Pauvre langue française torturée! Je découvre presque quotidiennement une nouvelle métastase inclusive dans un média. Il y a quelques jours c’était Le Courrier. « Les procès des militant·es climatiques accompagnés de leur défilé d’expert·es… » (image 2).
Sauf que le journal s’égare. Militant·es et expert·es: il pose le point médian après le masculin, puis met le S du pluriel directement après le E du féminin, sans point médian entre les deux. Donc logiquement ce S ne s’adresse qu’au féminin. Pour que le S final du pluriel concerne les deux sexes/genres, il doit être précédé lui aussi d’un point médian.
Dans cette formulation il n’y a qu’un seul militant homme pour plusieurs militantes femmes, et qu’un seul expert mâle pour plusieurs expertes femelles.
Deuxième cas. Sur Le Temps du 11 mai, Célia Héron interviewe Shu Lea Cheang, présente en Suisse pour la Fête du slip.
Si vous ne le savez pas encore, la Fête du slip est une manifestation artistique à Lausanne, un « Festival des sexualités ».
Cette expression signifie en général pour le public non pas la sexualité de référence hétérosexuelle, ou le romantisme ardent, mais des sexualités minoritaires ou marginales, représentantes de la micro-culture que je désigne globalement par trans genre.
Selon la présentation du site, la 9ème édition de La Fête du Slip a lieu en présentiel, (heu, cela veut simplement dire en présence) « et les spectateurs·x·trices devront rester assis·es durant l'intégralité des représentations. »
Tiens, ils n’y a pas de x dans assis·es alors qu’il y en a un dans spectateurs·x·trices. Zarbi, ça.
Je viens maintenant à l’article de Célia Héron sur cette artiste invitée d’honneur de la Fête du slip: Shu Lea Cheang.
Extraits de l’interview:
« Depuis quarante ans, l’artiste multimédia Shu Lea Cheang imagine en films, installations immersives et plateformes web des récits futuristes, dystopiques et protéiformes pour mieux défaire les conditionnements qui découlent de la norme binaire, hétérosexuelle, blanche. »
« …le fait que je fasse partie de plusieurs communautés minoritaires qui évoluent en dehors de la norme. »
Selon la journaliste, « … son travail lui permet de construire « des contre-discours liés à la sexualité, où l’imaginaire de la fiction «trans-punk», queer, décoloniaux, et agissent comme une forme de «hacking» du système historique de soumission sexuelle. »
Okayyy!…
Le plus étrange est cette question suivante écrite en inkkklusiv (chacun·e).
Or c’est une question orale puisque posée en interview, elle n’a pas à être adaptée pour l’écrit:
« Vous vous êtes publiquement réjouie du fait qu’un de vos films de science-fiction cyberpunk, dans lequel des orgasmes sont disponibles à la demande via un smartphone qui tracke les données de chacun·e en la matière, soit piraté en Chine. »
Autre cas. Sur la télévision suisse romande (RTS) j’ai regardé un bout de l’émission Ramdam Chaud.e devant. Tiens, ici le point médian est en bas. Ça n’est pas logique, encore une fois. Le point en bas est un signe précis et universel. Il clôt une phrase. Or ici il ne clôt rien. Une langue sans signes stables et reconnus ne sert à rien. C’est du baragouin de sagouin.
Dans cette émission il y avait un film. Transpédégouine (terme repris du film), porno, travestis brésiliens, sexualités marginales, ce film était une vitrine du « progressisme » queer brésilien.
Chacun fait ce qu’il veut se son corps et de sa bite ou de son vagin, ce n’est pas une question pour moi.
Mais quand cela devient une provocation politique à l’évidence contre les cisgenres (les hétérosexuels, en langage normal) c’est du bullshit.
Cela dit ils ont fait fort: le sous-titrage était aussi en inkkklusiv. Ils ont dû s’emm… pour le rédiger! Il faut être space ou avoir fumé un gazon aux pesticides pour prendre ça au sérieux.
Ce film est un moment de délire sur fond de revendications identitaires de genre, d’essentialisation de la race et des sexualités minoritaires, et de charge contre les blancs. La petite messe habituelle des « progressistes » occidentaux, quoi.
