Comment maximiser les gains des passeurs? En noyant régulièrement quelques centaines de migrants. Cela produit presque automatiquement l’augmentation du nombre de bateaux ou de missions des ONG qui viennent secourir ces derniers. Et donc le nombre de passagers qui peuvent traverser. Le pont flottant vers l’Europe est en place.
207’000 personnes ont traversée la Méditerranée illégalement en 2014. Beaucoup plus en 2015. Les trafiquants sont organisés pour ce passage:
« …les passeurs avaient publié une annonce sur Facebook avant le départ proposant d’embarquer clandestinement vers l’Europe pour 4600 euros par personne. L’Organisation internationale pour les migrations ( OIM ) évoquait vendredi des paiements compris entre 800 et 1700 euros par tête. Les quelque 360 migrants ayant pris place à bord du cargo "Ezadeen" ont quant à eux dû débourser de 3300 à 6700 euros pour effectuer la traversée, d’après les autorités italiennes. »
« Le prix d’une traversée varie fortement, entre 500 à 6000 euros", assure Joel Millman, de l’OIM, contacté par metronews. Tout dépend du porte-monnaie du client et de la cupidité du passeur. Un voyage en avion de l’Egypte vers l’Italie peut grimper à 9500 euros, le même trajet en barque jusqu’à 2000 euros, relève un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (publié en 2010). (…) De nombreuses femmes nigérianes qui se sont vues promettre un job en Europe ont été forcées de se prostituer avant et après le départ pour rembourser le trajet. La dette grimpe parfois jusqu’à 40 000 euros. »
Et quand ils ont reçu l'argent de leur singuliers clients, les trafiquants se moquent de leur vie:
« Autre innovation dangereuse, le remorquage de navires chargés de migrants. Jeudi dernier, des centaines de personnes se sont noyées quand le second bateau remorqué a chaviré. Certains ont tenté de nager vers le remorqueur ou de s’accrocher au câble, avant qu’il soit coupé par le capitaine du premier navire. »
Pour un clandestin faisant le voyage de l’Érythrée jusqu’en Italie, via l’Ouganda et la Turquie, l’ensemble des frais – y compris une fois en Europe – s’élève à 9’950 euros.
Les marges des trafiquants sont énormes:
« … un pneumatique coûte 8000 euros à l’achat. Sachant que les trafiquants y entassent jusqu’à 100 migrants, le profit estimé est de 67.000 euros par embarcation. Mais les marges s’envolent quand on passe à la barque en bois, qui coûte 100.000 euros à l’achat. Avec 400 migrants, le trafiquant s’assure un bénéfice de 380.000 euros… Aujourd’hui, l’envoi de migrants en Europe se pratique à un niveau industriel en Libye. Il représente 30 à 35% des revenus produits dans ce pays. »
Les bateaux gonflables sont en général achetés en Chine et arrivent par conteneurs en Libye. Le bois des embarcations solides est fourni en partie par des pays scandinaves. Les gains générés par ce business est évalué à 4,5 milliards d’euros par année!
« L’idée serait de mettre en place des contrôles spécifiques dans les pays d’origine des pneumatiques et du bois, ainsi qu'au niveau des transitaires. Avec, en cas de suspicion d’utilisation de ces marchandises à des fins criminelles, la possibilité de pouvoir bloquer leur expédition. Cette dimension est importante car, en entravant la capacité des trafiquants à renouveler leur flotte, l’Europe pourrait porter un coup sévère au flux migratoire en Méditerranée. Car, sans bateau, pas de passage. »
Récemment un navire d’une ONG a été mis sous séquestre. Les autorités italiennes détiennent les preuves d’une collusion entre « humanitaires » et passeurs, grâce à un policier infiltré dans l’équipage.
Aujourd’hui on constate que le trafic de migrants illégaux est devenu une industrie. Du pays d’origine jusqu’en Europe ce sont des filières de passeurs, des milliers d’euros, des migrants obligés de travailler en Libye ou s’y prostituer pour payer la traversée finale, de plus en plus de bateaux et d’équipages qui sont ensuite payés par les donateurs, dont Georges Soros.
« Une centaine d’ONG soutiennent l’installation de ces migrants en Europe. Un tiers d’entre elles sont subventionnées par l’Union européenne et par l’Open Society de George Soros. Le milliardaire spéculateur américain s’est fait connaître dans le passé pour avoir fait sauter la Banque d’Angleterre en 1992 et récupéré, au passage, plus d’un milliard de dollars, fait exploser les monnaies thaïlandaise et malaisienne en 1997, et spéculé contre le franc en 1993 ! Sa fortune est immense : près de 25 milliards de dollars !
Les revenus de ses capitaux ont été ou sont utilisés pour financer les "révolutions colorées" et des ONG, notamment pro-migrants : un milliard de dollars par an. L’Open Society de George Soros et le think tank américain "Migration Policy Institute", domicilié à Washingthon D.C, ont par ailleurs publié en commun un rapport nommé "Accueillir l’engagement. Comment le sponsoring privé peut renforcer l’installation des réfugiés dans l’Union européenne ?". Ce rapport se félicite que la Commission européenne ait encouragé l’appel aux sponsors privés et aux ONG pour réinstaller, hors-quotas, des migrants au sein des Etats-membres. »
Des milliards passent des mains d’Africains vers celles d’autres Africains. Sur place les associations qui tentent de décourager cet exil économique ont très peu de moyens financiers. Le flot continuera donc, avec ses morts réguliers qui alimentent la culpabilité d’Européens.
La meilleure pub pour les trafiquants: quelques centaines de morts par-ci par-là.
Commentaires
"En 2016, convaincu que les marchés dégringoleraient après l'élection de Donald Trump, il parie à la baisse sur l'évolution des indices américains. Il perd dans les semaines qui suivent près de 1 milliard de dollars sur les marchés."
Et c'est bien fait!
Va-t-il demandé d'être enterré avec ses milliards?!
Sorros est un affairiste! Un malade dangereux en liberté!
Je vomis ce type!