La laïcité fait partie de la Constitution de nombre d’Etats démocratiques. Elle n’est pour autant pas paisible. De nombreuses tensions subsistent, réalimentées d’un côté par l’intégrisme islamiste pour lequel il n’y a de loi que religieuse, de l’autre par des chrétiens en désaccord avec certaines évolutions de la société.
Ces tensions génèrent des conflits d’idées et des stigmatisations. La laïcité se prévaut du libéralisme qui reconnaît le droit à chaque individu de vivre sa vie librement, dans la mesure où il n’empiète pas sur la liberté d’autrui.
La laïcité est-elle morale? Elle l'est. Le principe de la liberté individuelle, donc de la libre disposition de soi, est éminemment moral. Il est d’ailleurs, pour moi, la condition de la liberté: liberté dans ses engagements politiques, dans une démarche philosophique ou dans une foi religieuse. Je ne conçois pas de religion sans liberté, laquelle liberté est la condition de la responsabilité de ses choix.
Le débat enflammé sur le mariage élargi à la catégorie homosexuelle de la population a été et est encore un champ de bataille, au nom de deux visions et de deux sources de la morale. Cette bataille n’est pas finie. Elle durera des décennies malgré le vote de législations libérales. L’opposition est en partie inspirée de la religion, les partisans se recrutant parmi des catégories s’affirmant progressistes. Le mythe du progrès étant très discutable, le fondement des décisions qui s’y réfèrent montrera tôt ou tard ses faiblesses.
L’opposition à l’élargissement du mariage montre une rupture philosophique qui s’opère. Elle sera lente. La nouvelle pensée occidentale n’est pas encore guérie de ses croyances autoritaires, comme par exemple l’universalité supposée de notre culture et de nos valeurs. Imposer des discriminations dites positives, imposer l’idéologie gender ou l’illusion de l’équivalence des sexualités dès l’école primaire, participent de cet autoritarisme occidental. Le paradoxe du libéralisme qui s’impose de manière autoritaire n’est pas concevable sur la durée. On ne dit pas aux gens: «Sois libre» avec un fouet à la main. D’autre part rien n’assure que la conception actuelle de la liberté, qui est de presque tout permettre en dehors de toute évaluation par le groupe, tiendra indéfiniment. Rien n’est définitif, et le progrès d’aujourd’hui sera la réaction de demain.
Pendant presque un bon demi-siècle la religion n’était plus une menace pour la démocratie laïque. On en venait à penser que le fait laïc était acquis et que la croyance avait trouvé sa place dans un coin de la bibliothèque d’une poignée d’illuminés. Et voici que certaines valeurs inspirée par une foi s’affichent dans la rue, sans complexe.
On se souvient alors que la séparation de l’Eglise et de l’Etat a été un rapport de force et un combat âpre. Il n’a rien d’essentiel. Il est au contraire très contingenté historiquement par un rapport de force et une lutte de pouvoir. Il a commencé avec la mise en cause de la croyance et du pouvoir temporel de l’église catholique par les penseurs du siècle des Lumières. Il a continué à la Révolution lorsque le pouvoir a confisqué les biens de l’Eglise, suite à quoi la bourgeoisie marchande les a rachetés à bas prix. Le XIXe siècle a été une longue lutte pour empêcher l’Eglise de recouvrer ses biens.
Bien sûr la liberté de penser fut aussi une raison de réduire l’influence du clergé. Mais la morale issue de la foi n’est pas éteinte pour autant, et la liberté de penser doit aussi inclure le fait religieux. Etre athée ou agnostique n’autorise pas à limiter les droits des croyants. Des chrétiens, mais aussi des musulmans, des bouddhistes, des animistes, vivent dans la société. Ils ont des convictions. Il tentent de les faire passer par le vote. Doit-on leur reprocher cela? Doit-on les stigmatiser en les traitant d’extrémistes religieux, comme l’écrivait Sandrine Salerno dans un récent article à propos de l’initiative à voter prochainement sur le déremboursement de l’avortement? Quel respect de la liberté montre-t-elle en déclarant que cette initiative est le fruit de la conception la plus misogyne de la foi chrétienne? Le droit à disposer de son corps est certes un credo libéral, mais je rappelle ici qu’il n’est pas absolu: l’homme géniteur n’a, dans la doxa féministe, aucun droit de regard sur la décision d’avorter. Il n’aurait donc pas le droit de regard sur une production de son corps, le sperme, alors que la femme pourrait en garder l’usufruit? Le débat n’est pas nouveau.
