Je n’accable pas madame Clinton. Elle est à terre et j’imagine sa déception. Construire sa vie sur cet unique objectif et échouer au poteau: destin cruel. Et si elle en avait trop fait?
Les interventions des Obama en fin de campagne étaient de trop. Leur soutien massif contenait un message subliminal: la candidate n’y arrivait plus seule. Elle s’appuyait sur eux plus que sur elle-même, dans une sorte de mise volontaire sous tutelle. Je soupçonne que les démocrates connaissaient le risque réel d’échec malgré les sondages, et qu’ils ont mis le paquet pour la sauver. Peine perdue.
Le sourire souvent figé d’Hillary Clinton, son attitude surjouée à chaque apparition, attitude de vainqueur désigné, manquaient singulièrement de naturel et d’humilité. Ses embrassades dégoulinantes d’amour universel fabriqué étaient les signes repoussants d’un entre-soi de riches.
D’ailleurs dans le camp Clinton le mépris des petits, des ignorants, s’est étalé sans pudeur (image 1: Andy Borowitz, contributeur au NYT). Mépris de classe.
Ses soutiens? La reine-mère Barbie-Hillary était éclipsée sur scène par l’impératrice Beyoncé. Il est coutume au États-Unis que les stars soutiennent un camp. Cela ne me dérange pas: je regarderai De Niro et écouterai Bruce Springsteen avec autant de plaisir qu’avant. Leur talent n’est pas en cause, même si le premier a versé dans l’hystérie. Mais, tout ce monde autour d’elle, presque comme à son chevet… mauvaise image.
S’entourer surtout de blacks, qui plus est des kadors millionnaires, a dû faire une drôle d’impression au petit peuple. Parti-pris racial, clivant, de la part de la démocrate. Le spectacle des super-riches noirs n’a apporté qu’une ethnicisation de la campagne. Elle aussi a divisé le pays. Populisme? Yes, Hillary can.
Le vote ethnique des hispanos devait la faire gagner, disait-on avant le 8 novembre. Or contre toute attente, 38% des hommes et 32% des femmes de cette communauté ont voté Trump. Ces hispanos doivent être racistes! Ou alors Trump ne l’est pas, lui qui a gagné même dans les États du sud.
Le vote des femmes n’a pas mieux fonctionné. Les soutiens d’Hillary, femmes de pouvoir richissimes, n’ont rien à voir avec les femmes moyennes et la victimisation féministe. Trump domine sa rivale de 10 point dans l’électorat féminin blanc.
A-t-on trop insisté sur la petite phrase de vestiaire de Donald sur les chattes? Comme je l’ai rappelé De Niro n’a pas fait mieux dans le passé. Et quand la presse présente sans état d’âme les toy boys latinos de Madonna, des hommes très jeunes considérés comme des jouets, personne ne crie à la chosification du mâle ethno. Deux poids deux mesures.
Madonna et Miley Cyrus (qui offre aux spectateurs sa chatte à toucher sur scène) ont imposé les codes du porno dans leurs shows: elles sont trop décalées d’avec le discours moral du camp du Bien pour moucher Trump. Je ne juge pas, la sexualité est une belle et bonne chose, mais je regarde avec amusement cette contradiction.
La phrase lourdingue de Trump n’est pas pire que cela. Combien d’hommes pensent Je me la ferais bien en abordant une femme sexy? Surtout les hommes dont parlait le républicain: des hommes riches et célèbres, puissants attracteurs de nanas jeunes et jolies en quête d’un sugar daddy? Et combien de femmes aimeraient toucher le joli cul de certains hommes ou leur mettre la main au paquet? Hypocrisie.
L’hystérie règne dans une partie de la presse suite à la victoire de Donald. La gauche olfactive se lâche comme une diarrhée. Une partie de la droite lui emboîte le pas. Les mots pour désigner Donald Trump sont choisis: prédateur sexuel, misogyne, raciste, et j’en passe.
