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Migrations : entre le zéro et l’infini

Ces réflexions suivent mon avant-dernier billet sur la faiblesse de l’État qui favorise les trafics d’humains (de migrants). Les causes des migrations sont plurielles. Il y a la pauvreté et le désir de gagner mieux sa vie dans un pays plus développé. Le désir également de changer de culture ou de philosophie de vie.

 

migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalismeZéro no go

Une autre cause est qu’un pays qui a du travail mais manque de bras, invitera des ressortissants d’un pays qui a des bras mais peu de travail. Il y a aussi des transferts de compétences spécifiques.

Il y a la famine chronique. Pour cette raison de nombreux Suisses ont émigré vers les États-Unis ou l’Australie au milieu du XIXe siècle. La famine soudaine comme la guerre sont cause plutôt de déplacement de réfugiés, qui ne sont pas des émigrants. Les réfugiés souhaitent en général retourner dans leur homeland car ils y sont chez eux. Les migrants n’y retourneront qu’en vacances ou par nostalgie.

La coopération économique, scientifique et culturelle génère également des migrations. Et le dépeuplement d’un pays. 

Je doute qu’un pays qui s’impose zéro migration assure longtemps sa prospérité dans un monde où les échanges sont vitaux, ne serait-ce par exemple qu’au point de vue des ressources énergétiques.

En sens inverse on n’imagine pas un pays qui s’ouvre à une immigration infinie. Il doit avoir les terrains agricoles pour nourrir tout le monde, les terrains constructibles pour des logements, l’infrastructure urbaine, les moyens de santé et de formation. Sans compter qu’il doit favoriser l’intégration et l’assimilation des migrants.

Les migrants sont d’abord des personnes avec une vie, une famille, une culture, un passé, une histoire. Une mémoire. On ne peut effacer cela – du moins pas dans la première génération. En tant que personne leur histoire doit être respectée.

 

 

migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalismeL’infini fini

En retour les migrants doivent aussi accepter de s’adapter, de prendre la langue et les lois du pays d’accueil à leur compte. Au début ils doivent faire profil bas et s’adapter. C’est une manière de respecter leurs hôtes. En s’intégrant ils gagneront des droits.

Un État doit tenir compte de tout cela et anticiper sur les conditions d’accueil avant de les recevoir. C’est sa manière de respecter les migrants. Ainsi le respect n’est pas symétrique mais il est réciproque.

On voit donc que le nombre d’arrivants est un paramètre important. Il a une limite. Ce nombre annuel idéal est défini par chaque pays selon ses besoins et ressources. Il est quelque part entre le zéro et l’infini.

Le facteur humain me semble aussi important que le facteur économique. L’intégration et l’assimilation sont un processus sur la durée. 

Il y a un moyen de base pour faciliter l’accueil et enclencher ce processus de manière peu conflictuelle. Je le décompose en cinq point:

 

  • limiter le nombre d’arrivants par année (ce nombre idéal étant à définir);
  • ne pas accueillir des migrants venant tous de la même culture ou religion, pour éviter autant que possible l’inévitable communautarisme dont la force grandit avec le nombre;

 

 
migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalismeRelais des citoyens

Car le nombre d’identiques favorise le communautarisme, on le sait. Mais encore:

  • il faut aussi poser des conditions: pas de passé criminel, apprentissage de la langue, acceptation de la culture du pays d’accueil;
  • pouvoir proposer des conditions de vie correctes: travail logement, prestations de santé;
  • impliquer les citoyens dans cet accueil.

 

Globalement l’immigration devrait en partie être pensée en cercles concentriques. On accueille en premier des migrants venants de pays plutôt proches. Les différences culturelles seront moins grandes et plus simples à absorber.

Ensuite on peut en accueillir venant de pays plus éloignés, à la culture plus différenciée. Par exemple on sait que certains rapports sociaux sont différents dans les pays d’origine chrétienne et dans ceux qui sont de culture de l’islam. Ce qui est pourtant à nuancer car certains pays musulmans, comme la Syrie, ont des points communs culturels avec les pays européens.

