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UNEF, sexe, race : Le Bas et le haut

Comme écrit précédemment le syndicat n’est pas à son coup d’essai. L’ancienne présidente Lilà Le Bas avait déjà mis en place des réunions non mixtes entre 2016 et 2018. Plusieurs femmes membres de l’organisation avaient accusé de viol, d’agression ou de harcèlement certains responsables masculins. 

 

racisme,racialisme,unef,sexismeSurmultiplication

En 2018 Libération affirmait avoir recueilli le témoignage de 16 militantes de l’UNEF. Ces membres féminins du syndicat étudiant, qui compte des milliers d’administratifs à travers la France,  se disaient victimes de harcèlement et, pour certaines, d’agressions sexuelles et de viols. La période courait de 2005 à 2013.

Vrai ou non? On ne sait pas grand chose des faits précis et du contexte entre les personnes.  Les témoignages sont univoques. On doit croire sans savoir. Fallait-il accabler tous les hommes à cause de quelques-uns? Non.

Dans une organisation marquée par Mai 68 et la révolution sexuelle, que signifient harcèlement et agression? Je rappelle que la sollicitation en elle-même n’a rien de criminel, elle fait partie des relations. Seule la contrainte par la force est un crime.

Avec la surmultiplication de l’émotion, je constate qu’on neutralise le sens critique et la rigueur intellectuelle qui doivent présider à toute procédure d’enquête. 

Pour défendre son organisation, pour ne pas laisser penser qu’il s’agit d’un nid de violeurs, Lilà Le Bas disait alors: « Blâmer l’organisation c’est trop facile: il s’agit de comportements individuels. » 

 

racisme,racialisme,unef,sexismeLe Bas

S’il s’agit de comportements individuels, pourquoi faudrait-il pénaliser tous les mâles ou tous les blancs? Il n’y a aucune autre raison qu’une volonté systémique d’ostraciser et d’exclure l’ennemi.

Lilà Le Bas a donc elle aussi organisé des réunions non-mixtes, sans hommes, pour disait-elle éviter aux femmes victimes de se trouver face à leur agresseur. Je fais la même critique que dans mon précédent billet pour les réunions sans blancs:

« L’UNEF n’est compétente ou mandatée ni pour recueillir des dépositions de présumées victimes, ni pour juger de cas. »

Ce n’est donc pas à l’UNEF de s’occuper de ces aspects des choses. Sans compter qu’il existe toujours un risque de contamination de la parole, par les encouragements de personnes qui servent une idéologie sexiste misandre sous prétexte d’aider des femmes. 

Je redoute la compétition victimaire et l’habituelle complaisance des militantes, pour qui on ne questionne jamais une accusatrice. Je rappelle au passage qu’une accusation peut être véridique, qu’elle peut être discutable ou qu’elle peut être fausse.

L’UNEF considère qu’une forme de ségrégation est bonne. La politisation et la féminisation du syndicat laissent à mon avis place à des dérives. 

 

racisme,racialisme,unef,sexismeCollectivisation

Le problème est en partie dans la contamination entre militantes. Libé par exemple décrivait ainsi un moment du Congrès de Toulouse en 2013:

« Du fond de la salle s'élève alors le chant du MLF: «Reconnaissons-nous, les femmes. Parlons-nous, regardons-nous. Ensemble, on nous opprime, les femmes. Ensemble, révoltons-nous.» La moitié de la salle chante à cœur joie et applaudit à tout rompre. »

Par la grâce d’un refrain collectif et par l’absence de critique sur celui-ci, elles deviennent toutes victimes. Elles font de la culture de la victime.

La nouvelle discrimination anti-homme est une fausse route. La politique de non-mixité pourrait cependant être envisagée dans certains cas: « Les réunions non mixtes, que certains décrient, sont un instrument important : elles ont permis que les femmes se rendent compte que ce qu’elles vivaient n’était pas individuel mais collectif et qu’il fallait répondre de manière collective. »

Pourtant je suis en désaccord. En plus de l’incompétence de l’UNEF à traiter d’affaires criminelles et médico-psychologiques, la collectivisation de cette question est néfaste. À partir de crimes individuels on fait une idéologie totale.  Pourtant comme le disait Le Bas: «  … il s’agit de comportements individuels. » 

 

racisme,racialisme,unef,sexismeHarcèlement social

Tous les hommes ne sont pas des agresseurs, loin s’en faut, quels que soient leurs défauts. Tous les comportements, même si parfois offensants, ne sont pas d’intention criminelle. 

De même toutes les femmes ne sont pas par essence des menteuses. Mais toutes ne sont pas non plus des victimes. Or la non-mixité rend tous les hommes potentiellement coupables et bons à exclure. En collectivisant les cas de réelle agression on généralise et on discrimine.

La non-mixité est un choix assez fréquent chez les féministes. Au fait, si une femme trans, soit un homme qui se dit femme, veut y participer, est-il/elle accepté?