Jean-Noël Cuénod, poète insignifiant et chroniqueur de la Tribune de Genève, tient le pompon et étale son prêt-à-penser. Avec lui on est dans le vide-ordure, dans l’ambiance d’égouts, comme il l’écrit. Il accuse les autres de sa propre odeur intellectuelle. En réalité son impuissance à changer le cours des choses le rend anormalement agressif. La haine l’habite. Il divise le monde entre les bons et les mauvais. Bullshit.
Il parle d’effondrement moral et intellectuel. Son camp en est largement responsable. En France par exemple, des décennies de stigmatisation de la parole, de dictature intellectuelle et morale sur l’immigration, ont mis le pays dans le désordre que l’on sait.
L’étouffement de la parole, le hold-up sur le discours politique, c’est son camp. Or, sur l’immigration, si les mouvements de populations sont choses normales, le véritable humanisme n’est pas de se donner bonne conscience en ouvrant toutes les frontières mais de faire en sorte que ces populations puissent vivre mieux chez elles.
Trump est-il raciste? Les femmes hispanos et les noirs qui ont voté pour lui ne le pensent pas. Ses propos provocateurs sur les immigrants illégaux mexicains doivent être compris dans la situation locale. Le nord du Mexique est sous la coupe des mafias de la drogue. Des tueurs sans merci – plus de 80’000 morts en dix ans! – qui envoient leur merde (ce n’est pas du cannabis) et leurs dealers vers les States.
Tous ne sont pas criminels, Trump l’a dit lui-même (« il y en a des bons »), mais c’est suffisant pour s’inquiéter. Surtout quand le gouvernement mexicain est impuissant face à ces mafias. Trump veut renvoyer les illégaux criminels? C’est une option. Obama a laissé faire. C’est une autre option. Qui a raison?
Trump misogyne? Ridicule. Il n’aurait pas placé autant de femmes à de hauts postes dans ses affaires. Selon les Inrocks, qui n’est pas vraiment pro-républicain:
« Trump emploie pourtant 47% de femmes dans ses différentes entreprises et n’hésite pas à leur proposer des postes à hautes responsabilités. » Non, pas de misogynie chez Trump.
Les musulmans? Ses propos de campagne généralisent trop mais ce n’est pas du racisme: l’islam, et l’islam politique en particulier, n’est pas une race.
Prédateurs sexuel, Trump? Pas de preuve. Mais l’accusation permet d’oublier les frasques de Bill…
Fasciste? Ce n’est pas pertinent. Il n’a rien de commun avec Mussolini ou Hitler, auquel Hillary Clinton l’a comparé dans une saillie outrancière. Le seul régime aujourd’hui qui ressemble au fascisme est Daesh. Et puis le fascisme (comme le nazisme) est un produit dérivé du socialisme, pas du libéralisme.
Populiste? Mot à la con qui montre surtout la paresse intellectuelle de ceux et celles qui l’utilisent. Bien pratique pour noyer le débat et dénigrer le différent. Pourquoi restent-ils sourds à ce qui se dit dans le vote Trump, ou dans la résistance à une mondialisation trop rapide qui laisse des populations entières sur le bord de la route?
Le recentrement de Donald Trump sur les fondamentaux états-uniens s’explique sans recourir à la stigmatisation. Je suis d’avis qu’il faut rediscuter de beaucoup d’aspects de l’évolution à marche forcée de nos sociétés, aspects qui ne sont pas réellement assimilées collectivement. Si on ne le fait pas, si on ne permet pas aux populations de se ré-approprier l’évolution, le rejet et l’insurrection seront très violents dans quelques décennies.
Hillary Clinton a échoué. Pas parce qu’elle est femme, mais parce que c’est elle. Les commentateurs de l’émission politique C dans l’air d’hier soir ne sont pas tombé dans le panneau du féminisme victimaire. De fait elle n’a pas convaincu. Parce que le temps n’est plus à l’aveuglement ou aux bisounours. Mais je respecte son ambition et son parcours politique malgré ses mensonges et ses casseroles.