On est revenus 100 ans en arrière: ces gens ne pensent que par grandes catégories auxquelles ils donnent les bons et mauvais points. Leur pensée est manichéenne, simpliste, catégorielle, régressive, généralisante. Préhistorique quoi. À côté le populisme est une pensée nuancée et raffinée.
Exemple: « L’horrible processus de l’autorité blanche, pourrie et opprimant les sans-abris. »
Les « progressistes » queer du Brésil sont des racistes comme les autres.
Cerise sur le gâteau, ce délire néoraciste devient une religion quand on lit que ce film est dédié à la déesse Tlazoltéotl, « car nous aimons la diversité contenue dans son immense sagesse. »
À noter que bien qu’ils réclament la diversité ce sont des femmes noires qui dirigent leur groupe et les hommes doivent se tenir en retrait, s’ils sont admis.
La RTS a d’ailleurs mis un pied dans le cancer du langage inclusif avec ce document où l’on peut lire entre autres: « Mobilisation des collaborateur.trice.s ». Oh, ils n'ont pas mis le X. Peur de passer pour une télé porno? Par les temps qui courent, et même si Rochebin a été blanchi des accusations colportées par le quotidien populiste Le Temps, on les comprend...
En tous cas, je ne vais changer ni ma culture et devenir fluide, ni ma langue, pour une poignée de gens qu’une radicalité de divertissement enivre et qui déclarent ouvertement faire la guerre aux blancs hétéros.
Pendant longtemps j’étais gay friendly, bien disposé envers ces milieux.
Mais j’ai vu ces dernières années les méthodes fascisantes des LGBTetc (contre Barilla entre autres) et la haine de l’homme blanc hétérosexuel. Je ne peux fermer les yeux sur cette dérive. Faire partie d’une minorité n’est pas un passeport pour reproduire soi-même ce que l’on reproche aux autres.
Je ne suis plus aussi friendly désormais, sauf avec les individus que je respecte et aime en tant qu’individus. Parce qu’un individu n’est heureusement pas réductible à son clan ou à sa communauté.
Inklulture Résistance
Lire aussi: Écriture « inclusive » : ça ne passe pas
Commentaires
Je l'avais déjà dit ici: le langage et son écriture sont des biens communs. Se les approprier est du vol et les changer pour des motifs politiques est une subtile manœuvre totalitaire. C'est parce qu'une langue évolue lentement, harmonieusement, au rythme choisi par la société entière, sans jamais perdre la trace de son passé, qu'elle est belle et noble marqueur d'une civilisation.
Vouloir la réduire à un simple outil de communication est une attaque envers la culture francophone, qu'elle soit française, suisse, africaine ou autre.
L'académie française, seule référence en matière de bon usage du français, condamne fermement son utilisation. Pourquoi donc s'entêter ? Parce que ce sont essentiellement de vieux mâles blancs ?
L'écriture intrusive n'est pas une façon correcte d'écrire, elle nuit à sa lisibilité, son utilisation est systématiquement politique et donc inacceptable, pour les raisons exprimées plus haut.
Je me m'étonne de plus rien, les jeunes ont depuis longtemps ingéré ce double langage celles et ceux, dans les bus des jeunes filles tout à fait féminines model "Kardashian" s'apostrophent en se qualifiant de ............MEC, voir de GROS!!! Et elles se réfèrent sans pudeur, à "leurs attributs"........ masculins -Tu me les casses!!! On fini par ne plus savoir qui est il et qui est elle! J'ai toujours parlé du covid au masculin, je m'étonne donc que les académiciens en aient fait une damoiselle! Un virus ou une virus??? Telle n'est pas la question! ça me rappelle une version féminine ( de camionneuse) de "Comme ils disent" d'Aznavour, à la Bretelle rue des Etuves tout à fait délirant.......e! Comme elles disent??? La famille Kardashian est d'ailleurs un model du "Genre"! Puisque Bruce est devenue Caitlyn et vit aujourd'hui avec Sophia!
Ne commençons pas à utiliser leur vocabulaire. C'est là un premier réflexe de défense. Au terme "cisgenre", j'utiliserais plutôt "homme assumé / femme assumée". Et cela uniquement pour débattre de leur idées, sinon c'est homme et femme.
