des gros salauds tyranniques (et possiblement violents par la contrainte), et le sexisme misogyne qui considère les musulmanes comme des enfants, des êtres incapables de choisir librement les habits coutumiers. Le moindre respect humain nous invite pourtant à les considérer libres de leurs choix.

Les femmes socialistes instrumentalisent les musulmanes pour vendre islam,burqa,socialiste,udc,freysinger,leur salade avariée. Des championnes du sexisme toutes catégories: les musulmanes en burqa seraient de pauvres nullités incapables de décider par elles-même, et leurs maris sont pires que des patrons avec cigare. L’imagerie victimaire dans toute sa splendeur.

Oskar Freysinger, quant à lui, affirme que les femmes en burqa sont victimes du syndrome de Stockholm, selon lequel les otages en viennent à défendre leur oppresseur. Ben tiens! Socialistes-UDC: le degré zéro de la pensée politique. Comme si le fait de suivre une coutume faisait de nous des esclaves. Pourquoi donc porte-t-il un pantalon, l'Oskar, sinon parce que la coutume l’impose aux hommes? Que diraient sa femme et sa fille s’il sortait au bureau en minijupe et talons aiguilles? Un peu de sérieux.

Ces gens montrent que les valeurs ne tiennent actuellement plus sur grand chose. Quant au féminisme il faut dès maintenant théoriser son éradication complète et en décontaminer la société.

Et pour la burqua, ou tout autre vêtement qui cache le visage, elle doit être éliminée, d’abord pour les besoins de sécurité et d’identification policière. Ensuite parce que toutes les coutumes ne sont pas équivalentes. Il est normal en occident de vouloir connaître les réactions du visage. Ce sont des signes dont on a besoin pour percevoir l'autre et comprendre ce qu’il exprime. Les mots ne sont pas tout: le ton, les gestes et les expressions les complètent pour former la communication. Si l’autre personne nous voit, nous voulons la voir. Question de réciprocité comme dit Elisabeth Badinter. Et de loyauté.


Qui es-tu? Qui es-tu? Montre-moi ton visage (clip en haut à droite).

 

_____________________________________________________________________________________

Voir aussi mon nouveau blog Genève bouge, vie et politique genevoises.

 

Et toujours:

 

www.atypic.ch

islam,burqa,socialiste,udc,freysinger,

Catégories : Féminisme, Politique, société 14 commentaires

Commentaires

  • Les pieds sur terre : quand je vois des motards coiffés d'un casque intégral duquel on ne peut distinguer le visage du conducteur je me dis que ces gens sont bien plus nombreux que les quelques musulmanes séjournant durant la belle saison en Suisse.

    Combien d'actes de haut banditisme ont-ils été commis par ce genre d'individu ?

    Alors commençons par exiger de nos autorités que la visière de ces casques soient transparentes.

  • ...entièrement d'accord avec vous. Et avec le commentaire de M. Jolivet.

  • "A moins qu'ils ne soient simplement devenus pragmatiques."
    A moins que certains socialistes aient réussi à échapper au carcan de leur dogmatisme qui assimile toute critique des manifestations de l'Islam à une émanation de la droite (probablement fasciste en même temps).
    De la droite, donc nécessairement xénophobe, islamophobe et généralement haïssable de toute manière. Ce dogmatisme a mené le socialisme à trahir ses ancêtres qui luttaient pour une société débarrassée du carcan de la religion, qui était autrefois incarnée par le Catholicisme "papiste" et ses "calotins" serviles.
    Au prix de s'aveugler pour cela devant les scandales d'une religion qui équivaut largement par sa volonté de domination, son aspect moralisant de la vie pratique, son sexisme et bien d'autres aspects à ceux honnis chez l'ennemi d'autrefois, et les dépasse même.
    Comme les hommes se sont fait les "alliés objectifs" (comme on disait autrefois dans les milieux de gauche) de cette nouvelle volonté de domination religieuse, ce sont apparemment les femmes qui se lancent dans la bagarre. Pourtant, bonnes socialistes qui ne veulent pas non plus trahir leurs maîtres à penser du moment, elles ne vont pas oser non plus s'en prendre à une religion totalement liberticide (faut-il rappeler l'interdiction de s'en affranchir et les fatwas condamnant à mort ceux qui ont osé la critiquer), mais ajouter celles qui, issues de notre culture occidentale, ont choisi de porter publiquement le symbole de la soumission aux hommes responsables des textes qui imposent l'asservissement des femmes, à la longue liste des victimes des hommes en général, dans le cadre d'une lutte féministe plus générale et plus ancienne.
    Le socialisme peut donc tranquillement poursuivre son chemin en ayant démoli un de ses piliers, comme je l'ai dit au début.

