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L’Ukraine, les pyromanes, l'APT, les Tatars, et Tex Avery

Il n’est ni adéquat ni juste de parler de propagande russe et feindre de croire à l’angélisme de Bruxelles et de Washington. Quand un ancien candidat à la présidence étasunienne, John McCain, va soutenir sur place un mouvement contre un pouvoir élu par les urnes, et alors qu’il ne s’agissait encore que d’une réaction causée par le refus de signer le traité avec l’Europe (ce qui ne regardait en rien les américains), quand la direction européenne reconnaît sans délai un pouvoir instauré par la force dans des conditions douteuses, sans aucune légitimité démocratique, ne pas se poser de questions est au minimum étrange.

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L’analyse de la situation par certains commentateurs tient de Tex Avery. La crise ukrainienne ne serait qu’une réaction au refus de l’accord avec l’Union Européenne? Un peu court. Et quand bien-même, cela ne justifie pas la suppression de la langue russe comme deuxième langue nationale. Ce point précis montre que les événement de Kiev ont une autre dimension. Et puis, le changement politique de Ianoukovitch, tournant le dos à l’Europe après l’avoir promise, permettait donc à la rue de prendre le pouvoir? En France la rue devrait alors prendre le pouvoir et dégager François Hollande pour son «tournant libéral». Lui-Président qui s’était fait élire pour mettre de l’ordre et apaiser la France, est pris en flagrant délit d’abandon de ses promesses et de sa doctrine...

Non, en démocratie on ne peut justifier le renversement d’un pouvoir élu par une sorte de putsch. C’est un mépris de la démocratie elle-même. Quand de plus certains médias, commentateurs, politiciens, traitent de fascistes ou de lie droitiste de l’Europe ceux qui comprennent la Russie, les assimilant aux phalanges qui ont instauré le nazisme, ce n’est plus acceptable. Si certains bellicistes passent la ligne rouge à ce point, on peut se demander, et je pèse tout le poids de cette phrase, quelle est la nature des intérêts qui les lient à ceux qu’ils défendent. On voit d’ailleurs sortir aujourd’hui une interview d’un ancien de la police secrète russe et ukrainienne. Il y annonce la proximité de la troisième guerre mondiale, exhortant même l’armée ukrainienne à aller reprendre la Crimée. Il la veut, sa guerre, pardi! Quand on sait qu’il cherche à se faire une place en politique, on comprend mieux son opportunisme à jeter de l’huile sur le feu. Comment peut-on prendre cela pour argent comptant? En période trouble, les semeurs de panique ont en général un intérêt personnel à attiser les tensions.

Les va-t-en guerre veulent isoler la Russie. Pour le moins, ceux-là portent une lourde responsabilité dans la dégradation du débat d’idée et des controverses politiques. Que certains en appellent à un remake de la guerre froide et suggèrent d’humilier bien profondément la Russie, de la punir, de la traiter en nation inférieure, de jeter de l’huile sur le feu plutôt que d’appeler à s’asseoir autour d’une table, est très, très regrettable. Car c’est le contraire qu’il faut faire: parler, parler encore. D’autant plus que la situation va se repasser dans d’autres parties du monde. Les réajustements potentiels sont nombreux, même encore en Europe. On ne peut savoir ce que prépare à long terme la séparationukraine,russie,poutine,tatars,crimée,europe,usa,transatlantique,kossovo,kgb,avery, unilatérale du Kossovo d’avec la Serbie, ou les volontés indépendantistes des Flandres belges.