Et cela dépend aussi des personnalités et des niveaux de formation intellectuelle des arrivants, de l’origine précise des migrants. Un ouvrier agricole du sud Soudan n’aura pas la même manière de se représenter le monde qu’un médecin de Damas.

L’implication des citoyens passe par les contacts personnels avec quelques migrants. C’est un relais aux décisions politiques. L’intérêt de ce point est qu’un citoyen voit la personne avant de voir un groupe. Il parle, écoute, échange, propose des invitations, bref il tisse des liens. Et ces liens sont un très puissant facteur d’intégration, de connaissance de l’autre et de respect mutuel.

La sagesse politique devrait faire admettre que le citoyen qui accueille dispose d’un privilège d’ancienneté. C’est donc lui qui pose les normes. C’est inégalitaire mais c’est équitable et sage. On ne doit pas donner au citoyen le sentiment qu’il perd sa place, sa langue, sa culture. 

 

 

migrations,frontières,limites,humanisme,respect,intégration,infini,citoyens,égoïsme,fraternité,sentimentalismeFraternité

Le rapport de force sous-jacent à l’accueil doit être en faveur de celui qui accueille. Il n’y a aucune raison valable à ce que l’immigration soit une perte pour le pays d’accueil. Aucune raison. Sans quoi l’immigration n’est qu’une invasion.

De même un État doit agir en cercles concentriques: il privilégie d’abord ses citoyens, en particulier les plus pauvres, les chômeurs, les sans domicile. Faire autrement c’est prendre le risque de déclasser sa propre population au profit d’une autre qui n’a pas encore franchi les étapes de l’intégration. C’est une raison supplémentaire de mesurer le nombre de migrant qu’un pays doit accueillir, afin de traiter tous les résidents avec équité.

On ne peut pas aimer son prochain plus que soi-même, ni l’aimer par seule obligation politique. Cela génère des distorsions ou des dérapages parfois graves dans les relations. On doit comprendre et admettre que le grand nombre participe à ces tensions et à une péjoration  de la situation des autochtones comme des migrants.

Traiter de l’immigration comme d’une fonction régalienne, la réfléchir, poser certaines limites, n’est pas de l’égoïsme – ou alors c’est le bon égoïsme. L’objectif est d’assurer de bonnes conditions à tous, immigrants et autochtones. C’est faciliter le respect mutuel.

Le vrai humaniste n’est pas sentimental, réactif et immédiat, ni moralisateur. Il ne laisse pas de prise au chantage émotionnel. Il est raisonnable et rationnel. Il sait dire non sans se sentir coupable. Il n’obéit pas aux injonctions morales stigmatisantes. Il ne craint pas d’être mal jugé: il sait qu’à terme il agit de la meilleure manière pour lui-même et pour son hôte, pour que les deux parties se sentent reconnues et acceptées.

Si parfois le volontarisme est utile pour rapprocher les humains, pour ne pas les laisser confinés dans les modes de relations instinctifs (qui ne sont pour autant pas mauvais), la fraternité humaine, objectif ô combien désirable, ou au moins le désamorçage des méfiances et des tensions, est un processus qui se travaille sur le temps. Cela ne s’instaure dans les coeurs ni par décret ni par pression moraliste, ni par le sentimentalisme qui est parfois la marque coupable et condescendante du dominant.

 

 

 

Catégories : Philosophie, Politique, société 24 commentaires

Commentaires

  • "Il doit avoir les terrains agricoles pour nourrir tout le monde, les terrains constructibles pour des logements, l’infrastructure urbaine, les moyens de santé et de formation."
    Alors selon vos critères, la Suisse n'entre pas en ligne pour l'accueil. Cela me va très bien...

  • C'est en tous cas limité.

  • "Il doit avoir les terrains agricoles pour nourrir tout le monde, les terrains constructibles pour des logements, l’infrastructure urbaine, les moyens de santé et de formation."

    http://www.24heures.ch/suisse/suisse-96-900-personnes-2014/story/10207864

    Si la Suisse continue à ce rythme qui implique la création d'une ville de la taille de St Gall chaque année, le plateau ne sera bientôt qu'une seule métropole.

