Aujourd’hui encore la majorité des gens ne croient pas à la réalité des hommes battus. C’est impossible à leurs yeux. Il n’y en a que pour les femmes: attention, médiatisation, financements pharamineux, culture victimaire valorisante, et rien pour les hommes. C’est presque gênant d’en parler.
Les hommes, on s’en fiche. La propagande est aujourd’hui telle qu’il faut un réel effort de recherche pour rétablir un petit bout de vérité. Le Ministère de la Désinformation féministe est puissant, relayé par la plupart des médias au nom d’une supposée oppression millénaire organisée sciemment par les hommes pour réduire les femmes à l’état de bouillie intellecto-émotionnelle.
Un homme ne peut donc pas être battu. Le vieux stéréotype, abondamment repris par les Gorgones, fait de l’homme l’élément fort, physiquement, et donc impossible à battre. Les asso féministes admettent environ 2% d’hommes parmi les victimes, histoire de ne pas devoir partager le pactole des subvention avec ces mecs.
La réalité est, de la Suisse aux USA, environ 30% de victimes hommes, selon les enquêtes. Et jusqu’à 50% au Canada. Les sévices vont du dénigrement, de la maltraitance psychologique, de la violence verbale, aux coups, aux objets jetés sur le conjoint, aux fausses accusations de violence ou de viol, et parfois jusqu’au meurtre – même si ce dernier crime, le crime conjugal, est encore majoritairement masculin.
Alors à quoi ressemble un homme battu, cet objet d’omerta dont on ne veut décidément pas parler? Cet épouvantail qui terrorise secrètement les états-majors des brigades roses?
On en a eu une idée avec la publication du livre de Maxime Gaget, Ma compagne mon bourreau, que j’ai présenté ici.
En voici un autre, Steve Picard. Il a raconté son histoire sur NRJ, dans l’émission de Morandini Crimes & Faits divers. Il a publié un livre, 23 années de souffrance, disponible en format papier ou kindle.
Son interview est un peu longue (en fin de billet, les 5 premières minutes suffisent à comprendre). En résumé, cet homme assez solitaire trouve femme et se marie. Dès la naissance de leur fille son épouse devient violente avec lui: coups, crachats, humiliations diverses, étranglement, compression des testicules, attaques à l’arme blanche même devant les enfants, tromperies.
Un jour il a failli mourir, la gorge enfoncée, pendu par une laisse à un appareil de musculation. Il sait que c’est sa femme, même s’il a perdu partiellement la mémoire.
Steve, garçon plutôt timide et soumis, n’a jamais porté plainte, malgré les sévices graves dont il était victime. Mais tout le monde était au courant. Un tribunal a été saisi malgré lui, et a condamné son épouse à 6 mois de prison.
Mais pourquoi ne s’est-il pas défendu? Parce que c’est comme ça: les hommes n’aiment pas frapper leur femme, même pour se défendre. Et pourquoi est-il resté? Un manque de confiance en lui et d’auto-estime, peut-être aussi une forme d’amour, la foi en un changement de sa compagne, et la crainte de se retrouver seul.
Il a fallu 14 ans de ce régime, et la tentative de meurtre, pour qu’un jour enfin il se « réveille » comme il dit. Pourtant l’épouse a encore trouvé l’audace de déposer plainte contre lui pour violence! Une affaire incroyable.
Heureusement, Steve avait des témoins des violences, sans quoi il serait peut-être mort aujourd’hui, ou condamné à la place de sa femme. La justice suit trop facilement le stéréotype de l’homme violent et de la femme victime, sans aller au fond des choses.
Dans ce domaine les fausses accusations ne sont pas rares. Une vidéo australienne (ci-dessous, 1) montre une femme qui se donne des coups à elle-même dans un ascenseur, avant d’accuser son conjoint de violence. Elle n’avait pas prévu que l’ascenseur disposait d’une vidéo-surveillance… Le juge a abandonné toute charge contre l’époux.
Il faudrait montrer cela à Macron, Schiappa, aux brigades roses féministes, et aux journaux télévisés. Mais pas sûr que cela suffise comme contre-poison. L’épidémie de sexisme misandre bat son plein comme jamais dans l’Histoire.
C’est ainsi.
Pourtant la violence conjugale, celle faite aux hommes comme aux femmes, devrait être un sujet régalien et non partisan, non genré. C’est raté. Les Gorgones ont infecté le système et polluent la société.
La peste rose triomphe.
