La gauche états-unienne semble être la plus bête du monde. Voici un exemple navrant de plus, exemple de ce qu’il y a derrière Joe Biden et Kamala Harris. Surveillez vos arrières!
Les States deviennent fous et c’est pire que Trump, qui n’est pas fou. En effet l’hebdo Valeurs Actuelles relaie une info bien discrète sur les autres médias francophones. On constate que l’inclusivité est fille du politiquement correct et soumise aux ultra gauchistes dérivants.
De quoi s’agit-il? Les autorités de l’Université du Michigan ont constitué un groupe de travail sur le langage, avec comme objectif de mettre à ban toute expression pouvant être offensante pour une minorité.
Elle ont publié une liste de 25 mots ou expressions qui doivent être abandonnées et remplacées (image 4 en fin de billet, clic pour agrandir). Changer les mots peut-il changer les cœurs? Certains le croient. À mon a vis c’est plus compliqué.
Mais j’accepte que l’on évite le substantif nègre, qui a été associé par le passé avec des adjectifs qualificatifs si offensants que leur mémoire résonne encore sous le mot.
Pourtant il a été revendiqué par des auteurs d’origine africaine, et je pense qu’il eût été préférable d’assumer la négritude jusque dans le terme, pour en faire une force et une fierté.
Le mot « noir » pour désigner les populations d’origine africaine ou à la peau foncée est une invention de blancs. Or noir n’est pas l’exacte couleur de la peau des africains. On devrait dire « les bruns » ou les brown. Par exemple Kamala Harris n’est pas black.
Et puis ce terme pose plus de problèmes qu’il n’en résout: il est synonyme de quelque chose de négatif, comme nuit noire, idées noires, liste noire, etc. Cela n’a évidemment rien à voir avec les personnes à la peau foncée mais ce n’est pas près de changer.
La liste de mots de l’Université du Michigan est discutable, et son principe même l’est puisqu’il consacre des paroles supposées racistes tout en prétendant lutter contre.
Certains termes ne posent pas de problème particulier. En apparence du moins, car ces termes servent à désigner des réalités claires et simples. En français par exemple on voudrait remplacer nains par personnes de petites taille.
C’est quelle hauteur, petite taille? Les nains sont des personnages forts dans la littérature. Les personnes de petite taille, elles, ne représentent rien.
Cependant cette liste montre autre chose: l’inculture du groupe de travail et des autorités universitaires.
En effet le terme Picnic est proscrit à cause de sa supposée origine raciste. Selon les auteurs de la liste l’origine serait anglophone: pick-a-nigger, ou choisis un nègre. Elle aurait été francisée en pique-nique.
Sauf que c’est faux!
L’origine est française et date de plusieurs siècles, comme le révèle le dictionnaire en ligne cnrtl.fr:
- Étymol. et Hist. 1694 faire un repas à piquenique «faire un repas en payant chacun son écot» (Mén.); 1718 subst. fém. (Le Roux, p.408); 1732 subst. masc. picnic (Rich.). Comp. de la forme verbale pique, de piquer* et de nique*.
- Prononc. et Orth.: [piknik]. Att. ds Ac. dep. 1740. Littré: ‹ on a écrit aussi pic-nic ›, juge l’orth. pique-nique vicieuse et préconise piquenique, ‹ et mieux pikenike ›; Lar. Lang. fr.: ‹ on trouve aussi la graphie d'allure anglaise pick-nick ›.
Les autorités universitaires ont pourtant suivi leur groupe de travail et pris pour argent comptant une fake news internet. Le comble pour l’élite de la nation.
Tant de bêtise au nom du Bien, les bras m’en tombent.
Commentaires
"les bras m’en tombent."
Ne serait-ce pas une manière métaphorique de vous vanter d'avoir encore deux bras alors que des personnes en ont été privées injustement à la suite d'un accident génétique, d'un accident tout court ou d'un conflit armé?
Si c'est le cas, honte à vous en attendant que vous soyez très justement mis au ban des blogs, ou mieux encore, de la société!
P.S. Encore pire, vous vous moquez d'une Université américaine, haut lieu de la culture de ce pays de haute culture (que l'on me pardonne cette répétition), comme l'atteste la fortune qu'il faut avoir, ou mobiliser, dans ce beau et grand pays (comme dirait le génial Président Trump), pour y avoir accès.
Mea maxima coule pas...
:-DDDD
Alors, ne disons plus jamais "la rue est noire de monde" et si vous apprenez le solfège, gardez-vous de dire à votre élève : "une blanche vaut deux noires", et surtout ne l'invitez jamais à l'écrire sur le tableau noir. A force d'avoir des idées noires, omo laverait-il plus blanc ? comme se questionnait Coluche
Au nom de l'inclusion on exclus des mots, .