  • Il y a encore une précision qui manque dans votre texte : le fait qu'avec ce que coûte un seul réfugié en Suisse, on pourrait améliorer grandement les conditions de vie d'une centaine de ses pareils dans les pays proches du conflit. Manon Schick vantait les mérites des médecins syriens qui débarquaient chez nous. Les réfugiés syriens dans les camps de Turquie, de Jordanie ou du Liban n'ont pas besoin de médecins ? Ni d'instituteurs, d'ingénieurs, bref : de cadres ? Ah mais non, il faut faire bosser les petits copains des ONG. Quand est-ce que des journalistes seront enfin touchés par la grâce et recouvreront un peu d'honnêteté intellectuelle en enquêtant sur la mafia "humanitaire" ?
    Les NU, depuis des décennies, sont un repaire de gens choisis par népotisme et préférences tiers-mondistes. La plupart du temps très incompétents et surtout très paresseux, ne pensant qu'à leurs gros salaires et avantages, ces gens ne se sont pas occupés sérieusement de la situation des réfugiés syriens dans les pays sus-mentionnés. Et donc ils fuient vers l'Europe. Mais on aurait pu investir sur place en accord avec les pays d'accueil de la zone, et tout le monde y aurait gagné. Merci les NU...

  • @ Géo: précision très importante. Je partage aussi l'idée qu'il faut soutenir leur développement dans leurs pays.


    @ Pierre: on pourrait planter des baobabs et construire des cabanes dans les branches. L'avantage: quand il pleut tout le monde prend la douche en même temps, l'un au-dessus de l'autre. Le plus en bas fait des économies de savon...
    :-)

  • Mine de rien tu décris l'agriculture de demain qui permettrait de contourner l'obligation légale de la Confédération d'assurer un pourcentage définit de terres agricoles qui permettrait la subsistance, certes très limitée dans le temps, de la population en période de conflit.
    https://singularite.wordpress.com/2011/03/21/culture-hydroponique-automatisee-en-belgique/

    Plus sérieusement, la question des migrations dépend principalement du modèle économique qui imprègne nos civilisations depuis que nous avons optimisé les rendements en quittant le monde nomade des chasseurs, cueilleurs, pour l'agriculture et le pastoralisme sédentaire.

    Les dérives du libéralisme semblent indiquer une fin de cycle et la remise en question de l'économie de marché et vraisemblablement de son support principal, la monnaie. Je ne vais pas m'étaler ici car ce n'est pas le sujet. Mais je considère qu'on ne peut traiter des migrations au sens général, que ce soient des réfugiés ou des émigrés, sans rechercher les causes fondamentales et, les responsabilités.
    Or à ce sujet, nous sommes largement coupables en occident des monocultures qui ont asservi des peuples entiers pour satisfaire les besoins grandissants de nos peuples pour des produits souvent superflus comme le café. C'est aussi un vaste sujet et la Suisse qui abrite les plus grands groupes céréaliers porte une lourde responsabilité sur la spéculation sur les denrées alimentaires. Public Eye, anciennement La déclaration de Berne, association reconnue d'intérêt public dans notre pays, dénonce régulièrement ces dérives.

    Alors, sans vouloir m'étaler trop, et garder le sourire que tu nous propose par ton gag, je t'annonce que j'envisage de vivre dans une yourte. Mais voilà, il semblerait que je ne puisse obtenir l'autorisation d'installer une telle demeure sur mon terrain.

  • "Je partage aussi l'idée qu'il faut soutenir leur développement dans leurs pays."
    Je ne parlais pas de développement mais d'aide humanitaire, de réfugiés et non de migrants. Les migrations doivent être combattues, en ce sens qu'elles sont le fait de mafias liées aux pouvoirs locaux. Beaucoup d'argent en cause et donc complicité totale des autorités locales.
    Si vous êtes pour augmenter le développement, n'oubliez ceci, que je répète à chaque fois :
    La revue "Un seul monde", l'organe de la DDC (Direction pour le développement et la coopération suisse)de mars 2008 dans l'éditorial "Périscope" indiquait:
    "Entre 1990 et 2005, les guerres ont coûté à l'Afrique l'équivalent de quelque 353 milliards de francs. Ce montant comprend les coûts directs des conflits (...)
    Il correspond à peu près au volume de l'aide internationale attribuée au continent noir durant cette même période."

