Le psychodrame est terminé. Le candidat du président est élu. La faiblesse et les contradictions des témoignages sont sanctionnées. Les accusations ne sont pas probantes et la rage des opposants n’a pas suffi. Retour sur cet épisode.
Comment trois accusatrices ont-elles pu sortir aussi opportunément du chapeau quelques semaines avant l’élection de Brett Kavanaugh? L’intention politique est évidente. Mais auditions, témoignages et extraits de presse montrent des accusations d’une insoutenable légèreté.
On a assisté à une mise en scène macabre avec Christine Ford en victime égarée. Mais les larmes et l’expression étudiée de souffrance n’ont pas convaincu.
Pour qui parle anglais: les arguments de la dame ont été démontés avec une précision d’horlogère par Janice Fiamengo (lien vidéo, 11’). Celle-ci accuse d’ailleurs la célèbre université de Palo Alto, malheureusement gangrenée par l’idéologie féministe, d’être le creuset de ce que certains nomment le fake de Christine Ford.
La rage des opposantes à Kavanaugh s’est exprimée avec une grande virulence, toute en émotions et en volonté de faire pression sur le pays. Comme l’émotion n’exige aucun argument pour être virale et contaminer d’autres personnes, les Démocrates produisent des slogans troublants destinés à toucher l’émotion et non la raison.
Par exemple: « We believe her! ». Nous la croyons, disent-ils à propos de l’accusatrice madame Ford. Elle a montré certes de très belles larmes et une intense séquence émotion. Mais passé un temps, les larmes et l’émotion ne signifient plus rien. On sait jusqu’où il est possible de tromper l’opinion, et même des professionnels, grâce à des larmes fabriquées.
Croire, ce mot merveilleux qui entretient nos rêves. Croire, comme une attitude religieuse, pour donner du sens à une forme de croisade. Croire sur ordre ou sur mot d’ordre pour se sentir ensemble. La déception des « progressistes » est d’autant plus grande. Mais méritent-ils l’étiquette de progressistes quand on voit la méthode utilisée?
Les accusations d’ordre sexuel sont devenues une arme majeure dans la vie politique et sociale. Peu importe la vérité, la simple annonce est déjà susceptible de détruire un homme (et parfois aussi une femme, ne l’oublions pas). Le féminisme a gangrené les esprits.
Mais à en faire trop on finit par perdre en crédit. Le Donald ne s’y est pas trompé. Il a déclaré ce qu’on n’osait imaginer il y a quelques années encore:
« C’est une ère effrayante pour être un jeune homme aux États-Unis quand vous pouvez être coupable de quelque chose dont vous n’êtes pas coupable. C’est une ère très très difficile. Vous pouvez avoir été quelqu’un de parfait toute votre vie et soudainement, quelqu’un peut vous accuser de quelque chose, et ça n’a pas besoin d’être une femme, mais quelqu’un pourrait vous accuser de quelque chose et vous êtes automatiquement coupable. »
Même sans être parfaits toute leur vie, et à mon avis rares sont celles et ceux qui le sont, les femmes et les hommes ne sont pas forcément animés de mauvaises intentions. Il faut garder de la prudence quand on accuse une personne d’actes criminels.
Ces propos du président Trump sont forts et mettent une problématique grandissante au coeur de l’actualité. Signe nouveau: il n’a pas écrit quelques mots provocateurs sur Twitter, mais a donné un avis au ton non provocateur et dont chaque mot est pesé.
Il est possible que les progressistes aient commencé à perdre le monopole de la victime. Camille Paglia, une féministe nord-américaine non conformiste et pas anti-hommes, déclarait d’ailleurs en 2017 déjà que les Dems en faisaient trop et que Trump pouvait envisager la possibilité de sa réélection. D’où peut-être cette virulence accrue et ce volontarisme à croire et à accrocher sa propre névrose (personnelle ou politique) à cette croyance.
