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Réchauffement : ce qui a changé depuis 113 ans (1)

Qu’est-ce qui a changé de manière visible et/ou sensible dans les régions d’Europe de l’ouest? J’insiste sur le visible et/ou sensible, ce qui parle aux gens. (Clic sur les images pour les agrandir).

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesL’intensité

Dans ce billet j’aborde les vagues de chaleur et canicules, et les sécheresses. Je choisis une période de 113 ans, ce qui permet un peu de recul et quelques statistiques. Je la fais débuter avec l’année 1906.

Il y a eu plusieurs canicules ou vagues de chaleur exceptionnelles depuis environ 100 ans dans nos régions, advenant souvent en période de sécheresse prolongée, raison pour laquelle je les associe ici. Toutefois les durées des deux phénomènes sont très différentes et l’on peut avoir l’une sans l’autre.

L’intensité d’une vague de chaleur tient à la hauteur des températures mesurées et à sa durée. Il est possible que si l’on avait eu les moyens de mesure actuels, il y a 100 ans et plus, certaines vagues de chaleur passées pourraient rivaliser avec 2003 ou 2019. C’est grâce à un maillage serré de stations météo placées aux bons endroits que le record français absolu a pu être signalé récemment.

Les informations suivantes proviennent des archives de Météo-France, archivées sur le site de Météo-Paris.

Allons-y pour la mise en bouche: 1906. Après un printemps très chaud, l’été fut étouffant:

« août et septembre : grande sécheresse surtout sur la moitié sud - de très fortes chaleurs sont observées le 2 août avec un maximum de 39° à Bordeaux, 38° à Clermont et Angers, 37° à Lyon et 35° à Paris - d’autres chaleurs exceptionnelles se produisent début septembre. (…) octobre : exceptionnellement chaud - le 5 octobre, les températures sont partout comprises entre 25 et 30°. »

 

 

Les monstres

Ensuite mon top 4 du XXe siècle + 2003. D’abord, la canicule de 1911 (tableau 1), de sinistre mémoire. Un immense coup d’assommoir. Selon Wikipedia: « Cette vague de chaleur provoque un surplus de 40 000 décès, dont 29 000 dans la petite enfance. »

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Ensuite, deux tableaux récapitulatifs (tableaux 2 et 3). Un pour 1921:

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L’autre pour 1947, qui a connu trois épisodes extrêmes dans le même été – dont un massif:

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1983 figure également parmi les plus intenses, en durée du moins avec 19 jours consécutifs de type caniculaire. Je rappelle par principe et sans m’étendre l’été fou de 2003, dont chacun se souvient je pense. Il reste la référence post-1947.

Après ces cinq monstres (1911, 1921, 1947, 1983, 2003) voyons quelques autres phénomènes remarquables mais d’intensité ou de durée réduites.

 

 

17 août 1701

L’année 1929 vit aussi ses vagues de chaleur, dont une tardive:

« Du 26 août au 12 septembre : nouvelle vague de chaleur, concernant cette fois-ci toute la France - le 31 août, il fait 35° à Paris et Valenciennes, 36° à Lille et 37° à Châteauroux - le 4 septembre, on atteint encore 34° à Beauvais, 35° en région parisienne, 38° à Angoulême. »

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cycles1976 pourrait aussi être dans mon top. Elle avait déshydraté l’Europe de l’ouest. La chaleur s’est ajoutée à une sécheresse exceptionnellement longue. « De fin juin à la mi-juillet, tous les records de chaleur sont battus. Il faut remonter jusqu'en 1921 pour trouver de semblables conditions climatiques. »

D’autres vagues ou pics de chaleur sont documentés pour des époques plus anciennes, comme les 40° à Paris le 17 août 1701. Ou comme l’été 1793:

« Les grandes chaleurs commencèrent à paris le 1er juillet ; à Montmorency, après le 4. Elles augmentèrent si rapidement, que la journée du 8 figure déjà parmi les époques de leur maximum. (…) Le maximum de la chaleur a donné 38°4 le 8 juillet à l’Observatoire royal de paris, et 40° le 16 du même mois à l’Observatoire de la marine. »

Ici, ce site a repris des données de plus de 1000 ans sur les épisodes forts de chaleur ou de sécheresse en France.

 

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesDécoupage

Enfin l’image de La Chaîne Météo (image 5) synthétise visuellement les durées et intensités des vagues de chaleur majeures en France depuis 1947. Les plus courtes et moins intenses ne sont pas signalées. On en compte 6 sur 10 après l’an 2000, et 4 avant. Il y en a donc un peu plus depuis 20 ans mais pas forcément beaucoup plus intenses, malgré certains records. 1947 n’avait pas été tout-à-fait détrônée.