Bien plus qu’un vote anti-femmes, raciste ou anti-élites c’est un vote de ras-le-bol. Pendant qu’Obama et Hillary cumulaient les erreurs au Proche-Orient (documentaire sur Arte le soir de l’élection, Du 11 septembre au Califat) la pauvreté augmentait dans le pays. À cause d’eux en partie, des millions de personnes sont sur les routes de l’exil en Syrie et en Europe, et des millions sont dans la rue aux States.
Enfin, Trump n’est pas un idiot ni un simple clown. Il a joué la provocation, cela a marché: il est élu. Bravo l’artiste! Il leur a joué un bon tour. J’étais déçu de sa campagne: aujourd’hui je la comprends mieux.
Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur les objectifs de Donald Trump et en évaluer les bons et les moins bons aspects. Nous quittons l’hystérie pour revenir dans le monde réel. Et dans le monde réel les relations USA-URSS sont importantes et concernent directement l’Europe. De ce point de vue, la chute d’Hillary Clinton et de son clan sont, a priori, une bonne nouvelle pour nous.
Propos intéressants d’un des conseillers de campagne de Donald Trump, Walid Phares. Un tout autre portrait du nouveau président:
Commentaires
"Construire sa vie sur cet unique objectif"
Je me demande qui a bien pu la croire lorsqu'elle a affirmé (une hypocrisie de plus ou un aveuglement fatal ?) que sa candidature et son échec n'étaient pas une affaire de personne, mais de destin national ?
Vous avez énuméré tout ce que Madame Clinton a fait de stupide (tout à fait inspiré par les modes que proposent les média modernes relayés par youtube et autres twitter) pour essayer de gagner une élection qui touche au mode de vie de millions d'Américains en difficulté: chanteurs, acteurs et sportifs devaient faire oublier aux "pauvres crétins" qui constituent cette partie de la population l'enjeu dont les maîtres de Washington et de Wall Street veulent garder le contrôle.
Je ne sais pas si c'est ce mépris qui lui a été fatal, ni si Trump est animé par des motifs plus louables, mais j'ai eu un certain plaisir à voir échouer cette farce, malgré les craintes (et parfois même la répulsion) que m'inspirent les Républicains américains (et donc Donald Trump) avec leurs attitudes puritaines, dont religieuses, face à de graves problèmes de société, la question de l'avortement me venant à l'esprit en premier lieu.
Mère-Grand,
Je n'ai pas vu cette déclaration sur son échec. Décevant. Invoquer le destin c'est ne pas assumer sa propre responsabilité, c'est un peu être victime. Démonstration a posteriori qu'elle n'était pas la bonne personne pour gagner.
Sur les Républicains, je suis comme vous. C'est la première fois que j'ai des sympathies pour un candidat de ce parti.
La presse française commence à se poser les bonnes questions:
« la colère des peuples », comme titre l'édito du Figaro, « emporte tout sur son passage » comme un « ouragan ». « Les calculs des sondeurs et les prévisions des experts, le confort des élites intellectuelles et les certitudes des milieux d'affaires. La suffisance des hommes politiques et l'arrogance des médias ». « Nous avions choisi de ne pas le voir. Depuis la victoire de Donald Trump nous ne pouvons plus faire semblant » écrit encore le quotidien.
Le constat est le même dans Libération, qui se dit que si la victoire de Trump est due à la « démobilisation de l'électorat d'Obama » et à « une poussée de l'Amérique blanche » il y a forcément « quelque chose de plus profond ». « De toute évidence, le Parti Démocrate, comme la gauche dans beaucoup de pays, n'a pas su répondre à deux inquiétudes, à deux colères ». D'une part la « peur du déclassement de toute une classe moyenne » que l'élite n'a pas su voir car elle était « occupée à glorifier une mondialisation qui lui profite essentiellement ». D'autre part cette élection est le prix « de l'austérité imposé au peuple et non aux dirigeants ».
