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Octogénaire agressée : le maire de Cannes est-il allé trop loin ?

Les images de vidéosurveillance diffusées il y a quelques jours sont terribles. Cette dame qui rentre chez elle reçoit un coup violent sur la nuque. Elle chute en avant.

 

cannes,octogenaire,agression,lisnard,30 eurosJudas

C’est un jeune homme qui donne le coup. Un deuxième court vers elle et lui arrache son sac, peut-être porte-t-il un autre coup. Un troisième filme la scène, qui sera ensuite publiée sur les rézosocios. Butin: 30 euros. Comme les 30 deniers de Judas, pour butin de leur traîtrise au respect de l’âge que toutes les civilisations professent.

La dame âgée a été hospitalisée, elle va mieux. La police a très rapidement retrouvé les agresseurs: trois garçons de 14 ans. Merci à elle.

Cet incident touche par l’âge de la victime, sa grande vulnérabilité, la lâcheté de l’attaque de dos, le rire d’un des garçons. Il touche aussi par la répétition des actes de violence que les médias alimentent presque quotidiennement.

Il pose de nombreuses questions. Comment des garçons si jeunes ont pu commettre de tels actes? Faut-il sanctionner les parents? Ces adolescents seront-il réintégrables dans la vie sociale normale?

Je m’arrête sur la déclaration du maire de Cannes, David Lisnard, président de l’association des maires de France: 

« S’il s’agissait de ma mère.… C’est peut-être moi qui serais en prison. » 

 

cannes,octogenaire,agression,lisnard,30 eurosPandore

En clair il brandit la menace de la riposte, de la vengeance. Dans le lointain ouest ou en Sicile cela se passerait ainsi. La violence appelle la violence, une riposte, une vengeance.

Mais en État de Droit on ne fait pas justice soi-même. Il faut une instance intermédiaire, déléguée, pour éviter les abus de règlements de comptes personnels. C’est pourquoi, sauf légitime défense, ou pour sauver une personne agressée devant nous, seule la police a le droit à l’usage de la violence.

Pourtant… Même si tout le monde le sait et comprend le bien-fondé de cette organisation de la société, l’instinct, l’émotion brute, habitent toujours quelque part en nous, même si la civilisation nous demande de les encadrer et/ou de les neutraliser.

Alors il dit ce qu’il pense, comme une substitution au passage à l’acte. Il dit ce que probablement presque tout le monde s’est dit à un moment, carrément ou furtivement, même si ensuite, rapidement, on referme cette boîte de Pandore en la jugeant immorale.

 

cannes,octogenaire,agression,lisnard,30 eurosVengeance

Est-ce son rôle en tant qu’élu? Il est censé garder la loi, et la seule idée de la transgresser – même pour de « bonnes » raisons – peut être perçue comme une intention réelle et reprise par d’autres personnes. De ce point de vue sa déclaration est discutable.

Certains diront que c’est une déclaration populiste. Dans ce cas les tripes, les viscères, le coeur, sont populistes. Et c’est très humain. Qui n’a pas eu envie de frapper ces garçons lui jette le premier anathème.

La déclaration du maire renverse la menace. Le fils de l’octogénaire a tenu sur un plateau le même discours. Est-ce utile? Je n’en sais rien, mais cela permet de se passer de la langue de bois.

Entre le désir de faire payer soi-même dans la rage et la haine, et le choix de laisser le système judiciaire et la police prendre en charge notre légitime colère, il y a du tangage. Accepter la justice demande un dépassement de soi. 

Ceux qui n’y arrivent pas ont, parmi les options, la violence qui, peut-être, du moins le pensent-ils, les fera sortir de la souffrance, du sentiment d’impuissance en appliquant une justice personnelle. Ils pourraient cependant choisir une autre option, comme l’engagement dans des groupes de soutien aux victimes ou dans des actions de prévention de la violence.

 

Ces choses sont douloureuses. La raison peine à y retrouver sa place.

 

 

Catégories : Politique, société 14 commentaires

Commentaires

  • "Les images de vidéosurveillance diffusées il y a quelques jours sont terribles. Cette dame...."

    (Test publication)