Quant au langage inclusif, c'est une véritable pollution du Français comme l'écrit P. Décaillet. Les folles de la déconstruction veulent investir tous les secteurs de la vie pour faire avancer leur cause. Cela de manière brusque et provocante. C'est le retour de boomerang assuré.
Et la Fête du slip n'est pas une manifestation artistique ou un festival des sexualité. C'est une fête de la déconstruction.... donc un événement politique.
D'accord avec vous Riro, sur le vocabulaire. J'ai utilisé "cisgenre" par provocation, mais je n'y adhère pas du tout.
Le retour de boomerang est un risque, et la réponse à ce qui est ressenti comme une agression par beaucoup, ou au mieux comme une folie de l'époque.
Dans Bilan Étienne Dumont a fait une critique de l'expo "Marcher sur l'eau", au MAH. Une expo assez proche de cette Fête du slip, qui est bien une manifestation politique en effet. Le nom de Festival, que j'ai repris pour montrer leur story telling, est impropre.
L'article de Dumont est percutant, et comme désabusé sur ce féminisme qui devient de plus en plus un objet étrange et qui est en train de perdre son statut de mouvement féminin spécifique à des besoins identifiés.
Il est ici:
https://www.bilan.ch/opinions/etienne-dumont/marcher-sur-leau-au-mah-genevois-le-miracle-biblique-invoque-na-helas-pas-eu-lieu
Lu et approuvé !
La langue inclusive est une idiotie quand on voit que le niveau de nos écoliers en Français est déjà catastrophique. A l'oral, c'est imprononçable et, à l'écrit, une source d'erreurs qui sont justement mises en évidence par Homme-libre.
Les mots "militants", "experts" ou "spectateurs", employés dans un contexte de globalité, représentent forcément les deux genres, même s'ils sont au masculin. Dans la phrase "Tous les passagers du paquebot ont été sauvés", on sait bien que l'on n'a pas laissé les femmes couler avec le navire.
Ajoutons que le masculin, employé comme terme générique, est plus court et évite les répétitions comme : "celles et ceux" qui alourdissent le texte.
L'égalité des sexes n'est pas dans l'écrit mais dans les actes.
Homme libre, je ne sais pas si vous connaissez John Lauritsen et si vous lisez l'anglais....Si vous êtes anglophone, je vous conseil vivement la lecture de ce petit texte intitulé "Down with LGBTQ" qui met en lumière l'origine et le sens (ou non-sens) du concept....Et revient sur l'origine du mot "queer" et par qui ce mot a été popularisé et accolé à l'homosexualité.....A lire aussi le texte "No to the notion of transgender" http://paganpressbooks.com/jpl/LGBTQ.HTM
J'ai écrit plus ou moins la même chose chez Holenweg ;-) !! La langue évolue et progresse lentement et naturellement, qui a décidé (imposé) qu'on allait dorénavant écrire ainsi, qu'en pense l'Afrique francophone etc....
Qu'on féminise les professions me paraît légitime et utile. En revanche, s'emmerder à mettre des tas de petits points partout est une perte de temps et d'énergie qu'on ferait mieux de consacrer à autre chose.
Quand j'entends , "les passagers et les passagères sont priés de...." j'ai l'impression qu'on me prend pour une idiote. Et les enfants, alors ? "Les passagers, les passagères et toute personne de moins de 16 ans sont priés de...." Et quid des personnes en situation de handicap, alors ? "Les passagers, les passagères, les personnes en situation de handicap, ainsi que toute personne de moins de 16 ans sont priés de..
Hommelibre, merci pour vos commentaires toujours percutants.
Vous auriez pu relever que dans l'article du Courrier, l'adjectif "accompagnés" n'a lui pas été dégenré... (ou dérangé, c'est selon). Curieux...
En ce qui concerne le point en bas utilisé au lieu du point médian, la réponse est assez simple, le premier est aisément trouvable sur un clavier standard, tandis que le second... euh, c'est où en fait?