La question n’est pas ici l’avortement, ni le mariage élargi, mais la liberté de prendre une décision politique selon une morale, quelle qu’elle soit: chrétienne, socialiste, ou autre. Il est normal que tout groupe de pensée dise ouvertement sa position sur des thèmes de société. La laïcité n’est pas le muselage d’une catégorie de citoyens, ni l’interdit de voter selon ses convictions. Et la morale a différentes sources, ce qui peut produire des positions contradictoires sur des questions de sociétés.
La démocratie n’est pas un Etat paisible, elle reste le lieu d’un rapport de forces. Que ces forces soient antagonistes, c’est un euphémisme de le dire. Le vote est la parole de chaque individu citoyen, quelle que soit la source de la morale. Et chaque groupe de citoyens a un droit reconnu constitutionnellement à donner son avis et à inciter d’autres à le partager.
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Commentaires
Mouais on a vu l échec du féminisme depuis quelques années à cause de la propagande mensongère et le déni de la condition de l homme d ailleurs ça continue encore... et je ne parle même pas de l immigration et du brassage ethnique imposé par le patronat, l immunité des politiciens les plus criminels ... aucun système n est parfait de toute façon
A l'auteur de cet article, "Une morale religieuse peut-elle inspirer un choix politique", je voudrais demander ce qu'il entend par "morale religieuse"?! Etre croyant, selon Aurobindo, crédible, je crois, est avoir une "conviction ultime": que nous venons de la lumière, par exemple, et que nous y retournons. Punkt.
Ensuite, dois-je me demander quel parti correspond à "ma" morale religieuse, ou, plutôt, quel parti répondrait à mes attentes, mes attentes, lesquelles?
1. Surtout que l'on ne vienne pas me faucher mon fric
2. Un meilleur partage des richessesses et des connaissances
3. Et l'écologie?
4. Et la santé, et la recherche, et les "applications de la recherche"?
5. Burka?
6. Demain, serons-nous tous "pucés"? Etc.
Si je prie, je puis demander à Dieu de biwn vouloir, en un éventuel choix politique, de bien vouloir "orienter mon esprit juste", c'est-à-dire mon bon sens, ma jugeotte, ma "comprenette", ma perspicacité, clairvoyance, empathie, soit, mais "morale religieuse"?! Ma "morale religieuse", en revanche, me porterait à me demander, par exemple, si les détenus aux pieds embrassés par le pape actuel ont particulièremen apprécié la démarche... Bons voeux.
Que vient faire la morale religieuse dans le choix d'un parti politique?
Qu'est-ce, exctement, que la "morale religieuse"?
Pour le choix d'un parti faut-il faire appel à sa morale religieuse (sachant que l'homme est un animal religieux!) ou à ses attentes, ses connaissances et moyens d'information, son expérience, etc.?
Bonjour Myriam,
La question s'est posée autour du débat sur le mariage pour les gay, et à d'autres moments comme aujourd'hui en Suisse à propos du déremboursement de l'avortement. Les religions chrétiennes, dans leurs textes fondateurs ou dans l'interprétation qu'elles en font, proposent une morale, soit une organisation et hiérarchisation des comportements humains selon des valeurs normatives.
Le bien et le mal y sont définis, de manière parfois si extrême qu'il est difficile de vivre dans le monde en la pratiquant. Jean le Baptiste rejetait en quelque sorte le monde, dans lequel il fallait pourtant vivre.
La préservation du vivant est un fondement des religions. Cette préservation ne souffre en soi pas de nuances. Deux raisons possibles à cette préservation du vivant: la nécessaire loi de reproduction de l'espèce, et l'apprentissage du respect de soi et de l'autre, malgré les hiérarchies sociales qui classifiaient les humains en libres ou esclaves. Les religions monothéistes ont contribué à la lente émancipation de toutes et de tous par le fait qu'une seule loi était appliquée, valable pour tous.