  • on a laisser l'islamisme gangréner la société avec une justice de bonne femme voilà le résultat, on est en plein syndrome Malik Oussekine, à Marseille quand zinedine Zidane était Ado, un djeun qui faisait une connerie, il était passé à tabac dans les sous-sols de la gendarmerie, les gendarmes pouvaient patrouiller à deux partout dans les quartiers nord de Marseille s'il allait se plaindre au préfet il lui répondait, t'a pris une branlée c'est que t'a fait une connerie, rentre chez toi, ça a changer le jour où ça a été une préfète, nos djeuns quand ils arrivent à l'aéroport d'Alger, ils ne bronchent pas sinon c'est matraquage au sol devant tout le monde, là personne pour se plaindre de violences policières pas d'associations pour les plaindre., EuropeNews : Ceci voudrait donc dire que nous devons traiter musulmans et non- musulmans de manière différente?
    Les musulmans ne comprennent pas notre façon toute occidentale de gérer les conflits par le dialogue.
    Sennels : D’un point de vue psychologique et humaniste, il est très clair que des personnes de cultures différentes ont des besoins différents, quand ils ont ou quand ils créent des problèmes. Ma propre expérience est que les musulmans ne comprennent pas notre façon toute occidentale de gérer les conflits par le dialogue. Ils sont élevés dans une culture comportant des figures d’autorités et des conséquences externes à l’individu et très bien définies. La tradition occidentale, qui utilise compromis et introspections comme principaux outils pour gérer les conflits tant intérieurs qu’extérieurs, est considérée comme une faiblesse dans la culture musulmane. Dans une large mesure, ils ne comprennent tout simplement pas cette façon plus douce et plus humaniste de traiter les affaires sociales. Dans le contexte du travail social et de la politique, cela signifie que l’individu a besoin de plus de limitations et de conséquences plus sévères pour être en mesure d’adapter son comportement.
    EuropeNews : Cela nous mène directement au deuxième mythe: car il est souvent dit, que la criminalité des immigrés est causée par les problèmes sociaux, et non par leur origine culturelle. Dans votre livre, vous êtes en désaccord avec cette thèse et désignez la religion comme source de criminalité chez les musulmans.
    Sennels : Je reformulerai votre assertion en parlant de la culture musulmane et non pas de la religion, car il y a beaucoup de musulmans qui ignorent ce qui est écrit dans le Coran et ne fréquentent pas les mosquées. Mais ils sont fortement influencés sur le plan culturel. Nous constatons que particulièrement la colère est bien plus acceptée dans la culture musulmane.
    L’agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture musulmane.
    A titre d’exemple: dans la culture occidentale et dans d’autres cultures non musulmanes, comme en Asie, l’agressivité ou une brusque explosion de colère sont vues comme comportements que l’on regrette par la suite et dont on aura honte. C’est complètement l’inverse dans la culture musulmane. Si quelqu’un bafoue votre honneur - ce que j’appelle en tant que psychologue la confiance en soi – il est attendu de vous que vous démontriez votre agressivité, et souvent également, que vous vous vengiez tant verbalement que physiquement. Ainsi, l’agressivité vous donne un statut inférieur dans nos cultures, mais un statut plus élevé dans la culture musulmane.
    Il y a toutefois une autre raison plus profonde pour expliquer le comportement anti-social largement répandu dans les communautés musulmanes et la forte résistance à l’intégration, et c’est la très forte identification que les musulmans ont d’appartenir à la culture musulmane.

  • trêve de plaisanterie, certaines populations sont entachées d'une image d’associabilité. donc être raciste c'est tenir compte de cette image d'associabilité.

    "Les populations entachées par cette image d'associabilité
    doivent réaliser qu'elles prendraient les mêmes distances
    vis-à-vis des Français de souche si ces derniers adoptaient
    le même mode d'expression. Les Français ne connaissent
    pas dans le détail, et c'est naturel, les cultures autres que la
    leur. Ils ne disposent donc pas de grilles de décodage suffi-
    samment fines pour leur permettre de différencier chaque
    individu de son groupe d'origine et le saisir en tant qu'in-
    dividualité. Aussi se protègent-ils en préférant se tenir à
    l'écart de tous ceux qui appartiennent à un groupe dont les
    attitudes leur apparaissent comme menaçantes.
    Ces grilles de décodage s'élaborent au cours du temps,
    au travers des connaissances acquises grâce aux informations
    que l'on recueille par le biais d'une multitude de canaux : la
    lecture, les médias, le cinéma, et bien entendu l'expérience
    du vécu quotidien des contacts avec les autres. Notre propre
    psychologie et notre système de valeurs, hérités en grande
    partie de notre culture, sont utilisés pour situer les autres
    par rapport à soi. L'autre est constamment référencé par
    rapport à nos propres critères d'évaluation. Ainsi, on ne
    peut pas ne pas situer l'autre par rapport à soi. Cette consta-
    tation est une donnée première de la réalité interhumaine. Le
    résultat de l'identification de l'autre intervient et oriente tout le
    processus de la communication avec cet autrui . Ce proces-
    sus n'est donc pas propre aux Français; il est spontanément
    mis en branle par tous les êtres humains sur terre. Il est un
    fait que les comportements et les moyens d'expression très
    éloignés de ceux que valorise la culture française exposent
    leurs auteurs à une réprobation unanime qui se conclut par
    une sanction, cette dernière pouvant aller jusqu'au rejet pur
    et simple."

