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Congé paternité ou congé parental ?

Un jour pour bébé, le reste pour bosser. C’est le régime auquel sont tenus de nombreux pères dont la compagne ou l'épouse vient d’accoucher. Un seul jour de congé légal en Suisse, comme pour un déménagement. Certaines entreprises assez épaisses financièrement peuvent octroyer davantage.

hommes,pères,congé,paternité,suisse,Les associations de pères veulent que cela change. Le parlement devra se prononcer sur l’introduction d’une durée plus longue. En Suisse les mères disposent légalement d’un congé de 98 jours ( 14 semaines ) depuis 2005. Ce congé est soumis à quelques conditions administratives.

En Europe les situations varient d’un pays à l’autre. Le nord, sans surprise, accorde le plus de congés aux pères :


France :
Depuis le 1er janvier 2002, les pères bénéficient d’un congé de paternité de 11 jours consécutifs ( y compris les samedis, dimanches et jours fériés ), ou de 18 jours dans le cas d’une naissance multiple. A ce congé viennent s’ajouter les 3 jours accordés pour la naissance. Ces durées sont les durées maximales, les pères peuvent prendre des congés moins longs s'ils le souhaitent mais ne pourront pas les récupérer plus tard. Le congé de paternité n’est pas obligatoire.
     
Danemark :
52 semaines de congé après la naissance à partager entre le père et la mère.
Congé parental du père de 2 semaines.
Maman: congé et salaire: Naissance: 100 % du salaire pendant 4 mois et demi puis 60 % pendant 1 mois et demi.
        
Suède :
52 semaines de congé après la naissance à partager entre le père et la mère
2 semaines réservées au père dans les 14 semaines qui suivent la naissance ( ils prennent en moyenne 3,8 semaines )
14 semaines réservées pour la mère
Congé de maternité 4 semaines avant la date prévue pour la naissance
Paiement de l´assurance chômage ( 80 à 95 % du salaire ) si l´employeur ne paie pas le congé ( nombre de cas limité ).
     
Norvège :
Naissance : un an de congé payé à 80 % ou 10 mois à 100 %. Un mois ½ pris obligatoirement par le père.

 

hommes,pères,congé,paternité,suisse,Je privilégie la solution danoise : partager ( ou non ) le temps entre la mère et le père, selon leur propre choix. Le couple s’organise selon ses besoins. L’État garantit le cadre et les personnes choisissent le temps alloué à chaque parent selon leurs propres raisons.

Le congé paternité est porté en Suisse par le discours sur l’égalité. Des pères se sentent discriminés dans le soin qu’ils souhaitent apporter à leurs enfants. On parle aujourd’hui de nouveaux pères, qui s’affichent présents et investis dans l’accompagnement des enfants. Il faut dire que le travail moderne coupe les parents de leurs enfants peut-être plus qu'autrefois. Au temps où la paysannerie formait 90% de la société, les parents n’étaient jamais loin de leurs enfants même pendant la saison des travaux des champs. Les mères, soeurs, tantes, s’occupaient des petits pendant que les hommes se chargeaient des travaux les plus durs.

Au nom de l'égalité, vraiment, le congé paternité ? Pas si sûr. On ne peut pas mettre l’égalité partout sans un minimum de réflexion. Femmes et hommes ne sont pas égaux devant la reproduction : pourquoi devraient-ils être traités de la même manière ? Je pense même, aujourd’hui, que la relation privilégiée mère-enfant doit se continuer un certain temps après la naissance. Je ne partage donc pas l’idée qu’un congé paternité doive être obligatoire, et je souhaite pour les pères qui le demandent un congé d’une durée à la carte et non obligatoire. Si le couple le décide, ce congé global pourrait aussi être attribué à la seule mère.

