Ce n’est pas l’apologie d’un meurtre mais ça n’en est pas loin. Le meurtre est ici banalisé et présenté comme une solution humanitaire. Comme une forme d’auto-défense, un acte héroïque dans une vie misérable. Il est raconté dans un livre à paraître prochainement.
Le meurtre préventif a donc fait son apparition en France et l’opinion publique reste inerte. Je parle de l’affaire Jacqueline Sauvage. L’éditeur Fayard va publier son autobiographie.
Il a fait vite, l’éditeur! Un mois et demi après la grâce présidentielle démagogique il annonce cette parution. Vu la pauvreté intellectuelle avec laquelle madame Sauvage s’est présentée ce n’est pas elle qui peut l’avoir écrit. Elle a forcément un nègre, sorte de rapace qui écrit pour elle et qui a mis les bouchées doubles pour repaître le lectorat des restes de feu son mari tant qu’il est encore un peu chaud.
Le titre de son livre est à la mode: « Je voulais juste que ça s’arrête ». On dirait presque du Trierweiler. Une phrase de journal gratuit ou de trottoir, mais ô combien significative du déni de l’assassinat. Un assassinat pour lequel Jacqueline Sauvage ne s’est jamais amendée, ne reconnaissant pas le fait autrement que comme une légitime défense différée.
Pour rappel elle a affirmé être une femme battue pendant 47 ans et avoir soudain craint pour sa vie. Pour mémoire encore madame Sauvage n’a pas vraiment le profil d’une victime de 47 ans de malheur.
Le jour de l’assassinat, de l’exécution faudrait-il dire, la Jacqueline a chargé son fusil de chasse (arme qui lui était familière comme chasseuse émérite), a visé son mari dans le dos et a tiré trois balles l’une après l’autre. En toute lucidité.
C’est à l’image de ce qui est connu d’elle: une femme volontaire, déterminée, créatrice de sa société commerciale, décisionnaire, violente parfois comme le souligne le journaliste Régis de Castelnau, de Causeur.fr, qui a assisté au procès et eu accès au dossier:
« La personnalité de Madame Sauvage telle qu’elle a été cernée par les experts judiciaires et telle que l’instruction et les audiences l’ont fait apparaître n’est pas celle d’une femme soumise ayant tout enduré sans rien dire. Petite anecdote révélatrice ? Ayant appris il y a quelques années que son mari avait une maîtresse, son premier réflexe fut de se rendre chez la rivale pour la brutaliser, la courser en voiture, celle-ci ne trouvant son salut qu’en se réfugiant à la gendarmerie. »
Bref elle n’est pas une pôvre petite chose, rôle qu’elle a joué pendant le procès et dans la droite ligne de l’idéologie féministe victimaire.
En publiant ce livre, surtout sous ce titre qui la dédouane et confirme un statut de supposée victime, l’éditeur banalise en quelque sorte la notion de légitime défense préventive. On tord l’esprit de la loi pour défendre l’indéfendable.
C’est un déni de justice, et une publicité malsaine pour un acte criminel pour le moins... sauvage. Un acte qui a été étudié lors de deux procès. Par deux fois la culpabilité de madame Sauvage a été reconnue sans aucun doute possible.
Justifier l’assassinat par la supposée violence conjugale (non dénoncée jusque là, et non démontrée) est un suicide idéologique des féministes. En faire la publicité par un livre, alors même que la grâce présidentielle n’absout pas le crime, montre le degré de déliquescence intellectuelle de la France, pays des Lumières éteintes.
« Je voulais juste que ça s’arrête ». Il y avait une autre solution que d’assassiner son mari: si elle a pu trouver la force de le tuer, en 47 ans supposés de violence elle aurait dû trouver celle de s’en aller, si sa version est authentique.
Sûr que pour lui, qui ne peut plus répondre, ça s’est arrêté. Pour elle ça continue. Maintenant elle monnaie ses mémoires sur le cadavre exquis de l’absent. Bon temps pour les assassins.
