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Covid : des morts récalcitrants

Mais où sont passés les morts? Ils font de la résistance. Selon Le Matin Dimanche et Le Temps récents, « La Suisse a comptabilisé moins de morts entre janvier et fin juillet 2020 que pendant la même période des années précédentes. »

 

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Le nombre de décès est même inférieur à 2015, année de grippe virulente.l Il n’y aurait donc pas de surmortalité en Suisse.

« Entre janvier et fin juillet 2020, le pays a comptabilisé 39’211 décès, toutes causes confondues. Ce bilan est similaire en moyenne aux cinq années précédentes, mais inférieur de 538 par rapport à 2019 et de 1685 par rapport à 2015, année où la grippe et la canicule avaient été particulièrement mortelles. »

Pourtant, comme le montre l’image 1 de l’OFSP (clic pour agrandir), il y a bien eu un pic de contamination en avril. Donc si, malgré l’épidémie qui a causé de nouveaux morts, le nombre global est stable d’une année sur deux, c’est qu’en réalité il y a eu moins de morts « normaux » que les autres années.

Le confinement a pu limiter la transmission d’autres maladies. À moins que sous le Cocovir aient été catalogués de ces morts normaux et attendus par les statisticiens, par exemple des personnes grippées dont la grippe a pu passer pour une affection liée à la pandémie.

À moins encore que cette épidémie ait déclenché un réflexe de survie, lequel aurait stimulé l’immunité et réduit certaines vulnérabilités.

Ce décompte des morts dûs au drôle de Cocovir ne vaut pas pour tous les pays. Ni pour tous les cantons. Certains ont eu plus de morts comme le canton de Genève, nous dit La Tribune. D’autres ont donc dû en avoir moins. Ils n’ont plus voulu mourir.

Mais où sont passés ces morts récalcitrants?

 

 

 

Catégories : Santé 5 commentaires

Commentaires

  • Pourquoi mettre en avant le pic de contamination ?

    Il faudrait mettre en illustration le pic de mortalité suisse tous âges confondus. Il en existe sur le site de l'administration fédérale.

    https://www.experimental.bfs.admin.ch/expstat/fr/home/methodes-innovation/momo.html

    Comme vous le constaterez, il n 'y a quasiment pas de pic de mortalité exceptionnel. Le seul notable est celui des plus de 65 ans lémaniques et tessinois. Population qui ne dépasse pas 350'000 personnes, soit environ 4 % de la population suisse.

  • Bonjour John,
    Je me permets d'ajouter une précision chiffrée à ton article.
    Au 10 mai 2020 - j'avais écrit un article dans Blogres à cette époque sur le sujet - on comptait 1641 morts du - ou avec - le Covid, dont le 70% se confondait avec l'âge de mortalité moyen (plus de 80 ans). Nous en sommes, 100 jours plus tard, à 1715, donc 74 morts supplémentaires avec les mêmes caractéristiques que les précédents. Au maximum donc - la réalité étant de toute évidence bien inférieure à cela - cela fait 0,74 mort par jour depuis le 10 mai 2020. Sachant que la moyenne suisse en 2019 était de 185 morts par jour, cela nous donne donc en comparaison avec l'année dernière 0,4% du taux de mortalité par jour sur ces 100 derniers jours. Mais où est donc cette fameuse deuxième vague, et surtout, pourquoi les médias s'entêtent-elles à ne pas donner des chiffres qui reflètent réellement le problème? Poser la question, c'est déjà y répondre...

  • En fait, la bonne nouvelle serait qu'en Suisse, on a réussi à réduire l'impact de la pandémie. Les gens en meurent moins que dans d'autres pays comparables.

    Ici, on voit les courbes pour le Royaume -Uni :

    https://www.cebm.net/covid-19/covid-10-excess-all-cause-death-comparisons/

    La situation pour Moscou, où il y a peut-être des statistiques plus fines qu'ailleurs dans le pays :

    https://www.rt.com/russia/491427-covid-19-moscow-deaths/

    Pour les Etats-Unis :

    https://www.marketwatch.com/story/the-excess-deaths-tally-in-the-us-is-204691-in-7-months-so-covid-19-deaths-might-be-undercounted-2020-08-13

    Ce n'est que début 2021 qu'on pourra commencer à affiner les statistiques et surtout essayer de mieux comprendre, quelles morts le confinement et la diminution d'interaction sociale ont pu éviter. On pense aux accidents de la circulation, mais aussi les bagarres et autres violences qui se passent sur la place publique. P.ex. les attaques de fourgons de transport de fonds ont dû diminuer. Ou les fusillades liées au trafic de drogue.

    Les statistiques sur les AVC, crises cardiaques et autres urgences médicales qui n'ont plus abouti à l'hôpital pendant le pic de la pandémie m'intéresseront aussi. Il n'y a pas de raison que le confinement les ait supprimés.

    Pour réellement comprendre ce qui s'est passé, il faudra prendre en compte beaucoup de paramètres. Et ne pas oublier que le confinement a eu, entre autres, pour but d'empêcher la saturation du système hospitalier. Il fallait que les cas graves puissent tous être soignés sans mettre le personnel soignant dans une situation impossible.

    Souvent, une prévention réussie donne l'impression que pour finir, on s'est fait du souci pour rien. Si en Suisse, on n'a pas à déplorer une hausse généralisée de la mortalité, c'est qu'on a fait ce qu'il fallait avec ce qu'on avait et pouvait.

  • CEDH, pourcentage et sociologie de la pandémie ou non, la mortalité globale est un indice intéressant. S'il y a des pics de mortalité en mars, surtout dans les villes, il faut aussi des décès en moins pour qu'au final le résultat soit stable. Qui et où sont-ils?

  • J'adhère bien à votre commentaire, Calendula.

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