L’empire planétaire

L’Europe est obligée de suivre les Etats-Unis, qui montrent clairement ce qu’elle doit faire et penser. Sans quoi le projet d’Accord de Partenariat Transatlantique (APT) pourrait couler. Ce projet, auquel tient Bruxelles et dont la gestation pilotée par la France de Hollande est opaque, est une sorte de marché commun géant sur lequel les critiques sont sévères:

«Le point essentiel est la possibilité offerte aux entreprises de poursuivre des états dont la politique entraverait leur activité commerciale, même s'il s'agit d'une politique de santé publique. Comme des entreprises ont déjà dans d'autres cadres poursuivis des états au nom de la liberté commerciale, les critiques supposent que le traité permettra de faire de même en Europe comme aux États-Unis. Si des entreprises européennes poursuivent l'Égypte qui décide d'augmenter le salaire minimum, si le cigarettier Philip Morris s'en prend à l'Australie et à l'Uruguay pour leur législation anti-tabac, il risque d'en être de même dans les pays intégrés dans cette zone de libre-échange.»

Entre autres et par exemple, les pays signataires n’auraient plus de droit de décréter un moratoire sur les OGM. L’accord créerait des tribunaux spéciaux et pourrait s’appliquer aux pays non membres mais partenaires d’un seul des membres. La volonté occidentale de sortir l’Ukraine de l’influence Russe paraît déjà moins fofolle. C’est la domination économique du monde qui est en route. Je suis libéral par conviction, favorable à la constitution de grands ensembles politico-économiques pour équilibrer les pouvoirs, mais pas au prix de la perte de la citoyenneté.



ukraine,russie,poutine,tatars,crimée,europe,usa,transatlantique,kossovo,kgb,avery,Le souvenir des Tatars

Pour ce qui est de la Crimée et de l’Ukraine, prétendre que la crise actuelle et le renversement du pouvoir sont dus uniquement au refus de signer avec l’UE, c’est faire fi de siècles d’Histoire. C’est oublier que les Tatars, nom issu du Tartare de la mythologie grecque, étaient intégrés dans l’armée de Gengis Khan:

«De 1239 à 1243, les Tatars ravagent toute l'Europe orientale, mettant fin à l'empire couman, vainquant diverses coalitions à Kiev (décembre 1240), Chmielnik (Pologne, début 1241), Legnica (Silésie, printemps 1241) ou Ebene Mohi (Hongrie, printemps 1241) et vassalisant les Principautés russes et valaques (à part Novgorod, ils ont ruiné toutes les villes : Kiev, Vladimir, Souzdal, Riazan, Kolomna, Bârlad, Cetatea Albă)5. Ils s'installent dans les steppes au nord de la mer Noire et de la Caspienne où ils fondent le Khanat de la Horde d'or (dynastie mongole issue de Djötchi, le fils aîné de Gengis Khan), dont la capitale est Saraï, sur la Volga, près de l'actuelle Volgograd, où le khân Batu établit sa capitale.»

Les Tatars ont quasiment détruit la Rus de Kiev, dont le berceau était l’actuelle Ukraine, brûlé les principales villes de l’époque, massacré les habitants de la Russie des origines. Il y aurait beaucoup à dire sur les méandres de ce passé. L’intégration de la Crimée à la Russie est ancienne. Le «cadeau» de Krouchtchev, qui l’offrit à l’Ukraine en 1954, ne trouve aucune justification, aucun référendum n’ayant été organisé pour demander au peuple son avis.

Il faut écouter attentivement le discours de Vladimir Poutine de mardi dernier, après avoir signé le rattachement de la Crimée à la Russie selon le voeu des habitants. Ce n’est pas le discours d’un nouvel Hitler. Je ne suis pas anti-occidental. Mais je soutiens Vladimir Poutine jusqu'à preuve du contraire.


Petite vidéo de rappel en haut à droite du blog.


Catégories : Politique 9 commentaires

Commentaires

  • @ hommelibre

    Oui, j'ai eu l'occasion, depuis plusieurs mois, attirer l'attention sur les dangers que représente cet accord de partenariat transatlantique, dont celui de la perte de la souveraineté juridique et politique des pays signataires.
    En France, la plupart des gens et la classe politique s'en rendent bien compte, mais les élus, eux, majoritairement y sont favorables.
    Mélenchon, dans son blog, l'explique très bien et donne des reflets des discussions en commission sénatoriale. L'Assemblée Nationale s'en désintéresse comme un ados inculte se désintéresse de son école.

