Miley Cyrus a viré sa cuti de jeune fille modèle de chez Disney en adoptant une attitude permanente de provocation sexuelle. Emma Watson, elle, reste sur la ligne de la bru idéale. Ce qui lui a permis de défendre la cause des femmes pauvres et riches devant l’Assemblée Générale de l’ONU en 2016.
Peut-on refuser à une jeune femme riche de s’apitoyer sur les pauvres? Non. Pour les rares fois où ceux-ci ont la parole, fut-ce par une personne de la classe médiatique dominante, il y aurait mauvaise grâce à s’en priver. Tant pis si c’est une bourgeoise qui parle au nom des prolétaires, si l’on me laisse mentionner cette opposition de classe.
Emma Watson est née avec une cuillère d’argent à la bouche. Parents avocats, école privée des plus huppées où elle côtoyait déjà les enfants de célébrités. Puis elle a connu la gloire en jouant dans Harry Potter. Depuis lors elle a su maintenir sa notoriété au sommet.
Le féminisme victimaire étant prisé chez les people, elle a pris ce train. Cela rassure: elle a ses pauvres. La richesse est moins indécente quand elle consacre quelques pennies aux plus vulnérables. Toutefois elle souhaite surtout qu’il y ait davantage de femmes dans les hauts postes. Pas dans les rangs des éboueurs ou sur les chantiers de construction.
Jolie Emma Watson. Elle présente une image parfaite. Il faut dire qu’elle est gâtée par la nature.
Elle a donc parlé devant devant l'Assemblée Générale de l’ONU en 2016. Extrait:
« L’expérience universitaire doit dire aux femmes qu’elles ont une valeur intellectuelle, et pas que ça : qu’elles ont leur place dans les hautes sphères. Elle doit montrer que la sécurité des femmes, des minorités et de chaque personne qui peut être vulnérable est un droit et non un privilège. Un droit qui doit être respecté par une communauté qui croit et apporte du soutien aux survivant•es. Qui reconnaît que quand la sécurité d’une personne est en jeu, c’est la sécurité propre de tout le monde qui l’est. »
À propos de vulnérabilité elle ne parle pas au nom des centaines de milliers d’hommes sans domicile fixe (la population masculine représente le 83% des situations les plus préoccupantes en France), des suicides masculins – environ 80% d’hommes en occident, pour ne citer que ces deux situations de grande vulnérabilité.
Emma Watson reste dans le communautarisme féministe, dans l’humanitaire de genre.
Elle continue:
« Que vous soyez une femme sur une plantation de thé au Kenya, ou un agent de change à Wall Street, ou une actrice de Hollywood, personne n’est payé équitablement. »
Connaît-elle le salaire des hommes dans les banlieues de Nairobi? Sait-elle que dans les entreprises privées les hommes entre eux n’ont pas forcément le même salaire et que le mérite personnel tient un rôle dans cette inégalité? Pense-t-elle que, si elle était moche comme un poux, elle gagnerait des millions à Hollywood?
Le texte ci-dessous, de mon correspondant Henri L’Helgoualc’h, contient quelques remarques pertinentes. Avant de lui laisser la plume je fais encore ce constat: quand une actrice hollywoodienne se plaint d’inégalité salariale, alors qu’elle gagne des dizaines de milliers de fois plus qu’une paysanne kenyane (ses revenus 2016: 46 millions $, soit environ 50’000 fois plus que le salaire moyen au Kenya: 850 $) et tellement plus que la plupart des hommes dans le monde, l’année suivante elle devient l’actrice la mieux payée. Comme Jennifer Laurence il y a deux ans. La stratégie commerciale d’inspiration féministe rapporte.
En plus des 46 millions de dollars gagnés au cinéma en 2016, Emma Watson possède des restaurants, un club de foot, une ligne de vêtements pour ados et une ligne de parfum à son prénom, sans compter des contrats publicitaires. Tant mieux pour elle, elle fait bosser du monde et la richesse n’est pas un péché.
Mais se plaindre d’une supposée injustice ou discrimination quand on gagne autant, quand on gagne ce à quoi seule une infime minorité d’humains peut prétendre, est-ce bien en phase avec sa croisade morale? Plaindrait-on le PDG d’UBS s'il trouvait injuste de gagner moins que celui de Goldman Sachs?
« Lettre à Frank Rousseau (17/05/17)
Dans Télé Z du 13 au 19 mai (p 105), vous interviewez l’actrice Emma Watson, selon vous « ambassadrice de bonne volonté », en lui demandant : « Vous êtes très impliquée aussi dans la condition féminine ! ». Elle répond : « Que vous soyez actrice, cultivatrice ou agent de change, les femmes ne touchent pas le même salaire que les hommes !... De travailler avec les Nations-Unies m’a fait encore plus comprendre ces disparités dans le monde ».
Permettez-moi de trouver ce raisonnement assez curieux. Il me semble qu’on ne peut pas mettre toutes les femmes dans le même panier et parler de condition féminine à ce sujet. En effet, qu’y a-t-il de commun entre une ouvrière du Bangladesh qui se crève à la tâche pour un salaire de misère et une spéculatrice de Wall street qui, d’un simple clic, empoche le gros lot ? De même, les comptes bancaires de ces dames d’Hollywood, ont quelque chose d’indécent comparés aux fiches de paye de nos prolétaires.