J'encourage les hommes à prendre pleinement leur place d'éducateurs auprès de leurs enfants. Mais je souhaite que l’on respecte le droit des pères qui privilégient leur carrière sur leur investissement familial. Dans certains cas un arrêt de plusieurs semaines peut avoir des conséquences néfastes pour l'employé. Chacun sa vie. Ce n’est pas à l’État de décider de ce qui est bon pour les pères et beaucoup d'enfants vivent des situations parentales dissymétriques sans en être traumatisés.


Catégories : Politique, société 17 commentaires

Commentaires

  • Je suis étonné. Pourquoi un père, un vrai père, ne serait-il pas prêt a "sacrifier" une partie de ses vacances pour les partager avec son nouveau-né au lieu de les passer sur une plage à ne rien faire? Si passer des vacances avec sa femme et son enfant est vraiment un sacrifice, il faudrait peut-être revoir la valoir et le sens d'une paternité.

    Egalité? Et comment compenser les hommes et les femmes qui n'ont pas d'enfant(s) mais qui payent indirectement l'absence payé de ces pères?

  • D'entrée de jeu, mon John, je ne vous suis plus du tout ...

    "Certaines entreprises assez épaisses financièrement peuvent octroyer davantage."

    Donc, l'entreprise "riche" doit payer juste parce qu'elle réussit ?

  • Non Victor, ce n'est qu'un constat qui a été fait par Travail.suisse. Si elles ont une taille qui leur donne de bons moyens elles peuvent, à bien plaire, octroyer ce congé. Elles le "peuvent" parce qu'elles sont assez riches, mais elles ne le "doivent" pas pour cette même raison.

  • "J'encourage les hommes à prendre pleinement leur place d'éducateurs auprès de leurs enfants. Mais je souhaite que l’on respecte le droit des pères qui privilégient leur carrière sur leur investissement familial. Dans certains cas un arrêt de plusieurs semaines peut avoir des conséquences néfastes pour l'employé. Chacun sa vie."

    Ah? Et les femmes? Elles peuvent retourner travailler sitôt la péridurale estompée alors? Et puis on laisse le bébé à des nounous et tout le monde se concentre sur sa carrière donc?

    Je m'excuse mais si on fait un bébé on assume derrière... A DEUX! Et il me semble que s'impliquer dans la vie du nourrisson pour créer un lien lors de son arrivée sur cette terre est la moindre des choses.

  • Une des raisons de "l'obligation" de prendre ses semaines de congé paternel
    réside dans l'idée que si les seules femmes manquent à cause d'une naissance, elles peuvent être perçues comme des candidates à l'emploi à défavoriser.
    En d'autres termes : engager une femme jeune implique de supporter son absence pour cause de congé maternité plus que probable.
    Tout comme à une époque en Suisse, engager un jeune homme impliquait qu'il allait s'absenter régulièrement pour cause de cours de répétition à l'armée.
    Au niveau de l'Etat, il s'agit de fournir des conditions-cadre qui ne découragent pas d'avoir des enfants et cela peut se comprendre.
    J'ai pris une année de congé sans solde après la naissance de nos jumelles.
    J'ai eu de la chance de pouvoir le faire : ça a été accepté en haut lieu, j'ai retrouvé mon poste après le congé, mon remplacement a été super bien géré etc
    On a été très serré financièrement, même si j'avais mis l'argent de côté pour payer mes impôts de célibataire sans enfants de l'année précédente, mais tout de même ...
    Avec cette combine, j'ai perdu une année de cotisation et de décompte des années de service pour ma retraite etc etc. Mais je considère que ça a valu la peine. Non seulement pour mes enfants, leur père et moi, mais également pour mon employeur, car je pense que je n'aurais pas été à la hauteur. Faire semblant de travailler en n'ayant jamais dormi une nuit complète, ça se serait forcément mal terminé.
    Tout ça a eu lieu avant l'introduction du congé paternel ( 2 semaines chez les fonctionnaires de l'Etat de Genève) et j'aurais été très contente de ne pas être seule, même deux semaines.
    Pas sûr que le papa aurait pris l'entier de son dû, mais à mes yeux, cela n'aurait pas fait un mauvais père de lui pour autant.
    En revanche, c'est sûr qu'il a manqué des épisodes. Le feuilleton était heureusement tellement long et fourni, que ça n'a pas porté à conséquence !