La justification idéologique de réunions non-mixtes peut trouver de l’écho mais elle est trop habitée par des aspects négatifs et les dérives de groupes idéologiques influents. 

L’intention sous-jacente va toujours plus loin qu’une simple dénonciation.

Réunions non mixtes, festival afroféministe Nyansapo non mixte, projets de métros non mixtes, etc, etc. Les féministes n’ont qu’un nouvel apartheid à proposer au monde.

C’est sinistre.

On trouve dans ce néo-racisme et dans le féminisme 2.0 le même harcèlement social constant, à l’égard principalement du mâle blanc. 

J’y trouve aussi une tristesse de voir où la France est rendue par rapport aux années 1970-1980. 

 

racisme,racialisme,unef,sexismeLe haut

L’émission proposée il y a quelques jours par France 2, « Rire ensemble contre le racisme », était déprimante. Même le sketche de Muriel Robin sur la fille qui apprend à sa mère qu’elle sort avec un noir, n’était plus drôle.

Jean-Luc Lemoine faisait plus terne qu’un verre dépoli, sans aucun charisme ni force. Sa co-présentatrice noire Nadège Beausson-Diagne posait des questions sans intérêt, affublée d’une coiffure digne d’Obélix. Je crois qu’avec ses faux cheveux blonds elle s’approprie la culture blanche française.

En prétendant lutter contre le racisme on en a lancé une nouvelle vague. J’ai regardé une courte séquence avant de zapper. Je ne supporte plus les émissions qui font la morale.

Dernière touche sur l’UNEF et son racisme anti-blancs. En 2019 lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris, deux membres du bureau national ont qualifié l’émotion de délire de petits blancs, ou livré des commentaires comme « Franchement les petits blancs font pitié ». Autant que les petits racisés pleurnicheurs?

L’exemple est venu de haut. La vice-présidente d’alors, Hafsa Askar, postait sur Tweeter ce genre de commentaire (image 5, clic pour agrandir). 

Il y a encore d’autres exemples. Ceux-ci sont assez parlants. Racisme et sexisme sont les deux mamelles du progressisme moderne.

 

 

Catégories : Politique, société 11 commentaires

Commentaires

  • On peut évidemment se poser des questions sur l'attirance des féministes pour l'apartheid sexuel. Cela m'inspire un poème en alexandrins. Peut-être qu'Homme libre pourrait le mettre en musique ?

    Pour Aragon, la femme est l'avenir de l'homme
    Qui n'est plus très utile pour fabriquer un môme
    Mariage, PMA, on vit entre copines
    L'avenir de la femme, c'est aujourd'hui la gouine*

    *Pardon pour ce vocabulaire mais je l'ai trouvé ci-dessus sur une affiche homo.

  • Nouvelle idiotie des féministes extrêmes: demander la dissolution de la garde suisse du Vatican.
    Il semble que dès qu'une avancée est faite dans le domaine de la compréhension humaine, il y en a qui font tout pour instiller une part des regret chez ceux qui ont fait le chemin.

  • Vous comprendrez tout ce qui nous arrive en écoutant cette vidéo de 20 minutes:

    https://www.youtube.com/watch?v=kK5iH7BZrGA&t=1399s

  • Tout racisme et tout ségrégation, d'où qu'ils viennent et quelles que soient leur cible, doivent être puni! Donc, ceux dont vous parlez comme les autres!

  • ... toutE ségrégation, et... doivent être puniS! Merci!

  • La majorité de la gauche défend l'UNEF! Le néo-racisme de gauche a le vent en poupe! Les banlieues de France sont en guerre et la gauche se tait! Pire la sociologue claire hédon réclame des zones sans contrôles d'identités! Les zones de non droit ne semblent plus suffit!!!

  • On est reparti comme en 1966-68. Si vous n'avez pas connu cette période, Maître Jacques, vous allez vous régaler. L'éternel retour nietzschéen, en quelque sorte.

  • Ecoutez "france culture"/"france info" quelques heures pour voir le degré d'enlisement des médias au service de l'effondrement générale!

  • Le lien correct est le suivant:

    https://www.youtube.com/watch?v=kK5iH7BZrGA&t=1s

  • @rabbit & co Je vous crois sur parole! Durant cette période, je pédalais avec mon petit tricycle rouge au pied de mon immeuble d'un quartier chic bâlois, un peu hors des zones autorisées, avec mon seul ami francophone de l'allée, Pierre. Au grand désespoir de la concierge, et de ma mère! Et je m’intéressais plus aux voitures modèle réduit Corgy Toys qu'aux révoltes sociales!

  • Moi, je roulais en Coccinelle blanche: guère plus rapide qu'un tricycle, mais plus confortable sous la pluie. Maintenant, c'est plutôt l'Airbus: moins de soucis de parcage et on peut regarder des films sans risquer de s'encastrer dans un platane. Chaque époque à ses privilèges.

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