Pour, la RTS, que je ne regarde quasiment jamais (je ne regarde presque plus la télé en fait), vos propos rappellent désagréablement le fait que la redevance (impôt payé par tout un chacun dans ce pays, et qui constitue d'ailleurs un véritable rackett pour certaines entreprises) est constamment détourné par la rédaction de ce "machin" à des fins de propagande leukophobe, hétorophobe, cisphobe et misandre... en violation flagrante de l'art. 261bis du Code pénal, dont on rappellera utilement la teneur ci-dessous. Mais bon, le peuple dans son infinie sagesse a voté pour le maintien de cette indignité, donc il ne nous reste qu'à nous taire et à cracher au bassinet.
Art. 261bis:
Quiconque, publiquement, incite à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse ou de leur orientation sexuelle,
quiconque, publiquement, propage une idéologie visant à rabaisser ou à dénigrer de façon systématique cette personne ou ce groupe de personnes,
quiconque, dans le même dessein, organise ou encourage des actions de propagande ou y prend part,
quiconque publiquement, par la parole, l’écriture, l’image, le geste, par des voies de fait ou de toute autre manière, abaisse ou discrimine d’une façon qui porte atteinte à la dignité humaine une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse ou de leur orientation sexuelle ou qui, pour la même raison, nie, minimise grossièrement ou cherche à justifier un génocide ou d’autres crimes contre l’humanité,
quiconque refuse à une personne ou à un groupe de personnes, en raison de leur appartenance raciale, ethnique ou religieuse ou de leur orientation sexuelle, une prestation destinée à l’usage public,
est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
Bonjour! Je ne voudrais pas chipoter, mais s'il n'y a que des hommes dans un groupe, pourquoi inclure des femmes absentes, et vice-versa? Exemple. Les délégués du couvent des Capucins avaient rencontré l'Evêque. Les déléguées du Couvent des Carmélites avaient etc.! Cela pose la question de se renseigner avant d'écrire! Bien à vous!
Bonjour Monsieur,
Je me permets de reproduire ici un texte que j'ai écrit et posté cette nuit sur un autre blog à propos de ce même sujet étrange qu'est le désir de quelques personnes de s'approprier l'écriture française contemporaine dans un but certes fort louable mais qui in fine aboutit à nouveau à une division des esprits et des volontés.
Y résister ne signifie pas une opposition à une féminisation plus égalitaire de la langue. Y résister signifie refuser les diktats.
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Que nous dit une personne qui décide d'user du point médian dans un texte écrit en français contemporain ?
Elle nous dit : " J'ai décidé de privatiser un bien commun. "
Etant un incorrigible défenseur du bien commun, qu'il s'agisse de l'air qui s'agite, de l'eau qui frémit, de la liberté de penser comme de celle de ne rien faire de ses dix doigts, je décide donc de considérer un texte truffé de points médians comme ne m'étant pas destiné, et par conséquent je ne le lis point.
Nous vivons dans un pays libre, pour le moins en ce qui concerne la lecture et la consommation de raclette. Donc lire ou ne pas lire un texte est un choix qui incombe aux citoyennes comme aux citoyens, sans exclusive.
Point médian ? Point de lecture.
Merci pour votre attention.
Écrit par : Chester Edwin 01h11 - mercredi 19 mai 2021
Je ne saurais lire un livre entier en anglais, je vais chercher une traduction.
Bonne piqûre de rappel Olivier. Il y a une loi, mais visiblement son application n'est pas un privilège auquel les hommes hétéros blancs ont accès.
Ah zut, j'ai zappé le "accompagnés".! Merci de souligner l'incohérence.
Votre explication pour le point médian en bas est assez convaincante. Et désopilante.
Je garde en réserve le "dégenré/dérangé". Il peut resservir.
:-)
Le choix de lire ou non est bien une liberté salutaire ici.
En principe j'ai cette même position: je ne lis pas les textes écrits ainsi, Mais j'en lis quelques-uns pour documenter le sujet.
Merci pour votre commentaire.