    J'ai bien peur qu'une majorité des membres de l'UE le ratifie.

    Vous dites:
    "L’accord créerait des tribunaux spéciaux et pourrait s’appliquer aux pays non membres mais partenaires d’un seul des membres."

    Effectivement j'ai peur que notre Conseil Fédéral nous fasse hériter de tous les effets de cet accord en s'attachant à négocier le troisième round des bilatérales.
    J'ose espérer que les gens qui ont voté pour l'initiative du 9 février de cette année, ont signifié par là-même qu'ils s'opposent a toutes bilatérales avec l'UE.
    Car, comme pour les deux précédentes, on nous dira qu'il s'agit d'accepter ou de refuser tout le paquet. Cela veut naturellement dire la transposition de l'entièreté de cet accord dans les bilatérales, d'où la nécessité d'un protocole largement discuté pour ces négociations si elles sont voulues.
    Si nous ne le faisons pas, nous perdrions de facto notre souveraineté et nous nous retrouverions sous la tutelle de multinationales dont ses institutions d'arbitrage et de sanction sont déjà domiciliées aux USA et dont les gendarmes locaux sont l'UE. Cette tutelle ne sera pas sans graves incidences sur l'ensemble de nos politiques intérieures et extérieures.

    Cet accord est terrifiant et les gouvernements qui en font la promotion sont effroyables, j'espère que les gens vont organiser un référendum pour plébisciter le oui ou le non bilatérales avec l'UE.

    A propos de séparatisme,
    Inspirée par la démarche réussie de la Crimée, la Serbie va certainement demander sa séparation de la Bosnie-Herzégovine, également avec une consultation populaire (référendum).
    Bien que les deux cas semblent similaires, les motivations et les enjeux seraient différents si on les analyse d'un peu plus près.
    Tandis que la Serbie est laborieuse et organisée, disposant des institutions fiables et reconnues au niveau international, la Bosnie-Herzégovine est toujours plongée dans un bouillonnement de déperdition, vivant au jour-le-jour, attendant une main providentielle pour la sortir de sa paralysie.


    Ce qui est à craindre dans les séparatismes,
    1 - C'est l'expression de l'impasse, surtout suite à un conflit importé comme celui provoqué de l'extérieur en Ukraine.
    2 -c'est, non pas tant le morcellement des territoires, mais la pulvérisation de l'identité d'une population (elle n'a d'identité que par ses relations avec ses différents protagonistes aussi agaçants soient-ils), c'est essentiellement la difficulté à reconstituer une entité: institutions, expérience politique, bagage économique, relations, exercice de démocratie et une forme de société assez solide pour avancer, car sans histoire, la cohésion ne pouvant se faire par décret, elle se fera sans doute au prix de sacrifices. Le dépassement humain et de groupes d'individus en peu de temps pour constituer un corps capable de s'organiser et de gérer tous les problèmes semble difficilement surmontable.

    Dans une Europe vassalisée? Une Europe fantoche?
    Au vu de ce qui se passe, je suis plutôt pessimiste. Allons nous vivre dans une Europe émiettée avec des problèmes existentiels et une économie de survie comme dans les continents sous-développés du XIXè siécle? je le crains et c'est ce qui risquera d'arriver.

  • Mettre comme premier-ministre, même intérimaire, un ancien de la Goldman Sachs ... étrange, n'est-ce pas ?

  • A nouveau, un excellent billet. Une remarque :
    "Je suis libéral par conviction, favorable à la constitution de grands ensembles politico-économiques pour équilibrer les pouvoirs, mais pas au prix de la perte de la citoyenneté."
    La constitution de ces grands ensembles n'implique-t-elle pas précisément en premier lieu une perte de citoyenneté ? La France est-elle un pays démocratique, selon vous ? Je rappelle cette anecdote de la suppression de la conscription pour l'armée : le Ministre de la Défense l'a appris en conseil des Ministres. Si ça, ce n'est pas de la monarchie absolue, faut qu'on m'explique...
    Les Français votent tous les quatre ans pour des oligarques qui n'en font qu'à leur tête. Et la commission européenne leur rappelle qu'il n'y a plus de politique française intérieure. Les Français font ce que leur dictent Viviane Reding, Barroso ou Rompuy.