  • Dites John, en matière de lutte contre les inégalités, qui se préoccupe des pères ?


    "Les associations de pères veulent que cela change.
    Le parlement devra se prononcer sur l’introduction d’une durée plus longue.
    En Suisse les mères disposent légalement d’un congé de 98 jours ( 14 semaines ) depuis 2005."

    Pas le bureau de la promotion de cette foutue égalité en tous les cas !!!

    https://www.ge.ch/egalite/

    https://www.ge.ch/bpe/

  • Victor-Liviu, je pense justement que c'est un exemple où l'on ne devrait pas invoquer l'égalité. Une femme enceinte et mère qui accouche et nourrit n'a pas les mêmes besoins que l'homme.

    Quand mon ex-femme a accouché, au début c'est elle qui s'occupait plus de notre fille, et cela me paraissait juste. Mais quand les nuits ont été trop coupées (pendant un an) nous nous sommes naturellement partagé le fait de se lever la nuit. Nous étions les deux sur les genoux mais c'était une évidence de partager, il n'y a pas eu besoin d'un grand débat sur l'égalité!
    :-)

  • Calendula:

    "Faire semblant de travailler en n'ayant jamais dormi une nuit complète, ça se serait forcément mal terminé."

    Nous avons bien connu. Heureusement, nous étions notre propre employeur...

    Moi je suis d'avis de laisser les couples s'organiser entre eux.
    Le fait de manquer des épisodes se rattrape si dans le couple il y a une circulation de l'information. On ne peut pas être toute la journée à guetter le premier mot génial de notre progéniture ou son premier pas. :-)

  • @hommelibre,

    Au-delà de nos cas particuliers, la question posée au politique et aux citoyens qui votent est à peu près celle-ci:
    Comment arriver à élever des enfants tout en ayant un travail et cela dans des conditions acceptables ?
    Si on admet que l'économie doit tourner et qu'elle a besoin de personnes formées,
    que la démographie doit être soutenue ( simplement pour aider à payer les retraites des personnes ayant terminé leur carrière),
    que par ailleurs on ne désire pas avoir une immigration trop forte et
    que pour l'instant, les seules femmes arrivent à porter et à mettre au monde des enfants,
    alors comment peut-on dire que le choix d'enfanter est une affaire privée ?
    Le parti politique qui énonce ce concept est le même qui veut limiter l'immigration et qui ne vote pas les projets cherchant à simplifier la vie des familles.
    Je serais vraiment curieuse de savoir, comment on pourrait résoudre de façon propre en ordre l'équation compliquée qui se présente à de jeunes couples, qui aimeraient s'en sortir honorablement et qui n'ont pas de fortune familiale ou de réseau familial disponible pour les soutenir dans la mission qui leur est confiée.
    (Ce n'est pas un discours victimaire, c'est une description des faits.)

    Cela étant, je suis d'accord qu'on peut rater les "premières fois" ! C'est pour cela que je disais que je ne considérerais pas un père qui renonce à ses 2 semaines de congé comme un mauvais père ;-))

    Encore une petite info : dans les pays avec longs congés maternité/paternité / parental, on assiste à un effet secondaire bénéfique du système : les remplacements offrent la possibilité à des jeunes de faire une première expérience professionnelle, celle qui manque si souvent dans les CV, lorsqu'on cherche son premier emploi. La démarche de rester avec son enfant n'est donc pas seulement un acte égoïste et profiteur, mais une sorte de partage du travail, qui offre des perspectives aux jeunes.