A droite, on étrille aussi la « mondialisation heureuse ». « Cette idée que le « doux commerce » apporterait naturellement la prospérité, que l'échange abolirait la politique, et que la consommation effacerait les différences entre les hommes », écrit encore Le Figaro qui accuse aussi « le multiculturalisme, cette « nouvelle religion politique » qui inverse le principe d'intégration ».
www.lesechos.fr/monde/elections-americaines/0211484149108-au-lendemain-de-lelection-de-trump-la-presse-francaise-accuse-le-choc-2042018.php
"Je ne sais pas si c'est ce mépris qui lui a été fatal, ni si Trump est animé par des motifs plus louables, mais j'ai eu un certain plaisir à voir échouer cette farce, malgré les craintes (et parfois même la répulsion) que m'inspirent les Républicains américains (et donc Donald Trump) avec leurs attitudes puritaines, dont religieuses, face à de graves problèmes de société, la question de l'avortement me venant à l'esprit en premier lieu."
Exactement les mêmes sentiments. Je me réjouis de la défaite de l'autre, mais en aucun cas de la victoire de l'un. Je suis même très inquiet pour les conséquences sur l'environnement: déforestations et pollutions massives pourraient être une toute prochaine menace. Inquiet aussi de qui sera le prochain Secrétaire d'État. En fin de compte ça pourrait être du pareil au même. Wait and see.
"Mais l’accusation permet d’oublier les frasques de Bill… "
Pas seulement de Bill:
https://www.youtube.com/watch?v=q0NECKLELi4
"La presse française commence à se poser les bonnes questions:"
Je suis prêt à parier que ce n'est qu'un feu de paille. Les élites ne sont pas prêtes à renoncer à leur pouvoir et à leur capacité de nuire. Dans les faits rien ne changera sauf pression de la rue et des urnes. Le cocotier est secoué, les singes qui l'habitent y sont fermement accrochés.
Éclairage:
https://fr.sputniknews.com/international/201611101028619781-cia-angoisse-inquietude-donald-trump/
Et en particulier le commentaire de Nominoë Gwened.
J'ajoute, pour éclairer mes interventions précédentes, que si j'étais américain aux USA, j'appartiendrais, par mes origines familiales, à cette fameuse Classe moyenne (ou même inférieure) blanche qui a voté pour Trump et, par ma formation, à la Classe intellectuelle qui a tellement exprimé son mépris et a pris ses désires pour la réalité en ce qui concerne le résultat des élections.
Pour la première appartenance je me réjouirais, tout en craignant que mes espoirs soient déçus, pour la deuxième, j'aurais honte de mon aveuglement devant la réalité des enjeux socio-culturels et donc politiques.
Plus:
https://www.youtube.com/watch?v=P7Ax6m1iH9c
@hommelibre,
Comment ne pas être contente de constater que toutes les accusations de manipulation de ces élections étaient fausses !
Puisque D. Trump a gagné, cela prouve que la corruption du système est en définitive moins grave que l'on pensait.
La presse et les instituts de sondage d'opinion doivent véritablement prendre la mesure de la réalité. J'ai bien peur que les auto-critques journalistiques de ce matin ne vont pas avoir d'effet à long terme.
Tout comme je crois que l'immense espoir suscité par cette élection ne va pas être satisfaite au point énoncé par le candidat.
Car j'ai vu une séquence de campagne à la télé, avec D. Trump disant : "I will make your dreams come true."
Rien que cette phrase-là m'a découragée. Bien plus que toutes les outrances et autres insultes ciblées, formulées dans un style "café du commerce".
Maintenant, il va bien falloir redescendre sur terre.
Il va falloir créer un poste de procureur, pour arriver à mettre Hillary en prison. Les foules ont scandé " in jail". Ils attendent certainement que ce soit fait. Pour de vrai.
La campagne a permis d'observer les deux candidats en action, et on n'était pas réduit aux seules analyses des journalistes de la presse écrite ou télévisuelle. Nous avons pu former notre opinion, du moins en partie, sur la perception personnelle.
Ainsi, je ne pense pas que Hillary soit la seule à afficher "les signes repoussants d’un entre-soi de riches. " On ne peut pas dire que D. Trump ait le look ( ni la vie) d'un Bernie Sanders. Il affiche sans aucune gêne sa richesse et l'entre-soi de sa famille, si élégante et belle.