Cependant un autre visuel (image 6) de MétéoFrance, presque identique, ajoute des vagues de chaleurs plus courtes ou moins intenses, mais quand-même remarquables (2019 n’y est pas encore). Entre 1947 et 2015 on en compte alors 23 au total, dont 8 après l’an 2000 et les autres avant. Difficile d’y déceler une tendance, sans plus de détails sur l’ensemble des phénomènes afin de les comparer.

L’image 7 est presque identique. Elle s’arrête en 2014. Ici l’on a 21 vagues de chaleur ou canicules. Celles en rose datent de 1947 à 1980, soit environ 30 ans. 7 épisodes sont signalés. Celles en rouge foncé datent des 30 années suivantes. On signale deux fois plus d’épisodes. On pourrait en déduire une augmentation au moins en nombre.

Cependant ce découpage de deux fois trente ans est biaisé: de 1950 à 1980 on était en période de refroidissement.

Le fait de voir 2 épisodes extrêmes dans la même saison n’est pas rare non plus. Par exemple il y a eu trois épisodes chauds extrêmes en 1947.

 

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesCycles

L’intérêt de se focaliser sur 100 ans est de voir des détails, par groupes d’années par exemple, détails que le passé ne livrera pas fautes de mesures quotidiennes.

Les canicules et les sécheresses me paraissent être des indices assez faibles du réchauffement – ou en inversant les choses: depuis 110 ans le réchauffement ne produit pas beaucoup d’événements réellement exceptionnels. 2003 est le grand événement.

En comptant les événements les plus intenses, soit la liste des 10 (image 5), il y en a 10 en 70 ans, soit donc probablement 15 en 100 ans. Ou une tous les 7 ans, pour les vagues extrêmes.

Mais une telle statistique ne vaut rien. Il y a des séries, des cycles, l’oscillation nord-atlantique. Celle-ci joue un rôle important dans la circulation des masses d’air, en particulier dans la remontée d’air chaud saharien.

Sur l’image 6, 23 épisodes ont été retenus, dont les 10 plus forts et quelques autres. 23 en 70 ans, cela devrait faire 35 en 100 ans, ou une tous les trois ans. Est-ce peu ou beaucoup? Plus ou moins qu’avant? Et l’après 2000 est-il marqué de manière plus intense par ces vagues de chaleurs, ou y sommes-nous plus sensibles et attentifs, en posture anxieuse?

Mais à quoi les comparer? Au nombre et à l’intensité de celles du passé, d’avant le XXe siècle? C’est problématique.

 

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesEschatologie

Car si des épisodes anciens sont documentés, on ne peut déduire des chroniques et registres agricoles l’intensité vraie en degrés de ces vagues de chaleur, en des périodes plus froides, ni les records éventuellement battus. Selon l’étude de Garnier cité plus loin, le XVIe siècle a connu 12 sécheresses avérées, soit une tous les 8 ans. Mais de quelle intensité précise?

On n’a pas suffisamment documenté les cycles naturels à part les cycles très longs d’origine astronomique. Par exemple on explique encore mal le PAG ou l’optimum médiéval. Donc on ne sait pas à quel moment de quel cycle nous sommes – si nous y sommes.

Néanmoins sur l’image 6, depuis 2000, une très légère prévalence des épisodes extrêmes semble se dévoiler. Mais la période choisie sur les images 5, 6 et 7 est entachée du biais déjà mentionné.

Il faudrait se transporter 100 ans en arrière avec les moyens actuels. On aurait les mêmes technologies et le même maillage des territoires.

Car il y a 113 ans les mesures étaient moins sûres qu’aujourd’hui et le maillage moins serré. On n’avait pas peur. Le grossissement médiatique n’avait pas pris le tour eschatologique d’aujourd’hui, où l’on annonce à chaque fois une possible fin du monde (j’exagère un peu mais pas tant).

Oui, le passé a vu des canicules terribles, même au PAG.

 

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesMouvement général de réchauffement

Je trouve peu significatives les variations des vagues de chaleur. La période de 113 ans est au final trop courte pour tirer une tendance à peu près sûre et durable, et significative d’autre chose que des variations naturelles.