  • Parce qu'un père n'est pas une mère, indispensable pour l'allaitement et l'affection qu'elle est sensée donner à son rejeton.
    Je ne comprendrais jamais cette volonté de confondre les rôles des hommes et des femmes dans leur rôle parental.
    La nature a donné des nibards aux femmes, y a une raison non ?

  • "Une des raisons de "l'obligation" de prendre ses semaines de congé paternel
    réside dans l'idée que si les seules femmes manquent à cause d'une naissance, elles peuvent être perçues comme des candidates à l'emploi à défavoriser"

    Les hommes n'ont pas à payer pour les petits caprices des unes et des autres. Si les femmes veulent prendre un congé maternité, c'en est à elle seule de décider, avec l'agrément ou pas de l'époux. Tandisque l'inverse est tout autant valable.

    Cette mesure est ridicule, et prouve bien que l'Occident s'enfonce davantage dans une dictature.

    la dictature de l'égalité c'est l'envers de la médaille de l'islamisme patriarcal.

    Bon il me semble que le monde nous impose de choisir son camps.

  • @spartakus

    Puisque vous me citez, je vous réponds.
    Vous êtes parfaitement libre d'avoir votre point de vue et de décider de voir dans le congé maternité un souci privé et de couple, ainsi qu'un confort et un caprice.
    Personnellement, je ne suis pas en faveur de l'obligation, ni pour une femme ni pour un homme. Je suis en faveur de mesures qui aident les familles, sans distinction particulière entre père et mère, tout en sachant par expérience vécue, que la mère porte beaucoup pendant les 2-3 premières années ("Calendula" n'est pas le pseudo de Rachida Dati ! ;-)))
    Le congé parental n'est qu'un aspect du défi.
    En Suisse, les congés maternité ne sont pas du même ordre que dans les pays cités dans le billet ci-dessus. Manquer 16 semaines n'est pas un événement majeur, manquer deux semaines encore moins.
    Si on considère l'Occident dans son ensemble, on rate un peu la complexité du sujet, car les situations sont fort différentes entre le Sud et le Nord.
    On peut penser que le Nord est décadent et entré dans une phase dictatoriale. Notre opinion dépend de ce que l'on considère comme important et ce qu'on pense devoir viser, car les politiques familiales ont un objectif.
    Est-ce qu'on valorise la prospérité économique et un bon niveau de vie ? La gestion des ressources humaines, en faisant travailler des personnes qui ont une formation, et qui sont malheureusement les seules à pouvoir enfanter et cela pendant une période qui pour le moment n'est pas devenue totalement élastique ? Le sentiment de bonheur des habitants ? L'adaptation aux défis du XXIème siècle ?

    Il se peut parfaitement que les pays qui essayent de promouvoir le congé parental aient tort et qu'il s'agit d'une tentative intolérable d'embrigadement des citoyens. Il se peut aussi qu'il s'agisse de trouver des solutions pour pousser la natalité dans nos pays, où les femmes ont un peu de peine à tout faire en même temps, car elles sont si capricieuses ;-)))

  • L'exemple du Danemark me semble plus pertinent. Rendre obligatoire le congé parentale pour un homme comme pour une femme c'est passé a côté d'une vrai réflexion sur le sujet (durée, modulation,...). Dans certain pays on veut diviser par deux on connait les arguments ils sont toujours aussi simpliste. Quand on fait de la première expérience professionnel, réformer l'éducation national, l'apprentissage et le code du travail c'est peut être encore plus pertinents.