P.S.: autre rappel, selon Wikipedia:
« Pour expliquer qu’aucun voisin n’ait constaté la moindre trace de coup ni vu la moindre violence physique sur Jacqueline Sauvage pendant toutes ces années à La Selle-sur-le-Bied, celle-ci explique que son mari la tapait sur le cuir chevelu, ou que, lorsqu’elle avait des bleus, elle ne sortait pas pendant quinze jours. L’ancienne compagne de son fils confirme que, dans ces cas-là, elle allait faire les courses à sa place. L’avocate générale met en doute leurs paroles, en soulignant que Jacqueline Sauvage travaillait dans l’entreprise et qu’elle allait faire les courses. »
Commentaires
Les questions que vous posez sonnent terriblement justes, HL. J'en reviens à un détail : trois balles, fusil à deux coups. Je l'avais déjà mentionné. De quelle arme s'agit-il ? Mme Sauvage a-t-elle réarmé son arme ? Id est: a-t-elle voulu oui ou non l'achever ?
Et dire que si je tirais sur un agresseur chez moi, dans ma maison, ces salauds de juges me jetteraient en prison sans la moindre discussion...
Bonjour
Pour info, il existe des canons double(s)12mm avec en leur milieu un canon plus petit, du 4,5mm en général pour un gibier de passage inattendu.
Sans ça j'imagine qu'il existe aussi des fusils à pompe façonnés genre fusil de chasse, avec magasin de 5 à 7 balles à sanglier...ça ne pardonne pas :-)
Absolom@ Ok, mais justement, de quel fusil parlons-nous ? Avouez que cela fait toute la différence, non ?
C'est exactement le genre de choses que la justice ne veut pas dévoiler, me semble-t-il. Parce que cela change tout.
Pour info, absolom : de passage chez mon armurier préféré, j'ai appris que les fusils de chasse en Valais étaient à un coup. Pas question d'avoir droit à une 2ème chance. Il y a chasseurs et chasseurs...
Vous avez certainement raison Géo. Le fait est que je n'ai pas l'entier de tout ce qui a été diffusé par les différents médias dans ma tête...je ne m'y suis intéressé qu'à moitié.
Ce que j'en retiens et où je suis parfaitement d'accord avec hommelibre, c'est que cette femme n'a pas l'air de réaliser la gravité de son geste. Elle ne me plaît pas, c'est une dure. Et les dures, il faut les fuir comme la peste :-)
Et oui...les bons et les mauvais :-)
Il ne s'agit ici ni de revenir sur les faits ni sur le verdict me semble-t-il, sinon sur la parution express d'un livre, au titre "aguichant" sur le sujet.
Il est en effet dangereux, car un cas n'est pas l'autre, de banaliser cette affaire. L'effet d'exemple. d'impunité qui, j'insiste, a été appliquée pour ce cas précis, pourrait avoir des conséquences tout à fait néfastes.
Bonne soirée Homme Libre.
Cher hommelibre,
- « Ce n’est pas l’apologie d’un meurtre mais ça n’en est pas loin. Le meurtre est ici banalisé et présenté comme une solution humanitaire. »
C'est la faute aux séries policières américaines ! Avec tous ces répresentants du camp du Bien, qui s'excusent en disant ... "Le coup est parti tout seul." !
Et c'est aussi la faute aux séries médicales américaines. Vous savez, celles qui banalisent les miracles de la médecine. Retirer des balles, c'est d'un banal, tout ça en 50 minutes, avec la publicité subliminale comprise.
En fait, le meurtre par fusil de chasse de Madame Sauvage c'est presque aussi banal que les femmes tuées par violences conjugales.
Voyez vous même ...
"122 femmes qui ont été tuées en France par leur compagnon ou leur ex-conjoint."
http://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/vallee-du-rhone/violences-conjugales-122-femmes-ont-ete-tuees-2015-dont-12-auvergne-rhone-alpes-1140343.html
- « Maintenant elle monnaie ses mémoires sur le cadavre exquis de l’absent. Bon temps pour les assassins. »
Ben oui. Faut payer les avocats. C'est une justice très libérale. Les avocats coûtent très cher.