La vidéo du bas montre cette virulence d’opposants. Mais le harcèlement anti-Trump des Démocrates pourrait aussi se retourner contre eux. Il semble que la base des Républicains se réveille en vue des élections de mi-mandat. Les Démocrates avaient fait de l’affaire Kavanaugh un symbole, un « pas lui », un Trump bis. Or le symbole ne fonctionne pas comme prévu et ce qui devait être une grande victoire idéologique se dégonfle.
Un sondage récent montre que la base des Républicains est très motivée pour les élections de mi-mandat après les auditions de Brett Kavanaugh et de sa principale accusatrice. Rien n’est joué. Et à cultiver la haine de l’autre et à suivre bêtement les féministes de leur clan, les Dems se sont peut-être tiré une balle dans le pied.
La présidence Trump apporte décidément de l’air frais.
À lire aussi l’analyse de Stéphane Montabert sur son blog.
Vidéo:
Commentaires
Bonjour Homme Libre Grâce à ces féministes on a enfin une représentation exacte de la bêtise humaine
Quand à la dernière phrase du texte ,elle reflète le ressenti de nombreuses femmes
Commercialement parlant il faut savoir vanter le produit pour faire vendre mais en l'occurrence j'ai beau chercher le véritable but de ces nombreuses fausses accusations
Vous me direz cela alimente les médias ou bien c'est tout simplement pour faire parler d'elles ni plus ni moins
Le mieux serait d'ignorer toutes ces revendicatrice cela calmerait leur plaisir de détruire juste pour le plaisir
Monde de ploucs
bonne semaine
Il est certain que ces accusations semblent bien légères et peu crédibles.
Maintenant, l'élection de ce type est une catastrophe majeure. Trump laissera derrière lui et pour des années une traînée aussi gluante et malodorante qu'un vieux pétrolier battant pavillon angolais.
PDO
Cette histoire est un sacrée embrouille et au-delà de l'apparente combine trop inspirée de #Metoo, il y a l'historique de la gestion de la nomination de ces juges à la Cour Suprême.
Je crois que les Démocrates ont tout essayé (et assez maladroitement) pour retarder la nomination de B. Kavanaugh, pour rendre la monnaie de leur pièce aux Républicains.
On peut craindre que C. Blasey Ford ait été instrumentalisée.
Il y a un contentieux datant de la dernière année de la présidence Obama. Les Républicains lui ont joué un tour au moment où celui-ci aurait dû nommer un nouveau juge, une manœuvre qui n'a pas été oubliée.
C'est un débat technique, mais il est généralement admis qu'Obama avait parfaitement le droit de nommer un juge à ce moment-là de sa présidence, alors que les Républicains ont profité de leur majorité de blocage pour empêcher même la tenue d'auditions du candidat.
https://en.wikipedia.org/wiki/Merrick_Garland_Supreme_Court_nomination
Depuis le départ du juge Kennedy, les Républicains ont accéléré toutes les procédures de nomination pour arriver à le remplacer par Kavanaugh avant les élections de novembre. Il n'y a pas de quoi être fier, car en étant expéditif à ce point, les sénateurs n'ont pas pu étudier son dossier comme il le faudrait.
Car il ne faut pas oublier qu'on n'a pas assisté à un procès criminel, mais à une sorte d'examen d'une candidature pour un emploi. Emploi à vie et avec des responsabilités immenses.
Kavanaugh a été choisi parce qu'il va voter très conservateur et parce qu'il y a toutes les chances qu'il protège le président contre toute procédure de mise en cause. D.Trump l'a choisi pour ça, parmi la vingtaine de candidatures proposées par un groupe de juristes conservateurs.
Tout cela est totalement politique et tactique, du début à la fin et personne n'en sort grandi.
Brett Kavanaugh a lui-même pleuré et perdu ses nerfs pendant sa dernière audition, celle qui est venue après celle de C. Blasey Ford.