Coups dans l’ascenseur:
Vidéo de Steve, passages pour résumé: de 1’ à 5’ et de 16’ à 20’:
Disponible en ligne, une histoire des deux sexismes:
Commentaires
L’hypocrisie de cette peste rose n’est pas seulement manifeste à l’encontre de l’homme blanc, mais aussi à l’égard des victimes féminines de l’islamisme…
Ci-dessous, deux exemples de janvier 2021 :
Ce dimanche matin, deux femmes juges afghanes assassinées par balles à Kaboul…
La suite de mon commentaire, si la modération le veut bien :
Ce dimanche matin, deux femmes juges afghanes assassinées par balles à Kaboul…
La suite de mon commentaire, si la modération le veut bien :
Ce dimanche matin, deux femmes juges afghanes assassinées par balles à Kaboul…
ça ne passe pas, peut-être un signe graphique qui bloque?
Il y a environ 1 an j'ai lu un fait divers qui s'est passé en banlieue lyonnaise...Je n'ai pas retrouvé l'article de journal (les mots clefs de violence conjugale et de viol renvoyant à des violences en direction de femmes)....Pour résumer, une femme a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir poignardé son amant.....Elle a dissimulé les lunettes de l'homme, son téléphone portable et fermé la porte de l'appartement et caché les clefs....L'homme, très myope et ne pouvant quitter les lieux a du se plier aux volontés de cette femme, en l'occurence lui accorder un rapport sexuel (il a donc été séquestré et violé par contrainte).....A la demande d'un second rapport sexuel, il a refusé et pour ce refus a reçu un coup de couteau dans le torse......Je n'ose même pas imaginer la sentence du juge si la situation avait été inversée.....Viol, séquestration et tentative d'homicide....Il aurait pris combien d'année de prison ? D'autant que l'histoire ne dit pas si cette femme ira réellement en prison avec le système d'aménagement des peines, elle n'aura probablement pas eu à y aller....
Evidemment décalé, mais pas vraiment hors-sujet puisqu’il s’agit du cas le plus célèbre de violence conjugale: le meurtre de Desdémone commis par ce malheureux Othello rendu fou de jalousie suite aux intrigues de l’affreux Iago.
J’ai lu récemment que vous aviez été sensible à l’air de Liu du « Turandot » de Puccini que j’avais cité dans un commentaire chez Nicolas Chauvet. Dois-je vous dire que cela m’a réjoui ?
Cette fois, on est chez Verdi avec son « Otello ». J’espère que vous aimerez de même la prière du soir de Desdémone qui pressent qu’elle va mourir, un Ave Maria qu’il n’est pas nécessaire d’être croyant pour apprécier.
Renée Fleming, au top de sa forme vocale, de l’expression, vraiment rien à jeter…lors d’un récital au Châtelet, il y a bien des années. Les 2-3 secondes de silence qui suivent avant les applaudissements, c’est encore du Verdi…
https://www.youtube.com/watch?v=yL-DNT2_zgA
Les faits décrits par Hommelibre existent : les femmes ne sont pas toutes de "petites choses fragiles ...", elles peuvent être violentes et pas uniquement vis-à-vis d'un homme mais aussi envers leurs propres enfants !
Cette violence est malheureusement un sujet encore "tabou" parce qu'on n'imagine pas qu'une femme puisse l'être.
D'accord, nouvel essai, sans l'emoji :
Ci-dessous, deux exemples de janvier 2021 :
Ce dimanche matin, deux femmes juges afghanes assassinées par balles à Kaboul…
Et toujours le même silence de la part de nos féministes occidentales !
https://jrbelliard.blog.tdg.ch/.../afghanistan-poursuite...
Allô, allô, # Me Tou ? Y a quelqu'un(e) ?
Pakistan: deux sœurs chrétiennes assassinées, leurs corps mutilés retrouvés dans les égouts, pour avoir refusé de se convertir à l’Islam… religion de paix et d’amour ?
https://www.europe-israel.org/2021/01/pakistan-deux-soeurs-chretiennes-assassinees-leurs-corps-mutiles-retrouves-dans-les-egouts-pour-avoir-refuse-de-se-convertir-a-lislam
A mon avis, il y a plusieurs facteurs qui minimisent la violence des femmes contre les hommes. D'abord les stéréotypes du déni de la violence féminine diffusés par les médias et les hommes politiques démagos. Les femmes seront alors tentées d'en rajouter sous la pression de la société qui ne parle que de "la violence faite aux femmes. Le fait aussi que les hommes ne portent pas plainte car il sont "les plus forts" et ne seraient pas écoutés. Et on ne mesure pas non plus la dureté de la violence psychologique et verbale, qui est paritaire, mais qui conduit souvent l'homme à la violence physique.