Je ne sais pas si les signes de richesse sont repoussants, puisque la richesse de Trump n'a pas dégoûté ses électeurs.
Nous avons débattu ici tout au long de ces six derniers mois avons confronté nos impressions, avec plus ou moins de clairvoyance. Comment être vraiment à la hauteur, alors qu'on est en Europe !
Il y a environ un mois, quelqu'un a écrit :" L'élection est déjà jouée, Clinton est d'ores et déjà élue." Parce que la presse était visiblement en sa faveur.
Je n'y ai pas cru, étant adepte de tous les dictons vintage, dont celui sur la vente de la peau de l'ours encore vivant ;-))))
Maintenant, je vais observer avec curiosité la mise-en-œuvre du programme et la réalisation des promesses.
"C'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon."
"Exactement les mêmes sentiments. Je me réjouis de la défaite de l'autre, mais en aucun cas de la victoire de l'un. Je suis même très inquiet pour les conséquences sur l'environnement: déforestations et pollutions massives pourraient être une toute prochaine menace. Inquiet aussi de qui sera le prochain Secrétaire d'État. En fin de compte ça pourrait être du pareil au même. Wait and see."
Cela met en évidence votre profonde idiotie.
Moi je n'aime pas Clinton mais Trump est probablement bien plus abject que l'autre, voire plus.
Par contre cette élection était une opportunité en or. En effet, Clinton avait promis qu'elle s'attaquerait à faire baisser les prix de médicaments et en conséquence cela fait des mois que les cours des actions entreprises pharmaceutiques baissent. En cas de victoire de Clinton, ils ne pouvaient pas baisser davantage, mais dans le cas contraire il y avait la quasi certitude qu'ils remontent.. Acheter des actions était un bonne chose, mais mieux encore était d’acheter des options d'achat qui décuplent les gains possibles.
Merci Trump (mais aussi Clinton). Cela m'a permis d'enrober mes avoirs de plusieurs dizaines de milliers de francs.
Calendula,
J'ai aussi remarqué le nombre de jolies femmes...
:-)))
L'entre-soi familial me dérange peu, il me paraît assez normal, ou au moins plus "naturel". Sur la manipulation, probablement.
La phrase sur le rêve, d'accord avec vous, c'est comme Hollande... Sauf que c'est un classique aux USA, il me semble. Le rêve américain fait partie des mythes fondateurs.
Après, comme vous le dites: c'est au pied du mur... Mais en tous cas Trump ne m'inquiète pas plus que ça et je ne déconsidère ni ses électeurs, ni ceux de Sanders. La démocratie est ainsi, tant qu'un parti ne commet ou n'incite à rien d'illicite, sa légitimité ne doit pas être mise en question. Je pense la même chose pour Mélanchon ou Le Pen en France. Par contre les remarques "olfactives" me hérissent. C'est du délit de sale gueule par le truchement de la supposée odeur.
On traite Mme Clinton de "vioque" invitée à dégager mais ce n'est pas son âge qui l'a fait chuter.
On le sait, elle n'était pas aimée (sans nier son immense expérience des rouages du pouvoir et habileté notamment son échec contre Obama puis sa première place auprès de lui, notamment)!
On lit ce matin qu'elle et son époux auraient soutenus des réseaux pédophiles.
Une question: si Mme Clinton avait gagné aurait-on dénoncé les divertissements du couple ou ces divertissements les auraient-on occultés'
@ hommelibre,
S'inquiéter serait une perte de temps. Il suffit d'essayer de rester lucide et ne pas s'en laisser conter.
Et puis : qu'y pouvons-nous ? Absolument rien.
Contrairement à "Opportuniste", je ne peux même pas jouer en Bourse, n'ayant pas d'argent pour ça ! J'espère juste que p.ex. l'argent des fonds de retraites, qui est entre autres placé en actions, n'aura pas subi des pertes trop importantes. Car cela aussi nous échappe complètement.
Pour en venir au billet de J.N. Cuénod, auquel vous faites allusion de façon olfactive :
Je pense qu'en Suisse, nous ne sommes pas idéalement placés pour nous exprimer sur la vie des Américains ou sur leurs choix.