  • Un discours roboratif... si seulement il était écouté!
    Les élites actuelles sont une plaie de nos sociétés. Cela confirme ce que tout les monde sait... à part ces élites elles-mêmes.

    Rediffusion ce soir à 22h40:

    http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/haute-definition/5693889-et-si-les-crises-m-etaient-contees-23-03-2014.html

    Nous sommes gouvernés par des nains sans vision politique, qui visent le court terme et mènent le monde à la catastrophe. Entre parenthèses un excellent réquisitoire anti-souaille.

  • Nous sommes dirigés par des imbéciles heureux :

    Confusément, nous le savons bien, nous comprenons que face à Poutine, nous engageons un combat d'arrière garde stérile et ce choix franco-français, un peu ridicule il faut le dire, d'être à la tête de sanctions visant la chef du Kremin est non seulement maladroit et inefficace, mais à bien y réfléchir dangereux et contre productif. Sommes nous légitimes dans ce combat ? Pas sûr.

    http://www.le-veilleur.com/articles.php?idcat=2&idrub=48&id=1659

  • TTIP ou APT, une source de conflits à venir et l'effacement des juridictions nationales ou européennes. En cas de différent, quel arbitrage? Quelles bases juridiques ou normatives fondent ce tribunal d'arbitrage?
    C'est l'opacité totale.
    http://cadtm.org/L-arbitrage-international-une

    Le politique contre la diplomatie.
    Aujourd'hui, nous faisons face à des agressions du type législatif qui touchent aussi bien le droit et les normes internationales que les démocraties nationales, à ce titre, les guerres économiques ont bien commencé et les guerres armées viennent de nous montrer la direction que les nations vont devoir prendre tant elles vont se trouver isolées ou encerclées.

    Il y a, nous l'avons vu par les récents exemples du Kosovo, de la Libye, de la Syrie et de l'Ukraine, un changement de cap dans le fonctionnement-même des organisations internationales, insufflé et largement soutenu par quelques puissances occidentales. Il y a une volonté de leur part d'adouber celles-ci pour les adapter aux intérêts exclusifs de l'Occident et des Etats-Unis.

    Ce que nous voyons c'est le démantèlement, au coup par coup, de tous les droits classiques connus et appris jusqu'alors.
    La manipulation est d'autant plus facile concernant les normes et les droits internationaux du fait du nombre de circonstances et de conflits fabriqués pour ce projet et rassembler aussi souvent que possible les interpelés autour d'un seul maître de cérémonie, ceux-ci étant sensés ou sommés de trouver une résolution à chacun des conflits. L'occasion pour professer de nouveaux concepts.
    Puisqu'ils émanent d'un seul et même acteur, il n'est dès lors, pas difficile pour lui de tenir les membres en halène et de bloquer toutes leurs propositions afin d'imposer les siennes avec ses propres interprétations du droit.

    Les agressions sur le terrain sont là pour acculer les consciences et les morts ou assassinats sont cet autre langage de coercition - parce que vous n'êtes pas d'accord avec mes résolutions, vous êtes responsables du nombre de morts que nous qualifions de génocide ou de crimes de guerre... "C'est l'individu qui frappe à mort un autre individu et qui prend son entourage à partie, le rendant ainsi responsable des actes qu'il a lui-même commis, par le seul fait que l'entourage ne lui donne pas la satisfaction qu'il attendait."

