Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sortir du format

Je propose de retenir ceci de la contestation du discours antiraciste autoritaire: le formatage de pensée qu’on veut nous imposer n’est pas bon. Le premier point est de sortir du clivage et du sophisme d’opposition. Repères et objectifs.

 

racisme,antiracisme,féminisme,idéologie,liberté,pensée,bac,noir,format,clivage,Clivage

 

Dire que si vous êtes contre l’antiracisme officiel c’est que vous êtes pour le racisme, c’est faux. C’est faire un clivage. La pensée clivée est une pensée archaïque. Le monde n’est pas réductible à ou ceci ou cela, à ou noir ou blanc. Ou/ou est un mécanisme de domination morale. L’esprit de domination n’est pas éteint. Il passe aujourd’hui par la conformité sociale et intellectuelle imposée par certains qui défendent leurs privilèges (par exemple des postes payés par les subventions publiques dans les associations).

 

Objectif: développer une pensée non clivée, mobile, posée sur une réflexion, un raisonnement et des argumentations. Chercher le et/et plutôt que le ou/ou. Reconnaître les différences puis chercher des ponts. Les ponts ne s’inventent pas tout seuls. Refuser l’émotion. Refuser par principe de se soumettre au format officiel.

 

 

Race

 

Le format officiel a été défini: il n’y aurait rien entre l’individu et l’espèce. Cette affirmation est aujourd’hui relativisée par les recherches récentes en biologie. La notion de groupe d’ascendance est apparue. Je précise encore ici que le fait de discuter ou de contester l’antiracisme d’Etat et ses dérives autoritaires ne signifie pas que l’on soutienne la domination d’un groupe sur un autre. C’est au contraire en vertu, entre autres, du refus de la stigmatisation du groupe euro-caucasien que cette contestation a lieu.

 

Objectif: reconnaître que cette idéologie antiraciste officielle, construite sur la peur, ne rend pas compte de l’ensemble de la réalité.

 

 

racisme,antiracisme,féminisme,idéologie,liberté,pensée,bac,noir,format,clivage,Groupes et appartenances

 

Le besoin d’appartenance est légitime et naturel. L’appartenance se fait avec un groupe: ethnie, nation, classe sociale, religion, caste, etc. Revendiquer une appartenance n’est pas dresser les humains les uns contre les autres, ni subordonner les uns aux autres. C’est reconnaître la diversité des êtres.

 

Objectif: déculpabiliser la notion d’appartenance, même ethnique, et oser l’affirmer, comme le font les acteurs de la mouvance Fier d’être noir.

 

 

La violence n’est pas éliminée

 

L’antiracisme officiel veut transformer le langage et croit qu’interdire le mot élimine la chose. C’est une illusion. La relation à l’Autre reste susceptible de drames. Les récentes violences à Air France et leur accueil positif sur les réseaux sociaux montrent que l’on peut toujours fabriquer un bouc émissaire et justifier la violence physique contre lui.

 

Objectif: refuser la stigmatisation, le mécanisme du bouc émissaire, la violence physique et symbolique, et rétablir l’écoute et le dialogue.

 

 

Deux poids deux mesures

 

L’antiracisme officiel condamne le racisme de manière très sélective. Le racisme et l’esclavagisme sont associés au groupe blanc européen. On ne mentionne jamais le million de chrétiens blancs européens emmenés en esclavage vers le Maghreb entre le XVIe et le XVIIIe siècle. On ne mentionne pas la principale traite négrière: la traite dite orientale, menée pendant 12 siècles par les marchands arabo-musulmans. La complicité des rois africains n’est quasiment jamais évoquée. Enfin certaines campagnes comme Touche pas à mon pote sont franchement biaisées et excluent toute réciprocité du respect.

 

Objectif: parler des différents esclavages afin de rétablir un équilibre de langage et de comprendre l’esclavage non pas comme relatif à un groupe particulier, ce qui exonérerait les autres groupes de leur propre violence, mais comme d’un phénomène général attaché à l’humanité. 

 

 

racisme,antiracisme,féminisme,idéologie,liberté,pensée,bac,noir,format,clivage,Apprivoisement

 

La relation à l’Autre est un sujet de réflexion permanent. Les religions, les philosophies, la psychologie, les corpus de lois servent à organiser cette relation. Les appartenances favorisent la division de la société en groupes distincts. 

 

Objectif: l’apprivoisement est un complément à l’appartenance. Reconnaître que nous pouvons ne pas aimer l’Autre du premier coup, et que nous avons besoin de nous apprendre mutuellement afin de sentir qu’il n’y a pas de menace sur notre propre culture et mode de vie.