Étrangement, il a réussi à dire 33 fois le mot "beer", car il a été cuisiné sur sa consommation d'alcool. C'était pénible à regarder et à entendre, il y avait quelque chose d'hystérique.
Quand on est destiné aux plus hautes fonctions, il faut savoir rester digne et au-dessus de la mêlée.
Quant à : qui croire ?
Comme à chaque fois, les agressions sexuelles ayant par définition lieu dans des circonstances les plus cachées possibles et entourées de honte, on est devant une grande difficulté de discernement.
Ce que je crois, c'est que Kavanaugh a été un grand buveur dans sa jeunesse, les témoignages sont concordants et les preuves en existent.
Ce n'est pas un crime, ce n'est pas une raison pour ne pas lui donner le job.
Ce qui m'ennuie, c'est qu'il nie tout en bloc. Comme si c'était la leçon qu'il avait retenue de toutes ses années en tant que juriste et juge de haut niveau ! Ne rien admettre, même s'il a récemment fait un discours public en se remémorant les joyeuses beuveries ou qu'un "yearbook" atteste de son appartenance à un groupe de joyeux fêtards.
S'il n'était pas juge et juge de la Cour Suprême, ce serait juste bête et un peu ridicule. Mais en l'état, il ne me semble pas vraiment être la bonne personne pour ce poste.
L'élection de ce type n'est pas une catastrophe majeure. Elle met fin à 50 ans de socialisme libéral dont le but est d'assassiner les différentes cultures occidentales au profit d'un mondialisme de pacotille qui devrait assimiler une religion de haine, de mépris et semant la guerre autour d'elle sans réactions possibles. La politique de Trump remet les compteurs à zéro avec les pratiques commerciales d'une malhonnêteté écœurante des Chinois, et cela fera du bien à tout le monde. Ce qu'il y a de sûr et de bien visible, c'est que le monde avant Trump était parfaitement immonde. Rebattre les cartes ne peut qu'être profitable. Trump emmerde les socialos (et les artistes !) ? Mais quel bonheur !
L'émotionite va finir par faire du tord aux vraies victimes. Quand on voit la cruche qui a allumé Ronaldo puis qui lui a extorqué 370 000 euros pour soit disant "passer l'éponge" et qui en fin de compte veut détruire la réputation du champion, excusez moi mais ça n'est pas de nature à faire rendre justice aux pauvres filles qui sont les vraies victimes de "ramassis" sans envergure.
@Calendula,
Intéressante intervention qui donne un point de vue comportant plus de recul.
Vous déplacez la problématique des excès de"#MeToo" vers les batailles des deux grand partis historiques américains.
Il est clair que ces deux partis n'ont jamais hésité à se lâcher mutuellement des bombes puantes, voir déterrer des vieilles casseroles lointaines lorsqu'il s'agit de barrer la route à l'autre.
Les cow-boys républicains étaient plutôt fort à ce jeux là. Et les démocrates représentaient des gens plus intègres et "progressistes", victimes facile de ces méchants faucons.
Ou plutôt l’âne de l'humilité contre l'éléphant qui écrase tout sur son passage
Cette affaire démontre combien les choses ont changé, l'inversion est totale.
Les démos se sont transformé en démons acharnés par la poussée de ce féminisme outrancier que l'on considère encore comme progressiste dans certains milieux.
Le problème de ce genre de références qui se construisent dans le temps nous rend souvent aveugle et sourd sur le présent.
Personnellement, j'ai viré ma cuti en constatant les contre sens entre John Kerry candidat et le J.Kerry secrétaire d'état. J'ai compris que républicains ou démocrates étaient tous les mêmes, choisissant leur camp pour des raisons d'images comme on pourrait choisir de soutenir tel club de sport au lieu d'un autre.
Kerry vs G.W. Bush, il s'agissait au fond d'élire les deux membres d'une même confrérie élitiste de types maçonniques. Guerrier ou pacifique il s'agissait d'une simple posture momentanée.
