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Adolphe Tiers, un président libertin

Vivre avec trois femmes sous le même toit: il faut une belle santé pour assurer. Et le goût d'une certaine forme de liberté. Ce que revendiquent les libertins.

Le libertinage est un refus des contraintes, surtout en matière de sexualité et de relations amoureuses. Mais aussi en matière religieuse - son premier sens au siècle des Lumière fut celui « d’affranchi de la religion ».

adolphe thiers,libertin,république,dosne,On raille souvent François Hollande pour sa vie amoureuse et sexuelle. Mais Adolphe Tiers fut un ogre sexuel à côté de Normal 1er. Ce deuxième président de la République française est un libertin. DSK n’a sans doute rien inventé. Le goût du pouvoir génère-t-il des besoins accentués? Ou est-ce au contraire une puissante libido qui conduit à désirer le pouvoir? Ou est-ce l'opportunisme d'un homme qui attirait les femmes?

Voici que qu'une historienne, Clémentine Portier-Kaltenbach, dit de monsieur Thiers:

«… cet énergique méridional, homme politique phare du XIX siècle, va vivre avec trois femmes différentes, sous le même toit, toutes issues de la même famille, qui plus est. (…) Ce jeune ambitieux s'entiche d'abord de l'épouse de son bienfaiteur, pas trop pointilleux semble-t-il sur la question, un nommé Alexis Dosne, homme d'affaire fortuné qui pousse son protégé dans les milieux libéraux. Mme Dosne n'est pas en reste : elle croit tellement en Thiers qu'elle devient rapidement sa maîtresse. Mais pour garder son champion à ses côtés, elle lui fait épouser sa fille Élise, 15 ans, pendant que le père et mari part prospérer en province. »

Pratique, non? Mais encore:

« Tout ce petit monde s'installe dans le même logis, à Paris, tenu d'une main de fer par Mme Dosne, qui régente tout en reine mère, pendant qu'Élise sombre dans l'aigreur et les caprices. À ce duo s'ajoute une troisième venue, Félicie, la seconde fille de Mme Dosne, confite d'admiration pour le brillant politique. Elle finit logiquement dans son lit.»

« … tenu d'une main de fer par Mme Dosne, qui régente tout en reine mère… » Ne le dites pas aux féministes, forcément victimaires, ça va saper leur moral.

Main de fer, reine mère: Valérie Trierweiler ressemble à un doux agneau à côté de dame Dosne. Et Adolphe Thiers, président polygame dans les faits, a quelque chose du bonobo. Ce qui n'est absolument pas répréhensible.

Catégories : Histoire, Humour, Politique 0 commentaire

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