Éric est enseignant en maternelle. C’est un père de famille et un homme sans problème. Jusqu’au 17 novembre 2016. En novembre il vient de commencer un remplacement dans l’école maternelle de Genlis, une commune de 5400 habitants dans la région Bourgogne.
Ce 17 novembre une plainte est déposée pour viol commis sur une fillette de 4 ans. L’instituteur est interrogé puis mis en examen et écroué. Il passera 4 mois et une semaine en détention provisoire.
Que s’est-il passé? La petite Lucie est dans la classe d’Éric. Le 14 novembre après l’école, le père douche sa fille et constate une tache de sang dans sa culotte. La mère applique une simple pommade. Le mercredi la mère questionne l’enfant, qui accuse l’instituteur d’avoir fait des choses à son kiki.
L’instit est immédiatement démis de ses fonctions et emprisonné. Pourtant dans l’école ses collègues s’étonnent. Le jour où le crime aurait été commis l’homme était toute la journée en compagnie d’une autre enseignante. Il n’y a que quelques minutes où les deux enseignants ont été séparés, quand l’une est partie devant à la récréation avec une partie de la classe et quand l’homme l’a rejointe avec l’autre partie de la classe. Selon le résumé établi par les parents d’Éric:
« Problème. Ce lundi 14 novembre, Eric P. n’est pas seul sur le poste en question. C’est pour lui le premier jour d’un remplacement de deux semaines de la directrice en stage et l’enseignante qui a l’habitude de décharger la titulaire une fois par mois (un lundi sur quatre) est également présente.
Par ailleurs, l’ATSEM est très régulièrement présente également dans la classe ou pour le passage aux toilettes. Les dépositions des adultes présents ce jour-là dresse un tableau parfaitement normal du déroulé de la journée. Ni cris, ni pleurs, ni tristesse, ni le moindre petit changement de comportement de la part de Lucie n’est signalé. Pourtant l’agression a été violente, au point de laissé des traces de sang de la culotte de l’enfant. L’enseignante confirme n’avoir quitté à aucun moment Eric P. excepté en sortant en récréation l’après-midi, elle-même étant sorti la première avec les premiers élèves déjà prêts et Eric P. ayant fermé la marche avec les derniers élèves, dans un laps de temps de 5 à 8 mn selon l’enseignante. Absolument aucun élément ne venant étayer la théorie d’un viol à l’école, toute l’accusation est donc fondée sur la seule parole de l’enfant. »
La fillette donne ensuite des lieux supposés d’agression à chaque fois différents: « Pour sa mère, cela s’est passé aux toilettes. Pour le médecin qui constate les lésions, cela s’est passé dans la salle de jeux. Pour les enquêteurs, cela s’est passé au coin cuisine (à priori dans la salle de classe). Pour la psychologue, cela s’est passé dans la salle de classe mais elle ne sait plus où…
Aucun de ses lieux n’est possible au vu des témoignages. »
Pendant la détention et l’enquête une analyse de la culotte de la fillette est ordonnée. Il n’y a aucune trace d’ADN de l’enseignant, par contre il y a une trace pouvant appartenir au frère ou au père. Le juge d’instruction conclut à une contamination accidentelle dans la machine à laver.
Après 4 mois et une semaine Éric est remis en liberté avec astreinte à rester loin de sa famille et de Genlis. Il a perdu son salaire et sa femme et ses enfants ont dû déménager chez une belle-mère.
Malgré l’impossibilité matérielle des faits, malgré l’absence d’ADN de l’accusé et la présence de trace d’un membre de la famille, le juge d’instruction reste fixé sur la culpabilité d’Éric. Il semble que l’enquête soit menée à charge. Est-ce parce que la mère de Lucie est gendarme. Ce sont les gendarmes de son poste qui ont enquêté. Cela a-t-il conduit à un conflit d’intérêt?
L’affaire est sortie dans la presse locale. Le mal est fait et le juge maintient sa pression sur un homme alors que les éléments déjà au dossier devraient le disculper. Que faire alors de la parole de l’enfant de 4 ans? Lucie a été interrogée par sa mère avant de l’être par la police. La parole d’un enfant doit être entendue selon une procédure exigeante et précise, avec enregistrement vidéo, sans quoi l’enfant tend à dire ce que l’adulte attend ou suggère.
Mais, même quand elle est entendue selon la procédure, il faut soumettre ses propos à une enquête serrée. Or ici l’enquête montre l’impossibilité des faits.
Le juge refusant de changer le statut restrictif de liberté à Éric, la famille a décidé d’en appeler aux médias.
Ici, le résumé établi par les parents, en pdf: Le Résumé Circonstancié3-1 (2) 2.pdf
Ici, le blog de soutien à Éric: http://soutien-instit-genlis.blogspot.ch/
Commentaires
On dirait juste un juge qui souhaite conserver son poste et qui trouve des pédophiles même là où il n'y en a pas. A quand sa récusation ?
La tendance à protéger les puissants et à lyncher les faibles se trouve dans toutes les sociétés. Heureusement ce premier réflexe est souvent suivi d'un retour à la raison, dans nos sociétés modernes du moins.
Je ne vois pas comment du sperme pourrait tacher la culotte d'une gosse de 4 ans dans le linge sale !!!
Si la loi n'a pas été respectée pour l'audition de la fillette, c'est vice de forme mais pour cela il faut que l'avocat du prévenu fasse appel.
En attendant, pour la famille de l'enseignant, c'est absolument dramatique.
Bon week-end à tous
Bon week-end à vous aussi Lise.
À quand leur récusation? Un asile pour les droits des ......!
Shraga Blum Juin 17, 2017 1.66k 0 1
Conseil des droits de l’homme: « Les Palestiniens battent leurs femmesà cause de l’occupation' »
Une nouvelle séance surréaliste a eu lieu devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. La croate Dubravka Simonovic, Rapporteuse spéciale de l’ONU pour les violences faites aux femmes, a présenté un rapport sur les violences faites aux femmes arabes palestiniennes. Et elle a trouvé la raison qui fait que les hommes battent leur(s) femme(s): c’est l’occupation israélienne! Elle même affirmé qu’il y avait un « lien direct évident » entre les deux éléments, mais sans apporter la moindre donnée ou preuve dans le rapport qu’elle a présenté. Sa présentation a été approuvée par les délégués arabes présents, y compris bien-sûr la déléguée de l’Autorité Palestinienne qui a affirmé que « seule la fin de ‘l’occupation’ mettra fin à la souffrance des femmes arabes palestiniennes »!
Hiller Neuer, le directeur-général d’UN Watch a réagi en posant les bonnes questions à Dubravka Simonovic mais sans obtenir de réponse valable, par la force des choses. Il a notamment demandé à la Rapporteuse comment elle voyait un « lien direct évident » concernant une responsabilité israélienne sans fournir aucune donnée, alors qu’elle ne mentionnait aucunement dans son rapport les traditions religieuses et culturelles arabo-musulmanes qui autorisent voire encouragent la violence faite aux femmes par leurs maris. Il s’est également « étonné » que Dubravka Simonovic n’ait pas pris soin d’étudier les programmes télévisés diffusés par l’Autorité Palestinienne et le Hamas dans lesquels apparaissent des imams qui prêchent ouvertement la violence envers les épouses et expliquent même comment il faut s’y prendre.
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