On a peur que des personnes se sentent offensées.
Mais qu'y a-t-il d'offensant dans les mots noir ou blanc? Rien, sauf pour la fabrique à néo-racisme.
Ou dans handicapé? Affaibli vaut-il mieux? Je ne trouve pas.
Homme libre, c'est parfois arrangeant. Ainsi peut-on dire desormais qu'il y a une majorite d'affaiblis dans le camp de l'inclusif sans risquer se se faire traiter de tous les noms.
Du coup j'en perds aussi la tête.
Je pique, je nique, barbu je fornique, attention, rappel biblique, hérétique, je panique, vite vite vite, section psychiatrique :-)
Se sentir offensé par le mot "noir" quand on est noir devrait avoir son corollaire : être offensé par le mot blanc quand on est blanc. C'est effectivement un curieux raisonnement que l'on retrouve dans l'écriture inclusive. Écrire : "Le bateau a coulé mais les passagers ont été sauvés" est inadmissible pour les néoféministes car il faudrait dire "passag-er-ère-s et "sauvé-e-s". Sinon cela signifie qu'on a laissé les femmes... se noyer. Il va falloir s'habituer aux bêtises linguistiques des "progressistes".
Un bras, un deuxième bras, une tête: on suit la victoire à la (Samo) trace.
"Mais qu'y a-t-il d'offensant dans les mots noir ou blanc? Rien, sauf pour la fabrique à néo-racisme."
Le véritable racisme n'est pas tant dans les mots que dans la pensée. Et la pensée ne se domestique pas. Et c'est tant mieux, même si on le souhaite dans certains cas.
Idée à creuser.
Le langage est politique, évidemment. On le sait mais on l'oublie. Une piqure de rappel s'impose.
On parles parfois de ces mots que l'on a plus le droit de dire, car blessants. A l'opposé, il ne faut pas oublier ces mots inventés fait pour désarmer l'esprit-critique, créer des concepts artificiels et donner un vernis savant au galimatias des professionnels de la pleurnicherie.
J'ai recensé entre autres:
- invisibiliser: ce terme désigner l'action de rendre invisible une frange de la population dans un domaine donné. Ce verbe n'existe pas, ce qui de plus le rend impossible à conjuguer: comment voulez-vous déterminer la conjugaison d'un verbe qui n'existe pas ?
- intersectionnalité: ce mot d'origine américaine assez récent ("intersectionnality"), qui fleure bon la gauche idéologique universitaire permet de déterminer dans une société donnée les champions de la complainte victimaire. C'est vrai que ça mérite bien SON mot.
Par ailleurs, même si aucun dictionnaire ne proscrit formellement l'utilisation du mot "mâle" pour parler d'une personne de sexe masculin, "femelle" étant son parfait contraire, il peut donc être utilisé dans le même contexte. J'espère que nous entendront bientôt certaines femmes être qualifiée de la sorte, nous verrons si les miliciens du langage sont fair-play (désolé pour cet anglicisme, mais il est dans le dictionnaire).
Se donner un air intelligent, cultivé et érudit en employant des mots qui n'existe pas, tout en en bannissant d'autres tout à fait corrects et utiles est quand même consternant.
Tout le monde a son "touche pas à mon/ma ...". Mon truc, c'est "touche pas à ma langue".
Bonne remarque, Jean-Paul, sur "mâle" et "femelle". Le dernier mot est misogyne mais le premier n'est pas misandre. Curieux, non ? Le vocable animal ne s'appliquerait donc qu'aux hommes . Tout ceci en dit long sur l'androphobie de nos sociétés.
Avec male/female, il s'agit d'abord d'un problème de traduction. Ou d'un anglicisme lourd, d'un "faux ami", comme Mère-Grand ( je crois) l'a déjà relevé ici.
En anglais, on dit très couramment " female", comme adjectif , et dans ce cas il se traduirait par masculin/féminin ou comme nom commun, équivalent d'homme/ femme. C'est d'une utilisation banale.
Exemples pour "female" :
"The 116th Congress has had 26 female senators, meaning for the first time in history, one-fourth of the members of the U.S. Senate are female."
https://en.wikipedia.org/wiki/Women_in_the_United_States_Senate
"This greatest female athletes list contains the most prominent and top females known for being athletes. There are thousand of females working as athletes in the world, but this list highlights only the most notable ones."
https://www.ranker.com/list/famous-female-athletes/reference
@Henri: ne pas oublier que ce sont ces misandres adulées par les médias qui ont traduit le hashtag "meToo" en "BalanceTonPorc", animalisant les "mâles" qui seraient un peu trop pressants à leur goût délicat. Une fois encore, que penseraient-elle d'une "balance ta truie" ? Misogyne ? Injurieux ?