Il est effectivement maladroit de s'en prendre aux électeurs de tel ou telle. De la part de Clinton, c'était une monumentale erreur.
De la part de commentateurs ou de journalistes, ça représente une sorte de positionnement, je suppose.
A nous de ne pas tomber dans le piège de l'outrance. Celle même que Donald Trump a tant pratiquée.
Quelle est l'intention sous-jacente, lorsqu'on estampille ou critique des gens pour leurs choix ( voter Trump), leur aspect extérieur ( grosse, pas belle), leur origine ou religion ( hispanique ou musulmane, doute sur la naissance sur sol américain d'Obama), l'histoire de leur famille ( le soldat musulman mort en mission et sa mère voilée) ?
Il y a en tout cas une volonté de désigner ce qui est désirable ou pas. Bon ou mauvais.
(Je ne dis pas bien /mal , parce que je pense qu'il y a d'abord une idée qualitative, avant même l'idée morale.)
Et c'est là, que je n'arrive pas à me pâmer devant sa famille si parfaite, du point de vue visuel. Est-ce vraiment si important d'être beau et élégant ?
Son jeune fils est bien sûr très touchant, il était juste assez emprunté pour avoir l'air d'être le seul véritablement authentique dans tout ce show.
( Confession intime : l'épouse de Bernie Sanders a attiré mon attention et je préfère cet univers-là, qui a quelque chose de réel. Mais bon - ce n'est pas la question !)
Vous écrivez : "Trump ( ...)je ne déconsidère ni ses électeurs, ni ceux de Sanders"
Mais alors : déconsidéreriez-vous les électeurs de H. Clinton ? Ça représenterait quand-même la moitié des votants !
Hier, il a été dit qu'elle aura probablement reçu légèrement davantage de voix des électeurs considérés en tant qu'individus, tout en ayant totalement perdu dans le décompte des "grands électeurs".
Non Calendula, ceux de HC non plus. J'aurais dû le préciser.
@ Mère-Grand
"...malgré les craintes (et parfois même la répulsion) que m'inspirent les Républicains américains (et donc Donald Trump) avec leurs attitudes puritaines, dont religieuses, .-.."
Aucun risque avec Trump. Il est le contraire d'un puritain lui, he grabs the women by the pussy, lui.
Les médias, grand consommateurs de sondages, et les experts en sondages, en boules de cristal, en marc de café, en tirage euromillions, en tirages footballistiques, et en entrailles de sanglier, sont beaucoup trop occupés à vendre des sondages, des machins, et de la pubicité pour des sondages et des machins.
Pire que ça, ils, (les médias, donc), et les politiques, croient réellement lire le monde en lisant des sondages, et des boules de cristal, et des images de chiffres qui montent et qui descendent, en n'ayant absolument aucune idée de ce qu'ils représentent, mais en croyant que si ça monte, c'est toujours bon, et si ça descend, c'est toujours bon tant qu'on croit que ça va remonter.
Et à force de n'écouter que ceux qui ont de l'argent à dépenser, donc ceux qui justifient leur existence de vendeurs de sondages et de machins, pour de l'argent, donc, ben ... ils oublient d'écouter ceux qui n'ont pas d'argent à dépenser.
Ceux qui est très ennuyeux quand les voix de ceux qui n'ont pas d'argent comptent, parce que les médias, et les experts de sondages, et les politiques ont tout simplement oublié de les compter.
C'est ce qui arrive quand on confond ... les cartes de crédit, les cartes cumulus, et les cartes d'électeur.
Ce qui explique pourquoi Maggie Tas-d'os-très-chers-chers a tout fait pour faire que seuls ceux qui ont de l'argent à dépenser comptent. Pour oublier les pauvres qui n'ont pas d'argent à dépenser, et qui ne rapportent pas d'argent.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_par_t%C3%AAte
Excellent Chuck, il y a de ça...
Ils ont oublié les invisibles. Cela explique en partie la victoire de Trump.
