On se souvient de l’âpre débat sur la pénalisation du client en France. La propagande féministe d’Etat noyée de haine des hommes avait présenté les prostituées comme contraintes dans leur écrasante majorité. On sait que c'est faux.
Amnesty International vient de jeter un gros pavé dans la mare. Le Conseil international de l’association, réuni début août à Dublin, à voté une nouvelle orientation politique. Désormais AI recommande la dépénalisation totale de la prostitution, tant pour les travailleurs et travailleuses du sexe que pour les client. Elle va ainsi à contre-courant non seulement de la France mais aussi de la Suède.
Les raisons? « La pénalisation, sous ses diverses formes, expose les travailleurs sexuels à un risque accru d’atteintes aux Droits de l’homme. » Violence, situation sanitaire, cotisations de retraite: l’abolitionnisme les privait des plus élémentaires droits et de la sécurité à laquelle un humain peut légitimement prétendre aujourd’hui. AI a pris sa décision sur la base d’études sur le terrain et d’un constat lucide et non idéologique.
Une étude récente franco-anglaise souligne d’ailleurs que la presque totalité des travailleurs du sexe pratiquent de leur propre chef et sont contre la pénalisation. « La grande majorité des répondants a décidé de se prostituer à l’âge adulte. Seule une minorité de femmes migrantes, la plupart nigérianes, ne l’ont pas décidé et disent être contraintes de continuer pour faire face à des difficultés économiques. Parmi les répondantes, celles qui n’ont pas décidé de se prostituer se sont particulièrement opposées à la pénalisation car elles estimaient que la perte de revenus les rendrait encore plus vulnérables et précaires. »
Cela on le savait déjà, mais les féministes n’écoutent pas les femmes: elles décident à leur place de ce qui est bon pour elles, quitte au besoin à mentir pour imposer leur idéologie victimaire et leur sexisme.
Amnesty veut aller plus loin. Dans la logique de Mon corps m’appartient, exemple de philosophie libérale, l’association veut faire inscrire la prostitution comme un droit humain fondamental. La directrice générale de la section suisse, Manon Schick (image 2) indique que cette section a soutenu la motion.
Les critiques sur l’esclavagisme sexuel n’ont pas convaincu face aux dangers qui guettent les prostituées et prostitués dans la situation actuelle. Amnesty a également pris position en faveur de la dépénalisation du proxénétisme. Ce point a semble-t-il été très controversé. Entendons-nous bien: il s’agit ici par exemple d’un loueur de chambre, d’un facilitateur ou d’un tenancier de maison close. Une contrainte exercée par certains réseaux reste un crime à part entière.
Amnesty fait cette fois preuve de réalisme. On ne peut que saluer cette décision courageuse dans notre époque marquée par un puritanisme renaissant.
Commentaires
Amnesty International met un terme à la méga hypocrisie du gouvernement socialiste actuel aussi bien qu'à l'ex-gouvernement de l'UMP sous Sarkozy.
A noter qu'à l'heure actuelle bien des filles continuent à faire le trottoir sur territoire français à la vue de tous, y compris de la police et qu'il semblerait que la police ait d'autres chats à fouetter. Quand on vote des lois pour ne rien faire, c'est l'argent du contribuable qui se gaspille à l'Assemblée nationale tandis que la situation du chômage s'aggrave encore en France...
Hommelibre A défaut de pouvoir faire l'amour faisons voter des lois anti nature .c'est peut-être ce qu'inconsciemment pensent certaines féministes
Ce qui prouve bien le non sens de l'écologie actuelle vantant les mérites de la biodiversité celle-là même pratiquée avec grand art par les femmes se prostituant
Très belle journée
je me permets de rajouter ceci .Trop d'interdits que ce soit dans le domaine sexuel ou autre ce qui a tendance à se généraliser , c'est fabriquer des sociopathes ou psychopathes en puissance