  • Calendula

    Bien que je citais votre phrase, je ne vous visais pas particulièrement, loin de là, mais quand je parle de "caprice" je ne le fais pas par hasard, pourquoi un congé paternité, chose qui n'existait jusqu'au début de ce siècle ? Pour être à égalité avec les femmes et que les "pauvres" femmes puissent être "compensées" de leurs "faiblesses" liées à leurs propres natures, et pour celà, les néo-marxiste idéalisant la femmes et par extension ses droits, un rêve prométhéen qui semble infini et "indiscutable" ont mis la pression envers les législations et les différentes commissions pour imposer ce congé paternité. Tant et si bien que ce dernier est rentré dans les moeurs et au lieu de s'interroger sur l'aggravation d'une telle mesure aussi bien pour la prospérité économique déjà bien mise à mal par la crise, par la discrimination positive ou la promotion canapé officielle alias la parité en mettant une personne non pour ses compétences et/ou motivations et/ou sa disponibilité, mais parce que c'est une femme. Et pourquoi n'y aurait il pas des hommes surreprésentés dans un domaine, là où les femmes le sont dans d'autres ? Et qu'en est il de ces autres domaines où les femmes sont en écrasante majorité : éducation, justice services sociaux et pire où le peu d'hommes existant ont adoptés le discours victimaire et misandre que nous connaissons trop bien ?
    Aujourd'hui on oblige les hommes en Suisse à adopter un congé pat' demain c'est quoi obligation de porter la vie car la moitié de la population y est "destinée" ?

    Voilà à quoi est réduit le monde chère Calendula, à des bureaucrates irresponsables, débiles, oisifs, magouilleurs, méprisants, menteurs, enquiquineurs ... incapables de vivre réellement quelque chose, esclaves de leurs désirs, de leurs humeurs, de leurs passions, et de leur folie.
    Le problème n'est pas leur mode de vie, dont contrairement à eux je me contrefous, le problème est que leurs folies s'étendent dans le foyer de chacun : partage des tâches, obligation maintenant de congé paternité en Suisse.
    Moi j'ai une question à mes semblables mâles : Pendant encore combien de temps allez vous laisser marcher dessus comme celà ? Bon sang dans certains pays, en quelques jours ces putains de nantis finiraient sur l'échafaud .
    Où est passé le peuple occidental révolutionnaire si fascinant ? Vous devez d'urgence vous révolter contre ces satanées énarques, leur montrer que vous refusez tout diktats. Il ne faut pas, car on ne peut pas négocier avec nos ennemis.
    Allez les gars un peu de Che Guevara en vous que diable ! Sus à l'oligarchie bien pensante pseudo-marxiste !
    Oui je suis un révolutionnaire, je vis dans des Etats fascistes donc je me rebelle :)!

  • Bonjour cher spartakus,

    Il m'est difficile de répondre à tous les points que vous soulevez, ils sont si nombreux.
    Mes commentaires se placent probablement à un niveau bien plus terre-à-terre que les vôtres. On sent chez vous des élans d'un idéalisme dont je suis bien incapable. Che Guevara - c'était l'autre siècle et un autre continent. Que reste-t-il de son oeuvre, selon vous ? Je ne dis pas que c'était inutile, mais la révolution pour la révolution, ce n'est pas facile à faire passer.

    Si je vous lis bien, vous affirmez qu'en temps de crise économique, il ne faut pas charger davantage la barque des entreprises. J'aurais envie de prendre cela par un autre bout : va-t-on sauver l'économie de ce pays en faisant l'impasse sur la politique familiale ?
    A mes yeux, d'autres facteurs pèsent bien davantage dans la balance, p.ex. le fait que nos exportations aient à souffrir du franc fort ou le fait que nos partenaires économiques principaux sont dans une crise bien plus grave que nous.
    Si nous voulons réellement diminuer l'immigration, nous devons optimiser les forces de travail sur place et si nous voulons que le système des retraites perdure, nous devons encourager un peu la natalité et le renouvellement des générations.
    On peut ne pas vouloir tout ça, c'est bien clair.

    En tant que femme, je constate juste que la fenêtre de 20-40 ans, qui est celle de notre période de reproduction biologiquement optimale, correspond aux années fastes de la formation professionnelle et du début d'une carrière professionnelle, aussi peu prestigieuse soit-elle. On peut bien sûr se dire que c'était mieux avant, lorsque les femmes n'avaient pas besoin d'un congé maternité, puisqu'elles ne travaillaient moins en-dehors du contexte familial et qu'elles avaient peut-être davantage l'aide de leur famille.