Kavanaugh ne serait pas la bonne personne pour ce poste ? Le saurons-nous jamais vraiment ? Que sait-on du côté cour, de tous ces personnages politiques ou fonctionnaire d'état?
On constate simplement la résultante de toutes ces luttes d'influences qui cherchent le pouvoir. Le pire côtoie le meilleur la plupart du temps.
@ aoki,
Ces batailles entre partis sont très complexes et il me semble qu'il n'y en a pas un pour sauver l'autre. Je n'arrive pas à les caractériser avec des adjectifs précis, simplement parce que je ne m'y connais pas assez bien, je n'ai pas une assez vision historique assez précise.
De plus, on apprend avec le recul, que des icônes comme John Kennedy avaient plein de côtés sombres.
On peut essayer d'observer les caractéristiques des deux partis, ici et maintenant. Il me semble que quand l'un des partis est au pouvoir, il adopte une certaine façon de fonctionner. En ce moment, les Républicains sont aux commandes partout et de cela résulte une certaine affirmation de leur pouvoir et une capacité de faire du forcing.
On a toujours vanté le subtil équilibrage des forces en présence ( checks and balances), et je suis très curieuse de voir comment ce système va passer le stress-test auquel il est soumis actuellement.
Le système à deux partis amène son lot de difficultés et de distorsions. De plus, selon des sondages, le 44 % des citoyens se dit Indépendant, alors que 27-28 % se déclarent Républicains et environ la même proportion Démocrates. ( je cite de mémoire)
Les 44% peuvent être consternés par le fonctionnement d'une commission de nomination sénatoriale. Les décisions prises par la Cour Suprême impactent la vie de tous, en fin de compte.
On est très loin d'une démocratie directe. Il m'est difficile de m’extasier devant le fonctionnement et les structures politiques des États-Unis.
Certes, un si grand pays ne se gouverne pas comme un petit, mais il me semble qu'on est en droit de se poser de sérieuses questions quant à la légitimité ( ce qui n'est pas la même chose que la légalité ou la constitutionnalité ) de certaines manœuvres récentes du parti Républicain.
En définitive, les votants prennent la responsabilité d'élire des représentants d'une certaine culture politique en toute connaissance de cause. Et c'est bien ainsi, car si le peuple n'a pas toujours raison, du moins a-t-il le dernier mot, au moins en choisissant ses représentants, même par défaut.
Je pense que ces donzelles recherchant la pureté chez l'homme sont tout simplement des Eugénistes en jupon
Elle me font trop penser aux célèbres Eugénistes des années 20 et plus
On ne peut exiger de l'autre de la pureté quand on souffre soi même d'un trop plein d'idées impures
C'est mon avis et je n'en démordrai pas !!!!!
@ Calendula:
Grâce à vous j'ai découvert les larmes de Kavanaugh. Pas mieux, ça en devient une compétition victimaire.
Selon l'accusation de madame Ford (contestée), BK, 17 ans à l'époque (elle 15), l'aurait étendue sur un lit, couverte de baisers et tenté de lui ôter ses vêtements. Cela est l'événement "traumatisant" qu'elle considère comme une tentative de viol. Je peine à y croire. Beaucoup de garçons tentent leur chance de cette manière, si les circonstances s'y prêtent. Ils ne sont pas des violeurs en puissance.
On est rendus où avec ça? Nulle part.
Pour ce qui est de la bière, ça ne me dit pas s'il était un buveur occasionnel ou régulier, les quantités, les circonstances. Lui ne se voit peut-être pas comme quelqu'un qui boit volontiers, allez savoir.
Est-ce que Trump voulait aller vite avec Kavanaugh pour protéger sa propre place, comme vous le suggérez? Il va vite dans plusieurs domaines, et je pense qu'il voit plus loin, ce qui rend l'argument moins prenable. J'ai lu sur Wiki que la Cour suprême dirige le "procès" devant le sénat. La culpabilité doit être votée, s'il y a lieu, à la majorité des deux tiers, l'élection de Kavanaugh ne change donc pas grand chose.