C'est juste un article, pas un livre......et pas trop difficile à lire...Pour une traduction ça m'étonnerais qu'il y en ait une et j'ai un peu la flemme de le faire moi-même....En plus je n'ai pas un niveau de traducteur et ça implique de vraiment bosser pour ne pas trahir le texte....Pour résumer, John Lauritsen a été un activiste des droit gays depuis les années 60 et est toujours actif (sans jeu de mot). Le point de vue du texte c'est de dire que les constituantes du sigle LGBTQ (à l'époque de ce texte, le sigle ne s'était pas encore allongé) n'ont rien à faire ensemble, des intérêts divergents pour les gays et les lesbiennes, un concept de bisexualité superflu (dans la mesure où les personnes "bi" sont basiquement homosexuelles, une remise en question de la transexualité (car selon lui, il n'y aurait pas de personalité typiquement masculine ou féminine et qu'en conséquence, vouloir "aligner" chirugicalement un corps sur un type de personnalité standard rélèverait du conformisme psychiatrique. Finalement il émet une forte objection sur l'adoption du mot "queer" qui est une des pires insultes de la langue américaine, popularisée par (sources à l'appui), des personnes (féminines) que l'auteur qualifie auteur de "pires ennemies (des gays) et relayées notamment par des féministes......"In sum, queer was foisted on us by our worst enemies, aided and abetted by feminists and academics. We should oppose its use in every way possible."......
Merci pour ce résumé, Gilbert99. C'est mieux qu'une traduction Google. Bien qu'elle ait le vent en poupe pour le moment, il faut mettre en cause cette mouvance, sans ménagement, jusqu'à ce que peut-être ses contradictions internes la fassent imploser.
Il y a aussi "Mer.. au futur, théorie queer, pulsion de mort" de Lee Edelman! Dans le genre tortueux et suicidaire! Monsieur Contreras député espagnol a été suspendu temporairement par tweeter, pour a voir osé dire que les hommes ne pouvaient pas tomber ......enceinte! Pour tweeter c'est un discours de ..........haine! Là on est au fond non?
Sous ce lien,une interview du président de l'Association suisse de défense se la langue française DLF Suisse.
https://www.watson.ch/fr/suisse/interview/733613564-l-etat-de-vaud-doit-renoncer-a-l-ecriture-inclusive-car-illisible
Une initiative contre cette mode d'écriture est en préparation.
Dominique à mon avis il ne faudrait pas s'étonner de voir prochainement le premier homme "enceint" et donnant la vie dans une mise en scène scientifico-médiatique dont on commence à avoir l'habitude......Dans le monde des apparences et du trucage cinématographique que Guy Debord nommait la société du spectacle...
N'est-ce pas la socialiste Sandrine Salerno qui s'était muée en ayatollah pour imposer cette énormité dans l'administration genevoise?
Quelle nouveauté est-elle en train de concocter dans son nouveau poste?
Mais il y a déjà un film de Marco Ferreri avec Marcello Mastroianni qui tombe enceinte!!! L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune, de 1973 comme quoi!!!
Pourtant des ................"dérangées" il y en a aussi! Au delà de tout ce charabia, je ne vois qu'un appauvrissement notable et massif de notre langue, un grand nombre de mots et d'adjectifs ont totalement disparu, les verbes ne sont plus conjugués convenablement, tout est simplifié, atrophié! Je pense que les émissions de Bernard Pivot n'auraient plus leurs places à une heure de grande écoute, et c'est bien triste! Frédéric Taddeï sur RT TV en est le modèle simplifié!
Les hommes sont des femmes comme les autres Marx!!! Grucho pas Karl!!!
Les homme sont des femmes comme les autres Marx!!! Grucho pas Karl!!!
Il ne faut pas se moquer de cette dame, qui est aujourd'hui à la .........retraite! C'est tout ce qu'elle savait faire dans son "ministère"! J'ai vu ce matin très tôt que la Place des 22 Cantons était devenue la place Lise Girardin surnommée ............monotétine dans les manifs de 68!! C'est le sosie de Marie-Thérèse Porchet! La même coupe de cheveux et tout et tout! Voir les archives de la TSR! Impressionnant! Là le genre a un certain genre pas genré du tout
@Dominique Degoumois
"Lise Girardin surnommée .....monotétine dans les manifs de 68!!"
Les manifs de '68 pouvaient encore s'appuyer sur la tradition des surnoms attribués aux profs, aux doyens et aux directeurs. Et il n'y avait pas forcément de la haine dans cet exercice.