D'ailleurs, vous êtes sûr que c'est pas les avocats de Madame Sauvage qui l'ont écrit ses mémoires, puisqu'ils connaissent si bien son histoire ?
Ptet qu'il y a un filon à exploiter. Si ca marche pour des avocats libéraux, pourquoi ça marcherait pas pour des blogueurs libéraux, et même des blogueurs libres ?
"Les vraies mémoires de Jacqueline Sauvage"
@ Chuck:
seraient-ce les avocats qui écrivent son livre? Pourquoi pas, s'ils en ont le temps et la plume. Mais il y a des scripteurs payés pour cela.
Autrement, à part les 122 femmes tuées par leur conjoint, il y a environ 25 hommes tués par leur épouse chaque année. C'est peu, 25 tués, comme c'est peu 122 tuées. C'est rien statistiquement. On meurt davantage d'erreurs médicales. L'article que vous citez ne parle pas des hommes tués. Invisibles. Inexistants. Même pas une fois à titre d'indication. Vous non plus. Pas une seule fois. Les deux chiffres de morts sont intéressants car factuels, même si l'on ignore comment le couple en est arrivé là. D'autres études montrent que l'alcoolisme (des deux) y est pour la moitié des cas.
On peut aussi mettre dans la balance le nombre d'infanticides maternels ou de maltraitances maternelles, par rapport à ceux commis par des hommes. C'est de l'épicerie, tous ces morts jetés à la face du monde, n'est-ce pas? Bah, il en faut de l'épicerie pour le concours des victimes les plus victimes.
Au fait on ne parle pas de l'ensemble des crimes de sang, dans lesquels les hommes sont majoritairement victimes (ils sont donc plus visés en tant qu'hommes?). Mais il y a visiblement des victimes "plus victimes" que d'autres, et vous participez à ce biais par votre commentaire.
Sur les autres chiffres cités par votre lien, on est comme d'habitude dans l'invérifiable et la surenchère de victimes hypothétiques.
Cette parution est en effet l'objet de mon billet, Colette.
J'imagine le contenu, et ce que les lecteurs vont y chercher: du moche, de la douleur, et – peut-être – la description du meurtre comme un soulagement ou une libération.
Je ne crois pas que la cause défendue gagne de la visibilité et du crédit. Il s'agit avant tout, d'après le titre, de justifier l'acte de madame Sauvage.
Ce titre est intéressant car il la pose comme irresponsable: « Je voulais juste que ça s’arrête ». Le "Ça s'arrête", comme si cela devait s'arrêter tout seul, par un Deus ex machina qui incarnerait une sorte de destin dans lequel l'acte lui sera inspiré et imposé presque naturellement. S'il fallait que "ça s'arrête", elle se pose en victime et rien d'autre. Si elle avait écrit: "J'ai décidé de mettre fin à cela en le tuant de mes mains", on aurait une terminologie de responsabilité, on saurait qu'elle assume d'avoir tué. C'est très différent.
Mais ce n'est pas la "story telling" prévue.
Géo, j'ai trouvé cet article d'un blog spécialisé dans les affaires de justice, qui donne des détails supplémentaires.
http://thierryleveque.blog.lemonde.fr/2016/12/29/le-dossier-sauvage-au-dela-du-storytelling/
J'ai aussi trouvé sur Wiki la marque du fusil de chasse: Beretta. Je n'en ai vu qu'avec deux canons, pas trois. Je ne sais pas s'il en existe d'autres dans cette marque.
Quelqu'un s'est posé la même question que moi :
Ellal dit :
30 décembre 2016 à 12:29
"Petite question, habituellement un fusil de chasse ne comporte que 2 cartouches. Cela voudrait dire qu’elle a rechargé pour le troisième ? Connait on le modèle du fusil ?"