    Et vous le savez : toute grosse modification passera devant le peuple, on votera. Et puis : on accepté le congé maternité 50 ans avant sa réalisation, donc il n'y a pas de quoi s'inquiéter outre mesure ;-)))

    L'état fasciste, dans lequel vous vivez ? Est-ce la Suisse ? ( nous n'avons pas, à proprement parler, d'énarques)

    Au fond, ce qui vous fâche le plus, c'est l'idée d'obligation ?

  • Calendula

    Un élan d'idéalisme dites-vous ? Je n'ai justement aucun souci d'idéalisme si ce n'est justement que je combats l'intégrisme idéaliste qui n'est pas situé où vous le croyez loin de là. Je cherche à aider à améliorer le sort des hommes dont j'ose dire que le féminisme contemporaine et le caprice de certaines femmes qui en a été pionnier et moteur y est pour beaucoup, bien loin devant la propagande LGBT et la gay pride. Donc mon "idéalisme" est plutôt une volonté de justice et de vérité à l'antithèse de la société dominante qui maintenant passe un cran au dessus au niveau de la dictature. Dès que l'on commence à entrer dans la propagande, c'est le début d'une dictature qui ne dit pas son nom. Si nous sommes arrivé à la partie obligation, celà prouve que l'occidental moyen est un type qui baisse la tête à tout ce qu'on lui impose, même si ce qu'on lui impose est une aberration et une utopie sorties tout droit de "cerveaux" malades d'apprentis sorciers et autres ahuris en mal de reconnaissance sociale. L'occidental mêle a été bien domestiqué par sa femelle, tant et si bien que ce dernier se rabaisse à des choses impossible à trouver dans d'autres espèces. Je n'ai pas vu de couples d'animaux où le mâle aviaire couver ou encore le mâle mammifère câliner ses petits. Ah si il y a soit disant le coup du pinguouin mâle et femelle qui s'échangent l'oeuf à couver
    Et je le répète à aucune période de l'Histoire et dans n'importe quelle civilisation, le mâle ne s'affaire à s'occuper de son bébé. Comme par hasard dans les sociétés gâtées et où les individus sont faussement riches comme dans les pays occidentaux.
    En tant de crise économique, nous n'avons pas besoin de faire passer le bien-être de quelques individus avant l'économie, donc le mâle n'est pas enceint, ne peut allaiter, ce n'est que profit pour la prospérité économique, c'est juste les tordues de féministes qui y voient une discrimination dans leurs crânes d'oeuf et de mal baisées ces petites kapo moustachues incapable de comprendre le monde autrement que vie leur logiciel de "pensée" de dégénérées.
    Si les femmes veulent faire des gamins elles n'ont qu'à assumer leur rôle maternel comme tout espèce existante POINT ou sinon on en fait pas. C'est une responsabilité qui démontre que les femmes sont devenues tout autant médiocres que leurs compères masculin. La dictature de la médiocrité. Quand je pense que certaines Cassandres nous ont prédit que les femmes réussiraient mieux à relever l'économie que les hommes telle feu C. Lagarde, mais font passer des lois débiles qui empêchent les personnes non contraintes biologiquement d'avancer et de faire avancer l'économie.
    La femme "libérée" jusqu'au paroxysme est une insulte à la raison et à l'intelligence, malheureusement, les femmes raisonnables se comptent sur les doigts de la main, leur égo passera toujours avant leur intelligence et surtout le reste de la société, c'est à dire qui n'a pas un creux entre les jambes...
    Je souhaite que la Chine écrase économiquement les occidentaux, pour qu'ils comprennent à quel point l'économie est importante pour un état.
    De toute façon la chute de l'occident a commencé depuis belle lurette et il est trop tard pour relever l'occident.
    Ensuite vous me prêtez des réactions "rétrogrades" or je m'en défend, je ne le suis pas plus que ceux - ou devrais-je dire celles - qui sont à l'origine de cette stupidité sans nom, au nom d'un crypto-marxisme féministe nombriliste. Je ne fais que démontrer l'abrutissement et l'impasse de la société à force d'écouter et pire de suivre n'importe qui. Si c'est ça la femme "évoluée" Gros Lol, elle correspond exactement à la caricature que s'en faisait un Shopenhauer "animal sans queue ni tête"
    Mais vous Calendula, cette solidarité féminine - qui est efficace quoiqu'on en dise - vous toucherait elle ? Vous iriez jusqu'à soutenir ces personnes même dans leur folie ? On nage en plein délire ma foi !
    Parfois je me demande si le monde ne serait pas meilleur si les femmes ne travaillaient pas : pas de lois bidons d' "harcèlement", pas de congé paternité parce que la femme est une femme "à cause" de l'homme (une sorte de parodie d'ADAM ET EVE en inversant les rôles, la liturgie de notre "belle" époque), des quotas stupides et surtout ne concernant qu'une catégorie d'humains : la femelle. Et tout un tas de choses probablement. D'ailleurs il n'est pas rare d'entendre des femmes se plaindre de leur semblable et préférant la compagnie d'hommes.
    Oui je sais ça fait un peu vieux jeu, mais je suis loin d'être le seul à ne pas voir d'un bon oeil ces carriéristes qui confondent bien souvent travail et club med.
    Voilà désolé pour le coup de gueule si vous l'avez mal pris, mais ce monde m'exaspère !