    Guerre civile
    par La subversion intello-morale. Elle est tellement tentaculaire qu'il n'y a plus d'instances épargnées. Tous les espaces publics sont accaparés ("réappropriés")qui servent au battage et au contrôle populaires des mentalités pour amener les concitoyens à rentrer dans les rangs des nouvelles normes. Ne nous étonnons pas si on nous bassine avec le "X item change" avec des termes qui doivent devenir familiers à nos oreilles comme celui de Trans..../ trans-identité, transgenre, transmentalité, trans-culturalité, trans-nationalité, trans-énergie, trans-humanité, trans-dimension, trans-format, etc. On veut simplement extirper l'individu de son biotope séculaire et le placer dans un autre environnement artificiel et on lui dit "voilà le changement c'est le progrès!"


    En bref, je veux dire que la guerre "sociétale" contre notre société avance inexorablement. les ONGs se multiplient à l'infini avec leur comportement hors sol, hors humanité, qui fleurissent et portent ces germes de déconstruction: la guerre nous est faite par les nôtres au plus près de nous dans nos villes et dans nos quartiers. Être confus et désorientés mais tous ensembles. Avançons ensemble mais tous aveugles.

    Robert Charvin, Juriste en droit international explique le cas de l'Ukraine : http://www.lapenseelibre.org/

    Le démantèlement du droit international et de ses standards ont commencé avec le Kosovo par une série impressionnante de violations du droit lui-même.
    ONU: Violations humaines de Jean-Loup Izambert. Edition Carnot

  • Géo, les petites structures sont en effet plus à même de garantir les droits ds citoyens. L'inconvénient est que hors d'alliances, elles ne sont pas à même de garantir l'équilibre des pouvoirs. J'essayais d'imaginer un monde entier fait de petits structures à l'échelon de la Suisse. Il me paraît difficile d'empêcher et de contrer une éventuelle alliance entre un certain nombre des ces petites structures.

    Quel est le bon équilibre de taille? Quelle est la bonne formule? Je n'ai pas la réponse. J'ai longtemps pensé qu'un gouvernement mondial pouvait être une bonne solution. Je ne désavoue pas l'idée mais je suis moins sûr de sa pertinence. Il y aurait une répartition des richesses à réaliser, or les lobbys remplaceraient les anciens Etats. Et puis une fédération mondiale implique une administration mondiale, donc une délégation de très gros pouvoirs. Alors, à moins que les humains ne soient gouvernés par des sages, il est possible que la multipolarité reste préférable.

    Pour la France, elle est démocratique dans la forme parce qu'elle a des élections. Mais elle reste autoritaire dans l'esprit, je trouve, et j'ajoute: malheureusement car j'aime assez bien ce pays.

  • En clair, Moscou n’a qu’une chose à faire: après une généreuse offensive venant de l’Ouest, attendre que le lâchage programmé de l’Ukraine fasse son effet et reprendre sa portion congrue de territoire.

    http://www.slate.fr/tribune/84635/occident-russie-echecs-defense-alekhine

    Pour un citoyen, l’accroissement de la taille de la nation apporte donc des avantages, mais réduit dans le même temps les chances de voir ses préférences entendues par les dirigeants. La croissance de la taille de l’Etat tend donc à réduire la légitimité des gouvernants perçue par les citoyens. La taille d’un pays est donc le résultat d’un arbitrage entre avantages économiques de la grande taille et capacité à contenir les préférences de tel ou tel groupe.

    http://econoclaste.org.free.fr/econoclaste/?p=6434

  • pli@ Très bien dit...
    "à moins que les humains ne soient gouvernés par des sages"...
    Comment s'appelle cette formulation d'une condition impossible en rhétorique ?
    L'adynaton ? "Le mécanisme de l'adynaton n'est pas seulement celui d'un raisonnement par l'absurde. Il n'est pas réductible simplement non plus à un forme particulière de l'hyperbole. Il met en jeu simultanément les ressorts de l'apodioxe (rejet de l'absurde), de l'hyperbole et de la comparaison, et c'est la subtilité de leurs actions combinées qui fait son caractère original, parfois sa valeur fantastique dans l'évocation et toujours sa force opératoire ; acceptation qui permet de conserver l'adynaton comme figure autonome, différente de l'hyperbole." (Wikipedia...)

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