  • "les quelques musulmanes séjournant durant la belle saison en Suisse"
    qui, vous oubliez de le dire, ne sont pas visés par les lois d'interdiction de la burka.

  • Etant motard, je voudrais faire accessoirement remarquer,
    1. que le port du casque intégral est interdit dans les établissements comme les banques, la poste etc...que les employés en font systématiquement la remarque quand un motard entre, et que même avec un casque modulable avec visière et mentonière relevée ou un casque "jet" (ouvert) je me fais "réprimander". Cela n'occasionne jamais de scandale au nom de l'atteinte aux libertés.
    2. Je vous mets au défi de reconnaitre le visage d'un motard avec un casque intégral et une visière transparente, ou sans visière....d'abord parce qu'on voit seulement une tres petite partie de son visage ensuite parce qu'un casque adapté serre les joues et le visage et le déforme suffisament pour vous rendre bien peu reconnaissable.
    3 Le casque est un moyen qui peut être utilisé intentionnellement pour se rendre méconnaissable, tout comme les masques de carnaval , les cagoules et les bas de femme, proposerez vous d'en interdire la vente ou de les rendre totalement transparents?

  • C'est pas la première fois que les socialos se voilent la face.

  • «islamophobe», «antisémitisme», «homophobie», «populisme»…

    Raz-le-bol de ces qualificatifs assassins destinés à stigmatiser et à discréditer n'importe qui sur n'importe quoi… surtout pour annihiler la liberté d'expression.

    Il faut être naïf pour ne pas croire que l'on vit dans une époque d'enfumage généralisé et que nous sommes derrière le viseur de «snipers» qui proviennent autant de gauche que de droite.

    Je reconnais que dans cette pétaudière c'est extrêmement compliqué d'y retrouver ses petits. Mais il y a - en grattant un peu - des signes (pas forcément les plus visibles) qui ne trompent pas.

    Que les petits soldats(tes) de gauche se lancent à la poursuite de l'UDC sur un thème miné n'a rien de surprenant. Mais ceux qui donneront leurs voix préféreront toujours l'original à la copie.

  • "Je reconnais que dans cette pétaudière c'est extrêmement compliqué d'y retrouver ses petits" Rien du tout. Ce n'est compliqué que pour ceux qui se laissent enfumer par la horde de journalistes à la solde d'Eurabia. Je suis islamophobe, bien sûr, parce que phobein signifie craindre et non haïr, comme les chiens de la presse voudraient le faire croire. Je ne suis pas homophobe, qu'ils s'enculent autant qu'ils veulent, mais les lobbys homosexuels m'insupportent.
    La notion d'antisémitisme est une pure connerie d'origine nazie. Les Juifs ashkénazes ne sont pas sémites, les Arabes le sont...
    Et populisme ! Y a t-il vraiment besoin de commenter ? Tous ceux qui n'obéissent pas aux diktats de l'idéologie dominante - multiculturalisme, soumission au mondialisme, socialisme (y compris sous sa forme perverse "pseudo-humanisme") sont populistes. Chez les maoïstes, on disait vipères lubriques ou social-traîtres, chez les nazis il était question de judéo-marxistes ou je ne sais quoi. Chez tamedia, c'est populiste.
    Depuis quand s'inquiète-t-on des stigmatisations de l'ennemi ?

    PS. De retour en CH, on s'en jette un à Y ?

  • @ Mère-Grand:"A moins que certains socialistes aient réussi à échapper au carcan de leur dogmatisme qui assimile toute critique des manifestations de l'Islam à une émanation de la droite (probablement fasciste en même temps). "

    Donc la droite est fasciste... dois-je vous rappeler que le fascisme est mort en 1945? Vous êtes comme Harlem Désir qui traite les élus UMP de 'munichois'.
    Je me demande d'ailleurs quelle est cette folie: réfuter la vérité parce qu'elle vient d'un autre bord idéologique.
    J'émets également une autre critique: les progressistes (féministes en tête) insultent leurs opposants, qu'ils aient raison ou non.

    Et puis j'aimerais savoir: est-ce que les progressistes (ou gauche), ne sont-ils pas amateurs de la Liberté, défenseurs des opprimés, amateurs de la tolérance... pourquoi les progressistes font-ils preuve d'intolérance contre les intolérants supposés (comme Harlem Désir)? Je ne comprends pas votre logique.

