Depuis aujourd’hui les députés français étudient un nouveau projet de loi sur la famille. Un projet presque miraculeux après les folies du genre et du mariage gay. Le moins que l’on puisse dire est que la majorité socialiste semble revenue à la raison. Mais les attaques des réactionnaires radicales-féministes permettront-elles la mise en place d’une loi bienveillante?
On sait que la PMA (Procréation médicalement assistée) ne figure plus dans ce texte. Elle était demandée par les associations de lesbiennes LGBT. La PMA reste, pour le moment, réservées aux couples ayant des raisons médicales d’y faire recours (des couples donc hétéros).
Une disposition phare est la possibilité que les juges des affaires familiales imposent des médiations aux couples en divorce. Le but est de déposer les armes et de remettre l’intérêt de l’enfant au centre de la décision juridique et de la réflexion parentale. L’expérience extrêmement positive de Cochem en Allemagne a peut-être inspiré le projet:
«La pratique de Cochem est un exemple réussi d'application fructueuse du principe de médiation ordonnée. Les chiffres sont éloquents: dans 95% des cas, les intervenants des diverses professions purent résoudre les problèmes. Dans les 5% restants, les parents furent adressés à un service de conseils de vie et 98% de ceux-ci furent aidés avec succès.»
La non-présentation des enfants sera sanctionnée dès la première infraction. Il s’agit d’une amende, allant de 135€ à 10’000 au maximum.
Le déménagement d’un parent sur une grande distance ne pourra se faire sans l’accord de l’autre parent, pas plus que le changement d’école des enfants. Il s’agit ici de donner le droit à l’enfant de garder une relation avec les deux parents.
La résidence alternée est une option sérieuse mais on ne sait encore si elle sera l’option par défaut. Des associations féministes se sont élevées contre cette disposition, prétextant qu’il n’y a pas de garde-fou pour la mère ni l’enfant en cas de violence conjugale. On tombe là dans le sexisme misandre habituel des féministes: la violence conjugale n’est pas univoque, au Canada et aux Etats-Unis elle est même documenté comme symétrique - femmes autant auteurs que les hommes. De plus elle ne serait présente que dans 1% à 2% des couples. On est loin d’une généralité justifiant une limitation à l’autorité parentale et freinant la possibilité d’une double résidence. Des psychologues sont opposés à la résidence alternée, d'autres y sont favorables. Ce que j'en ai vu personnellement a très bien fonctionné pour les enfants.
Le standard du discours féministe - la mise en accusation systémique des hommes, visant à les contrôler et à les dominer moralement et financièrement - est à nouveau décliné.
Le quotidien Libération tire d’ailleurs la sonnette d’alarme à ce sujet:
«La lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants est une affaire trop sérieuse pour la laisser ainsi être instrumentalisée à des fins idéologiques. Nous savons que les accusations mensongères pour des faits de violence sont déjà, malheureusement, l’un des registres qui peuvent être mobilisés devant les juges, ce qui conduit à nourrir des conflits interminables qui engorgent les tribunaux pendant des années et à couper le lien entre le parent, accusé à tort, et son enfant.»
Alors qu’un blog féministe parmi d’autres, tient cet autre discours sous la plume de son auteur:
«Alors quand une bande de parlementaires pétant dans la soie se pique de nous déposer une proposition de loi totalement ahurissante visant à faire de la résidence alternée le système par défaut et visant, pour régir ce nouveau système, à fourrer son nez dans ses aspects les plus intimes de la vie personnelle, matérielle, immobilière et relationnelle des parents et plus précisément des mères, de facto, j’ai tout simplement envie de poser une question : pourquoi n’avez-vous pas gagné du temps et économisé notre pognon en résumant votre projet à ces deux phrases : « Madame s’engage à placer sa vie de mère séparée du père de ses gosses sous tutelle de ce même père. Elle s’engage également à lui demander l’autorisation à chaque fois qu’elle voudra aller faire caca » ? Le résultat aurait été le même, à peu de choses près.»
Qui ajoute, dans la veine féministe la plus salissante des hommes:
«J’essaie de me consoler en me repassant mentalement le schéma du parcours de l’élaboration de la loi (navette parlementaire et tout le bordel, c’est consultable ici), et en me disant qu’à ce stade, on a un peu de marge avant que cette bouse masculiniste et sexiste ne soit votée, promulguée et appliquée.»
Affaire à suivre de près, afin de voir si les socialistes français choisissent la raison et l’intérêt de l’enfant ou continuent dans leur reproduction de la misandrie féministe.
Commentaires
Concernant la PMA, que faut-il penser de la Banque du Sperme et son rôle réducteur du mâle ?
Par souci d'égalité, ne faudrait-il pas détruire toute cette semence accumulée et dissoudre ces organismes ?
Voila qu'en Suisse il est question de polygamie.
Ce qui certainement va faire plaisir aux féministes.
http://www.tdg.ch/vivre/societe/regroupement-familial-polygames/story/14833603
Pour la pma pour les lesbiennes ou femme seule, heureusement que c'est annulé enfin pour l’instant, si c'était passé ça aurait été la deuxième chose la plus sexiste de notre société juste derrière les mutilations sexuelles sur bébés/garçons (féministes et autres égalitaire, humaniste peut être ? Ou êtes vous ?)
Une société qui se réclame égalitaire et qui exclue totalement l'homme enfin presque totalement il en est réduit a ses gamètes.
Imaginiez juste l'inverse ok pour les mères porteuses (payés par l'état naturellement mais interdiction de la pma pour les lesbiennes ou femme seule, je n'imagine même pas le carnage des furies qui gueulent domination masculine a tous va.
Sinon je vois qu'il y a une certaine envie de taper au portefeuille avec le nouveau projet de loi sur la famille, c'est en effet le chemin a suivre.
Cependant le plus urgent étant de "démonetarisé" l’enfant, c'est a dire plafonné les pensions alimentaire a 150 euros maximum par enfant.
Ce genre de mesure doit provoquer des crises cardiaques chez les féministes.