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Les frétillantes aventures lubriques d’un procureur et d’une avocate

Station de métro Waterloo, Londres, août 2015. L’heure de pointe. Après un repas bien arrosé un procureur et une avocate sont pris d’une envie subite de gros câlin. Sortis du restaurant ils s’adossent à un mur de la station et s’entreprennent mutuellement.

 

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Pas en pleine rue mais à l’extérieur de la station, près des voies,  à un endroit où les usagers du métro peuvent les voir quand la rame glisse sur les rails devant les cinquantenaires. Les sous-vêtements de la dame tombent sur ses chevilles. Ils se donnent l’un à l’autre sans se soucier de faire spectacle. Désir, quand tu nous tient! Et quand l’alcool nous désinhibe!

Arrive ce qui doit arriver: des passagers avertissent la police. Celle-ci arrive sur le lieu du délit et arrête les deux amants frétillants. Ils sont gardés au frais pendant une nuit. Au matin tous deux admettent les faits et signent une reconnaissance de faute. Ce qui leur vaut un rappel à la loi  pour outrage à la décence publique. Cet aveu permet d’éviter un procès. Toutefois le blâme est inscrit dans leur casier judiciaire.

Avant de signer, la dame – qui rappelons-le est avocate – bénéficie de conseils juridiques. On suppose donc qu’elle signe en connaissance de cause.

Or six semaines plus tard voici qu’elle se rétracte. Elle retourne à la police et affirme que, comme elle avait bu, elle ne se souvient de rien. Elle aurait donc été donc incapable de donner son consentement. Sa position de victime est acceptée par un commissaire de police assistant du nom de Richard Martin. Comment a-t-elle fait? Pleuré comme une Madeleine? Joué la contrition naïve? On ne connaît pas son scénario.

 

 

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Aux yeux de la police elle n’a désormais plus commis de délit: elle a subi une agression sexuelle. Par ce tour de passe-passe son casier judiciaire retrouve une virginité et son anonymat sera préservé à vie. En particulier lors du procès annoncé de son partenaire, qui aux yeux de la loi est devenu automatiquement un violeur, un prédateur sexuel! Avec ça on alimente le mythe de la culture du viol.

Dès lors une enquête est diligentée contre le monsieur. Elle dure plusieurs mois pendant lesquels le procureur s’attend au pire. Par une heureuse fortune il retrouve deux témoins de la scène. Ceux-ci affirment à la police que la dame, qu’ils ont vue d’assez près, était bien consciente et consentante. Cela confirme la reconnaissance consciente de culpabilité signée au petit matin.

Elle semble donc n’avoir perdu la mémoire que six semaines après les faits. Le temps de se rendre compte qu’un casier judiciaire non vierge pourrait lui valoir des embarras dans son métier? Pour renforcer sa position de victime il faut que son partenaire soit poursuivi. Cela ajoute du crédit à son déni tardif. Or les témoignages innocentent le procureur coquin. Les poursuites sont abandonnées. La dame fait appel. Mais l’abandon de l’enquête est confirmée, pour manque de preuves. Par contre son nom à lui ne sera pas protégé et s’étalera dans la presse.

La dame avocate ne connaîtra aucune suite et ne subira aucune enquête consécutivement à sa rétractation. Elle est maintenant victime à vie et protégée à vie. Protégée par le dogme.

 

 

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Ce dogme inspiré du féminisme victimaire (pléonasme) pose comme principe qu’une femme qui boit est forcément incapable de consentir et ne peut être que victime. Sa parole est sacrée. Alors que le monsieur, qui a bu lui aussi, ne peut pas être victime des assauts de la dame. Lui est relaxé par manque de preuves. Sa parole n’a pas compté. Normal, c’est forcément un prédateur qui passe entre les gouttes…

Ce fait divers est explicite du biais profond dans lequel la société occidentale est rendue. Avec ce coup gageons qu’une femme qui boit un verre de vin avec son amant puis passe au lit pourra désormais se plaindre le lendemain d’avoir été agressée, et recevoir les lauriers de la victime forcément victime. En plus de quelques dédommagements pour payer ses prochaines vacances aux Seychelles.

Ce premier biais en cache un autre, peut-être encore plus grave si l’on y réfléchit: les femmes sont de plus en plus considérées comme irresponsables de leurs actes. Grâce entre autres à la propagande victimaire dont la Féminista se réjouit jour après jour.

Mais alors, si elles ne sont pas responsables de leurs actes, elles sont soit des enfants, soit naturellement immatures. Quelle déchéance. Merci Simone de Beauvoir.

Pire: si elles sont irresponsables il ne saurait plus être question de prétendre à l’égalité avec les hommes. Eux sont toujours considérés comme responsables. Surtout s’ils sont blancs et hétérosexuels. En toute logique le Code Pénal devrait être révisé dans ce sens.

 

 

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En attendant, messieurs, soyez méfiants. Vous ne savez pas d’où cela viendra. Elles ne sont pas toutes comme cette avocate; cependant ayez un témoin du consentement de la dame. Un bon coup ne vaut pas des mois ou des années de galère.

André Malraux disait: « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas. » Paraphrasant l’ancien ministre de la Culture je dis pour ma part: « Le XXIe siècle sera victimaire ou ne sera pas ».

Je ne suis pas le seul à le penser. Pour preuve cet extrait d’un article de Guillaume Erner paru dans Charlie Hebdo du 25 mai 2016:

« Ce victimisme est le vestige d’une religion originelle. N’oublions pas que la civilisation judéo-christo-musulmane s’est édifiée sur le souvenir d’un juif victime d’une erreur judiciaire. Pendant des siècles, des foules ferventes se sont prosternées devant un martyr, lequel avait offert sa souffrance en partage à l’humanité. Quiconque partageait la douleur partageait quelque chose avec la divinité. La sortie de la religion n’a peut-être arrangé les choses qu’en apparence. Comme on le sait, le monde est empli d’idées chrétiennes devenues folles. Voilà pourquoi la victime apparaît aujourd’hui comme la divinité d’un monde réputé laïc. En oubliant, au besoin, que le Golgotha est une morne plaine. »

La religion laïque a son icône: la victime. Donc le XXIe siècle peut être religieux et en même temps victimaire.

Le jour où ce système victimaire pétera, il ne faudra pas s’en étonner. Car il pétera.

Question: quand?

 

 

 

Catégories : Divers, Féminisme, société 5 commentaires

Commentaires

  • Je suis tout à fait d'accord.
    Etre un homme blanc, hetero est devenu le pire des crimes. Nous sommes responsables de tous les maux de la terre.

  • "Mais alors, si elles ne sont pas responsables de leurs actes, elles sont soit des enfants, soit naturellement immatures."
    L'islam règle le problème à sa manière. Espérons que ce ne sera pas la solution adoptée chez nous.

  • @ Olivier : mais non vous n'êtes pas responsable de tous les maux de la terre !!!

    Encore une qui dit oui et change d'avis plus tard ...

    Quant à ceux qui les ont dénoncés à la police, ils étaient sans doute jaloux de ne pas "oser" s'envoyer en l'air de cette façon ... :-)))))

  • "..... la civilisation judeo-christo-musulmane"

    Ah bon! Encore une invention de journaliste?

    LOL il ressemble à Harold de Person of interest.

  • Fay Dunaway avec Steve McQueen? Non! Je me disais bien..... sacré beau gosse le procureur... puis j'ai regardé de plus près.... Et Eurêka ! :))))))))))

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