C’est un festival engagé qui défend le statut des hommes dans les métiers artistiques et met la créativité masculine sous le feu des projecteurs. Considérant que la création artistique est différente selon le sexe...
... ce festival confirme les différences essentielles entre les femmes et les hommes.
Alors que les femmes ont montré leurs particularités artistiques et occupé une grande place dans la production mondiale, d’Edith Piaf à Barbara Streisand, de Nikki de Saint-Phalle à Régine Desforges, de Myriam Makeba à Oum Kalsoum, les hommes considèrent que des chansons comme Où sont les femmes de Patrick Juvet, Femmes je vous aime de Julien Clerc ou Ne me quitte pas de Jacques Brel rendent les hommes invisibles dans le monde du spectacle et de la création.
Rendre hommage à la créativité masculine par une programmation excluant les femmes, tel est l’objectif de ce festival. Refusant la suspicion de sexisme et de communautarisme masculin, les organisateurs expliquent qu’il est bon de se retrouver entre hommes pour pénétrer les arcanes de l’esprit masculin dans l’art.
… c’est de l'humour. Il n’existe pas de festival «Les Flamboyants». :-)
Les premières lignes reprennent presque mot pour mot, en remplaçant femmes par hommes, la présentation du festival «Les Créatives» qui se déroule actuellement près de Genève.
Un festival dont la programmation est 100% féminine. Un choix de genre, dans notre époque qui dénonce le sexisme réel ou imaginaire tous azimuts et accable par principe les hommes.
Si j’en parle dans un billet d’humour c’est d’abord pour tacler en souriant cette ennième saillie du communautarisme féministe. Je pense qu’un festival annoncé comme 100% masculin serait vite la risée des médias. On verrait des interpellations au Parlement. On éplucherait les comptes, on défilerait dans la rue si de l’argent public était versé à une telle manifestation au sexisme subtil et à la revendication essentialiste.
L’autre raison est que je voulais donner un coup de pub original à ce festival. Il y a de belles voix, des artistes confirmées et des nouveaux talents. Par exemple Inna Modja, jeune chanteuse et mannequin originaire du Mali, connue pour son tube French Cancan.
Dans ce festival multiculturel, et alors que la vague anti-Trump s’exprime par l’exigence de frontières grandes ouvertes, Inna Modja apporte une touche identitaire et quasi nationaliste. Ainsi sa chanson Tombouctou fait l’éloge de la résistance du pays à l’envahisseur:
La guerre sans fin vient de débuter
On refuse de s’asseoir, contemplatif, en fermant nos gueules
Et laisser notre pays aux mains de ces intrus
Qui disent vouloir conquérir le Nord , Le Sud , Notre Ame.
Il suffirait pourtant de les laisser entrer et s’installer, malgré leurs différences culturelles (l’intrus au Mali est le djihadiste), il n’y aurait pas d’intrus ni de de guerre. N’est-ce pas ça les frontières ouvertes?...
Sexiste quand elle affirme:
« C’est une tragédie pour les femmes, c’est une tragédie pour les Noirs. Je me sens forcément concernée par l’investiture d’un président raciste, misogyne, homophobe. Qu’est-ce que l’on va dire aux petites filles du monde entier? Que l’on préfère l’homme le plus incompétent à la femme la plus compétente? » Je rappelle quand-même que les entreprises de Donald Trump sont composées de 47% de femmes dont nombre occupent des postes à hautes responsabilité. Rien de sexiste.
L’Afrique est devenue un moteur identitaire, affirme-t-elle. Multiculturalisme, défense de son homeland, féminisme, affirmation identitaire et de genre semblent donc faire bon ménage alors que les médias, soumis à la pensée unique, crachent sur l’Amérique blanche. Le white men bashing bat son plein. Ce white bashing est une tragédie pour les blancs. Pourquoi pas? Le racisme n’est pas là où on le pense. L’identité serait bonne en Afrique et mauvaise en Europe. Mais bon, chacun ses contradictions.
Plus étonnant est son éloge d’Hillary Clinton, femme qualifiée de compétente, dont on sait qu’elle désirait attaquer l’Iran de manière perverse, comme le rappelle cette vidéo (portrait 1). Les artistes créent, c’est bien. Ils devraient aussi réfléchir et garder leur indépendance intellectuelle face au politiquement correct, afin d’éviter de devenir des relais du pouvoir comme dans la propagande l’art de l’ex-URSS. Sinon ils ne sont plus des artistes mais des agents du pouvoir. Cela me rappelle certains artistes de gauche en France qui à leur époque soutenaient le stalinisme en pensant que c’était le Bien. Le même aveuglement sur qui est vraiment Hillary Clinton et ce qu’est devenu le parti Démocrate. Espérons que le festival ne tourne pas au pogrom anti-Trump.
Comme quoi le monopole du Bien ne peut être attribué à un camp plus qu’à un autre.
Humour légèrement acidulé et second degré donc, pour ce début de week-end après une semaine décoiffante et le psychodrame surjoué de l’élection américaine.
Le programme des Créatives (10-27 novembre) est sur le site dédié. Bon succès et sans rancune. Jusqu’au 27 je posterai des vidéos d’artistes du festival, dans la colonne de droite en haut du blog.
