Pas celle de Mozart. «Eine Kleine Nachtmusik» n'est pas muzik de fête. Vous vous imaginez, à cinq heures du matin le 1er janvier, dansant sur Amadeus entre des bouteilles vides?
Fin de nuit, début du jour, on ne sait plus très bien ce que l'on fait. La nappe est froissée, éclaboussée de taches.
On se parle avec moins de poigne. On rit moins fort. Les yeux fatiguent. Les feux de fête passent à l'orange.
Sur la table traînent des assiettes, où s'alanguissent les ruines serpentines de gâteaux colorés. Quelques doigts de vin rougissent les fonds des verres.
Alors on met une musique agréable. Une musique à bouger sans trop d’effort. Une musique du sud.
Comment font-ils, dans le sud, pour inventer pareilles musiques?
Allez Maestro, à choix:
Candy: Di Da De (And So the Story Goes)
Nova: Desafinado
Tom Jobim & Elis Regina: Àguas de Março