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Noël à Lens : quand des musulmans protègent des chrétiens à la ramasse

L’initiative a été saluée dans la presse française, dont on sait qu’elle n’est plus réputée pour la pertinence de ses analyses. Devenue simple chambre d’écho, tout ce qui dégouline de guimauve et de bons sentiments fait le bonheur des rédactions. Le pays de Voltaire est devenu celui de Casimir.

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Cela s’est passé à Lens. Comme l’écrit La Croix:

« Une dizaine de musulmans sont venus symboliquement « protéger » l’église de Lens (Pas-de-Calais) pendant la messe de Noël, le soir du 24 décembre. »

Formidable, se dit-on à la première lecture. Ils vont faire un mur contre les terroristes. Ils donnent leur corps pour sauver les pratiquants d’une autre religion. Voilà qui change singulièrement l’image donnée de l’islam. La tolérance et la paix, et mieux: la défense de la liberté de culte, au risque de leur propre vie.

Le président de la Fédération des associations musulmanes du Nord-Pas-de-Calais, Abdelkader Aoussedj, précise qu’après les attentats de Paris:

« C’est tout à fait normal que les musulmans respectent les autres religions et ce geste fort qui honore tous les musulmans montre qu’ils sont aux côtés de nos concitoyens. On aurait souhaité que cela se fasse partout ailleurs, surtout en cette période où les musulmans sont montrés du doigt. Voilà le vrai islam, il n'a rien à voir avec ces fous, ces brebis galeuses. » 

L’Obs va même plus loin. Le média gauchiste parle de geste d’amour et de fraternité. La gauche en mal de nouvelle religion a choisi l’islam contre le christianisme. Si le titre de l’Obs précise bien que cette protection est symbolique, l’article rapporte que les 200 fidèles venus assister à la messe ont applaudi ce cordon sanitaire musulman. L’abbé de Lens leur a même remis un symbole de paix.

 

 

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Dans cette période très trouble que traverse la France, dans la fracture culturelle qui prévaut, on ne peut s’empêcher de questionner un tel geste. La première observation vient des propos mêmes du président de cette fédération Nord-Pas-de-Calais: « Voilà le vrai islam ».

Ah. Bon. Il faut savoir lire par soi-même. Je comprends qu’il ne s’agit pas vraiment de protéger des chrétiens, mais d’utiliser leur culte pour faire une campagne de communication et rehausser sa propre image. La défense des chrétiens est un prétexte. 

Ensuite il est surprenant que des chrétiens acceptent de célébrer leur culte sous la protection d’une autre religion. Auraient-ils besoin de l’islam pour continuer à pratiquer? Ne peuvent-ils, ne veulent-ils pas se défendre eux-mêmes? Sont-ils à ce point à la ramasse, sans plus de vigueur? Est-ce un avant-goût de colonialisme religieux? Les musulmans accepteraient-ils de prier sous le regard protecteur de chrétiens?

Troisièmement ce n’est pas aux privés d’organiser des milices de défense citoyenne. En démocratie c’est l’État qui protège les citoyens, pas les privés. C’est donc un fâcheux précédent, fût-il symbolique. Ils n’ont-ils pas compris ce qu’est l’État de droit. La police est certes débordée en France et d’autres lieux plus chauds sont probablement protégés. Cela ne justifie pas cet acte culturellement et politiquement incompatible avec une démocratie organisée. Que le gouvernement socialiste n’ait pas dénoncé cette initiative est surprenant et suspect d’approbation.

 

 

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Si les musulmans de France veulent se démarquer de l’islamisme, c’est-à-dire de la branche dure de l’islam, il faudra plus que ce cordon sanitaire. Le cordon doit d’abord s’établir dans les esprits. Dans leurs famille et dans l’éducation de leurs enfants. Le respect de la France s’apprend là, à Ajaccio, là, à Saint-Denis, là où des gamins arment leurs ceinture explosive ou font un guet-apens à des pompiers. On ne peut tenir de double langage: celui, pacifié, des parents, et celui des enfants qui mettent le feu et la violence à la cité.

Je ne dirai pas comme Robert Ménard, maire de Béziers, que l’on a affaire à des pompiers pyromanes (les musulmans), mais la contradiction des images est brutale. On ne peut taxer de racisme des habitants d’Ajaccio en colère contre des jeunes d’origine arabo-musulmane dont la violence contre des pompiers piégés est tout aussi brutale. Il ne faut pas se tromper de cible: le racisme ce sont ces jeunes qui le portent en eux, pas les habitants. Ils ont attaqué un symbole fort de la France, ce n’est pas gratuit. Et s'ils ne sont pas numériquement très nombreux, ils sont un peu partout.

Le cordon doit continuer dans la rue, par de très grandes manifestations de musulmans, susceptibles de marquer les esprits, pas seulement par quelques paroles dispersées ou quelques mères démissionnaires qui disent ne pas comprendre alors qu'elles ont renoncé à éduquer leurs enfants.

Il doit se prolonger par des prises de positions nombreuses et fermes d’intellectuels musulmans, qui n’hésitent plus à mettre en question le Coran ou du moins certaines de ses parties et des dits du prophète, et qui choisissent la vie plutôt que la mort.

C’est d’ailleurs la survie de l’islam qui à terme est en jeu. Car passée cette vague intégriste, qui va encore durer vu l'âge des nouveaux adeptes, quand les jeunes générations auront brûlé leurs héros sanguinaires, il ne restera pas grand monde pour adhérer à cette entreprise culturelle et religieuse jugée trop faible pour s’opposer efficacement à sa branche sanguinaire et totalitaire. A cet objet politique le plus totalitaire depuis le nazisme, et dont l’inspiration par le livre « Gestion de la barbarie » fait penser sans exagération à celle produite par Mein Kampf. Daech est en Syrie, en Irak, au Liban, en Libye, en Afghanistan, au Nigéria, en Tunisie, en Égypte: l'islam de mort est là pour longtemps.

L’islamisme, c’est l’islam de la mort et la mort morale de l’islam.

Combien de morts, et de morts musulmans tués par leurs frères, faudra-t-il pour que le vent tourne? Notre critique peut et doit contribuer à faire tourner le vent.

 

 

Catégories : Politique, société 46 commentaires

Commentaires

  • - « L’Obs va même plus loin. Le média gauchiste parle de geste d’amour et de fraternité. »

    D'accord que l'Obs semble pourvoir un service de communication privilégié aux associations de musulmans en France.
    Néanmoins, remarquez que, à ma connaissance immédiate, ni les autorités religieuses, ni les politiques, ne se sont encore exprimées à ce sujet.

    - « La gauche en mal de nouvelle religion a choisi l’islam contre le christianisme. »

    Pourquoi "La gauche" ? Quelles ont été les déclarations des politiques permettant de faire référence à la gauche ?

    - « L’article rapporte que les 200 fidèles venus assister à la messe ont applaudi ce cordon sanitaire musulman. L’abbé de Lens leur a même remis un symbole de paix. »

    C'est plus celà qui attire mon attention. Pas que je me sente personnellement concerné par ce qui se passe à l'église. Plutôt un facheux préssentiment que, ainsi encouragés *** sans réserve ***, les musulmans qui occupent l'espace publique autour de l'église pour la protéger, avec apparemment l'assentiment enthousiaste des fidèles et de l'autorité religieuse du crû local, chercheront à occuper d'autres endroits de l'espace publique autour d'autres bâtiments qui ne seront pas alors des lieux de culte.

  • En France l'islam remplace l'Etat dans sa fonction première qui est celle d'assurer la sécurité des citoyens. La République islamiste n'est plus très loin.

  • Alternativement, on peut aussi tout simplement céder aux acquis de notre culture pour obtenir la bienveillance d'autres "religions".