Un chercheur du CNRS, Emmanuel Garnier, a réalisé un recensement très fin des sécheresses et grandes chaleurs du passé sur 5 siècles. Sa méthode est pointue (sous réserve de sa référence à la courbe de hockey de Mann).

On voit les sécheresses sur le graphique 7, tiré de son document sur l’Île-de-France. On constate que les grandes sécheresses sont moins fréquentes au XXe siècle qu’aux XVIIe et XVIIIe. On constate aussi des variations irrégulières inexpliquées, sauf peut-être par des cycles naturels.

Garnier écrit aussi à propos de 1719:

« Evénement extrême emblématique d’un mouvement général de réchauffement, la sécheresse-canicule de 1719 a peu à envier à son homologue de 2003. »

1719 comparable à 2003! (Image 8, extraite du même document mais détaillant le seul XVIIIe siècle).

 

 

réchauffement,canicule,vague de chaleur,climat,météo,environnement,chaleur,sécheresse,cyclesDithyrambique

De ce qui précède je tire les éléments provisoires suivants:

- il y a eu dans le passé, sur plusieurs siècles, des sécheresses et vagues de chaleur identiques ou comparables aux plus fortes de ces dernières années;

- les grandes canicules passées ont déclenché le même stress de la population et une couverture médiatique  (image 9, 1947) aussi dithyrambique qu’actuellement;

- les moyens de mesures sophistiqués actuels ont un effet loupe, grossissant; ils rendent difficile une comparaison équitable entre les épisodes actuels et ceux d’il y a 200 ou 300 ans, ou même 113 ans;

- il semble y avoir une légère tendance à davantage de vagues de chaleur  intenses ces 20 dernières années (ce qui serait normal);

- en l’état ces phénomènes, s’ils peuvent être en légère augmentation à cause du fond général plus chaud de l’atmosphère, ne me paraissent pas signaler un réchauffement exceptionnellement rapide et dramatique. Nous avons pris un peu plus d’un degré depuis la fin du PAG. Cela n’a pas mis la Terre sens dessus-dessous. Il n’y a pas de Terre-étuve, pas de disparition de l’humanité. Nous nous portons même mieux. Ne l’oublions pas: le chaud c’est l’abondance, le véritable danger est le froid;

- on peut aujourd’hui constater des étés plus longs, un peu plus chauds, et depuis une trentaine d’année une prévalence des vents de sud-ouest sur l’Europe, vents qui favorisent le déplacement des masses d’air sahariennes vers l’Espagne et la France.

 

D’autres points seront abordés dans un prochain billet. Mais concernant les canicules ou vagues de chaleur, il n’y a pas le feu au lac. Ce qui a le plus augmenté en 113 ans me semble être la peur de l’événement plus que l’événement lui-même, ce malgré quelques records tombé ce mois de juillet.

 

 

Récapitulatif:

chapitre 1, sécheresses et canicules

chapitre 2, ouragans, glaciers, précipitations

chapitre 3, les températures

 

 

 

 

Catégories : Environnement-Climat 29 commentaires

Commentaires

  • Bonjour hommelibre

    Pour rejoindre ce que vous avez écrit dans l'un de vos derniers billets, je suis un "semi-zombie toxique". En effet, tel que je l'ai dit dans un autre de vos articles, je ne suis pas climato-sceptique mais humano-sceptique...

    Je pense que le climat (niveau degré) n'a et n'aura strictement aucune influence sur la "fin du monde". La "fin du monde" se construit et se passe un peu différemment. Pour qu'elle se réalise, il faut un grand nombre de facteurs réunis dont un essentiel, la "technologie".

    Technologie qui a permis des déplacements de plus en plus lointains, des moyens de communications de plus en plus rapides, un armement de plus en plus puissant pour en arriver à la conclusion d'une terre ronde, donc finie.

    Aujourd'hui, l'homme ne peut plus "extérioriser", il ne peut plus conquérir...Il doit de ce fait "intérioriser", les écrans sont fait pour cela aussi. Cette énorme masse électrique "mondiale" le tient en laisse...pour le moment.

    Le problème est que si certaines "autorités" savent tenir ce réseau électrique en équilibre, ils ne savent pas pour "combien de temps". Et surtout, ils ne savent absolument pas dans quelle direction aller, puisqu'il n'en est plus...

    Les "il faut" et les "y a qu'à" ne sont hélas pas applicables...Positiver tel que vous le faites est louable, sauf que cette fois, à mon humble avis, le compte est bon. Nous sommes à la porte de la guerre. Tant civile que religieuse, tel un gigantesque abcès de haine contenue qui éclatera au moment précis ou la balance de l'avoir penchera en faveur de l'être.