Sans réponse, il répète la question :
"Une question : la plupart des fusils de chasse n’ont que deux cartouches. Est-ce que cela voudrait dire qu’elle a rechargé pour tirer la 3ème coup de feu ? En sait-on plus sur le type de fusil utilisé ?
Merci pour vos précisions."
Thierry Lévêque répond à côté :
"Thierry Lévêque dit :
05 janvier 2017 à 20:39
Bonne question. J’ignore ce point et le vérifierai à l’occasion. En tous cas, les trois coups de feu démontrent une intention assez affirmée.
Un commentateur donne ces précisions que je trouve douteuses :
"XYP dit :
14 janvier 2017 à 02:29
La législation limite les armes de chasse à répétition semi-automatiques (nécessitant simplement l’action répété de l’index sur la détente) à 2 cartouches dans le chargeur (amovible ou tubulaire) +1 dans la chambre. Les armes de chasse à répétition manuelle (nécessitant une action manuel de réarmement avant une action digitale sur la détente) sont limitées à 10 cartouches dans un chargeur +1 dans la chambre.
Douteuses parce que je ne vois pas très bien ça : "à 2 cartouches dans le chargeur (amovible ou tubulaire) +1 dans la chambre."
On charge le fusil que vous avez mis en illustration, vraisemblablement le modèle plus employé pour la chasse en France, en mettant une balle dans la chambre de chaque canon, point barre.
Si Mme Sauvage a du éjecter les douilles et remettre une 3ème cartouche, cela indique une volonté d'achever la victime, circonstance nettement aggravante. Cela change de sa version "yeux fermés"...
Mais il existe des Beretta semi-automatique :
http://www.armurerie-francaise.com/fusil-beretta-a300-outlander-bois.html
Curieusement, la capacité du chargeur n'est pas indiquée...
Bonjour :-)
"BERETTA A 300 , canon 60 cm pour la chasse à la Bécasse chockage cylindrique, 3 coups, Traces d'usage sur vernis bois de crosse et devant, TBE mécanique, Bronzage canon et bande ventilée TBE. longueur totale, 110 cm".
http://www.naturabuy.fr/BERETTA-A-300-item-3446185.html
Qu'on nous dise quel fusil Sauvage a utilisé, on en apprendra beaucoup sur son geste ! Trois coups de suite les yeux fermés, ce n'est pas de la légitime défense, c'est un pétage de plombs (existe-t-il un terme pour exprimer une douloureuse proximité de sens dans l'utilisation d'un mot...?). Deux coups + recharge + un troisième --> on est dans un tout autre domaine : l'élimination claire et consciente...
Elle a utilisé ça:
http://www.lanouvellerepublique.fr/var/nrv2/storage/images/contenus/articles/2015/12/04/jacqueline-sauvage-condamnee-a-dix-ans-de-reclusion-2553094/46968504-1-fre-FR/Jacqueline-Sauvage-condamnee-a-dix-ans-de-reclusion_image_article_large.jpg
Comme dit par hommelibre:
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/29/2266152-une-vie-de-souffrance.html
Assuremment un Beretta A300
C'est clair qu'avec un fils qui se suicide quelques heures auparavant...
donc elle a utilisé un fusil semi automatique donc possibilité de tirer 3 coups l'un après l'autre.
Philippe Bilger a aussi écrit un réquisitoire contre cette grâce. En voici la fin:
"Sur un plateau donc, légitimité et normalité judiciaires, deux jurys populaires, deux juridictions spécialisées, une institution à la hauteur de ce que la République attendait d'elle, et, sur l'autre, ce qu'on peut appeler une justice privée.