  • "Augmenter le développement": surtout utiliser l'aide qu'ils reçoivent déjà, avec peut-être un encadrement international pour diriger l'argent réellement là où il y en a besoin plutôt que dans la poche de certains.

  • Pierre, la culture sur trois étages est pratiquée dans les oasis du Sahara, ça marche bien. Les palmiers, arbres les plus hauts, protègent du soleil trop brûlant les arbres à fruits plus petits qui viennent à mi-hauteur, et les cultures maraîchères au sol. Ils maintiennent aussi un taux d'humidité et protègent en partie de la poussière.

    L'arrosage par des petits canaux issus de sources est très performant.

    Pour la yourte, j'ai déjà vu ailleurs cette interdiction. Tu ne peux pas non plus planter une tente berbère...

  • Si la culture en étage fait particulièrement sens dans les régions désertiques, le développement en milieu urbain de la culture hydroponique prend des dimensions spectaculaires dans des régions comme le Japon où la technologie vient optimiser les rendements.
    http://www.clubic.com/mag/trendy/actualite-731589-fujitsu-toshiba-vendent-salade-fertilisee-salle-blanche-tmtc.html

  • "avec peut-être un encadrement international pour diriger l'argent réellement là où il y en a besoin plutôt que dans la poche de certains."
    J'ai vécu de cela, voyez-vous...
    Il n'empêche que l'argent des donateurs est mis en mains des locaux. Ce sont eux qui ouvrent les enveloppes des bureaux privés qui vont contrôler la réalisation des travaux, marché mis au concours. C'est ce que veulent les politiquement correct des organismes d'aide au développement, tous pays confondus. Alors si un bureau veut gagner un marché, il a sérieusement intérêt à graisser la patte de ces messieurs (ou dames, j'en ai vu une qui touchait son enveloppe). La tendance actuelle est déjà de puis longtemps de supprimer le contrôle des donateurs. Il faut faire confiance aux sous-développés, ce sont des êtres humains comme nous, n'est-ce pas ?

  • "l'argent des donateurs est mis en mains des locaux". On appelle cela une dette. Et après les idiots de l'église militent pour la supprimer. C'est un système bien rodé...

  • "nous sommes largement coupables en occident des monocultures qui ont asservi des peuples entiers pour satisfaire les besoins grandissants de nos peuples pour des produits souvent superflus comme le café"

    Ah ben oui, c'est un vrai scandale. Il faut défendre le droit des Africains à ne strictement rien apporter de bien à l'humanité...
    Mais je vous rassure, Jenni. En Côte d'Ivoire, les Ivoiriens n'en foutent pas une dans leurs plantations de café. Ce sont les Burkinabés qui font tout le travail. Et quand le pat'on meu't, on leu' coupe la tête pou' accompagner pat'on...

    "C'est aussi un vaste sujet et la Suisse qui abrite les plus grands groupes céréaliers porte une lourde responsabilité sur la spéculation sur les denrées alimentaires"
    Si vous voulez acheter des céréales, vous devez vous y prendre à l'avance et vous arrangez sur un prix avec le vendeur. C'est ce qu'on appelle "spéculation".
    Vous voyez une autre solution, Jenni ?

  • C'est pas aussi simple Géo. Mais vous avez raison de relever que tout ça est bien ancré dans notre concept d'économie de marché à un point tel que rares sont ceux qui envisagent un changement de paradigme.
    Mais les abus du libre échange vont nous obliger à repenser nos modèles. La fameuse main invisible d'Adam Smith sonne aujourd'hui comme un concept creux, une idéologie qui ne parle qu'aux convaincus.
    L'ouvrage de Peter Joseph que je proposais sur le précédent billet de John sera certainement bientôt disponible en Français. Je vous le recommande vivement.