C. Ford est peut-être instrumentalisée, ou pas. Je ne comprends pas comment elle est allée au charbon avec un témoignage aussi faible. Il y a là un problème à mes yeux.
On sait que la politique est assez violente aux USA, mais la méthode qui consiste à sortir des accusations d'ordre sexuel à chaque fois que l'on veut éliminer un homme politique fait partie de l'effondrement d'un système moral, effondrement auquel les Dems participent sans scrupule.
@hommelibre,
L’éventement traumatisant que Mme Blasey Ford a décrit un peu plus compliqué que ça.
Il y aurait eu deux garçons dans la pièce, porte verrouillée, et Brett lui aurait fermé la bouche très brutalement, en l'étouffant, afin qu'on n'entende pas ses cris. Elle aurait eu peur de mourir, car Brett aurait été si saoul, qu'il aurait pu ne pas savoir s'arrêter.
Ce qu'elle a donné comme aspect le plus traumatisant, c'est le son de leurs rires et de leurs moqueries à son égard.
Elle aurait réussi à s'échapper parce que les deux garçons auraient été vraiment trop ivres pour être efficaces et de plus, elle dit avoir porté un costume de bain une-pièce sous ses vêtements.
Le truc bizarre, vu de l'extérieur, c'est qu'elle ne se soit pas sentie réconfortée et en définitive victorieuse d'avoir échappé et d'avoir posé le problème technique du costume de bain. C'est la façon raisonnable et théorique de voir la chose.
La réalité et la logique d'une personne de 15 ans ayant peur de mourir, alors qu'elle se trouve en présence de deux personnes déchaînées est autre.
Les Sénateurs interrogés au sujet de la crédibilité du témoignage disent que CBF a certainement vécu cet épisode, mais qu'elle se trompe d'assaillants. Ça permet en quelque sorte de croire les deux témoignages contradictoires.
Personnellement, je pense que B.K. a oublié la chose. Il aura été en état de "black-out". C'est ainsi qu'on nomme l'ébriété qui fait qu'on ne se souvient pas le lendemain de ce qu'on a fait un soir d'ivresse. C'est pour ça qu'il ne peut pas admettre avoir été un gros buveur, malgré beaucoup de témoignages solides.
La question, 36 ans plus tard, c'est faut-il revenir sur cet épisode, même si l'assaillant était réellement le jeune Brett K. ?
Je n'en suis pas persuadée et le déroulement des faits pourrait me donner raison ! ;-)))
Je peux essayer d'expliquer comment CBF s'est retrouvée devant le sénat. C'est entre autres parce que son nom a fuité. Elle voulait rester anonyme, ne voulait pas se retrouver devant les sénateurs.
Elle aurait aimé juste avertir la sénatrice D. Feinstein que Kavanaugh n'était pas forcément l'homme parfait qu'il essayait d'apparaître en public et qu'il faudrait creuser son passé.
Les Républicains ont refusé de laisser le temps aux enquêtes approfondies, dont l'examen de certains dossiers volumineux.
Et l'affaire s'est terminée avec le pataquès qu'on connaît. Les enjeux étaient vraiment trop énormes.
Une des leçons de toute cette affaire, c'est que si on décide d'accuser quelqu'un, mieux vaut avoir toutes les preuves.
Et pour tous et toutes, à partir de maintenant, ne pas attendre pour réunir les preuves contre un agresseur ( sexuel ou pas). Même si on a honte, qu'on est traumatisé et qu'on voudrait passer à autre chose.
CBF n'en a pas parlé à l'époque, même pas à ses amies. Grosse erreur ! C'est probablement pour ça qu'elle est restée bloquée sur cette histoire et que ça l'a rongée comme une carie non-soignée qui attaque la racine d'une dent.