Comment qualifier autrement cette affaire ordinaire tragiquement achevée mais portée au comble de l'incandescence politique et médiatique, ces grâces partielle puis totale arrachées par un clan, cette confusion entre des chagrins privés et l'intervention présidentielle, ces pressions incessantes obligeant les partisans d'une administration conforme de la justice à s'excuser de la vouloir, l'appel de Benoît Hamon, les filles de l'accusée sollicitant à nouveau François Hollande le 1er décembre, la démagogie politique et médiatique tenant pour rien l'intérêt supérieur de l'Etat, cette focalisation obsessionnelle sur une accusée discutable, ce délire ? Comment qualifier autrement que de justice privée, cette dégradation du droit de grâce en fait du prince, cette répétition furieuse conduisant du partiel au total, cette offense adressée à une bonne justice que les émois n'avaient pas gangrenée, cette autarcie constituant JS au sein de l'univers pénal comme le seul enjeu ? Comment nommer autrement cette déperdition de la justice, ce narcissisme influencé, ce privilège dévoyé ?
Si je suis le seul à penser et à dire cela, peu importe. Mais qu'on ne vienne pas m'accuser de corporatisme quand cette décision achève totalement la Justice déjà partiellement mise à bas.
Quand François Hollande ne parle plus pour insulter les magistrats mais agit.
Et donne le coup de grâce à la Justice."
L'article entier en vaut la peine:
www.philippebilger.com/blog/2016/12/le-coup-de-grâce-à-la-justice.html
Donc la question du fusil est relativement réglée, relativement car personne ne sait à quel rythme elle a tiré. Les circonstances, le déroulement de la journée, la personnalité de l'accusée, les témoignages, les faits: deux jurys ont analysés le cas précis.
Son livre va encore déplacer le lieu de la responsabilité. Cela peut aller très loin.
Si elle assumait son acte, si elle était moins victime, sa cause serait plus crédible.
Voir les soutiens de J.S jubiler de la mort d'un homme, fut-il un salopard (ce qui reste à prouver, mais ne le sera jamais car il est mort), me dégoûte au plus au point.
Tous les éléments concordent pour dire que les violences faites aux hommes sont largement plus acceptables dans notre société. On a le droit de se réjouir de la mort d'un homme, ce qui est immonde.
Quand je lis que certaines personnes excusent les femmes homicides sous prétexte qu'elles subissaient des violences alors qu'il existe des centaines d'alternatives au meurtre, surtout pour le femmes, ça me fait me demander si on ne marche pas sur la tête.
Il faut aussi faire tellement attention à ce que l'on entend par "légitime défense". Si ton mari te met une claque, tu n'as pas le droit de le descendre. Ce qui revient à dire très directement que la grande majorité des cas de violences conjugales ne donnent aucun droit à tuer son conjoint. Pourtant, certaines voudraient accorder un "permis de tuer" dans certains cas, pas du tout définis d'ailleurs.
Bref, des féministes dépensent leur énergie pour obtenir le droit de tuer des hommes. Rien que ça.
Philippe Bilger:
"Président de l'Institut de la parole, aujourd'hui magistrat honoraire, j'ai exercé pendant plus de vingt ans la fonction d'avocat général à la cour d'assises de Paris. J'ai été amené à requérir dans un certain nombre d'affaires dont quelques-unes ont eu un fort retentissement médiatique : Christian Didier - l'assassin de Bousquet -, Philippe Naigeon, Bob Denard, Emile Louis, Maxime Brunerie, Michaël Freminet (victime : Brahim Bouarram), François Besse, Hélène Castel..."
Oui leclercq :-)
Si ça se trouve, elle aurait eu une grenade elle l'aurait balancée avec...
Le fait est qu'elle reste une meurtrière qui devait accepter la vindicte populaire. Par décence...par pudeur :-)
Comme Mme Sauvage est l'auteure du geste fatal sur la personne de son mari, comment les doctes commentaires que je lis ne mentionnent-ils jamais le rôle des filles du couple qui ne pouvaient pas ne pas savoir. Ce n'est plus de l'amour filial. Juste de la complicité. Une conspiration ?
Quant à la grâce présidentielle, je constate qu'Homme Libre ne l'a toujours pas digérée.
En ce qui concerne la nécessité d'un livre sur cette affaire, elle ne saute pas immédiatement aux yeux. Mais mon bon Monsieur, les temps sont durs, il faut bien publier pour survivre...