Par rapport à un choix politique, la morale religieuse est souvent déjà incluse dans la morale laïque. Par exemple: Tu ne tueras point. Mais la morale laïque s'arrête plus vite que la morale religieuse, puisque celle-ci n'accepte pas l'avortement. Un croyant peut voter selon cette morale religieuse, plus exigeante que la morale laïque. Il peut encourager à faire comme lui. C'est un droit de citoyen. Il n'a pas de raison de voter laïc et de penser religieux. Il vote comme il pense et comme il dit. C'est cette liberté qui doit être reconnue, alors que j'entends depuis un an que le croyants ne devraient pas avoir droit au débat. Et à voir sur Infrarouge le débat sur le mariage gay, je me dis que les représentants des églises sont très timorés et insignifiants. Ils représentent surtout leur peur de prendre une position qui ne soit pas à la mode.
Ensuite, comme vous le soulignez, et je suis d'accord avec vous, il y a différents éléments d'information. Les enfants non désirés chez les adolescentes (mais pas qu'elles) créent des situations de vie très problématiques. Elles montrent aussi que la prévention n'a pas fonctionné en amont, et que l'on a oublié que la finalité première de l'acte sexuel est la reproduction. Si donc on ne veut pas d'enfant, on fait attention. Mais même cela ne suffit pas toujours.
Pour moi la morale religieuse doit composer avec ces informations. C'est pourquoi je la vois comme un indicateur, comme un objectif plus que comme une finalité intransigeante.
Si la laïcité se confond avec la liberté, John, le mot devient inutile et de trop, car "liberté" existait déjà avant. La laïcité est un principe politique, la liberté un principe culturel. L'Etat est neutre parce que le citoyen est libre. Il n'impose donc pas de morale particulière, au contraire il se soumet, lui-même, au principe de la liberté de conscience chez les citoyens, et donc il ne prend pas parti, même pas pour la morale agnostique. Ensuite les partis correspondent bien aux courants philosophiques et religieux qui existent dans la société, et quand ils ne le font pas, c'est que l'Etat n'est pas neutre. Pour éviter qu'une partie de la société soit représentée, il fait par exemple une propagande en défaveur du courant culturel dans lequel se reconnaît cette partie de la société. Or, cela arrive constamment, même dans les Etats officiellement laïques. Ce courant culturel peut être ancien, ou nouveau, dans le territoire concerné, selon les cas.
"L'Etat est neutre parce que le citoyen est libre."
Nous sommes d'accord, Rémy. Et en effet chacun décide et vote selon sa conscience, quelle que soit la source qui forme sa conscience morale. Mais l'Etat, garant de lois fondamentales, est représentatif d'une morale qui n'est pas que religieuse. L'interdiction de tuer et une contrainte morale laïque autant que religieuse. Il y a bien une morale endossée par l'Etat, à l'initiative des citoyens certes, mais si le rôle de l'Etat est entre autres de protéger les citoyens et d'assurer leur sécurité, son devoir moral implicite est de ne pas autoriser le crime.
Le constat que j'ai pu faire depuis un an est non seulement de la propagande défavorable à tel ou tel courant, mais la remise en question du droit de s'exprimer publiquement quand on est de certains courants. C'est particulièrement le cas quand il s'agit de courants religieux.
Hier ou avant-hier au TJ, Rochebin mentionnait des remarques qui lui ont été faites: est-ce qu'en souhaitant une bonne fête de Noël, on ne heurte pas les athées, agnostiques, etc? C'est un autre aspect de la volonté de ne pas donner de place visible et audible aux religions. Ce qui me paraît dès lors un déni de démocratie.
@Homme Libre:"Les religions monothéistes ont contribué à la lente émancipation de toutes et de tous par le fait qu'une seule loi était appliquée, valable pour tous."
Permettez que je m'inscrive en faux contre cette assertion. Les religions monothéistes ont toujours été discriminatoires à l'égard des autre religions. Les juifs sous le christianisme n'avaient pas les mêmes droits que les chrétiens (interdiction du prosélytisme juif sous peine de mort sous Théodose), les infidèles sous l'islam n'ont pas les mêmes droits que les musulmans, et les non-juifs n'ont pas les mêmes droits que les juifs en Israël.
@ Fonctionnaire: vous avez raison. J'aurais dû préciser que cette émancipation se passait à l'intérieur de cette religion, pas à l'égard des "mécréants". Et cela se passait lentement... mais le principe d'une loi fondamentale unique pour tous y était.
Bien sûr.