    "[...] l’Italie, où une fête du père Noël pour les enfants de Civitanova a dû, sur injonction des autorités, céder la place à un cortège en l’honneur de Mahomet. Les « migrants » viennent bien en paix, du moment qu’on leur cède tout. "
    http://fr.novopress.info/196154/venons-en-paix-en-italie-pere-noel-ceder-place-mahomet/

  • Les messes chrétiennes ont donc besoin d'être protégées?
    Contre quoi....?
    Pourquoi ne mentionne-t-on pas le danger contre lequel l'église chrétienne doit être protégée? Y aurait-il un danger?
    Voilà ce qui est véritablement nouveau

  • Source Wikipedia (les majuscules sont de mon cru):

    "Un dhimmi (en arabe : ذمّي) est, suivant le droit musulman, un citoyen non-musulman d'un État musulman, lié à celui-ci par un « pacte » de PROTECTION.

    Le terme dhimmi s'applique essentiellement aux « gens du Livre » (Ahl al-kitâbاهل الكتاب), qui, dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l'acquittement d'un impôt de capitation (jizya), d'un impôt foncier (kharâj), d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines obligations discriminantes édictées dans un « pacte » conclu avec les autorités, se voient accorder une LIBERTE DE CULTE RESTREINTE, certains droits ainsi que la GARANTIE DE SECURITE pour leur personne et leurs biens."

    Eh oui, ça commence, semble-t-il. De manière informelle et non-institutionnelle pour l'instant. Mais dans l'idée c'est bien ça. On nous a toujours affirmé que les chrétiens bénéficiaient historiquement d'une protection en terre d'Islam (selon les préceptes du "vrai" Islam)... mais protection contre QUI?

  • Pour ce nouvel-an il semble que ce soit l'esprit de Munich qui l'emportera: "si je cède sur tout, j'éviterai d'être mal traité".

  • Bon, ben après quelques téléphones cet après-midi à de la famille en Normandie et en Bretagne, deux mots reviennent en boucle ... *** racket *** et *** humiliation ***.

  • Pas compris... Protéger contre quoi ? contre qui ?
    Les attaques des bouddhistes ? ou des juifs ? à moins que ce soit les chauffards au retour de repas de Noël trop arrosés?
    Pourquoi ne pas nommer les choses ? Poser les faits, tous ceux utiles à la compréhension, dans leur ordre chronologique. Il me semble que c'est une règle de base du journalisme qui n'est plus suivie depuis longtemps.

  • Il n'y avait aucune menace reconnue ni annoncée. Les médias relatent le fantasme de cette milice auto-proclamée, dont on ne sait pas si même un accord a été demandé aux autorités ecclésiastiques locales.

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a cependant tweeté:

    "Respect pour les musulmans qui ont protégé les églises pour Noël. Concorde et fraternité dans la République."

    Donc c'est un soutien à la création d'une milice privée, auto-décidée, sans aucune supervision, et sans menace connue, et dont le but, de l'aveu de l'organisateur, est une manoeuvre de communication en faveur de l'islam.

  • Dans quelque temps, on verra aussi des gilets "Charia Police" - comme en Allemagne (Shariah Police) où un tribunal vient récemment de décréter que ces milices spontanées étaient tout à fait légales.

  • Il faudrait organiser une milice spontanée et, par exemple, chrétienne pour aller protéger des salles de prière musulmanes….. et attendre de voir ce qui se passera.

    Selon ce raisonnement, les milices culturelles qui ont parcouru la ville le 19 novembre dernier sont aussi légitimes et ont fait un travail tout à fait louable.

  • La protection, sous prétexte d'attention, de gentillesse ou de rendre service permettrait une infiltration puis une prise de direction non étrangère aux projets du conquête du monde entier par l'islam raison pour laquelle la vigilance s'impose avec par personnes concernées comme des fidèles qui se rendent à la messe appel de protection par la police les responsables et les fidèles d'une paroisse s'estimant assez grands pour décider par eux-mêmes de faire ou non appel aux forces de l'ordre:

    un groupe que je ne veux nommer ici ne s'occupait plus bien de ses propres affaires. Une ou deux personnes, "elles d'un parti politique", sous prétexte de "rendre service" (rédaction de tracts, affiches, articles, etc.) s'infiltrèrent puis encadrèrent quasi officiellement le groupe en question.

  • @Madeleine

    « Dans quelque temps, on verra aussi des gilets "Charia Police" - comme en Allemagne (Shariah Police) où un tribunal vient récemment de décréter que ces milices spontanées étaient tout à fait légales. »

    D'abord, un tribunal ne décrète pas, il décide sur la base de lois.

    Ensuite ...

    - La "shariah police" a été arrêtée par la police locale, le premier jour où elle a tenté d'exercer un pouvoir d'autorité sur des personnes dans l'espace publique, à Wuppertal.

    - Le 10 décembre 2015, la justice a déclaré que cette soi-disante "police" n'a aucune autorité de quelque nature que ce soit.

    - En l'absence de loi dans le code pénal allemand interdisant l'usurpation d'une autorité quelconque, et interdisant l'abus de personnes sur la nature de cette autorité (!!!), et en l'absence de toute agression pouvant leur être reprochée, les prévenus ont été acquittés, mais ont reçu une injonction spécifique de ne plus tenter d'abuser le public de la sorte.

    Le ministère publique a fait appel, estimant qu'une usurption d'autorité est une abus délibéré et suffisament grave pour justifier des condamnations.

    Désolé Madeleine, si il y a une chose dont un débat sur ce sujet explosif peut se passer, c'est l'énoncé de faits contraires à la réalité.

  • @ hommelibre

    extrait du livre "les territoires perdus de la république"

    certaines en sont au stade d'après.

    ". Nous avons dans
    nos classes des enfants de toutes origines, et j'ai
    hélas constaté que des enfants juifs se voient
    aujourd'hui bousculés et insultés du fait de leur
    origine. Je cite : « Chien de Juif », « Vive Ben
    Laden », « on va bruler Israël ››, « Retourne dans
    ton pays ››. De tels propos sont entendus dans la
    bouche d 'enfants de sept, huit, neuf ans.
    Une fillette juive de sept ans se fait frapper (par
    deux ou trois autres) qui lui réclament son goûter,
    la traitent de « sale Juive ››, propos agrémentés de
    quelques coups de pied. La petite a peur et se tait
    jusqu'au jour où elle ose en parler à sa maman qui
    m'interpelle. ]"interpelle à mon tour la direction et
    j'exige la convocation immédiate des familles. Ie
    vois arriver des parents (mamans voilées) qui, loin
    d'écouter ou de présenter des excuses pour les
    actes et les propos de leurs enfants, les nient en
    bloc en nous accusant, « nous ››, d'être respon-
    sables - qui, « nous ›› ? La petite fille, moi, les
    Juifs? Leurs mots, qui passent bientôt du français à
    l'arabe, frisent la menace : « Je connais du monde,
    on a beaucoup de cousins, de frères, on n'a pas
    peur! » Ie dois, à mon tour, les menacer
    de porter plainte en cas de récidive pour qu'ils
    cessent."

  • Un peu comme ces loubards qu'on voit épisodiquement, pas loin de la frontière française, en gilet jaune fluo, qui stoppent les automobilistes pour tenter de les convaincre d'acheter quelque chose... et si tu t'arrêtes pas, gare à toi.

  • @ hommelibre

    certaines en sont au stade d'après.

    "quelques mères démissionnaires qui disent ne pas comprendre alors qu'elles ont renoncé à éduquer leurs enfants."