 

 

Groupes distincts

 

Certain ne voient dans les distinctions de groupes qu’une idéologie de domination. Ce n’est pas automatique. Au vu du passé on peut comprendre que les distinctions soient un sujet très sensible voire suspect. Mais elles ont aussi leur utilité: reconnaître des appartenances multiples et différentes c’est reconnaître la diversité des cultures et le respect mutuel, connaître les besoins spécifiques de tel ou tel groupe et y répondre de manière adaptée, diminuer les risques de discrimination négative. C’est aussi reconnaître les territoires des uns et des autres.

 

Objectif: se reconnaître d’un groupe, le valoriser, sans prétendre à dominer les autres groupes. On doit aussi reconnaître la prévalence d’un groupe dans une région ou un pays par l’ancienneté de son implantation. Le sentiment d’être chez soi est profond et traverse toutes les époques et les cultures.

 

 

racisme,antiracisme,féminisme,idéologie,liberté,pensée,bac,noir,format,clivage,Le respect plus que l’égalité

 

Pour de multiples raisons nous ne sommes pas naturellement égaux. Certains groupes d’ascendance vivent dans des régions moins privilégiées du point de vue du climat ou des ressources, ou sont plus sensibles à certaines pathologies que d’autres. L’égalité forcée voudrait nier les différences pour éviter d’avoir à s’y confronter. La peur de l’exclusion en est l’inspiration.

 

D’ailleurs, selon Pierre-André Taguieff, sociologue et directeur de recherche au CNRS, dans son excellente et pointue analyse de la déclaration de l’Unesco de 1950 et des positions successives de l'antiracisme d'Etat, précise que « le dogme dénoncé n’est pas ici celui de la subdivision de l’espèce humaine en races: à la race est conféré le même statut qu’à l’homme individuel; ils existent réellement. Le dogme dénoncé est le dogme inégalitaire. »

 

Objectif: accepter les différences, les inégalités de situation ou ponctuelles, mais insister sur l’égalité fondamentale des membres de l’espèce humaine, soutenir ce choix politique et philosophique, et respecter les différences dans cet esprit.

 

 

 

 

J’ai grandi dans un milieux ouvert. Nous travaillions à écarter le jugement. Je constate que tout le monde n’a pas suivi le même parcours. Je reprends mon ouvrage en amont. 

 

Qui veut préserver sa liberté de penser, pointer les contradictions, contester les diktats des idéologies modernes qui prétendent s’imposer sans discussion: antiracisme officiel, féminisme, égalitarisme, se verra taxé de racisme, de misogynie ou autre. Ce sont là les cris des dominants quand ils sentent qu’on leur échappe. Ils prétendent au monopole de la morale. Ne les croyez pas. Ils ne vous entendent pas, ne vous écoutent pas. Ce qu’ils veulent c’est vous remettre dans leur format. 

 

Ils définissent les choses comme il leur plaît. Ainsi je lisais que « le racisme est l’expression de la mesquinerie de la personne raciste, de sa jalousie et de sa haine de l’autre comme une manière de compenser sa frustration personnelle. » Ce mélange de vague psychologie, de tautologie et de banalisation du terme ne rend pas compte de ce qui s’est passé dans l’exclusion de peuples entiers. 

 

Ce qu’ils ne savent pas, qu’ils n’ont pas encore expérimenté, c’est que l’expression, la reconnaissance et le respect des différences rapprochent les êtres bien plus qu'ils ne les éloignent. Le monde prend alors ses vraies couleurs. Quand les territoires sont reconnus et respectés, les dictatures et les guerres reculent.

 

 

Catégories : Philosophie, Politique, société 3 commentaires

Commentaires

  • Format A4

  • coucou Homme Libre,

    bah dites donc oui, vous avez vu ça,google est raciste,les plus moches de toute la planète,les portugais,XD
    sinon j'ai cherché ranz des vaches et j'ai trouvé ça:
    "Les mercenaires suisses au service des rois de France désertaient des champs de bataille pour aller rejoindre leur famille quand ils entendaient cette « ode » qui leur rappelait trop leur Suisse natale. Le soldat qui jouait ou chantait ce chant était passible de la peine de mort."j'aurais plutôt pensé que c'était une arme pour endormir même (on peut le dire) littéralement assommer l'ennemi XD
    bonne nuit,bizzzouxxx!!!

  • Coucou Sarah,

    Je subodore que Google a des actions chez Gillette: les images de portugais sont de la pub pour les rasoirs jetables...
    ;-)

    Oooohhh, vous aimez pas le Ranz de Vaches? M'enfin... Mais je vais essayer les soirs où mes neurones sont trop actifs. Un bon lioba, et hop, dans les bras de Morphée!
    :-))

    Bizzzouxxx!!!

Les commentaires sont fermés.