Et l'Etat bien sûr n'est pas là pour ses propres beaux yeux, en théorie, mais pour exécuter la volonté des citoyens, qui normalement est la source de la morale observée par l'Etat, qui en théorie est créé par les citoyens pour ça: il n'a pas d'existence morale autonome, il n'est pas censé avoir des initiatives d'ordre moral qui n'aient pas été validées par le peuple.
La propagande pour moi est forte contre les courants culturels qui créent un espace imaginal qui se pose comme source de la morale; Rousseau justifie en réalité la position hostile de l'Etat à l'égard de traditions religieuses qui prétendent s'affranchir, dans la conscience humaine, de ce qui ressortit au corps social, en se référant à un ordre global de l'univers, et il nomme explicitement le christianisme, le bouddhisme et l'Islam chiite. A vrai dire, le matérialisme pourrait aussi être nommé, s'il pense imposer une vision globale de l'univers fondée sur le seul désir personnel. La critique de l'individualisme et du libéralisme participe sans doute de cette volonté de l'Etat de représenter la seule morale possible. De fait, pour stabiliser la société, on tend à faire de ce que veut majoritairement le peuple une vérité en soi. En science, ça se vérifie, on fait comme si une pensée partagée majoritairement par les savants devait être acceptée comme une vérité en soi. On a du mal à distinguer le plan intime du plan social, on tend à mélanger les deux, l'Etat défend le plan social, évidemment ça l'arrange, le plan intime est facilement source de désordre. L'Etat neutre est donc une fiction un peu commode, en fait il ne l'est jamais.
L'idée que l'Etat cherche à stabiliser la société en faisant ce que veut le peuple majoritairement est importante. Elle exprime à la fois la nécessaire stabilité des institutions pour que l'exercice de la liberté ne soit pas freiné, mais aussi comme vous le dite l'émergence d'une vérité dominante à laquelle on associe l'Etat, qui y perd sa neutralité.
Je dis parfois que la religion chrétienne paie encore aujourd'hui le fait d'avoir été autant au pouvoir temporel. D'un autre côté elle remplissait un vide et servait de tampon entre la population et les seigneurs, elle imprimait une charte morale qui servait de structure morale et sociale à la société médiévale.
Aujourd'hui, on est encore sur l'image des erreurs de la religion chrétienne: abus de certains papes, Inquisition, alors que sur 1'500 ans cela n'est pas l'élément dominant. Le défrichage, la formation, l'implication et la médiation sociale pour donner des règles de société ont été bien plus importantes. Le rejet de la religion est aussi le résultat d'une propagande acharnée (Légende noire du Moyen-Âge entre autres) et de positions politiques qui au XIXe siècle n'étaient pas dans le sens de l'Histoire. C'est en découvrant la Légende noire, décrite par plusieurs historiens modernes, que j'ai découvert le rouleau compresseur de la propagande. Nous sommes encore aujourd'hui redevable de notre "progressisme" à cette Légende.
Pour moi il faut aujourd'hui réentendre un discours transcendental, qui ne soit ni scientifique ni politique. Je ne dis pas d'y adhérer forcément, mais de l'entendre et de tenter de comprendre ce qu'un tel discours a apporté aux humains pendant des millénaires. Notre époque devrait repenser ses origines sur au moins 500 ans, même sur 1000 ans, pour sortir des mythes et diktats modernes et - peut-être - trouver plus de paix.
