Saga du CO2 (19) : extrêmes météos surestimés.
Ce rapport de 2020 (mis à jour en 2024) réfute la croyance populaire mais erronée selon laquelle les phénomènes météorologiques extrêmes d’aujourd’hui sont plus fréquents et plus intenses en raison du changement climatique, en examinant l’histoire des événements météorologiques extrêmes au cours du siècle dernier..
« S’appuyant sur les archives des journaux, ce rapport présente de multiples exemples d’extrêmes passés qui correspondent ou dépassent tout ce qui est vécu aujourd'hui. Le fait que tant de gens ignorent cela montre que les souvenirs collectifs des conditions météorologiques extrêmes sont de courte durée.
Les vagues de chaleur des dernières décennies ne sont rien en comparaison de celles des années 1930 – une période dont l’importance est souvent minimisée par les médias et les militants écologistes. Les preuves montrent que la chaleur record de cette époque ne se limitait pas au « Dust Bowl » des États-Unis, mais s’étendait à une grande partie de l’Amérique du Nord, ainsi qu’à d’autres pays, comme la France, l’Inde et l’Australie.
Les vagues de chaleur de juillet 2023 aux États-Unis, faussement présentées par les grands médias comme le mois le plus chaud de l’histoire, n’ont pas réussi à dépasser la chaleur torride de 1934. Les inondations majeures d’aujourd’hui ne sont pas plus fréquentes, ni plus meurtrières ni plus perturbatrices que n’importe laquelle des milliers d’inondations du passé. malgré des précipitations plus abondantes dans un monde en réchauffement (qui ont entraîné une augmentation des crues soudaines dans certaines régions).
De nombreux pays du monde sont régulièrement confrontés à des inondations majeures, notamment la Chine, l’Inde et le Pakistan. Une importante inondation de 1931 en Chine a couvert une superficie bien plus vaste et a touché beaucoup plus de personnes que les inondations dévastatrices de 2022 au Pakistan.
Les graves sécheresses sont une caractéristique constante du climat de la Terre depuis des millénaires, malgré le brouhaha dans les grands médias à propos de la sécheresse prolongée en Europe au cours de l'été 2022. Non seulement la sécheresse européenne n'était pas sans précédent, mais il y a eu de nombreuses sécheresses plus longues et plus sèches. sécheresses tout au long de l’histoire, y compris au cours du siècle dernier.
Dans l’ensemble, les ouragans affichent en fait une tendance à la baisse partout dans le monde, et la fréquence de leurs frappes n’a pas changé depuis au moins 50 ans. »
La suite de l’article, paru en 2020 et actualisé en 2024, détaille ces points du rapport de Ralph Alexandre du GWPF, physicien, professeur d’université, sur l’aggravation supposée des événements météorologiques, en lien avec le réchauffement.
Commentaires
Cher Hommelibre, insistance sur les extrêmes, sur les records climatiques, je sentais au fond de moi que cela était nettement exagéré, voire tout simplement faux! J'attendais une étude sur le sujet, aussi objective et dénuée de biais que possible, et la voilà, sous votre plume! Merci, bien à vous!
Intéressant, sauf que ce rapport émane du GWPF - Global Warming Policy Foundation, en français la Fondation pour la politique du réchauffement climatique.
Cette GWPF, se définissant faussement comme "un organisme de bienfaisance" ( ! ) est en réalité une des nombreuses organisations promouvant le déni du changement climatique et bénéficiant de financements très opaques…
Donc GWPF, plus tartuffe tu meurs !
Vérifions toujours nos sources d'informations.
Bien à vous.
L'exagération est une constante en politique. Quand un sujet, comme la lutte contre le réchauffement climatique, est considéré comme allant dans le sens du progrès et de l'intérêt de la population, tous les moyens sont bons. On l'a vu à propos de la Covid quand des mesures coercitives, mais inutiles, ont été prises au nom du bien. Le climat change, c'est vraisemblable et validé par une majorité de scientifiques. Mais pourquoi en rajouter ? Sans doute pour faire peur et obtenir le consentement des électeurs qui pourraient ne pas accepter des mesures punitives (le prix de l'essence par exemple). Il faut donc donner la parole à tous, à ceux qui sont pour, mais aussi à ceux qui sont contre. Ce n'est malheureusement pas le cas. Mais museler l'opposition n'est jamais le meilleur moyen de rassembler. On le voit en politique quand on fait taire le R.N. et qu'il poursuit sa progression !