En France la seule étude sérieuse en la matière vient de l'Observatoire national de la délinquance. Pour cela, il a fallu interroger les hommes comme on l'avait fait, mais uniquement pour les femmes, dans l'Enveff 2000. On voit alors que 33 % des victimes sont des hommes qui subissent également des violences physiques dans leur couple. Ce chiffre est inférieur à celui du Canada mais s'explique par les questions posées et la minoration de la violence dans l'esprit des hommes. Par exemple, un homme qui reçoit une gifle ne va pas toujours considérer celle-ci comme un acte violent.
Il est donc important, comme le fait Homme libre, de rétablir cette vérité cachée par les féministes.
Ça a marché.
Je partage votre réflexion Henri. Vous soulevez aussi un point qui n'est pas toujours assez compris:
"... la minoration de la violence dans l'esprit des hommes".
Alors qu'en sens contraire on majore les plaintes féminines. Je me souviens du footballer Liilian Thuram, accusé para sa compagne de l'époque, Karin le Marchand. Elle l'accusait de violence pour, dit-elle. lui avoir tenu le poignet lors d'une discussion tendue. Je n'appelle pas cela de la violence au sens où l'on e parle aujourd'hui.
Mais faut-il que les hommes suivent le chemin tracé par les féministes et commencent à se victimiser de tout? L'idée me dérange.
Pas se victimiser de "tout" mais au moins que ceux qui subissent des violences physiques aient au minimum le droit d'être entendus et considérés.....D'autant que l'archétype de l'homme fort qui peut se défendre est loin d'être une généralité.
Ce doit être cette affaire
https://www.midilibre.fr/2020/08/15/son-compagnon-refuse-un-second-rapport-sexuel-elle-le-poignarde-9021411.php
Autre article, et comem dit dans l'article, ou avec Jacqueline Sauvage, on tente sa chance en accusant l'homme de violence
https://www.lyonmag.com/article/109658/pres-de-lyon-son-copain-refuse-un-second-rapport-sexuel-elle-le-poignarde/70
Oui AlainCo, c'est bien cette affaire.
Dans nos sociétés faussement pacifiées (la violence s'est déportée sur les rézos et internet en général), il y a une demande croissante pour une justice expéditive. Et violente de préférence.
Dans ces circonstances, nos féminazies ont fait de l'élimination des maris violents un acte civique valorisé. L'affaire Sauvage est extrêmement emblématique de cet ensauvagement (sic) discret, à bas bruit, de nos sociétés par des personnes au dessus de tout soupçon, qui voient l'inadmissible dans les actes des autres mais jamais chez elles.
Madame Sauvage était une meurtrière, ayant agi avec préméditation. La Grâce présidentielle n'annule pas le verdict de première instance et d'appel (à ne pas confondre avec l'amnisitie donc). Oui mais voilà, ce sont les lobbyistes offusqués qui font la loi.
Cette affaire est un symptôme d'un mal profond: la misandrie particulièrement ancrées dans nos sociétés. Pourtant il parait que les masculinistes et autres anti-féminstes sont des salopards qui défendent des privilèges indus. Depuis cette affaire, ils défendent au moins le droit de ne pas être tués, au motif qu'ils seraient violent, et voir leur meutrière sortir libre du tribunal sous les "hourras" de nos chères féminazies et autres bien-pensants.
A l'époque ces derniers avaient fait bien peu cas des interrogations et mises en garde des juristes, avocats et juges contre cette justice populaire, déconnectée des faits, quand leur défenseur ne font tout simplement pas abstraction des éléments factuels du dossier.
"Ascenseur pour l'échafaud" (b.o. de Miles Davis), pour calmer les esprits échauffé par les sempiternels problèmes de société.
@ Jean-Paul : dans l'affaire Jacqueline Sauvage, sa violence meurtrière à l'égard de son conjoint n'a jamais été contestée et il faut se rappeler que son mari était un homme brutal : elle s'est vengée en le tuant !
Votre mot : "... féminazies" est totalement inacceptable en regard du passé, les femmes ont payé un lourd tribut durant 39/45. Il faut se souvenir que les Juives et les Tsiganes se faisaient tués avec leurs enfants dans les bras par les troupes de H. déjà bien avant les chambres à gaz !
Marie A je viens de découvrir cette sombre histoire en lisant la fiche wiki du procés....Avez vous lu ce compte rendu ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Jacqueline_Sauvage