  • La raison pour laquelle le vrai humaniste n'est pas sentimental, réactif et immédiat est que cet humaniste est empathique.
    Mais l'empathie est un apprentissage.

    Il n'est jamais trop tard!

    Les psys qui pratiquent l'empathie et ne sont jamais moralisateurs non seulement dans la parole face à leur analysant(patient) mais, Françoise Dolto insistait, en pensant à lui.

    A propos des migrants... si l'on pratique l'empathie on finit toujours par se retrouver mentalement dans les pays d'origine en ayant le sentiment net que c'est en ces pays d'abord qu'il faudrait mettre fin au sang versé ou à la faim parce que les êtres qui n'ont pas les moyens de migrer vivent une infernale souffrance quotidienne.

    Comme le pape vient de le souligner si "le sang versé désormais est quotidien" le pain, non.

  • D'accord avec vous Myriam, l'empathie n'est pas le sentimentalisme. C'est plus profond, plus attentif et ouvert à l'autre.

  • "Comme le pape vient de le souligner si "le sang versé désormais est quotidien" le pain, non."
    Quelle blague, les humains jettent plus de nourritures qu'ils en consomment.
    Empathie ou sentimentalisme, le but pour les humanistes (humanisme = socialisme, dans le jargon d'aujourd'hui) est de nous faire plonger dans l'odieux chantage du gnome trotsko-jésuite de Rome. Ce que les tenants de cette éthique de conviction ne veulent pas voir, c'est que le résultat final sera l'exact contraire de ce qu'ils semblent souhaiter. Se souviennent-ils qu'un des peuples le plus civilisé de l'Europe a laissé construire des usines d'extermination des gens que ce peuple jugeait "envahisseurs ?", "profiteurs ?", "parasites ?"
    Ils veulent l'invasion de l'Europe par les barbares du sud ? Et que va-t-il se passer au moment où les autochtones vont comprendre que c'est leur existence même qui est en cause ? Une guerre civile avec beaucoup de sang à la clé.

  • @ Géo

    L'empathie est la capacité de se mettre à la place d'une autre personne.
    Les médecins d'autrefois ne trouvant pas le pourquoi de la maladie d'un patient pratiquaient l'empathie en adoptant le mode de vie, nourriture, etc. du patient jusqu'à ce que les symptômes de la maladie apparaissent

    ce qui indiquait au médecin exactement quoi faire.

    On peut évoquer le lointain mais si la France n'est pas reprise en mains, le social, l'école, le chômage, etc. tôt ou tard révolution il y aura.

    Ce qu0avait prédit Arlette Laguiller.

  • @ Géo

    A propos des courriers de lecteurs des journalistes ont dénoncé autrefois le fait de sortir une phrase de son contexte pour écrire ensuite non seulement tout et n'importe quoi mais sans rapport avec la lettre de lecteur à laquelle ils s'en prenaient pas plus qu'avec l'article concerné.

    Vous confondez:empathie et sentimentalisme n'ont rien à voir ensemble.
    S'il y a sentimentalisme il n'y a pas empathie.

    D'autre part si des humains jettent plus de nourriture qu'ils n'en consomment il y en a d'autres qui attendent la fermeture des magasins dans l'espoir de trouver dans ce que jeté d'invendu de quoi se nourrir.

    Il y a les migrants de la guerre comme il y a les migrants de la faim et bientôt en très grand nombre ceux du climat.

    Si vous souhaitez développer en vous-même ce qui a priori n'est pas votre tasse de thé, l'empathie, restez tranquille simplement assis détendu et fermez les yeux puis concentrez-vous à l'endroit de votre crâne qui est juste sous la fontanelle profond dans le cerveau mais plus haut qu'entre vos deux sourcils.
    Endroit appelé oeil d'Horus par l'Egypte ancienne.

    Une à deux minutes deux fois par jour.