Je ne me souviens pas si le mari de Lise, prof de math à Calvin, puis à Rousseau et directeur du Collège du soir avait un surnom, mais le brave Stéhlé, directeur de Calvin et auteur avec Brutsch du manuel de latin de la Division inférieure, fut (gentiment) moqué avec les surnoms de "bouton d'or" et de "cul de singe".
Il restait encore quelques traces du bouquin de Monnier de des bagarres sur la "demi-lune", juste avant que les filles nous "civilisent", suivi des Salerno dont le rêve était de finir le travail en castrant la grammaire.
Oh "cul de singe" suivant où ça se dit, ça, ...................ça pose! C'est le saler.........no de la peur!
Et le langage inclusif traduit en français fédérale, bafouillé par madame simonetta sommaruga ça donne quoi?
A ne pas publier car hors sujet:
Cher Homme Libre, cher frère blanc! J'ai pensé que ce qui suit vous intéresserait et pourrait vous inpsiree un billet:
Dans le dernier numéro du journal Coopération des magasins Coop (Édition Nr. 20 du 18. Mai 2021) que vous trouverez au magasin ou que pourrez télécharger sous forme de PdF (voir lien ci-dessous), la Coop joue un jeu dangereux. En effet sous la rubrique “Rendez-vous, Coup de coeur” à la page 94, on trouve une chronique d’un certain Daniel Fazan, qui se dit écrivain, chronique intitulé “Blanc qui tue” où l’auteur ne fait rien de moins que du racisme anti-blanc tout en se croyant intelligent et subtil. Imaginez le même genre de texte avec le titre “Noir qui tue” et une conclusion du même genre où l’on se permettrait d’accuser les noirs d’être des tueurs? Ce serait le procès immédiat pour racisme et appelle à la haine. Monsieur Fazan a-t-il aussi écrit un billet pour chaque blanc égorgé ou décapité dernièrement en Europe? Ou pour les victimes noires lors des masssacres du Rwanda? A quoi joue la Coop? Il ne faut pas laisser passer ça. Cet appel à la haine est intolérable. Et si les clients blancs de la Coop se mettaient tous à boycotter ses magasins puisque cette même Coop nous dit, de plus dans un des ses Coups de Coeur, que les blancs sont des criminels? Ecrivons tous à la direction de la Coop pour nous plaindre (plutôt qu’à l’éditeur du journal Coop qui gardera ça pour lui):
Monsieur Joos Sutter, président
Coop
Thiersteinerallee 12
Postfach 2550
CH-4002 Basel
Tel. +41 61 336 66 66
Et que fait la commission fédérale contre le racisme? Est-elle au courant?
https://www.ekr.admin.ch/la_cfr/f291.html
Je vous laisse découvrir le texte en question ci-dessous, texte qui n’est rien d’autre qu’un appel à la haine du blanc:
“Blanc qui tue” par Daniel Fazan
On y pense peu, le blanc de la virginité est dangereux. En premier, la blanche robe de mariage. En blanc sur la neige, elle est une future victime, que les secours auront du mal à détecter. Oui, le blanc tue. Depuis la nuit des blancs et des temps. Dès le 16e siècle le blanc de céruse ou blanc de plomb, qu’il vienne de Venise ou de Saturne pensait-on, donnait force maquillage aux teints déjà pâles, camouflait les imperfections, tartiné en couches sur les visages nobles, femmes ou hommes. Ce blanc mettait en valeur le rose coquelicot des joues. Ignorants des méfaits du blanc tous furent atteints de saturnisme, de ce plomb perfide qui entrait partout dans le corps. On ne savait pas que le blanc tuait. On fermait les yeux sur les drames et les dames. Le blanc a débuté sa carrière dans les cours royales. Le blanc qui tue est depuis descendu dans la rue. N’est-ce pas George Floyd?
Voici le lien vers le PDF complet:
https://epaper.cooperation.ch/epaper/newsstand.php?ccmp=_1:KW2021-20-2466997_2:coopzeitung_3:ext_4:em_5:Newsletter_6:NLCE-Header-ePaper_8:006_9:FR&source=nl&ffoid=none
Merci pour vos excellents billets!