    ". Nous avons dans
    nos classes des enfants de toutes origines, et j'ai
    hélas constaté que des enfants juifs se voient
    aujourd'hui bousculés et insultés du fait de leur
    origine. Je cite : « Chien de Juif », « Vive Ben
    Laden », « on va bruler Israël ››, « Retourne dans
    ton pays ››. De tels propos sont entendus dans la
    bouche d 'enfants de sept, huit, neuf ans.
    Une fillette juive de sept ans se fait frapper (par
    deux ou trois autres) qui lui réclament son goûter,
    la traitent de « sale Juive ››, propos agrémentés de
    quelques coups de pied. La petite a peur et se tait
    jusqu'au jour où elle ose en parler à sa maman qui
    m'interpelle. ]"interpelle à mon tour la direction et
    j'exige la convocation immédiate des familles. Ie
    vois arriver des parents (mamans voilées) qui, loin
    d'écouter ou de présenter des excuses pour les
    actes et les propos de leurs enfants, les nient en
    bloc en nous accusant, « nous ››, d'être respon-
    sables - qui, « nous ›› ? La petite fille, moi, les
    Juifs? Leurs mots, qui passent bientôt du français à
    l'arabe, frisent la menace : « Je connais du monde,
    on a beaucoup de cousins, de frères, on n'a pas
    peur! » Ie dois, à mon tour, les menacer
    de porter plainte en cas de récidive pour qu'ils
    cessent."

  • @ hommelibre

    " On ne peut taxer de racisme des habitants d’Ajaccio en colère contre des jeunes d’origine arabo-musulmane dont la violence contre des pompiers piégés est tout aussi brutale. Il ne faut pas se tromper de cible: le racisme ce sont ces jeunes qui le portent en eux, pas les habitants. Ils ont attaqué un symbole fort de la France, ce n’est pas gratuit. Et s'ils ne sont pas numériquement très nombreux, ils sont un peu partout."

    bien vu

    http://www.lejdd.fr/Societe/En-Corse-les-braises-du-racisme-765811

    " En parallèle, cela fait des mois que la tension monte de manière sourde, que j'alerte sur les discours de plus en plus islamophobes que j'entends. Il existe un vrai racisme. La moitié de la population n'en a rien à foutre. Et les politiques publiques, de droite ou de gauche, n'ont pas pris les problèmes à bras-le-corps. Après le 13 novembre, "

    ça commence à bien faire les discours lénifiants de ces journalistes de merde, la même merde que les anti-racistes patentés, un jour ils vont se faire passer à tabac ces ordures.

    Manuel Valls dénonçant ainsi une "agression intolérable de pompiers"

    il dénonce qu'est qu'il attend pour faire passer à tabac les voyous qui ont fait ça, à leur niveau c'est le seul langage qu'ils comprennent.

  • Les chrétiens d'Orient sont très heureux d'apprendre que les musulmans protègent les biens et les personnes!

    L'Occidentalopithèque est tombé bien bas.

    Il y a eu la prise de la Bastille, peut-être faudra-t-il recommencer à Paris comme à Bruxelles. La Suisse ne sera pas épargnée par l'islam.

    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2015/12/27/une-politique-europeenne-a-visage-islamique/

  • Chuck Jones:

    Cher Monsieur,

    Sachez que je n'affirme jamais rien que je ne puisse prouver. Permettez-moi, par conséquent, de récuser formellement votre allégation selon laquelle j'aurais énoncé des faits contraires à la réalité. Au surplus, je maintiens qu'un tribunal peut décréter quelque chose au sens large, tel que défini dans Larousse en ces termes: déclarer, affirmer quelque chose avec autorité.

    Ne sachant pas exactement de quel type de décision il s'agissait, j'ai trouvé que décréter seyait bien à mon propos.

    Selon le compte-rendu présenté ici: http://www.medias-presse.info/la-police-de-la-sharia-dans-les-rues-est-jugee-par-un-tribunal-allemand/45542 - dont je n'ai aucune raison de mettre en doute la bonne foi, ces gens peuvent – pour l'heure – continuer leurs patrouilles.

    Contrairement à ce que vous prétendez. Je n'ai d'ailleurs pas connaissance des détails que vous citez.

    Qui plus est, je me permets de vous signaler que vos 10 lignes ne contiennent pas moins de 6 fautes d'orthographe. Dois-je vous rappeler que charité bien ordonnée commence par soi-même, surtout quand on veut donner des leçons…

    Pour conclure, je dois vous avouer que je n'ai aucun goût pour la masturbation cérébrale et que je ne souhaite pas jouer le rôle de votre tête de turc sur ce sujet. Vous ne m'en voudrez donc pas de n'y plus revenir.

    Bonne soirée, cher Monsieur!

  • Incidemment, l'allemand Sven Lau, converti au salafisme, à l'origine et leader de la "Sharia Police" auto-proclamée de Wuppertal, et seul accusé du groupe ayant eu des charges retenues contre lui, a été arrêté le 15 décembre dernier, sous l'inculpation de "soutien à une organisation terroriste".

    http://edition.cnn.com/2015/12/15/europe/germany-arrests-islamist-preacher/

  • @ Madeleine

    Terribles les personnes qui comptent les fautes d'orthographe des autres commentateurs/trices qu'elles ou des auteurs de blogs...!

    En lieu et place, en vous invitant à vous relire plus haut, ces personnes ne devraient-elles pas voir à être beaucoup "plus précises parce que mieux au courant" avant d'écrire leurs liges?

  • @ Marquis von Plouf, ayant perdu mon chat je ne puis désormais être qu'une Mère Michèle... éppplorée. Bonne année à vous.

    @ Madeleine

    En complément il serait dommage que des commentatrices ou commentateurs redoutant de faire des fautes d'orthographe n'osent plus écrire... Le poète Cocteau lui-même n'a-t-il pas écrit être encore plus attentif au fond d'un texte qu'à sa forme?!

  • Il y en a qui accumulent les tares, ma foi ...
    Féministe, socialiste, mère Michelle, propagandiste d'une foi certaine, anti truc, anti machin, être la fille de ... mais qu'allons nous encore découvrir ?

  • Revoilà Plouf. Qui fait dans le procès d'intention. MPI est un média dont le contenu éditorial ne lui convient pas, donc il met en cause les informations factuelles.

    Mais tous les médias reprennent des informations factuelles et les analysent selon leur grille de lecture. Il y aurait problème si l'information était fausse. Je lis Libé, Le JDD, Causeur, Le Monde, Eléments, L'Obs, Gauche Hebdo, etc, et d'autres, mais bon on sait (mar)qui a les idées courtes...

  • Victor, attaque personnelle méchante. Pas d'accord.

  • Attendons l'avis de l'intéressée, John.
    Avec tout mon amour et ma tendresse, je lui adresse un petit châtiment.

  • Myriam Belakovsky
    A propos de votre chat, je compatis sincèrement à votre chagrin. Et ne vous inquiétez pas pour les fautes d'orthographe, tout le monde en fait. Vous avez raison, l'essentiel c'est le fond.

    Et sur le fond, voici encore d'autres précisions tirées d'un journal allemand (sept 2014)(aucun motif de douter de la bonne foi de l'auteur). Je n'ai pas le temps de peaufiner ma traduction mais elle est précise. Et cet article contredit certains éléments avancés précédemment.

    Source: http://www.derwesten.de/staedte/duesseldorf/scharia-polizei-laeuft-jetzt-als-pro-halal-durch-duesseldorf-id9809860.html

    "La "police de la charia" de Wuppertal a fait les manchettes, la semaine dernière. Depuis, les salafistes de Sven Lau ont retiré leur veste. Ils veulent désormais sortir dans les rues sans "uniforme", sous la dénomination "Pro Halal". Une vidéo récente montre le groupe à Düsseldorf.
    Même après la disparition de la "police de la charia" de Wuppertal, le salafiste Sven Lau veut manifestement continuer à diffuser son idéologie sur la voie publique. Une nouvelle vidéo montre comment cet homme de 33 ans, accompagné de deux camarades, patrouille dans le centre de Düsseldorf en déclarant qu'il veut poursuivre son «projet».