Les concernées resteront seules à savoir Monsieur Sommer...mais avec le temps, le savoir peut devenir bien lourd à porter :-)
Michel,
Cela va plus loin qu'une question de digestion. Je trouve bien vue l'analyse (la réquisition...?) de Bilger. C'est le fait du Prince, un prince qui n'en a plus rien à faire de l'Etat.
Il y a une confusion voulue entre les notion de victime et de bourreau. Pour entrer dans l'autoroute de pensée qui permet de rire de l'homme assassiné. Le bouc émissaire est là.
J'ajoute l'image déplorable des femmes donnée par cette affaire et par la condamnée.
Cher hommelibre,
- « Autrement, à part les 122 femmes tuées par leur conjoint, »
- « il y a environ 25 hommes tués par leur épouse chaque année. »
- « On peut aussi mettre dans la balance le nombre d'infanticides maternels ou de maltraitances maternelles, »
Ben justement, on peut pas.
Parce que c'est pas le procès _des_ mères infanticides, ou _des_ mères maltraitantes, ou _des_ épouses homicides, ...
... mais le procès de Jacqueline Sauvage.
Parce que les procès _des_ mères infanticides, ou _des_ mères maltraitantes, ou _des_ épouses homicides, ... c'est des procès ... terroristes.
Et vous savez pourquoi c'est des procès ... terroristes ?
Parce que c'est des procès qui font pas de discrimination, ou si vous préférez, des procès qui font de l'indiscrimination.
Comme les terroristes.
Et l'état, s'il veut lutter contre le terrorisme, ben il doit lutter pour pas faire lui-même, l'état donc, de l'indiscrimination, ... quand il exerce sa force, pour pas devenir un état terroriste, ... pour que la guerre au terrorisme soit une guerre juste, ... comme l'a dit George le 2ème, surnommé le "Double-Vé" de la dynastie Boushe américane, ... pour être sûr d'être dans le camp du bien.
Sinon, si l'état fait de la guerre indiscriminante, c'est de la guerre injuste.
Tout ça c'est vraiment très logique, et même historique en France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_(R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise)
Vous vous souvenez, la révolution française ?
C'est une révolution très racontée dans les écoles françaises.
"C'est le fait du Prince, un prince qui n'en a plus rien à faire de l'Etat."
Souvenez-vous de l'affaire Leonarda et le surréalisme de cet entretien entre un président de la France et cette fille. Hollande adore se prendre les pieds dans le tapis, semble-t-il...
Chuck,
J'ai de plus en plus de peine à vous suivre (c'est d'ailleurs la réponse que je vous avais promise il y a quelques temps).
Je veux bien qu'on laisse un peu de liberté aux associations d'esprit, je le fais aussi parfois, pourvu que cela ait encore un lien avec le sujet – à moins de faire dans l'humour.
Vous avez vous-même amené le marchandage sur les 122 conjointes tuées, comme si la critique de la grâce présidentielle et la publication d'un livre devaient être mises en balance avec les autres mortes. Vous êtes tombé dans le panneau.
C'est le procès de JS, pas des femmes battues, ni des hommes tués.
Lors d'un prochain marchandage de morts, Chuck, choisissez mieux vos produits...
Bonjour hommelibre
Je trouve qu'avec votre phrase "Si elle assumait son acte, si elle était moins victime, sa cause serait plus crédible", vous avez parfaitement résumé la situation.
Quand à Hollande, s'il n'avait pas fait ça comme d'autres trucs d'ailleurs, serait-ce bien lui ?
Merci pour ce billet intéressant :-)
"comme l'a dit George le 2ème, surnommé le "Double-Vé" de la dynastie Boushe américane"
En parlant de dynastie, vous ne croyez pas si bien écrire:
http://www.wanttoknow.info/911/Collateral-Damage-911-black_eagle_fund_trust.pdf
Une dynastie qui remonte aux années soixante...
Rooo, ça va pas plaire à Géo...
Ce qui me déplaît, c'est le boulot pour lire tout ça. C'est intéressant, mais je n'ai pas envie de faire que ça...