    Ah pour le coup de Guevara désolé, je me défini comme un anarchiste de droite et je chie dans la gueule des socialos et des marxos ...

  • @spartakus,

    Votre commentaire est très généreux et je vous en remercie.
    Que dire ? Peut-être : wow !
    Comment dit-on "wow" en chinois ?
    Lorsque les Chinois nous auront économiquement écrasés, il faudra bien s'adapter.
    Comment prendre mal quelque chose que l'on ne comprend pas vraiment ?!?

    Je n'a pas assez de culture politique pour savoir ce qu'est le mouvement anarchiste de droite, mais je sens qu'en tant que femme ayant enfanté et pris 18 mois de congé maternité, je ne suis pas dans les petits papiers de cette philosophie politique ;-)))
    Je n'arrive pas à savoir quelle valeur le travail a dans votre vision du monde. Je crois comprendre qu'elle a de la valeur, puisque vous pensez que les congés parentaux sont du club med.
    Dans la mienne, le travail a une position centrale. Je n'arrive pas à imaginer une vie sans contribution au bien commun, sans dimension qui dépasse la sphère privée.
    Peut-on mettre le 50% de la population d'un pays sur la touche avec l'argument que ça fait trop de chichis de prévoir des astuces pour gérer la maternité? Bien sûr,on pourrait gracier celles qui promettent de ne pas se reproduire et ainsi récupérer peut-être 10 % de femmes pour le monde du travail.
    P.ex. une femme qui travaille 35 ans, qui contribue ainsi à la bonne marche de son pays, qui met au monde1-2-3-4 enfants en même temps et qui demande à avoir des sortes de pauses ou de soutiens, afin de pouvoir tenir sur la longueur, est-elle vraiment scandaleuse ?
    Peut-être que les Chinois ont quelque chose à nous apprendre ? La politique de l'enfant unique ? Là, l'Etat intervient massivement dans la vie privée des gens. Je trouve cela bien plus violent que d'instaurer des congés maternité obligatoires!
    J'admets que je ne comprends pas la cohésion de votre vision. C'est pour cela que je l'ai nommée "idéaliste" par opposition à la mienne, dont j'admets qu'elle est avant tout pragmatique.

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