    "Nous allons continuer à sortir dans la rue, à la recherche des jeunes", précise-t-il. Leur intention est bien d'aller ainsi "de ville en ville." A Wuppertal, les salafistes abordaient les passants, les invitaient à des prêches; mais ils se rendaient aussi dans des commerces pour attirer l'attention des citoyens sur leur code de conduite dans lequel il n'y a pas de place pour l'alcool ou la musique.
    Mais Lau précise qu'il n'utilisera plus les gilets orange portant l'inscription "police de la sharia". "Je n'ai pas besoin d'une veste pour faire ce travail", dit-il. Cette renonciation pourrait aussi découler du fait que la police de Wuppertal a considéré que le port des gilets constituait une violation de l'interdiction de porter un uniforme.
    Sans gilet, la police aura beaucoup plus de difficultés à confronter Lau et ses amis aux limites fixées par le code pénal. D'autant plus que l'homme de 33 ans et ses collègues ont également renoncé au nom provocateur de "police de la charia"."

    Voir aussi ici, article de sept/déc 2015:
    http://www.focus.de/politik/deutschland/juristisches-nachspiel-salafist-sven-lau-angeklagt-die-scharia-polizei-muss-vor-gericht_id_4916157.html

    * * *
    Qui plus est, oui : "Le 15 décembre 2015, Lau a été arrêté et mis en détention provisoire. Le ministère public général lui reproche d'avoir soutenu une organisation terroriste étrangère (§art. 129 a, 129b du Code pénal) dans quatre cas; il aurait soutenu l'organisation salafiste djihadiste Jaish al-Muhajireen wal-Ansar (groupe qui a depuis prêté allégeance au Front al-Nosra), actif dans la guerre civile syrienne."

    Cette détention provisoire n'est pas liée au projet "police de la charia" abandonné, comme on le voit, au profit d'un projet camouflé (taqyia, toujours).
    J'ajoute encore que la presse allemande rapporte presque quotidiennement des cas de prosélytisme salafiste constatés dans des centres de réfugiés, prosélytisme que les autorités essaient de contrer tant bien que mal.

  • @ Madeleine, Marquis, chers tous


    Le désarroi concernant l'islam me fait chercher en moi le souvenir de mon arrivée (de pas bien loin) en Suisse chrétienne.

    J'étais fillette: ce fut Jaques-Dalcroze.

    Pour chacun, chacune de tout mon cœur je veux apporter quelques paroles de
    La chanson du blé, poème de Philippe Godet, musique, Jaques Dalcroze


    Dans la bonne terre
    J'ai caché le grain.
    Le bon Dieu, j'espère,
    me le rendra bien.

    Le blé que je sème,
    Il l'arrosera.


    La bon Dieu nous aime,
    La moisson viendra.

    Le bon Dieu nous aime
    La moisson viendra!


    Tôt ou tard "à" et "pour" chacun.

  • Je soutiens totalement Monsieur Aldeeb:
    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2015/12/29/sami-aldeeb-interdire-lislam-jusqua-sa-reforme-ou-le-cadrer-strictement/
    Sauf que je pense que l'islam n'est pas réformable. Des polices parallèles vont voir le jour si la police d'État ne fait pas le ménage avant.

  • @Madeleine: Je ne prendrai pas part au débat concernant ces milices, mais je ne peux me retenir de vous dire ceci: un gouvernement peut décréter, mais un tribunal ne peut que juger. La séparation des pouvoirs fait que les tribunaux ne font pas les lois, ils les appliquent. Il n'y a que dans les cas un peu douteux qu'un jugement peut faire jurisprudence, à savoir le tribunal décide ainsi de la manière dont les lois doivent être appliquées.

    Pour en revenir au sujet du blog, je me ferai un peu l'avocat du diable. Pas des médias bisounours ou du gouvernement démissionnaire bien sûr, mais de ces gens, qui ont décidé de manière spontanée qu'il n'était pas normal que les chrétiens soient obligés de pratiquer leur culte dans la peur le soir de leur principale fête religieuse. Ces gens n'ont pas été guidés par l'Arabie Saoudite, la Turquie ou Daesh. Ils ne font pas de géopolitique et n'ont pas fait cela dans un esprit de conquête. Ce sont juste des citoyens qui ont pensé bien faire pour marquer leur solidarité et montrer qu'on peut être musulman et opposé au terrorisme. C'est peut-être maladroit, mais ça part d'un sentiment fraternel. Quand les musulmans ne font rien on critique et quand ils tentent de faire quelque chose avec leurs faibles moyens, on les fustige pour leur penchant conquérant présumé.

    Quant aux événements de Corse, je suis désolé, mais rien ne pardonne l'inadmissible.

  • Et rebelote!
    Vous me rappelez un ami, "Achille Talon, cerveau-choc, homme plein de bonne volonté, et doué d'un savoir puisé dans une encyclopédie... à laquelle il manquait pas mal de pages. Achille Talon n'en a cure; sûr de lui, il n'hésite jamais à se jeter à corps perdu dans les situations les plus difficiles, avec une remarquable inefficacité." Goscinny)

    Savoir se retenir peut parfois être utile, Kad. Il se trouve que j'ai une certaine expérience de la terminologie juridique. Sachez donc qu'un tribunal, un juge, une instance peuvent parfaitement décréter ce qu'ils veulent aux fins de faire appliquer la loi. Si vous en doutez, google devrait pouvoir vous convaincre.

    Est-ce la coutume, sur les blogs de la tdg, que certains intervenants se permettent de contester à tort le choix des mots d'autres intervenants?

  • Quand les musulmans ne font rien, ils sont critiqués. Quand ils font quelque chose, ils sont critiqués. Donc, autant qu'ils fassent ce qu'ils veulent, le résultat est identique.
    Concernant le statut de "dhimmi", ce statut a été accepté par les juifs et les chrétiens. Ainsi, ils étaient protégé, certes, mais, surtout, ne partaient pas faire la guerre, ce qui évite tout de même de taper ou de tuer son coreligionnaire. Mais sans ce statut, ils auraient participé à différentes guerres avec les conséquences que l'on connaît.
    Et à comparer avec ici, où les musulmans payent des impôts, beaucoup de cantons n'acceptent pas les enterrements islamiques, et les minarets sont interdits. Donc, bon, comparons.

  • Kad: que la majorité des musulmans veuille vivre en paix et soit opposée au terrorisme, et ne se reconnaisse dans l'islamisme, je n'en doute pas un seul instant. Ils sont pour beaucoup piégés dans des loyautés difficiles à démêler. Mais restons critiques. La fracture française n'aura pas bougé avec ce geste. Le problème est aujourd'hui profond.

    Maladroit, le mot est peut-être juste, et j'entends bien que vous ne leur faites pas de procès d'intention. Peut-être même s'agit-il de bienveillance. Mais cela n'empêche pas d'y voir une forme de "colonialisme". J'aimerais mieux voir les musulmans trancher d'une manière impitoyable avec le salafisme, et aller sortir les imams salafistes des mosquées manu militari. Ce sont les musulmans qui doivent être protégés, contre eux-mêmes, pas les chrétiens.


    Je me base sur les mots transmis dans la presse, soit qu'il s'agit non de protéger réellement – dans une situation où le risque n'est pas certain et donc sans vrai danger pour les protecteurs – mais de montrer l'islam sous un autre jour. Noël est évidement une bonne occasion médiatique. Le geste est un selfie moral. Un de plus dans une époque qui se satisfait de cela.

    Je pense qu'il y a mieux à faire qu'un coup médiatique sans lendemain pour tenter de réparer la profonde fracture française. Faire, ne rien faire, et être critiqué dans les deux cas? Faire, oui, mais faire de manière appropriée, réfléchie, en accord avec ceux pour qui l'on fait. Faire au-delà des bons sentiments qui ne servent à rien.