"Une question: si Mme Clinton avait gagné aurait-on dénoncé les divertissements du couple ou ces divertissements les auraient-on occultés'"
Ces révélations ont été faites avant l'élection. Vidéo "Ajoutée le 1 nov. 2016". Et sans doute la version originale sans la traduction française encore avant.
https://www.youtube.com/watch?v=q0NECKLELi4
On peut penser que certains électeurs n'ont pas apprécié les galipettes dénoncées.
À écouter attentivement:
https://www.youtube.com/watch?v=QwpYJejXOVQ
Ce pourrait-il que Trump ne soit qu'une marionnette?
Si l'on se fie à des extraits des écoutes faites à Lausanne lors des négociations sur le nucléaire iranien, il y a de forte chance que ça tombe sous le coup de multiples futures enquêtes pénales engagées par la prochaine administration US et que pas mal de macaques enturbannés et leurs contre-parties socialistes et autres avocats banquiers helvétiques risquent très très gros, c'est peut être pour ce genre de raison qu'ils soient autant nerveux !
Oui, il parait qu'il y aurait des contrats contre le future président, car les fichiers confiés à Assange pourraient bien conduire de nombreuses célébrités derrière les barreaux, voir vers la chaise électrique.
Le site de la radio nationale française a dû effacer (à la mode Clinton, décidément) de son site, une de ses emission, on y parlait de contrat sur Trump :
https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-pablo-mira/la-chronique-de-pablo-mira-09-novembre-2016
L'animateur salarié par l'état français y déclarait :
"Trump c’est le candidat qui redonne aux Américains l’espoir, l’espoir qu’il soit assassiné avant son investiture."
Si Trump tient parole...
https://www.youtube.com/watch?v=Z869b0fPL9I
je voterai pour lui...
Mais Clinton n est qu une grande criminelle. Elle a prêché pour une solution diplomatique(sic) pour que le Qatar et la Saoudie cessent leurs soutiens à Daech et aux groupes sunnites radicaux au proche orient d après un e mail révélé par Assange daté d Août 2014. Et de l autre côté elle reçoit des milliards de dollars de dons des Saoudiens et des Qataris pour sa fondation des Clinton.
On se croirait à un chantage d un dealer de la mafia dans un cage d escalier sans électricité.
Heureusement qu elle a perdu. On verra bien ce que Trump fera et il faudrait le juger à l oeuvre mais il ne pourrait pas être plus salaud que Clinton H. ce n n est pas possible.
Quant à Obama, il a été le président des USA le plus honnête à ce jour, n en déplaise à quelques uns...
Le nœud se resserre sur l'autre:
http://csglobe.com/deaths-surrounding-clinton-empire-mere-coincidences/
Tant mieux!
Il faudrait quant même rappeler à Charles que si les sunnites sont solidaires entre eux, alors que dire des chiites avec l'Iran et ses mouvements terroristes présents au Liban depuis plus de 40 ans, et imposés par la famille Assad en Syrie, les Assad qui ont, avant de bombarder ses populations non alaouites en faisant plus de 500'000 victimes (et non 300'000 comme la propagande nous rabâche depuis 3 ans, comme si depuis 2013, le nombre n'avait pas doublé ou ne serait-ce augmenté) avait fait disparaître plus de 300'000 syriens dans ses prisons dont personne ne ressort vivant ceci depuis 1970 !
Ne nous balancé pas la même propagande débilitante que celle des médias inféodés aux accords bakchichs des politiques corrompus, (comme nous avons pu le voir, entre autre, avec Hilary), nous ne sommes pas sur un plateau de la RTS ni dans les colonnes du Monde !!
Je suis à ce sujet certainement bien mieux informé que vous, il me semble, et l'administration Trump va donner carte blanche à ses généraux pour régler les affaires militaires et sur ce point, l'état major américain est beaucoup moins mitigé que l'interventionnisme à outrance d'Obama sur les questions géo-stratégique. Surtout que Trump va certainement trouver un accord avec Poutine en ce qui concerne la Syrie, mais sachez-le, une Syrie, bien évidemment, sans les Assad, ça va de soi !