@Hommelibre,je peux vous certifier qu'un Ancien D'église et Socialiste s'est fait piéger grâce à sa naiveté .Ou comment ceux de l'Etat on réussi a le faire ployer sous le poids l'absurdité.En fin de mandat il se retrouva avec une quantité de containers et moloks à ne plus savoir ou les placer .La question s'est même posée pour savoir quel particulier accepterait de voir un molok dans son jardin.Vous pensez bien qu'une fronde s'est tout de suite formée pour lutter contre l'imbécilité de l'époque
Ce qui prouve qu'en politique rares sont ceux qui prennent le temps de réfléchir avant d'agir et ce qu'ils soient religieux ou pas
Notre Commune qui a su accueillir l'Armée des Bourbakis a encore de nombreux citoyens du lieu ,des gens à l'esprit très ouvert à qui on ne la fait pas si facilement ce qui fait dire à des Politiciens ayant marqué la région et même au delà des frontières Helvétiques et ce grâce à leur savoir faire et la non peur de se salir les mains : ceux d'aujourd'hui ne voient pas plus loin que leur bout de nez
Eux n'étaient surtout pas religieux ou du moins n'exploitaient -ils pas leurs convictions personnelles pour voir briller leur égo
Ils ont installé les premières canalisations sans attendre la venue du Christ pour prendre leur vie en main et celle de leur électorat,sécurité humaine avant toute chose,c'était leur slogan et ces gens là on les porte encore dans notre coeur
très belle journée pour Vous
Trop de morale en politique qu'elle soit religieuse ou autre n'est jamais bon.La plupart sont des trouillards affirmés et refusent d'endosser très souvent leur propre responsabilité.La preuve les Témoins de Jéhova et autres cataclysmiques
Ceux qui pratiquent trop la morale sont le plus souvent des gens fourbes,De La Fontaine en avait fait des fables
Raison pour laquelle des cantons ont séparé l'Etat de l'Eglise.Car si on avait écouté notre pasteur on en serait encore à la lampe à pétrole.le même qui piqua une colère contre sa femme qui désirait une baignoire et ce bien après la guerre
Un grand pianiste roumain, Dinu Lipatti, un jour décida de "tout reprendre à zéro"! Ainsi, des semaines durant, il ne joua plus qu'une ou deux notes sur son piano... Concernant le problème de savoir si Dieu existe ou non... je décidai de faire comme D. LIpatti. Je me retrouvai finalement dans un champ, puis, je sentis de l'herbe sous moi, de la chaleur... J'entendis d'infîmes bruits, des craquements... je fermai les yeux, m'abandonnai, me laissai, comme empoigner... Je crois que la religion, personnelle, individuelle ( Amour reçu/donné) tant qu'elle ne devient pas gloriole, ambition, vanité, moyen de manipulation , POUVOIR TEMPOREL, est bonne à vivre et saine à condition de ne pas oublier que si notre destin est, pour tous, naître, "vivre" et mourir le ressenti de chacun est unique, pas deux mêmes ressentis ce qui fait que ce qui convient aux uns peut ne pas convenir aux autres, et vice versa (Jeanne Hersch, y compris à propos des plus grands philosophes).
Les recommandations du Christ, soigner les malades, visiter les prisonniers,etc., furent-elles respectées, suivies à la lettre?
Bon an mal an, pas mal, pas mal voire plus que demandé... Mais, dès Mai 68, le mot charité ("la charité chrétienne à travers les âges") devint incongru. Tant qu'on y était, reprenant la pensée de grands philosophes, on célébra la mort de Dieu... Mais chacun doit être libre de penser ce qu'il veut, n'est-ce pas? Je trouve dommage d'avoir nommé la charité "chrétienne": pourquoi pas simplement charité, c'est-à-dire amour de l'autre comme de soi-même, en premier lieu, ensuite que, religieux de nos religions nous sortent leur langage de bois de préférence dèa qu'invités sur un plateau... Sur les blogs, j'ai constaté que l'Eglise catholique, contrairement à Ramadan, par exemple, pratique la censure... Pas bravo à qui de droit.
Aucune démocratie ne pourra s'assoir sans l'appui d'un abrutissement idéologique, le peuple a besoin de son opium, Hollande l'a bien compris, mais il a opté pour l'islam, il n'a pas d'autre choix !
tous ces commentaires témoignent bien d'une profonde recherche de l'humain sur un Sens à donner à son existence et ils aspirent à se placer au-delà des croyances devenues trop simplistes ou élémentaires.
Je trouve cela prodigieux. Une pluie de messages subtils nous ont déjà été donnés depuis des millénaires mais il faut à chaque fois les réinterpréter à la lumière de notre temps. Nous n'avons jamais eu autant d'options ou de choix possibles. Je considère cependant que la laïcité dans le domaine de la morale car elle ne propose rien au niveau transcendantal et l'être humain a besoin de transcendance.
tous ces commentaires témoignent bien d'une profonde recherche de l'humain sur un Sens à donner à son existence et ils aspirent à se placer au-delà des croyances devenues trop simplistes ou élémentaires.
Je trouve cela prodigieux. Une pluie de messages subtils nous ont déjà été donnés depuis des millénaires mais il faut à chaque fois les réinterpréter à la lumière de notre temps. Nous n'avons jamais eu autant d'options ou de choix possibles. Je considère cependant que la laïcité dans le domaine de la morale car elle ne propose rien au niveau transcendantal et l'être humain a besoin de transcendance.