  • Le plus grand reproche que je fais personnellement aux Musulmans et à l'Islam, c'est qu'ils nous ont, par la force de leurs convictions et de leurs pratiques, privé de la paix que nous avions acquise chez nous et dans la majorité des pays d'Occident.
    Paix qui nous a permis de vivre pendant quelque temps heureux sans évoquer sans cesser la religion, de nous y référer pour diriger nos vies ou les juger, sans nécessairement non plus de la combattre, mais en jouissant du pouvoir et du droit de vivre sans s'y référer publiquement ou même de s'en passer complètement.
    Vivre croyants ou incroyants, sans être soumis sans cesse, pour les incroyants (qu'ils se disent non croyants, athées ou agnostiques) au jugement ou à la propagande des croyants, pour les croyants, chrétiens en majorité chez nous, sans être considérés comme appartenant à une religion inférieure en vérité et en qualité.
    Tout le reste, abondamment illustré dans ces blogs, découle de la montée de l'Islam et de la présence toujours plus nombreuse des Musulmans dans nos pays. Je suis persuadé que ce constat, qui correspond à mon expérience de vie personnelle, est largement partagé par la plupart de ceux qui interviennent ici, même s'ils n'en souffrent pas tous autant.

  • Si "errare humanum est", ce qui reste du latin dans la culture populaire, "bis repetita placent" est vrai aussi.
    J'en profite donc pour ré-écrire, en plus court, ce que j'ai écrit longuement plus haut:
    Nous avions autrefois, par cela j'entends avant l'arrivée massive des Musulmans "démonstratifs", la possibilité de vivre sans religion dans notre société. Ou du moins sans religion affichée, avec une religion "privée" dans nos esprits ou notre coeur ... et même sans religion du tout pour ceux d'entre nous qui avions fait le choix de l'athéisme.
    Ou, encore plus court (si on n'additionne pas le tout): le religieux et les croyants nous foutaient la paix.

  • "Concernant le statut de "dhimmi", ce statut a été accepté par les juifs et les chrétiens. Ainsi, ils étaient protégé,...."

    "Le mot dhimmi a deux significations – un infidèle soumis et humilié vivant dans un pays islamique. Et les apologistes de l’islam, comme les journalistes et les universitaires."

    Entrevue avec le directeur du Center for the Study of Political Islam

    "Dans sa première phase à La Mecque, Mahomet a seulement parlé de l’esclavage religieux envers Allah/Mahomet. Le Coran promet le recours à la violence en enfer après la mort. 67% du texte du Coran de la Mecque est consacré à la façon dont les kafirs (infidèles) doivent se soumettre à Allah/Mahomet.

    Ensuite, à Médine, le message de Mahomet est devenu politique et d’une violence sans bornes envers les infidèles. Mahomet a forcé tous les Juifs de Médine à se soumettre à lui par le vol, le meurtre, la guerre, les assassinats, les viols, la torture, les exécutions, l’exil et l’esclavage.

    Après avoir soumis l’ensemble des kafirs à Médine, Mahomet a attaqué les Juifs de Khaybar. À ce moment, il s’est rendu compte qu’il pourrait faire plus d’argent avec un kafir vivant que mort. Les kafirs peuvent être asservis, mais l’option de l’esclavage a un désavantage. Les esclaves doivent être gérés et être à portée de main. Mahomet a donc créé le statut de dhimmi. Le dhimmi accepte de vivre dans un monde qui est dominé par l’islam dans tous les domaines publics. Un dhimmi n’est libre de l’islam que dans sa propre maison. Tout dans l’espace public est islamique; le droit, les coutumes, l’art, l’éducation, les médias, le gouvernement et la parole. En outre, le dhimmi doit payer une taxe à l’islam appelée l’impôt jizya. À Khaybar, la jizya était de 50%.

    La technique psychologique clé est l’humiliation du dhimmi par tous les moyens possibles. En effet, le dhimmi est à mi-chemin entre la liberté et l’esclavage, il est un semi-esclave.

    La structure du pouvoir de Mahomet était complétée. Sa première division de l’humanité était entre croyants/kafirs. Puis il a raffiné les kafirs en dhimmis et esclaves. L’humanité est devenue divisée en musulmans, kafirs-esclaves, kafirs-dhimmis, et kafirs.

    Alors que la conquête islamique s’étendait sur les kafirs, la dhimmitude était l’outil de soumission parfait. Après que l’islam a conquis un pays, par exemple l’Égypte, les musulmans étaient les chefs de meute dans la politique, mais les chrétiens pouvaient garder leur religion. Toutefois, ils devaient vivre sans protection juridique ni droits civiques. Tout l’espace public était islamique. Les dhimmis pouvaient être insultés et maltraités et n’avaient aucun recours. Ils devaient payer l’impôt jizya. Les dhimmis étaient les bovins sur le ranch islamique, mais ils pouvaient fréquenter leur église ou synagogue.

    FP: Qu’est-il arrivé aux dhimmis dans ces conditions?

    Warner: les insultes, les humiliations et les taxes les ont brisés. Au fil du temps, les dhimmis se sont convertis à l’islam. C’était plus facile d’éviter toute cette douleur et de devenir musulman.

    Au 20e siècle, l’islam est devenu tellement faible que le plein statut de dhimmi a été abandonné. Mais si vous rencontrez des chrétiens du Moyen-Orient aujourd’hui, vous constaterez que les siècles de dhimmitude ont produit, dans de nombreux cas, une personnalité semblable à celle d’une femme battue. Il est très triste de voir à quel point une personnalité peut devenir soumise.

    Il y a un autre type de dhimmis – des kafirs qui deviennent apologistes de l’islam, le craignent et le considèrent avec déférence. Nous avons donc deux types de dhimmis – les dhimmis subjugués qui sont sous le pouvoir politique de l’islam et les dhimmis apologistes qui cherchent les faveurs islamiques.

    http://pointdebasculecanada.ca/deux-types-de-dhimmis-entrevue-avec-le-directeur-du-center-for-the-study-of-political-islam/

    Juifs en terre d’islam - Le statut de dhimmi - Extrait

    Un contrat sous domination

    "...Cette décision s’exprime sous la forme d’un contrat
    indéfiniment reconduit, la dhimma, à condition que
    les bénéficiaires, les dhimmi respectent la domination
    de l’islam."

    L’aggravation des restrictions

    "Le morcellement de l’Empire musulman et l’apparition de nouvelles élites ont des répercussions au sein des communautés juives. Dans l’Egypte des Mamelouks du XIIIe et XIVe siècles, de nouvelles règles aggravent le statut de dhimmi : les juifs doivent désormais porter comme les chrétiens une coiffe particulière, en l’occurrence jaune (COMME L'ETOILE JAUNE SOUS LES NAZIS) pour être plus aisément reconnus. En 1354, les juifs doivent également porter un anneau métallique distinctif dans les bains publics et les femmes s’envelopper d’un tissu de couleur pour sortir de leurs maisons."

    http://www.akadem.org/medias/documents/6_dhimmi.pdf

    "Et à comparer avec ici, où les musulmans payent des impôts, beaucoup de cantons n'acceptent pas les enterrements islamiques, et les minarets sont interdits.Donc, bon, comparons."

    Oui! COMPARONS:

    Un contrat sous domination

    Le concept de dhimma qui s’applique aux juifs et aux chrétiens stipule un comportement de
    soumission envers les musulmans. Les dhimmi doivent
    respecter toute une série d’interdictions :
    ne pas porter d’arme, ne pas chevaucher un cheval,
    ne pas construire de nouveaux lieux de culte,
    ne pas élever la voix lors de cérémonies ou ne pas ressembler aux musulmans dans leur habillement. Toutefois, les dhimmi conservent leurs droits internes et peuvent toujours avoir recours à leurs tribunaux. Le droit de résidence des juifs n’était pas limité en principe mais il reste que le séjour dans les villes saintes leur étaient interdit. Certains juifs finissent donc par disparaître de la péninsule arabe à l’exception du Yémen."