Poutine ne souhaite pas forcément continué dans cette impasse syrienne, impasse dans laquelle, 12% de chiite ne pourrons plus diriger un pays largement sunnite. La Russie ne veut plus, à tout prix, maintenir cette posture, la Syrie n'est pas la Tchétchénie et Poutine sera prêt à négocier, si il souhaite maintenir ses positions en Syrie, un compromis avec, notamment l'administration Trump, concernant l'impasse Assad dans la région !
Donc la Russie sera vite obligée, face à un gouvernement républicain, (et non pas un gouvernement frères musulmans), non pas d'abandonner ses relations avec ses alliés (Iran, Syrie, Algérie, Soudan) du monde arabe, mais certainement devra cesser de soutenir les ingérences iraniennes, notamment concernant le hizbollah et les houthis du Yemen et autres satellites terroristes soutenus par les mollahs.
Sur ce point, la nouvelle administration Trump sera intraitable et farouche, sachez-le !
Il y un seul constat à retenir dans le dossier Trump, c'est que les américains aiment leur pays et défendent leurs familles et cela démocratiquement, ce que l'Europe ne semble pas encore prête de faire !
Donc, l'Amérique, pour la première fois, donne le chemin à suivre face aux remous du 21ème siècle !
Il faut laisser certains à leurs délires. La preuve de leurs délires:
https://www.youtube.com/watch?v=4bEFgINxi7k&feature=youtu.be
Autres preuves:
https://de.sputniknews.com/politik/20161111313312870-obama-al-nusra-chefs-syrien/
https://fr.sputniknews.com/international/201611111028648720-russie-usa-sommet-republique-tcheque-trump-poutine/
Les Français,qui n'ont pas encore pris de gros risques, se retrouvent dans la situation très confortables d'observer de loin la Grande Bretagne qui a voté brexit et les US qui ont voté Trump pour voir si, oui ou non, comme promis par les élites et les médias dominants, le ciel va leur tomber sur la tête. Si c'est pas le cas, ça peut changer les résultats en 2017
Merci Homme libre pour ce billet. Il résume bien les aberrations du prêt à penser moraliste actuel, qui n'est "ni de gauche, ni de droite" (expression choisie, qui fait référence au populisme). Car, certes, il y a les habituels gauchistes pour crier au fasciste, raciste,... Mais il y a aussi la droite atlantiste et mondialiste qui tremble.
Pour ma part, je pense qu'il y a d'un côté les "mondialisés" et de l'autre les "enracinés". Ces derniers sont souvent considérés comme des gens largués par le système économique. Mais à y regarder de plus près ce sont des gens qui s'opposent à une mondialisation sans frein. Un peu comme les anticapitalistes de gauche. Mais les élécteurs de Trump ne cherchent pas la révolution. Ils veulent des frontières, du travail , de la sécurité, de la stabilité.
En effet Riro la ligne de partage n'est plus gauche/droite. J'aime bien le tandem mondialisés/enracinés. Il y a des mondialisés et des enracinés à gauche comme à droite. Et ce tandem permet de sortir de l'ornière gauche/droite, et du coup de redistribuer les valeurs habituellement attribuées aux uns et aux autres. C'est une bonne piste.
"Ils veulent des frontières, du travail , de la sécurité, de la stabilité."
Comme les 98% de tous les peuples.
J'ai déjà écrit, mais je ne sais plus où, que gauche-droite n'était plus le facteur explicatif principal. Prenez les immigrés: "gauche" et patronat, même combat, même si c'est pour des raisons différentes, au mépris de toutes les lois sur l'immigration. En faisant croire que ces immigrés sont des "réfugiés". Des jeunes hommes seuls pour la plupart, comme le dit... Trump!
Un empire n'est JAMAIS démocratique. Nous en avons un parfait exemple avec l'Empire européen et la dictature bruxelloise. Qui peut décider de sanctions sans en référer aux peuples.
Ce sont les "consommateurs" qui sont "mondialistes", les clowns qui agitent les fanions bigarrés ne sont que des crevards cherchant à se donner de l'importance !