Je mets ici le clip audio de «Terre sèche», premier extrait de mon deuxième albhomme Contre-Courant, à paraître en hiver 2017:
Egalement en écoute sur mon site perso, avec des extraits de mon premier album Doa: www.hommelibre.ch
Commentaires
Inna Modja
c'est une cruche, elle fait le perroquet des mensonges féministes.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/11/02/09005-20161102ARTFIG00001-les-francaises-appelees-a-se-mettre-en-greve-le-7-novembre-a-16h34.php
voilà d'autres cruches, il faut pas être bien fine pour croire à ces conneries.
http://www.atlantico.fr/decryptage/ecarts-remunerations-hommes-femmes-ces-facteurs-explication-que-statistiques-internationales-oublient-prendre-en-compte-cecilia-1893287.html
comment des femmes peuvent t'elles être aussi connes je ne comprends pas !!!
suite
les commentaires du lien du figaro sont top d'hommes qui en ont marre de ces fadaises.
https://www.contrepoints.org/2015/05/11/207485-un-ecart-salarial-hommes-femmes-a-geometrie-variable
Adèle le 11 mai 2015 à 8 h 13 min
« Or les hommes sont sur-représentés dans les secteurs rémunérateurs et/ou risqués, ont en moyenne plus d’ancienneté, plus de responsabilités, etc. »
Et pourquoi ? : Je vous le donne en mille : « Plafond de verre » et inégalité dans le travail domestique obligeant les femmes à faire des doubles journée
"Anagrys le 12 mai 2015 à 10 h 00 min
Quand je rentre le soir après une journée de boulot, je retrouve ma femme qui est actuellement en congé parental et s’occupe de nos deux enfants (ce qui au passage est un gros boulot aussi).
Après le repas, quand les enfants sont couchés (c’est moi qui couche notre fille) je fais la vaisselle de la journée, la lessive, je suspend le linge si c’est nécessaire, et plie le linge sec de la veille. Quant au ménage nous le faisons ensemble (ou je le fais pendant que madame cuisine).
Je suis peut-être un cas un peu extrême, mais je suis loin d’être unique. Alors vos généralités débiles, vous pouvez vous les mettre où vous voulez, les hommes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’il y a 50 ans."
bien vu
http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/11/02/09005-20161102ARTFIG00001-les-francaises-appelees-a-se-mettre-en-greve-le-7-novembre-a-16h34.php
ce qui ne parait bizarre, dans ce lien les commentaires des hommes sont objectifs, et les femmes qui écrivent, elles semblent ne pas lire ce qu'écrivent les hommes, persuadées du bien fondé des mensonges féministes, ce qui les rend aussi connes que celles qui ont défiler.
https://www.contrepoints.org/2015/05/11/207485-un-ecart-salarial-hommes-femmes-a-geometrie-variable
"Notons qu’en Grande-Bretagne, une ministre des Femmes, Harriet Harman, a été remise à l’ordre en 2009 par un organisme de contrôle, l’Autorité britannique des statistiques, pour avoir cité, comme le fait ici le site « Convertisexe.be », des chiffres qui mélangeaient les salaires à temps plein avec ceux à temps partiel. Méthode qui selon cet organisme « risquaient d’embrouiller le grand public » et de « donner une représentation trompeuse du différentiel salarial »."
à quand en france un organisme de controle pour remettre à leur place toutes ces tarées.
Une chanson vraiment réussie et si lourde de sens cher et talentueux HL.
Merci, pour tous et toutes.
Bon dimanche, ici gris et pas chaud...mais sans neige, bien sûr.
Merci Colette.
À force de voir des noyés ils deviennent comme des ombres, plus des personnes. Aujourd'hui il en faut des dizaines à la fois pour qu'on en parle. Un seul ne fait pas la une. Je comprends aussi que l'on zappe à la longue, le cerveau sélectionne ce qui permet de vivre. Porter en permanence toute la souffrance du monde est impossible.
Il y a une histoire derrière chaque disparu, une vie, un monde. Je voulais rappeler cela.
J'ai arrêté le texte à ce moment. Après c'est la politique et c'est assez compliqué. Avant aussi c'est la politique: le développement de ces pays, l'avenir qu'ont ces populations dans leur pays. Je n'accuse pas: les causes sont multiples et non-manichéennes. Mon texte laisse ces deux bouts à une autre réflexion. Le refrain exprime, lui, les collisions des mondes.
Ici gris et frais aussi. Un jour bon pour l'intérieur – de la maison ou de soi-même.
Bon dimanche!
Un bon exemple avec "les flamboyants" du paradoxe féministe.
http://www.atlantico.fr/rdv/livre-debat/feministes-ont-elles-fini-achever-qui-reste-hommes-louis-lanher-barbara-lambert-1998013.html#7viB6byHCk3R7hxo.99 un extrait "J’ai remarqué qu’on encourage les femmes à se regrouper pour pouvoir se soutenir, on crée des associations, des prix littéraires où des femmes récompensent des femmes, des courses de femmes, même, comme le rallye des gazelles... Mais s’il me venait l’envie de créer un club réservé, par exemple, aux hommes entrepreneurs, où des hommes récompenseraient d’autres hommes, ce serait mal vu. Il y a deux poids, deux mesures. Quand les femmes créent des lobbys pour elles, c'est progressiste et moderne. Quand un homme fait de même, ça se termine devant le tribunal de grande instance de Paris pour acte discriminatoire. Sous couvert d’égalité homme-femme, le but du jeu, c’est quand même, finalement, d’anéantir, d’effacer l’identité masculine."