    Accepteriez vous le même contrat.....?

  • @ Merci de rappeler l'antisémitisme dans les écoles auquel j'ajoute ce lien qui me rappelle ce que j'ai lu et vu comme documentaires sur le nazisme et sa propagande anti-juive. AUJOURD'HUI, propagande antisémite identique mais sous le manteau du sionisme et d'Israël, qu'on doit sûrement aux dhimmmis de la 2ème catégorie de 2015, les soi-disant pro-"palestinien" par antisémitisme, car bien de l'eau a coulé depuis l'interview en 2008 de Bill Warner!

    "Les manuels scolaires européens font la promotion de l’incitation anti-israélienne"

    "Il est très rare qu’on se penche sur l’observation de l’antisionisme dans les écoles européennes. Il trouve son expression de bien des manières, l’une des plus inquiétantes étant le saupoudrage d’informations très mensongères sur Israël dans des manuels scolaires communément utilisés. Certaines écoles européennes sont ainsi devenues les participantes à la ligne de front de l’incitation anti-israélienne propagée partout sur le continent. La désinformation assure que toute connaissance concernant Israël qui sera acquise par les élèves s’inspirant de ces livres sera forcément négative."

    En savoir plus sur http://jforum.fr/2015/12/lincitation-antisioniste-des-manuels-scolaires-en-europe/#R8m3Ruw1p2JuvgHW.99

  • « Ou, encore plus court (si on n'additionne pas le tout): le religieux et les croyants nous foutaient la paix. »

    L'élégance du pacte de "Laïcité", c'est la simplicité avec laquelle il s'énonce.

  • @Mère-Grand: Pleinement d'accord avec vos deux derniers commentaires. Très bien et très simplement dit. Nous voulons la paix que nous soyons croyants ou non. La croyance appartient à la vie privée et intime et chacun peut l'exercer à sa guise tant qu'il ne l'impose pas aux autres.

  • @ Patoucha

    finalement dans les écoles françaises. les élèves autres que musulmans ont le statut de dhimmis

    "Une mise au point est indispensable, que je pose
    en préalable : aucun de ces enseignants, habitués de
    longue date a des populations scolaires de toutes
    origines ethniques, n'a jamais manifesté de racisme
    « anti-arabe ››. je suis intimement convaincue de
    l'objectivité de leurs récits. je suis moi-même
    membre d'une association qui milite pour conser-
    ver la mémoire de la résistance et de la déportation,
    et profondément antiraciste. Mais on ne peut pas
    continuer à s'aveugler et à croire naïvement qu'il
    n'y a plus de racisme dans nos écoles, en France. Ce
    racisme existe : il ne vient plus du côté où on le
    trouvait traditionnellement, ou beaucoup moins, je
    l'atteste sur mes trente-quatre années d'expérience.
    Désormais, ce ne sont plus les jeunes « blancs et
    chrétiens ›› qui méprisent les « Arabes et les
    Noirs », en les humiliant par des agressions verbales
    ouvertement racistes : certains, probablement,
    conservent ce vieux sentiment de racisme hérité de
    leur famille, de leur milieu « socio culturel ››
    (comme on dit si volontiers maintenantl), mais ils
    ne l'expriment plus, ce qui est déjà un net progrès,
    pourrait-on penser. En réalité, la situation est plus
    complexe : ils ont peur...
    Actuellement, ce sont les élèves non musulmans,
    quelles que soient leur origine ethnique et leur reli-
    gion, qui adoptent un « profil bas ›› et se laissent
    insulter sans broncher par les jeunes élèves d'origine
    maghrébine de la dernière génération.
    je n'avais pas accordé à cette situation une atten-
    tion particulière jusqu'à ces derniers mois; tant que
    les propos plus bêtes que dangereux (« Sale blanc ››,
    « Putain de ta race ››, etc.) tournaient court sans dégé-
    nérer en actes de violence, j'avoue que je considérais
    ce renversement d'attitudes, entre musulmans et non
    musulmans, sans inquiétude. Comme la plupart des
    personnels de l'Éducation nationale, je partageais
    l'opinion communément admise selon laquelle il
    faut comprendre ces jeunes « beurs » qui sont en
    quête de leur « identité culturelle ››, qui portent le
    poids de l'humiliation de leurs aînés victimes du
    racisme et de la colonisation et qui, puisque c'est le
    propre de Padolescence que de s'exprimer dans l'ex-
    cès, traduisent leur mal-être par une affirmation vin-
    dicative de leur appartenance à l'islam ...il faut donc
    les excuser et ne pas trop s'offusquer de leur agressi-
    vité verbale qui passera avec l'âge, sans conséquence
    dommageable pour notre société démocratique. Je
    trouve désormais ce discours lénifiant, voire dange-
    reux pour les valeurs républicaines de l'école, et
    notamment le respect de la laïcité et des droits de
    l'homme.
    Arlette Corvarola,
    proviseur honoraire, Val-d'Oise.

    ". Nous avons dans
    nos classes des enfants de toutes origines, et j'ai
    hélas constaté que des enfants juifs se voient
    aujourd'hui bousculés et insultés du fait de leur
    origine. Je cite : « Chien de Juif », « Vive Ben
    Laden », « on va bruler Israël ››, « Retourne dans
    ton pays ››. De tels propos sont entendus dans la
    bouche d 'enfants de sept, huit, neuf ans.
    Une fillette juive de sept ans se fait frapper (par
    deux ou trois autres) qui lui réclament son goûter,
    la traitent de « sale Juive ››, propos agrémentés de
    quelques coups de pied. La petite a peur et se tait
    jusqu'au jour où elle ose en parler à sa maman qui
    m'interpelle. ]"interpelle à mon tour la direction et
    j'exige la convocation immédiate des familles. Ie
    vois arriver des parents (mamans voilées) qui, loin
    d'écouter ou de présenter des excuses pour les
    actes et les propos de leurs enfants, les nient en
    bloc en nous accusant, « nous ››, d'être respon-
    sables - qui, « nous ›› ? La petite fille, moi, les
    Juifs? Leurs mots, qui passent bientôt du français à
    l'arabe, frisent la menace : « Je connais du monde,
    on a beaucoup de cousins, de frères, on n'a pas
    peur! » Ie dois, à mon tour, les menacer
    de porter plainte en cas de récidive pour qu'ils
    cessent."

    merci l'anti-racisme patentés beau résultat.

    oui la fracture française est profonde, les bobos, ont insultés le bas peuple le traitant de raciste à tort est a travers, exonérant les immigrés de faire un effort d'intégration, empêchant le bas peuple, les souchiens de faire leur travail d'assimilation, le corps enseignant adhérait à ses idées compassionnelles, maintenant ça se retourne en premier contre lui.

    le livre le territoire perdus de la république analyse très bien cette réalité.

  • hommelibre: " Faire, oui, mais faire de manière appropriée, réfléchie, en accord avec ceux pour qui l'on fait. Faire au-delà des bons sentiments qui ne servent à rien."

    Je pense pour ma part que le mieux qu'ils pourraient faire, c'est se faire totalement oublier. Qu'on n'entende plus parler d'eux comme on n'entend parler ni des juifs ni des chrétiens.

    Mais je pense quand même qu'à titre individuel, les fidèles musulmans qui veulent vivre en paix se sentent impuissants face au déferlement de haine venant de leurs coreligionnaires et celui qu'ils subissent en retour à cause d'eux. A mon avis, ils souhaitaient par ce geste montrer qu'ils cherchaient la paix. Qu'on n'aime ou non le geste, je ne pense pas qu'il faille y voir autre chose.