"Me Too" a libéré la parole misandre bien plus que celles des femmes victimes de violences.
@calendula
Mon prof d'anglais de l'époque du collège nous avait fait apprendre par coeur une longue liste de "faux amis", qui m'a toujours été utile par la suite, mais qui me procure encore bien des irritations aujourd'hui lorsque je regarde des films traduits de l'anglais à la TV.
Il l'illustrait par une expression qui paraîtrait bien désuète aujourd'hui: "entertain de females" (distraire ces dames). C'était il y a plus de 65 ans.
P.S. Curieusement les traducteurs (pressés et pas bien payés je l'admets) laissent passer à l'occasion dans leurs traductions des phrases ou des expressions qui n'ont aucun sens en bon français.
Voici un extrait très intéressant d’un discours que les medias (traiteraient de complostiste) et dont ils ne nous parlent jamais de peur qu’on fasse des comparaisons avec notre époque et qu’on ouvre les yeux ( voir video):
https://twitter.com/MechantsGarcons/status/1341400918680612864
@Mère-Grand,
Voulant en savoir davantage sur les "faux-amis", p.ex. qui a forgé ce terme, je suis allée voir sur internet..
Réponse de Wikitionnaire :
Le terme « faux-ami » (ou « faux ami », sans trait d’union) a été popularisé par l’ouvrage de Maxime Kœssler et Jules Derocquigny, Les Faux Amis ou les pièges du vocabulaire anglais, paru en 1928 aux éditions Vuibert.
Ce même site donne une liste très longue, peut-être la plus complète. Impossible de l'apprendre par cœur. Un traducteur sérieux devrait y avoir recours en permanence.
male/female s'y trouvent.
https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Faux-amis_anglais-fran%C3%A7ais#:~:text=Les%20faux-amis%20anglais-fran%C3%A7ais%20sont%20des%20mots%20de%20la,%28ou%20%C2%AB%20faux%20ami%20%C2%BB%2C%20sans%20trait%20
Sur les différents sites, on distingue les faux amis complets et partiels.
Une des causes de ces confusions serait le "franglais" et bien sûr le fait que l'anglais contient énormément de mots d'origine française qui auront dérivé au fil des siècles.
On assiste probablement à une sorte d'effet-boomerang ou une partie de ping-pong verbal entre le français et l'anglais.
(Si on a encore le droit de dire ping-pong et boomerang ...).
Je constate qu'à la télé de langue anglaise, on entend vraiment beaucoup de mots français dans la bouche des journalistes.
P.ex. covid-fatigue, minions ( certes l'orthographe est différente), coup d'état), faux-pas, carte blanche, du jour (étonnant ! si pas pédant...)
Voici un site amusant, puisqu'il explique aux anglophones les problèmes des "faux-amis", aussi nommés "false cognates" par l'auteur, qui est une femme.
https://frenchtogether.com/french-words-in-english/
"One of the most notorious of these faux amis is préservatif, which does not mean “preservative” in French, but…condom. Misusing this word is one of the most awkward French mistakes you can make! "
Il y a un lien pour aller voir une liste de 10 autres mots embarrassants.
A la suite de ce long article fouillé, il y a 36 commentaires. Et un débat au sujet de l'origine du mot pique-nique !
Je vais le copier dans un commentaire à part, pour ceux que cela intéresse.
On rejoint passablement le billet d'hommelibre.
Selon toute vraisemblance, les intervenants sont américains.
Ceci provient donc de la partie "commentates" du site que j'ai mentionné dans mon commentaire précédent.
https://frenchtogether.com/french-words-in-english/
Le billet a été mis à jour début décembre 2020. La plupart des pseudos sont suivis de l'indication " 2 il y a des années". Certains affichent " il y a des mois", avec des chiffres qui semblent aléatoires. Mystère.
En tout cas, on peut penser que le billet original a dû être écrit il y a des années.
Je remarque que "professor" n'est plus revenu pour défendre sa thèse. ;-)))
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professor 2 il y a des années
No, sorry. I see the myth still circulates that "picnic" is French. There is no etymological proof or foundation for this. In fact, picnic is a vile truncation of the American practice of lynching and the celebration of these public slayings with food and drink that attendees indulged in around the lifeless body. "Pick a ni****" There are numerous photographs of such gatherings and many Americans over the age of 75 who lived in the American south recognize the origin of the term.