    Je sais c'est pas marrant :-)

    +

  • Merci pour ces billets qui mettent à mal le catastrophisme climatique.
    Hier, j'ai trouvé cette interview d'un historien donnée à Libération datant de 2003 et mis à jour le 7 août 2018.

    https://www.liberation.fr/france/2003/08/14/700-000-morts-lors-des-canicules-de-1718-1719_442098

    Les thermomètres de l'époque (d'avant 1741) étaient assez imprécis. Ce ne sont donc que des ressentis et les effets dévastateurs de la chaleurs qui montrent la violence des étés qu'affrontèrent nos aïeux en certaines régions de France.

    Il y a un livre qui pourrait vous intéresser, peut-être l'avez-vous déjà lu?

    https://www.bastiat.net/la-comedie-du-climat-2/


    Je suis tombé dessus sur le net en cherchant quelques informations sur Valérie Masson-Delmotte, cette chercheuse qui a reçu la marionnette Greta à l'Assemblée nationale. Je pense que c'est une arriviste, raison pour laquelle elle s'est lancée en politique (je parle de VM-D).

  • Découvrir (dévoiler) que nous arrivons au bout est la dernière découverte permise à l'homme.

    D'où le "Temps des Nations" et "l'Apocalypse" notamment. Et son horloge bien sûr :-)

  • Dans son étude sur 5 siècles Garnier précise:

    "Beaucoup plus surprenant est le bilan inter-séculaire des sécheresses franciliennes. Contre toute attente, il démontre que le phénomène est non seulement une constante historique mais qu’en plus il ne caractérise en aucun cas notre actuel « changement global », tel que défini par les climatologues. De facto, la palme des événements extrêmes revient non pas au XXe siècle mais au XVIIIe siècle qui, avec une durée moyenne de 105 jours, marque en quelque sorte un apogée des sécheresses, déclinantes ultérieurement."

  • Ce qui m'a autorisé ces commentaires hommelibre, est l'"eschatologique" de votre texte...J'adore les chats ôh logiques.

  • Arrêtez, s'il vous plaît, vous allez finir par me convaincre.

  • @ G. Vuilliomenet:

    Merci pour ce lien. J'ai lu l'article, et je vais aussi chercher le livre.
    C'est d'autant plus intéressant que l'auteur de l'article a été directeur d'un magazine que j'ai apprécié, La °Recherche, jusqu'à ce qu'il donne de manière caricaturale dans l'alarmisme et le dénigrement.

    Il y a dans cet article matière à y revenir.

  • @ Homme libre

    Vous pouvez en lire une partie sur le site de Google livre:

    https://books.google.ch/books?id=QhGgCgAAQBAJ&lpg=PT62&dq=mensonges%20Val%C3%A9rie%20Masson-Delmotte&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q&f=true

    ce qui vous permettra d'en avoir une idée plus précise.
    Vous trouvez également sur YT ou DM des débats et des conférences qu'a donnés Olivier Postel-Vinay.

  • @ Mère-Grand:

    ô¿ô

    ... signe que je m'améliore..,. je crois que je vais continuer...

  • @ Absolom:

    Je n'ai pas envie que vous ayez raison, mais je ne peux l'exclure totalement. L'Histoire n'est pas finie.

  • Soyez assuré que je suis le premier à espérer que mon "secteur" d'analyse comporte une tare que je ne saurais voir...

    J'ai la chance (et la malchance) d'avoir une vie libre de toute pression. Je suis protégé de tout carcan, qu'il soit politique, religieux ou professionnel. Je m'en expliquerai peut-être une fois lorsque j'aurai atteint l'âge de la retraite car à ce moment là, je changerai de statut socialement parlé...

    Ceci pour dire que j'ai tourné et retourné le problème des années durant en essayant d'écarter systématiquement tout raisonnement paranoïaque ou schizophrène qui pourrait venir fausser la donne. J'ai essayé également de laisser une grande élasticité aux chiffres (concernant par ex. les différentes réserves fossiles ou la démographie), mais rien n'y fait, ça revient toujours au même. Il y a fatalement un moment où ça va bloquer.

    Un autre de mes "soucis" est qu'effectivement, à part la promesse d'un monde meilleur annoncé par les gourous de l'informatique il n'y a plus de projet concret. Pas de but, mais plus que des "mises à jour"...destinées à créer et habituer l'humain à une dépendance de plus en plus intrusive...