  • Vous oubliez un aspect dans votre liste de 5 points concernant l'accueil des migrants, un aspect que tout le monde oublie alors qu'il est le plus important, l'âge et le sexe des migrants. En accueillant une population migrante composée de 90% d'hommes jeunes (qui fuient soi-disant la guerre...), on est juste en train de créer une bombe à retardement. Toutes les études démontrent qu'une génération composée d'une forte majorité d'hommes devient violente (encore accentuée par le déracinement et la religion). Ce ratio déséquilibré hommes/femmes est déjà atteint en Suède pour les jeunes (20-25 ans) si l'on inclut les migrants, résultat: 55 no-go zones inaccessibles pour les pompiers, ambulances, etc. sans l'accompagnement des policiers dans ce pays autrefois très pacifique, et de nombreuses violences sexuelles, entre autres dans les concerts (cachées par le gouvernement).

  • Merci pour ce complément, Anne. On peut introduire ce point dans la doctrine et l'ajouter aux 5 autres points.

  • Docteur,à quoi bon la médecine qui tue 100% des Patients?

    ""Les migrants sont mâles et jeunes à 90%", vous dites, @Anne,.

    --Ceci n était il pas le "programme prévu" ce qui doit plaire beaucoup aux Gdes Entreprises et à l Etat-Capital du point de vue autant Economique ( salaire de 1 euro/hr comme en Allemagne) que Démographique car la natalité en Europe est en chute libre? Et ne faudrait-il pas beaucoup de jeunes venus d eux-mêmes ou IMPORTéS pour redresser ces deux courbes?

    --Allons donner un "Droit de Réponse" à ces migrants économiques ou plutôt aux réfugiés sur le pourquoi de leurs "venus" en Europe. Et posons leurs la question sur le pourquoi ils se sont jetés par la fenêtre du 16 ème étage (=la mer méditerranée, la plus gde cimetière du monde) en croyant sauver leurs vies comme on le lit souvent s rubrique des faits divers dans les journaux après avoir eu le feu et les flammes dans leurs dos. Ne nous disent ils pas que l Occident inclus certes l Europe est allé chez eux, sans qu il soit ni invité ni souhaité pour des motifs fumistes de démocratie alors que les résultats de ces courses ont été que ces peuples ont été massacrés et leurs pays détruits et rendus en cendres. Ils diront aussi, hélas, que l Occident doit payer pour ça, ni plus ni moins!. Allez demander aux Libyens s ils n auraient pas préféré mille fois l époque de l "Affreux Dictateur Khaddafi" à l état lamentable de la Libye d aujourd hui, un no man s land? De même pour l époque de l "Affreux Dictateur Saddam" qui était mille fois mieux que l état lamentable de l Irak d aujourd hui? Docteur, A quoi bon cette médecine qui n aboutisse à la fin qu à la mort atroce et horrible des "patients" étiquetés comme tels par l Occident? Idem pour le cauchemar de voir Daech, que tout le monde (est ce vrai?) haïsse, qui remplacerait le "Régime" d Assad en cas de malheureuse chute de ce dernier. Il y a aussi le Yémen en cours, des Africains...etc...

    In fine, je soulève une importante petite (ou plutôt grande) remarque: Les Richissimes jusqu aux doubles mentons de la Saoudie/Qatar/Koweit/Emiratis... n ont pas versé un centime d aide aux réfugiés ni humanitaires ni économiques. Ils n ont pas accueilli non plus aucun des sus-cités bien qu ils avaient poussé certainement à créer ses massacres. Pourquoi donc et quelqu un a t il une explication tangible?? A noter qu un tel accueil du chiffre de 3 millions de Réfugiés avait été cité comme "faisable et possible".

    Bien à Vous.
    Charles 05.

  • Petit Addendum:
    Pour la natalité, je n ai pas oublié que pour faire des enfants, il faut être à deux, donc des jeunes Femmes et Hommes, fallait il le dire :) ?!
    Bien à Vous.

  • Anne@ Excellent commentaire. Cela fait du bien de voir que des femmes réagissent contre l'invasion, au lieu de militer pour, au nom du droit d'avoir des partenaires sexuels allochtones pour améliorer la "race" (ce que font la grande majorité des femmes...).

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