    "De la droite, donc nécessairement xénophobe, islamophobe": il y a une différence entre la peur, la phobie, et la haine. Avoir peur de quelque chose en fait-il vraiment quelqu'un de mauvais?

  • "Donc la droite est fasciste"
    Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai décrit un réflexe caricatural de la gauche simpliste.

    "Vous êtes comme Harlem Désir"
    Loin de là. Il fait partie des "progressistes simplistes" que je dénonce.

    "est-ce que les progressistes (ou gauche), ne sont-ils pas amateurs de la Liberté, défenseurs des opprimés, amateurs de la tolérance..."
    Vous décrivez ce qu'ils devraient être et ce qu'ils ne sont pas lorsqu'ils ont peur de dénoncer tout ce qui touche à une religion qui est tout le contraire.

    "les progressistes (féministes en tête) insultent leurs opposants,"
    Je considère l'insulte dans la vie ordinaire comme un manque d'éducation, en politique comme le recours de ceux qui n'ont pas d'arguments tirés de l'exercice de la raison.

    "De la droite, donc nécessairement xénophobe, islamophobe"
    Ces termes font partie des insultes qui évitent d'entrer dans une véritable discussion argumentée.

    "Je ne comprends pas votre logique."
    Disons que vous n'avez pas compris mon texte.

  • "Disons que vous n'avez pas compris mon texte."

    Mea culpa, je comprends mal l'ironie par moments. Est-ce que je manquerais d'humour?

  • @ApprentissageVie
    Disons que ne m'avez pas beaucoup lu, ce qui est peut-être tout aussi bien pour vous. il se trouve que les problèmes dont nous débattons sont tellement tristes que certains, dont je suis, tentent de d'échapper au désespoir qui pourrait nous menacer en jouant de l'ironie et du 2ème, si ce n'est du 3ème degré. L'humour qui fait du bien y perd probablement un peu.

  • la burqua cache le visage donc son port doit être interdit point.

    que ça plaise où nom aux musulmans, ils faut être ferme, ces gens là onts besoin de rigueur de fermeté, de respecter des régles, c'est à ces conditions là qu'ils nous respecteronts.

  • @leclercq
    "c'est à ces conditions là qu'ils nous respecteront."
    La notion de respect s'est diluée comme bien d'autres. A l'imitation des Américains, il est maintenant de bon ton d'aimer tout le monde, alors qu'une telle capacité était autrefois celle des seuls saints de nos religions, par exemple. "Je vous aime" hurlent les vedettes à leur public (pour ne prendre que cet exemple, car bientôt ce seront nos candidats aux élections qui s'y mettront aussi), qui veut bien y croire, probablement pour se consoler de sa solitude.
    De même devons-nous respecter tout le monde et par conséquent tout ce qu'on nous propose, même, et surtout parfois, lorsque cela heurte nos propres valeurs ou tout simplement notre goût. Alors qu'autrefois on répétait la formule latine "de gustibus non disputandum (est)", c'est-à-dire on ne discute pas des goûts (et des couleurs) parce qu'il était admis que chacun avait le droit d''avoir les siens sans avoir à s'en justifier, la formule (ou du moins un substitut équivalent) et maintenant utilisée pour signifier que nous devons accepter ceux des autres même si cela nous oblige à abandonner les nôtres.
    Il est probablement indécent de rappeler que le respect suppose un certains degré de crainte, une crainte qui ne se mue pas en haine parce qu'elle porte en soi sa justification, soit parce qu'elle est vue comme nécessaire, pour la discipline qu'imposent les parents, par exemple, ou pour le bon fonctionnement d'une institution, qui exige une obéissance à des lois et des règles et investit ceux qui en sont les dépositaires d'un pouvoir nécessaire.
    Vous faites allusion aux Musulmans dont la religion porte dans sa dénomination (Islam) la notion de soumission. Cette soumission n'est pas seulement soumission à ce que l'on aime, mais aussi à ce qui nous coûte effort ou abnégation. Il paraît dès lors évident qu'un conception de l'existence et de la société qui méprise ces aspects-là ne peut qu'inspirer incompréhension ou mépris, ce qui justifie la dernière phrase de votre intervention.
    Il est évident que dans le combat (autre terme haïssable chez nous) pour la domination des esprits, cette réalité sera niée par ceux-mêmes qu'elle habite, puisqu'elle tout ce qui peut renforcer notre capacité de résistance affaiblit rend leur entreprise plus difficile.

Les commentaires sont fermés.