    Que l'humanité entière soit détruite d'un coup, je n'y crois pas non plus. Mais des dégâts, et non des moindres, oui il y en aura. Il restera probablement une très petite quantité de survivants.

    Que fera-t'elle ? Ca je ne le sais :-)

  • Sur la radio suisse, une émission écolo vient de s'achever à 13 h. Le biologiste Olivier Glénoz ou qqch comme ça, vient de déclarer que la Suisse est très mauvais élève en matière de protection de l'environnement. En conséquence de quoi, nous ne pouvons qu'en déduire que si nous, qu'on emmerde 24 heures sur 24 sur des thèmes écolos extrémistes, nous sommes mauvais, il n'y a vraiment qu'une solution : s'en foutre absolument, acheter la voiture la plus polluante possible et consommer le plus nuisible possible. Écolos, la pollution, c'est VOUS !

  • @absolom
    J'ai largement dépassé l'âge de la retraite, mais je ne suis pas libre de pressions, car j'ai encore des enfants en fin d'adolescence. Malheureusement je me sens très proche de vos prévisions, qui sont évidemment des craintes pour moi.
    Il n'y a plus qu'à s'accrocher à la phrase de hommelibre "l'Histoire n'est pas finie".

  • Euh Géo, 24/24 non...faut quand même aussi parler des homos et de leur traîne :-)

    Vous le savez hommelibre, l'histoire se construit depuis peu avec l'aide de l'électricité. Nous en sommes actuellement à un tel point que cette dernière est devenue aussi vitale que l'eau, la terre, le feu et l'air. Si elle venait à faire défaut, le château de cartes tomberait net. Plus de communication...planétaire.

    La question majeure est donc:

    Combien de temps reste-t'il en alimentation nucléaire, à savoir que le reste (solaire, éolien et même hydraulique) n'est qu'aliénation ?

    Allez, une petite mise à jour pour l'apéro...

    https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Mieux-vaut-mettre-a-jour-son-iPhone-au-plus-vite-13077034

  • Merci pour cet excellent billet qui change de ceux de Mme Richard-Favre pour laquelle tout jugement porté sur Sainte Greta qui oserait écorner son auréole mérite le mépris et le sarcasme (sans bien sûr qu'elle ne se donne la peine de voir si le jugement en question est bien fondé). J'en profite pour ajouter cet article:

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/le-voilier-de-greta-thunberg-est-sponsorise-par-le-yacht-club-de-monaco-bmw-et-une-banque-suisse-109458

  • Eh bien Mère-Grand, si vous avez largement dépassé l'âge de la retraite et que vous avez des enfants en fin d'adolescence, c'est que vous êtes bien vaillant :-))

    J'en profite pour une fois de plus m'excuser auprès d'hommelibre d'avoir légèrement débordé du sujet. Mais il n'y a pas à faire, dès qu'il parle d'apocalypse, j'arrive telle la mouche...:-)

  • Absolom@ Très juste, ce que vous dites de l'électricité. Mais il y a aussi l'eau, l'air, la terre...
    Au niveau de l'eau et de l'air, cela peut coincer très vite... Vous n'avez qu'à penser à l'approvisionnement en eau potable des grandes villes...

  • Oui Géo, apparemment c'est un paradoxe. Nous avons plus ou moins 70% de superficie terrestre occupée par l'eau. Cerise sur le gâteau, elle est salée...

    Je m'imaginais quelques degrés de plus, genre 56° et que tout le monde trouve refuge dans les océans...en redevenant ce de quoi il était issu.

    D'après certains en effet, nous serions issu de l'eau. J'avoue que c'est un raisonnement qui se tient. Je dis ça comme ça, à l'arrache, je n'y connais rien mais constate qu'à chaque goutte d'eau qui tombe, là où elle vient mourir se passe quelque chose...je ne vous dis pas au microscope...