Votre interlocutrice gagne certainement beaucoup plus que des millions d’hommes dans le monde. Elle peut s’offrir des palaces, des villas, des yachts…, quand ces derniers se tuent au boulot pour faire vivre leur famille. Est-ce parce que Emma Watson est une femme que seule la moitié féminine de la planète l’intéresse ? S’investir uniquement dans la cause des femmes est un communautarisme ; défendre celle des deux sexes est un humanisme.
Quant à la différence de salaire entre les femmes et les hommes, ce n’est qu’une moyenne. Elle est pleinement justifiée puisque ces derniers travaillent davantage et prennent plus de responsabilités que les femmes, aux États-Unis comme ailleurs. Tout ce battage médiatique autour des salaires de nos actrices n’a aucun sens. Les artistes sont rétribués en fonction de ce qu’ils rapportent aux producteurs qui attendent un retour sur investissement. C’est le spectateur qui paye sa place pour aller voir jouer celui ou celle qui a ses faveurs. Et c’est donc lui qui décide du cachet des vedettes de cinéma. C’est la loi du marché et non une quelconque volonté de réduire le salaire féminin.
Comme beaucoup de femmes, les stars penchent du côté des enfants. Les lieux et les conditions de tournage ne sont pas toujours compatibles avec une vie de famille. Or, une interprète qui cesse provisoirement de travailler pour élever sa progéniture sera moins formée, moins connue et donc moins désirée par le public. Le manque à gagner pour ces actrices s’explique alors par les choix qu’elles font et qui ne sont pas ceux des hommes.
Au lieu de victimiser la femme, votre interlocutrice serait bien inspirée, d’abord en ayant aussi de la compassion pour les hommes qui gagnent moins qu’elle, ensuite en prenant en compte le fait que, contrairement aux hommes, les femmes ont un utérus et donc une tendance naturelle à faire passer la famille avant la carrière.
Henri L’Helgoualc’h »
Commentaires
Triste société s'autodétruisant dans de vaines querelles d'images et de divisions communautaristes.
Le consumérisme nous renvoie un reflet de misérabilisme moral, de néant.
Un manque de quête évident qui nous plonge dans des débats sur l'inconsistant.
Si on regarde les statistiques, on se rend compte d'une différence de salaire entre les hommes et les femmes qui fondent leur entreprise ou les libéraux. Ainsi même quand les femmes n'ont pas un patron sexiste démoniaque pour les exploiter, elles gagnent moins que les hommes qui sont à des niveaux équivalents. Si j'expliquais ça a une féministe elle trouverais toujours le moyen de me dire que c'est la faute des hommes, mais enfin j'aimerais bien essayer .
La croisade morale et calomnieuse de Corto.
"Réponse à Antonio sur son blog !!
Les blogs TdG sont de véritables mines d'or en matière de profilages, j'ai déjà débusqué quelques nazis, des pro-el-assad (qui ne se cachent pas), 2 forcenés pédophiles impliqués dans des affaires répugnantes et venus réfugier leur psychopathie, je veut dire HL, impliqué dans le viol d'une fille de 13 ans, mal dans sa peau et que ses parents ont confiés au naturopathe criminel, le viol pendant 5 ans d'une certaine K a finit par l'arrestation du pédophile blogueur et il s'en est sorti après 6 mois de taule grace à un vis juridique et un abandon de la fille devenue jeune femme dans une procédure alambiquées et couverte par une justice genevoise peu en clin pour traiter ce genre de cas.
Ensuite, il y a un deuxième forcené, lui avait un poste de pion auprès du DIP genevois, également une fille de 14 ans, en conflit avec ses parents et qui a trouvé "refuge" chez l'actuel blogueur violeur aux contours nazillons, procès, prison et relâché comme d'habitude par cette justice genevoise qui considère le viol d'enfant comme une institution, oui, Genève est devenue catholique et socialo !
En parlant de socialo, il y avait également l'affaire de l'avocat "Jean-Pierre Garbade" jugé à huis-clos pour le viol de 3 garçons de 13 à 14 ans, lui n'est pas blogueur mais est largement protégé par une presse très marquée à gauche et on ne pourrait être plus condescendante, l'un des gamins 3 ans après le viol commis par le bavard ouvertement pédophile et vivant désormais aux Philippines, pays très laxiste en la matière, a été jugé et condamné à une peine de jours amende avec sursis. Tout laisse penser qu'il y aurait pu avoir un règlement financier et cela contrairement au code de procédure judiciaire suisse, le pédophile Jean-Pierre Garbade n'a pas été rayé du barreau genevois, quel honneur pour la profession, il a également comme une grande majorité de gauchos avec le nazisme et se vante d'être un proche du nazi rudolf hess, celui qui a finit ses jours dans une cellule/prison construite spécialement pour lui à Berlin !
Voilà pour le profilage !!"
Écrit par : Corto | 16 septembre 2017
Source:http://posttenebraslux.blog.tdg.ch/archive/2017/08/05/la-verite-meme-si-je-mens-285487.html
Et bis ici:
http://tonigambuzza.blog.tdg.ch/archive/2017/08/22/la-jeunesse-la-guerre-et-la-migration-285792.html
Merci pour l'info Patoucha, je ne l'avais pas vue.