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Skye 2 il y a des années
The word comes from the French word pique-nique, whose earliest usage in print is in the 1692 edition of Tony Willis, Origines de la Langue Française, which mentions pique-nique as being of recent origin. The term was used to describe a group of people dining in a restaurant who brought their own wine. The concept of a picnic long retained the connotation of a meal to which everyone contributed something. According to some dictionaries, the French word pique-nique is based on the verb piquer, which means 'pick', 'peck', or 'nab', and the rhyming addition nique, which means 'thing of little importance', 'bagatelle', 'trifle',[3][4][5] but for example the Oxford English Dictionary says it is of unknown origin.[6]
Picnicking was common in France after the French Revolution, when it became possible for ordinary people to visit and mingle in the country’s royal parks. In 18th and 19th centuries, picnics were elaborate social events with complex meals and fancy drinks that sometimes took days to prepare.
The word picnic first appeared in English in a letter from Lord Chesterfield in 1748 (OED), who associates it with card-playing, drinking, and conversation. Dictionaries agree it entered the English language as a respelling of the French word pique-nique. The practice of an elegant meal eaten out-of-doors, rather than an agricultural worker's dinner in a field, was connected with respite from hunting from the Middle Ages; the excuse for the pleasurable outing of 1723 in François Lemoyne's painting (illustration, left) is still offered in the context of a hunt.
The claim that the word picnic derived from lynching parties has existed in Black American communities for many years. The word picnic did not begin with the lynching of black Americans, but the lynching of blacks often occurred in "picnic-like" settings, with crowds in attendance eating and drinking or gathering afterward for a meal.[7]
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Lordes 2 il y a des années
Sir, as a professor you should know better than to express an 'opinion' that is poorly researched and referenced and thus perpetuate the ignorance of this false information that can not be founded by any means other than an internet spread hoax. I believed this error may have been caused by our fond use of specious etymologies or associating the meaning of words with how they look (remember Toulas father Gus Portokalos in the movie 'My Big Fat Greek Wedding' found that almost every English word had roots from a Greek word that looked or sounded similar)
The etymological proof or foundation you search for is in fact it's first documented use and historical origin in the 1692 edition of Tony Willis, Origines de la Langue Française. The words first use in English was documented in 1748 as a social gathering with food being shared. As already explained by Max Taylors' reply to your comment.
We learn something new every day.
Cheers
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Max Taylor 2 il y a des années
Sorry, as an OLD Southerner, I have never heard it used as such a term. You sound like a either a self righteous Northerner or someone with a chip on his shoulder.
The first usage of the word is traced to the 1692 edition of Tony Willis, Origines de la Langue Française, which mentions pique-nique as being of recent origin; it marks the first appearance of the word in print. The term was used to describe a group of people dining in a restaurant who brought their own wine. The concept of a picnic long retained the connotation of a meal to which everyone contributed something. Whether picnic is actually based on the verb piquer which means 'pick' or 'peck' with the rhyming nique meaning "thing of little importance" is doubted; the Oxford English Dictionary says it is of unknown provenance.[3]Though the provenance of the word ‘picnic’ is unknown, it is believed to come from the French ‘pique-nique’, which referred to people who brought their own wine while dining at a restaurant.
Picnicking was common in France after the French Revolution, when it became possible for ordinary people to visit and mingle in the country’s royal parks. In 18th and 19th centuries, picnics were elaborate social events with complex meals and fancy drinks that sometimes took days to prepare.
The word picnic first appeared in English in a letter of the Gallicized Lord Chesterfield in 1748 (OED), who associates it with card-playing, drinking and conversation, and may have entered the English language from this French word.[4] The practice of an elegant meal eaten out-of-doors, rather than an agricultural worker's dinner in a field, was connected with respite from hunting from the Middle Ages; So, take your misguided racebaiting somewhere else.
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Fred 2 il y a des années
Truthfully, you're both correct technically. The term picnic originally came from the French piquenique. As time progressed White Southerners included it as part of lynchings. One Southern White was quoted in a newspaper during the lynching era that our picnic turned into a pick-a-nig. And what a spectacle it was (referring to the practice of public lynching.)
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Kathleen Kennedy Hamlin 2 il y a des années
Amen. Beautiful history lesson as well.
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Grâce à ces échanges, on peut au moins être sûrs que le débat a lieu, même s'il se pourrait qu'il soit confidentiel et limité à l'espace-commentaires d'un blog.