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Saga du CO2 (12) : Décomposer le plastique en seulement 24 heures

La nouvelle est importante. Des chercheurs américains ont conçu une super-enzyme capable de dégrader très rapidement les plastics, en particulier le PET.

 

plastic,enzyme,dégradation,La dégradation naturelles des différents plastiques prend des décennies ou des siècles. Accélérer cette dégradation est une action vertueuse pour l’environnement.

« Des chercheurs américains ont utilisé l’apprentissage automatique afin de concevoir une enzyme capable de dégrader certaines formes de plastique en 24 heures seulement, présentant une stabilité la rendant adaptée à une utilisation à grande échelle. »

En 2016 déjà une équipe japonaise avait mis en évidence une bactérie capable de dégrader le plastique en quelques semaines.

Depuis d’autres chercheurs ont amélioré le processus.

« La nouvelle enzyme s’est avérée plus efficace pour décomposer les plastiques PET à des températures comprises entre 30 et 50 °C et à différents niveaux de pH. Elle a dégradé presque entièrement 51 produits différents en PET non traité en l’espace d’une semaine, réalisant cette performance en 24 heures seulement dans certaines cas. »

C’est une avancée exceptionnelle pour la préservation et le recyclage des déchets. Cette nouvelle technologie va encore plus loin: en désagrégeant les molécules du plastique elles libèrent la matière originale, qui peut être réutilisée sans nouvel apport d’hydrocarbures, et donc permettent de générer moins de CO2.

« Une fois que le plastique est décomposé par les enzymes, il ne disparaît pas, il est juste décomposé en molécules plus petites, les monomères de base, qui peuvent ensuite être ré-utilisées pour fabriquer de nouveaux objets. C'est un peu comme si on repartait du pétrole pour fabriquer du plastique, mais sans pétrole. »

Cette transformation demande de l’énergie, elle n’est donc pas neutre, mais elle permet d’économiser des ressources carbonées.

Ce n’est pas la seule manière de réduire l’envahissement par le plastique, il y a évidemment la diminution du volume des emballages. De plus cette nouvelle technologie prendra encore quelques années pour atteindre une utilisation industrielle.

Mais elle fonctionne et ne demande qu’à être déployeée.

 

 

Catégories : Environnement-Climat 4 commentaires

Commentaires

  • Hors sujet, mais peut-etre pour un futur billet:

    Comment l'argent de nos impôts sert à financer les délires woke d'extrême gauche. Ne manquez pas de télécharger le rapport:

    https://www.unige.ch/lejournal/vie-unige/printemps-2022/figurations-historiques

  • Soyons optimistes. On trouvera bien un moyen économique de faire disparaître le plastique. Mais le plus difficile est la collecte de ce produit qui inonde notre quotidien. Je pense surtout à ces déchets qui flottent dans les océans et se retrouvent aussi sur nos plages. J'en vois et en ramasse un certain nombre lors de mes promenades littorales. Ces plastiques ne viennent pas essentiellement des touristes qui les oublient sur le sable, mais des navigateurs et des professionnels de la pêche. Les morceaux de filets et autres objets ont été jetés par dessus bord. Comme ils disparaissent aussitôt dans la mer, on les oublie mais ils reviennent tôt ou tard le long des côtes. Peut-être faudrait-il également éduquer nos marins négligents ?

  • Un peu dommage que ce soit surtout pour le PET, qui se recycle très bien il me semble?

  • @ Marc: oui le PET est déjà bien recyclable. Toutefois chaque réutilisation lui fait perdre de ses propriétés, ce qui semblerait ne pas être le cas avec cette méthode. Il faudrait aussi comparer le coût de chaque méthode.

    J'ai lu que l'expérience va être élargie à d'autres sortes de plastique.

    À suivre.

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