    Je ne pense pas d'ailleurs que c'est à eux d'expulser les imams qui prêchent le jihad. Ils sont de simples citoyens et n'ont pas à faire le travail des pouvoirs publics. Même s'il est vrai que monter la garde devant un édifice religieux, même symboliquement, ça peut déjà être vu comme un travail de police.

    Et bonne année à tous !

  • Je vous suis sur ce point Kad, qu'ils se sentent impuissants. A leur place nous le serions probablement aussi.

    Je persiste à juger ce geste au moins maladroit, même si ce n'est évidemment pas la seule lecture possible, et si ceux qui leur donnent quittance de bonne foi et de bienveillance ont peut-être plus juste que moi.

    Bonne année à vous aussi!

  • @ hommelibre

    meilleurs vœux et surtout bonne santé. et les intellectuels musulmans !!!

    "Face à l'islamisme et à l'antisémitisme, le silence
    d'une majorité des intellectuels français d'origine
    maghrébine nourrit les amalgames. Le xx° siè-
    cle est tout entier empli d”une mémoire vaine. La
    messe rituelle sur l'horreur de l'« Holocauste ››
    s'accommode des yeux fermés sur la résurgence de
    l'antisémitisme. Certes, c'est à raison que l”on refuse
    les « amalgames ››. Si l'antisémitisme gangrène
    dans la France d'aujourd'hui une partie de la com-
    munauté d'origine arabo-musulmane, il ne s'agit en
    aucun cas de sa totalité. Mais l'indignation serait
    plus crédible si ces intellectuels étaient descendus
    dans la rue pour dire leur rejet radical de Merah et
    de Nemmouche, qui prétendaient tuer en leur nom.
    Pour l'écrire dans les journaux, le dire à la radio et à
    la télé, le pianoter sur les réseaux sociaux. Ce silence
    a ouvert la voie à tous les amalgames.
    LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE 406

    le musulman respecte la force, l'antiracisme joue sur le compassionnel, et le résultat est à l'inverse de ce qui avait été espéré .

    "C'est un jour de ramadan. Je venais de prendre un
    café à la machine de la salle des professeurs. N'ayant
    pas eu le temps de le boire, j'entre en classe avec
    mon gobelet. Un élève de bac professionnel, Mehdi,
    m'interpelle : « Vous ne buvez pas le café, madame,
    c'est le ramadan. ›› Ma réponse naturelle, « nous
    sommes à l'école, dans un espace laïque, nul ne vous
    empêche de pratiquer votre religion, mais vous
    n'avez rien è imposer aux autres », lui fait monter le
    ton : « Oui, mais à la cantine vous êtes bien obligés
    de nous faire des repas sans porc. ›› « On n'est pas
    “obligés”, on vous fait ces repas pour vous éviter de
    transgresser vos règles religieuses. ›› « Non, l'école.
    elle n'est plus laïque, elle est musulmane. Et puis
    imagine, si elle vient en Algérie, si elle croit qu'elle
    va avoir du porc... ›› Éclats de rire des élèves. Des
    élèves reviennent à la charge : « Madame, vous nous
    manquez de respect en buvant votre café ››, dit
    Sébastien, un élève d'allure « européenne ». « Nous
    on ne mange pas, on ne boit pas ; ça nous donne
    envie. ›› Comme je suis bien décidée à ne pas céder,
    je garde mon gobelet de café sur ma table, Omar se
    lève sous le prétexte de jeter du papier à la poubelle
    et, en passant, il le renverse.
    Quinze jours plus tard, comme je suis seule en
    salle des professeurs, Sébastien se dirige vers moi.
    C'est un gaillard et je suis loin d’être rassurée.
    « Madame, je veux vous parler ›› et il ferme la porte,
    ce qui accroît mon inquiétude. « Madame, vous avez
    eu l'air étonnée quand j'ai dit que je ne mange pas
    LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE 2 73
    [durant le ramadan. ]'ai perdu mon père d'une crise
    cardiaque et on a pris notre maison à ma mère. Nous
    sommes quatre enfants et on nous a logés en cité. On
    était* les seuls Blancs de l'immeuble. ils [les voisins
    maghrébins] nous mettaient des lames de rasoir dans
    la sonnette. Notre appartement était convoité par une
    famille que connaissaient bien nos voisins. La vie
    était impossible. Un jour Samir, avec qui j'avais de
    bonnes relations, m'a dit : “Si tu ne veux plus de
    problèmes, tu te convertis à l'islam.” je me suis
    converti à l'islam... Vous savez, je suis un bon
    musulman. Chez nous, c'est pas “Aimez-vous les uns
    les autres", tout est prêt pour la Jihad. ›› « Qu'est-ce
    que c'est, la jihad ? ›› « C'est la guerre sainte pour
    convertir les infidèles. Dans la mosquée, il y a des
    armes jusque-là. ›› Il élève le bras pour indiquer la
    hauteur qu'atteint le stock d'armes qu'il prétend
    avoir vu. « C'est pareil dans toutes les mosquées, on
    est prêt pour la jihad. »
    La conversion de Sébastien est ambiguë. Elle est
    apparemment intervenue sous la contrainte, mais on
    sent qu'il en est profondément satisfait. C'est un
    gaillard : il a visiblement intégré un réseau qui pré-
    sente pour lui de nombreux avantages. Il fait état de
    vols facilement réalisés, car les victimes, intimidées,
    s'inclinent sans résistance. On sent aussi que l'uni-
    vers de la violence lui convient parfaitement.
    « Quand on va au cinéma et qu'il y a la queue, nous
    on passe devant, et s'il y en a qui ne sont pas d'ac-
    cord, on les frappe. ›› « Les Français, eux, ils par-
    lent, et nous on cogne, car ce sont des dindes, et
    nous non. ››
    Un autre élève de la classe, qui étrangement porte
    un nom à particule, De B. (les initiales ont été chan-
    gées) s'est aussi converti à l'islam. Il est attiré par le
    côté violent, par le plaisir de s'imposer par la force.
    Cela semble être pour lui « ce qui marche ››. Il nous
    confie qu'avec la conversion il a trouvé une famille,
    un réseau de solidarité, et même de l'argent. Par
    exemple, les chèques de caution que les élèves doi-
    vent verser en contrepartie des livres qui leur sont
    remis sont rarement du nom des parents de l'élève,
    qui ont souvent un interdit bancaire. De B. ne com-
    prend pas l'attitude des Israéliens : « À part parler,
    ils ne savent rien faire. L'islam, lui, il s'est imposé.
    On a tué tout le monde, c'est comme cela qu'on
    devient une puissance. Les Israéliens, ils ne font que
    parler. ›› Visiblement De B. ne comprend pas la
    « modération ›› des Israéliens. Ils disposent de la
    force et ne l'utilisent pas pour massacrer leurs adver-
    saires : ils n'ont pas pour lui vocation à être respec-
    tés. La transaction pour un échange de prisonniers
    morts et vivants avec le Hezbollah lui paraît tout
    autant surprenante.