    Peut-être bien que le Rhône et son glacier de père deviendront sacrés sous peu :-)

  • Great Thunberg or Greta Bilderberg? That is the question ... et vu ce que l'on voit et que l'on apprend chaque jour (si l'on veut bien se donner la peine de faire quelques recherches, bien entendu!), j'ai bien peur que la réponse ne fasse très mal à tous ses fans béats d'admiration, comme cela arrive d'ailleurs tôt ou tard dans toutes les sectes. Vive Skippy le Grand Gourou comme diraient les Inconnus! En attendant certains vont s'en mettre plein les poches, en créant de nouveaux impôts et taxes (carburant, billets d'avion etc.), mais comme par hasard seulement pour les particuliers: les super tankers et autres géants des mers qui font du commerce international (poussé à son paroxysme avec des traités comme le CETA) et qui polluent énormément, ça on ne parle jamais de les taxer. Bref, cette pauvre gamine est peut-être bien sincère (ou bête?), mais elle est complètement manipulée et fait le jeu des pires pollueurs. Croyez-vous vraiment qu'ils l'auraient invitée à Davos (etc.) si ça ne les arrangeait pas? Croyez-vous vraiment qu'on ferait sa publicité partout et non stop seulement pour ses "belles idées"? Il faut être bien naïf pour le croire.

  • "....tout le monde trouve refuge dans les océans...en redevenant ce de quoi il était issu."

    Ouais, ben à moins de devenir des amibes ciliées, faudra se faire greffer une paire de branchies chacun à la place des zoreilles...

  • Paula@ Il est évident qu'il y a de plus en plus de décideurs financiers qui ont compris tout l'avantage qu'il y aurait à se passer du pétrole. N'oubliez pas que nous y trouverions aussi pas mal d'avantages. En tout cas, de mon côté, je n'ai pas la moindre sympathie pour les producteurs de pétrole. Et je m'exprime poliment...
    Il n'y a guère que la racaille fascistoïde à gilet jaune qui se bat pour ne pas toucher aux privilèges des Saoudiens...

  • On pourrait mettre tout le monde d'accord, ou pas, en prenant connaissance du lien que nous a proposé Mabut récemment.
    Nick Chater nous démontre très simplement que nous construisons nos mondes sur des illusions. A visionner absolument.
    https://www.youtube.com/watch?v=vspX6NaLxdc

  • Haha Gislebert...après mon pétard du soir, je ne broie pas du noir :-))

    Pour avoir lu à quelque part que certains pensaient que nous venions des poissons. On se serait transformé petit à petit ou je sais plus trop quoi et je voyais la scène dans l'autre sens, on repartait dans l'eau pour échapper au vilain soleil parce que les nuages disparaissaient...Un gros méchant invisible nous les piquait au fur et à mesure. A chaque évaporation, hop le nuage, via...

    Bien sûr, avec le temps, les océans s'en iraient aussi...

    Bon, ça c'est de la déconne mais je pense qu'on a tort de construire une société mondiale basée sur l'électricité car ceci rend cette dernière indispensable. Je me dis souvent qu'on nous bassine avec le réchauffement pour éviter les sujets sensibles ou plutôt le sujet sensible, à savoir (comme le dit souvent Géo), la surpopulation.

    Après, on papote et ressasse un peu toujours la même chose au fil du temps dans les médias, les blogs (si si), mais que faire vraiment ? Limiter les naissances ?

    Dur dur d'être un bébé...

  • Dit un peu autrement : https://www.youtube.com/watch?v=Y8fO3e8P0_A

  • Cessez donc de courir les gurus, Jenni. On en a tous ras-le-bol de ces gens qui veulent nous dire quoi penser...

  • Oui, oui la surpopulation… Elle se réglera d’elle-même à la manière des lemmings ou autrement, Dame nature a plus d’un tour dans son sac à malices….
    Les joyeux Mathusiens qui nous la rabâche devraient commencer par montrer l’exemple en s’éliminant eux-mêmes… Géo par exemple dans un magistral et spectaculaire seppuku sacrificiel, retransmis en direct pour l’édification des populations par la SSR qu’il affectionne…On trouverait sans peine des volontaires pour le coup de sabre final histoire d’abréger le sketch…

  • Oh mes yeux... "qui nous la rabâcheNT" of course...

  • C'est vrai, j'oubliais...Les tours du sac à malice sont souvent bien rigolos et l'on s'amuse comme des fous. Quoi de plus sympathique qu'une bonne vieille guerre agrémentée de missiles nucléaires et de quelques tremblements de terre bien sonnés pourquoi pas ?

    Ben oui dans le fond, laissons faire. Qu'est-ce qu'on s'emmerde à parler de ces conneries :-)

  • Sauf que sur ce coup ce sont plutôt des anti-gurus.
    Nick Chater nous fait la démonstration scientifique de nos connaissances actuelles sur le cerveau et Thomas Durant nous encourage à nous méfier des conférenciers TED.
    Mais c'est vrai que Krishnamurti, qui était un modèle du genre, est devenu bien malgré lui un modèle pour pas mal de monde.

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