Clo-Clo avait ses Clodettes. Un spectacle en soi pour qui aime les potiches. Moi je les aime. À la télé ça fait le show. Transposons-les dans la campagne présidentielle américaine.
Hillary semble priser l’humour. Il est bien de mettre les rieurs de son côté, me disait un ami l’an dernier. Alors elle rit, elle rit, et autour on rit avec elle comme si c’était drôle.
Elle rit de l’assassinat de Kadhafi, Hi, qu’elle résume en quelques secondes (vidéo 1 en bas): « We came, we saw, he died! » Un peu court, trois verbes et un rire, pour résumer une situation mondiale plutôt dangereuse.
Elle rit encore devant des micros, et là c’est plus gênant pour la candidate parce qu'on ne sait pas pourquoi. Que se passe-t-il? À partir de la vidéo 2 du bas, la question est posée: a-t-elle subi une mini-attaque cérébrale ou une crise de type épileptique devant la caméra? Difficile à affirmer mais les décrochements de la tête et le rire qui suit sont étranges et hors contexte les justifiant.
Certains se demandent, outre-atlantique, si Hillary Clinton est en état mental et physique d’être présidente. J’ai déjà signalé les regards et les rires d’Hillary. Il y a quelque chose de Vol au-dessus d’un nid de coucous dans certaines de ses expressions. Selon le New York Post:
« Les équipes de la campagne de Bill Clinton et d’Hillary s’inquiètent que sa rage ne fasse surface au mauvais moment. » « Ils sont concernés par le fait qu’elle pourrait péter un boulon à la télévision en direct. Elle pourrait totalement perdre le contrôle de sa programmation robotique et sa personnalité ultra violente et antisociale pourrait surgir sans crier gare. »
Vu ce qu’elle a vécu: cocufiée devant le monde entier, sans rien montrer publiquement, elle, qui avait semble-t-il déjà l’ambition d’être présidente, a dû avaler tant et tant qu’elle en a possiblement été renversée et durablement perturbée.
Mais elle en a su en tirer parti. Je pense qu’un homme cocufié publiquement n’aurait pas été investi par son clan politique. L’homme cocu est un looser, la femme cocue une victime: on n’élit pas un looser. Certains évoquent également le traumatisme crânien subi par l’ancienne secrétaire d’État en 2013 pour expliquer des comportements décalés dont la répétition inquiète.
Je suggère à Hillary de s’adjoindre un groupe de danseurs toujours en train de rire. On pourrait les nommer Les Hilares. Hillary et Les Hilares, c’est pas fun ça?
Do a choisi un autre registre: la musique. Les cuivres en particulier. Ses annonces tonitruantes et bien provocantes sonnent fort. Ça a marché, il est candidat. Sa désinvolture n’est peut-être qu’apparente. Si Hi joue en tout visible, je soupçonne Do de garder ses vraies cartes dans sa manche.
Pourtant il est également soupçonné de trouble mental, et une élue du Congrès réclame un examen psychiatrique du candidat.
Pour donner plus de corps à sa campagne, il pourrait lui aussi se faire accompagner par une troupe de bimbos dansantes et vociférantes, que l’on nommerait Les Trumpettes. Trump et Les Trumpettes, voilà qui a de l’allure!
Les Hilares contres Les Trumpettes: rires et lambada garantis jusqu’au 8 novembre prochain, date de l’élection américaine.