  • suite

    Doit-on se réjouir
    d'accueillir aujourd'hui cette nouvelle forme de tolé-
    rance, qu'on en viemie à banaliser désormais le port
    ostentatoire des insignes religieux les moins discrets,
    sous prétexte que « les cultures qui dessinent une
    France plurielle ont besoin d'une visibilité dans l'es-
    pace public ›› ? Que deviennent les fameuses
    «valeurs de la République ››, dans une école dont la
    laïcité s'accommode de toutes les provocations du
    prosélytisme islamiste le plus virulent, lequel pro-
    clame ouvertement son mépris et sa haine à l'endroit
    des autres religions, et en particulier du judaïsme et
    du christianisme? La tolérance, le respect des droits
    de l'homme et du citoyen se confondent donc
    aujourd'hui avec Pacceptation passive de ces
    insultes, la complicité avec le fanatisme pervers
    d'une caricature de religion obscurantiste? Je me
    désolidarise totalement de ces fonctionnaires qui
    oublient les valeurs dont ils devraient être les
    garants, en adoptant une attitude de fausse ouverture
    d'esprit à l'égard de ces « pauvres jeunes ›› «qui ont
    des excuses à leurs débordements ›› (racistes,
    sexistes, etc.)! Ces jeunes « beurs ›› qui ne se sentent
    ni français, ni algériens (ou marocains), ont-ils donc
    _
    LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE 217
    acquis le droit implicite de cracher, au sens propre
    du terme (un certain nombre d'entre eux crachent en
    effet constamment par tel're) comme au sens figuré,
    sur la culture du pays où ils vivent, traitant volon-
    tiers leurs professeurs ou condisciples de « sales
    blancs ››, de « sales Français ››, de « sales Juifs ››, ou
    de « Putain de ta race! », insulte favorite à l'égard des
    non-musulmans ?
    L'indulgence des éducateurs que nous sommes
    devant ces comportements me semble malsaine : elle
    est suscitée autant par la peur de la violence et du
    conflit que par la crainte de passer pour raciste
    (notamment « anti-arabe ››), ce qui horrifie, et à juste
    raison, les générations contemporaines ou héritières
    de la colonisation française en Afrique du Nord. Un
    sentiment profond de culpabilité fait fustiger la res-
    ponsabilité des colons français, nos pères ou nos
    grands-pères, qui maintenaient dans un état de ser-
    vilité - dit-on - ces populations musulmanes.
    Si le « raciste ›› est en nous, par essence, on ne
    peut qu'adopter désormais un profil bas pour se faire
    pardonner le poids de ce passé. Du coup, reprocher à
    ces enfants et petits~enfants de victimes leur antisé-
    mitisme, leur anti-américanisme primaire, s'insurger
    contre leur volonté de maintenir les femmes dans
    une condition soumise, leur demander en un mot de
    respecter la Déclaration des droits de l'homme et du
    citoyen comme les principes de la laïcité à l'école,
    serait sans doute manifester à leur égard de nou-
    velles marques de racisme!
    Le chantage au « racisme ›› a ouvert la voie du
    laxisme. Manipulés par des frères aînés ou par des
    pères qui les endoctrinent depuis quelques années,
    nombre de nos jeunes savent l'utiliser à bon escient.
    Tel élève d'origine maghrébine se montre grossier en
    classe, insultant ses camarades et insolent avec ses
    professeurs, etc. Sanctionné, l'adolescent réagit
    immanquablement par ces mots : « C'est injuste,
    vous êtes raciste! » j'ai également observé cette atti-
    tude de la part d'élèves noirs musulmans, alors
    qu'elle est beaucoup plus rare chez les élèves
    antillais.
    La montée d'un islamisme « terroriste », dans
    toute l'acception du terme, est une réalité au sein de
    nombreux établissements scolaires urbains. L'Éduca-
    tion nationale ne doit plus minimiser la gravité du
    phénomène et se laisser abuser par la mauvaise foi
    (sans mauvais jeu de mots) de ceux qui apprennent à
    leurs propres enfants une forme odieuse de dupli-
    cité :
    - version « publique », notamment à l'école : ils
    réclament la liberté d'expression, le droit au respect
    de leur culte, de leur identité culturelle, la justice,
    l'égalité pour tous, montrant une susceptibilité vio-
    lente au moindre fait qui leur paraît hostile, débus-
    quant partout des marques de racisme;
    - version « privée ›› : hors de la classe, dans les
    mosquées les plus intégristes autour de Paris et dans
    Paris, dans certaines cités comme parfois dans l'en-
    ceinte même de certains lycées et collèges: ils appel-
    lent à la « guerre sainte ››, applaudissant Ben Laden
    en manifestant en particulier la haine des Juifs la
    plus éhontée. Mlle « Y », encore, jeune professeur
    du lycée dont j'étais proviseur, me confiait au mois
    de juin 2002, juste avant le baccalauréat : « Vous
    savez, madame, les élèves de STT devant lesquels
    vous avez lu la lettre rédigée par les professeursï, ils
    n'ont pas osé réagir devant vous, mais ils m'en ont
    parlé en coins, le lendemain... Ils disaient que cette
    lettre, c'était bien, mais que c'était quand même exa-
    géré... ›› « Parce que, m'dame, on a beau dire, mais
    pour nous, musulmans, on voit pas les choses
    I
    LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE 219
    comme ça, et on a de meilleurs endroits que le lycée
    pour apprendre la vérité du Coran! On va à_la mos-
    quée de Saint-Denis, là on nous explique bien tout
    ce qui se passe en Israël, et toute l'h1stoire! Mais le
    mieux, ça, on nous l'a dit, c'est quand même d'aller
    apprendre en Afghanistan, c'est la meilleure forma-
    tion, le frère à Mourad, il le sait! » Et d'a]outer, mi-
    irmocents, mi-fatalistes : « Mais le proviseur, et vous.
    les profs, vous pouvez pas comprendre que c est pas
    du racisme, vous êtes pas musulmans! ››; _
    _ le « contexte de sensibilité extrême », induit par
    la situation israélo-palestinienne, ne doit pas servir
    d'alibi aux actes malveillants des lycéens et collé-
    giens pro-islamistes. Nous avons l'obligation morale
    de ne pas céder à la pression qui veut amalgarrier
    tous les musulmans, comme toutes les formes de l is-
    Iam;
    - l'école républicaine a besoin de redonner du
    sens à ses principes fondamentaux. Nos autorités de
    tutelle doivent trouver ou retrouver les moyens de
    faire respecter ces lois, par tous les élèves scolarisés
    dans des établissements laïques, et tous les fonc-
    tionnaires de l'Éducation nationale, sur le « ter-
    rain ››, pourront enfin mettre en application des
    règles claires, précises, cohérentes et équitables,
    conformes au droit et à la législation en vigueur en
    France. Si ces moyens ne sont pas élaborés puis m1S
    en œuvre rapidement à l'école, desclasses mater-
    nelles aux lycées, c'est la démocratie qui com-
    promise et avec elle la fin programmée de l'école
    laïque.
    Arlette CORVAROLA,
    proviseur honoraire, Val-d'Oise, 2002.

  • des décades que les musulmans vivent en toute passivité, des lois démocratiques occidentales autant que la division entre écoles d'islams diverses, du levier de culpabilité de gouvernements ex-colonialistes,
    ne protègent qu'eux-mêmes et s'en enrichissent

    migrants en France etc ont implanté le concept d'antiracisme musulman dès qu'un doigt démocratique se lève, ont réussi à se constituer en associations de droit de l'hommistes subventionnées par tous contribuables
    cf. SOS racisme

    semant la division en pays démocratiques, à jouer sur le droit des libertés individuelles religieuses, faisant comme si les lieux de culte musulmans que toutes communes doivent subventionner, n'avaient rien d'islamique

    se targuant du statut de réfugié comme en Suisse, où algériens, camerounais etc se sont réclamé du statut de réfugiés, du droit de recevoir tous droits financiers et pack complet: logement assurances formation argent de poche & le reste,
    suivi de rapatriement familial avec logement 5 pièces, assurances formation argent de poche i le reste

    donc on se fout de ces soit-disant gestes de générosité de musulmans disparates
    et personne n'est dupe ici car

    entre autres à Genève où, avec des milliers de faux status de réfugiés musulmans, on a des années de manips de tous bords dans les reins :
    Kosovo & autres soit-disant refugiés des balkans & ex UDSSR, maghreb & Afrique noire comme le Cameroun

    avec SOS racisme, la France nous l'a fait ad nauseam

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