Comme cultiver mon jardin, par exemple. Il y a longtemps que j'ai compris que la grande majorité de la population est constituée de parfaits imbéciles comme celui qui m'agresse chez Barbey. Et qu'on a beau faire et beau dire, les imbéciles sont au pouvoir...
Cher hommelibre,
- « Vous avez vous-même amené le marchandage sur les 122 conjointes tuées, comme si la critique de la grâce présidentielle et la publication d'un livre devaient être mises en balance avec les autres mortes. Vous êtes tombé dans le panneau. »
Ben ... le panneau, ... je vous avoue ... ben je l'ai pas vu ... le panneau.
Ce que j'ai vu c'est ce que vous avez écrit ...
- « Le meurtre est ici banalisé »
Alors je voulais juste avoir votre avis sur la banalité de ...
... "122 femmes qui ont été tuées en France par leur compagnon ou leur ex-conjoint"
Ou, si vous préférez, ... est-ce que pour vous ...
... "122 femmes qui ont été tuées en France par leur compagnon ou leur ex-conjoint" ... suite à des violences conjugales, donc, ...
... c'est plus banal ... ou moins banal ...
... que un meutre ... ou que une grâce présidentielle ?
- « Lors d'un prochain marchandage de morts, Chuck, choisissez mieux vos produits... »
Vous allez ptet rigoler ... mais j'essayais pas de vous vendre des morts, ... mais j'essayais juste de deviner ... le juste prix ... de votre justice ... que vous-même vendez.
https://s2.postimg.org/4lv7ic4ax/image.jpg
« Ce qui me déplaît, c'est le boulot pour lire tout ça. C'est intéressant, mais je n'ai pas envie de faire que ça...»
Albert Einstein disait ça plus simplement:
"Lecture malheureusement impossible pour cause de manque de temps"
ou, quand on trouve le propos d'un individu vraiment complètement con:
"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue."
L'individu parfaitement stupide en question a au moins cette utilité : une piqûre de rappel du milieu dans lequel on évolue. Il est une sorte d'étalon de la connerie suisse romande, l'exemplaire parfaitement typique. Il lui suffit de nous qualifier de membres de la fachosphère pour être content, pour croire qu'il a trouvé l'argument définitif pour résoudre les problèmes que nous aimerions soulever. Sa profonde stupidité lui va comme un gant et il s'y sent parfaitement à l'aise. C'est un bon chrétien, et chez ces gens-là : beati pauperes spiritu...
Ce qui revient à dire qu'il ne faut pas seulement redouter la présence de plus en plus envahissante de l'islam en Europe, mais que cette religion forme un couple diabolique sado-masochiste avec le christianisme. L'affrontement en Europe se fera entre croyants régressifs d'une part et rationalistes de l'autre.
Le titre de ce billet, "Lumières éteintes", montre bien que les régressifs avancent à grands pas...
"parfaits imbéciles comme celui qui m'agresse chez Barbey."
Je connais aussi un "parfait imbécile" qui m'agresse... et qui n'a pas grand chose à proposer.
"Albert Einstein disait ça plus simplement:
"Lecture malheureusement impossible pour cause de manque de temps""
En fait Einstein a bien trouvé le temps de lire Poincaré...
Charles/Johann/et tous les autres pseudos@ "parfaits imbéciles comme celui qui m'agresse chez Barbey."
"Je connais aussi un "parfait imbécile" qui m'agresse... et qui n'a pas grand chose à proposer."
J'aimerais que vous clarifiez vos propos. Si je suis cet imbécile, dites-le clairement et je me mettrais à la lecture de toutes les incroyables stupidités que vous mettez en ligne au nom de vos délires complotistes...
Et accessoirement, dites-moi comment peut-on être assez taré pour :
- croire que le 9/11 a été organisé par le mossad ou la CIA ?
- penser que les Américains ne sont pas allés sur la Lune ?
- prétendre que Lee Oswald n'a pas tué J-F Kennedy ?
Etc, etc...
J'adoooooorrrrre! Bravo Géo