    "Depuis tant d'annees que des crispations se font sentir,
    les gouvernements successifs ont refusé de travailler à rassu-
    rer les Français. On est au contraire parti du postulat que les
    Français étaient potentiellement des racistes primaires , et
    on a abondé dans la création d'une panoplie de mécanismes
    et d'organismes pour leur faire la guerre. Les mots qui ont
    été choisis ont leur importance. On parle de Haute Auto-
    rité de lutte contre les discriminations. On planifie des
    campagnes de communication pour sensibiliser et encou-
    rager les potentielles victimes de discriminations à por-
    ter plainte. Or, dans l'imaginaire collectif, qui dit lutte
    dit ennemi ; qui dit victime dit « bourreau . Ainsi, on
    stigmatise les Français en les érigeant ofliciellement au rang
    d'ennemis ou de bourreaux."

    "Aujourd'hui, les Français ont peur. Ils se sentent en insé-
    curité quant au respect de ce qui fonde leur identité. À
    leur défense de tout ce qui participe de cette identité, on
    attribue désormais l'étiquette de raciste . Les Français ne
    se sentent plus protégés ni par leurs institutions, ni par leur
    classe politique. Or, le premier des besoins primaires est jus-
    tement la sécurité. Satisfaire ce besoin doit donc s'inscrire
    dans les priorités de tous nos gouvernants, quelle que soit
    leur teinte politique.
    Lorsqu'ils craignent d'être inquiétés, les Français déve-
    loppent pour se défendre des stratégies personnelles d'évi-
    tement qui sont autant de réflexes naturels de protection.
    Refuser de décrypter les causes de leur comportement et ne
    pas travailler à trouver les moyens de les rassurer les pousse
    à se refermer chaque jour davantage sur eux-mêmes."
    "Alors qu,on aurait dû aider les migrants et leurs descen-
    dants à assimiler la portée des enjeux de l”insertion, on a
    préféré et on continue de préférer exiger des Français des
    concessions non négligeables vis-à-vis des fondamentaux de
    leur société. Encouragées par l”inconscience d'associations
    qui leur voulaient pourtant du bien, et parla démagogie de
    partis politiques qui courtisaient leurs suffrages électoraux,
    les populations issues de l'immigration ont alors commencé
    à se dresser contre les Français. Cela n'a fait qu'engendrer
    l`hostilité des Français de souche à leur égard. Ainsi, au lieu
    de travailler à transformer les Français en alliés de l'inser-
    tion, on en a petit à petit fait des résistants à l'insertion des
    nouveaux arrivants. "

    "La pression exercée par les associations et les collectifs
    de toute nature ne laisse en effet souvent aucun choix à
    nos gouvernants. Ces derniers finissent le plus souvent par
    plier, car l”opinion publique est elle-même sentimentale-
    ment manipulée et devient rongée par le remords et la mau-
    vaise conscience. Elle exerce alors à son tour une pression
    sur l'État et l'amène à des prises de décisions qui défient les
    règles de bon sens et de sagesse."

    " La France a pensé que la dimension
    «sujet ›› pouvait être imposée de l”extérieur par l'octroi de
    papiers d'identité. Le travail d'associations et d'avocats
    qui se sont, tout au long des vingt dernières années, spé-
    cialisés dans l'identification des failles du système social
    et juridique français a sans cesse renforcé la dimension
    «ayant droit ›› au détriment de la dimension «sujet ››. Loin
    d'aider les migrants à appréhender l'ensemble des ques-
    tions liées à une intégration, cette approche a en réalité
    travaillé à leur malheur. "

    "Dans cette phase de résistance, la négociation est per-
    manente. Comme un enfant avec l”autorité parentale,
    les migrants et leurs descendants testent régulièrement la
    société d'accueil pour en éprouver les limites. Tant que les
    parents ne trouvent pas comment clairement leur indiquer
    les limites à ne pas franchir, les enfants connaissent un
    sentiment de puissance qui grandit à chaque victoire; jus-
    qu”au jour où les parents se trouvent dépassés, leurs enfants
    ayant pris l'ascendant sur eux. Cette situation est certes ter-
    rible pour les parents qui la vivent. Elle l°est encore bien
    davantage pour leurs enfants, car ils perdent ainsi ceux qui
    auraient pu, et qui auraient dû, leur servir, à l”image des
    jeunes arbres, de tuteurs pour bien grandir. Cette situation,
    c'est celle dans laquelle nous nous trouvons. La République
    a été testée. Elle a tout accepté : son hymne a été conspué,
    ses institutions, l'école et les représentants de la force publi-
    que attaqués, l’enseignement d’une partie de ses program-
    mes scolaires a été refusé... La République a sans cesse
    reculé, signifiant ainsi sa faiblesse, et renforçant jour après
    jour le sentiment de puissance de ceux qui la restaient. Elle
    signifiait ainsi que tout pouvait être transgressé. Elle porte
    la responsabilité d’avoir laissé les nouvelles générations de
    l'immigration šengager dans une voie qui ne pouvait que
    générer leur mise au ban de la société."

    "l'évolution des êtres s'effectue toujours dans le sens de
    la minimisation des coûts, c'est-à-dire que l'être humain
    cherchera toujours à privilégier l'issue qui lui permettra de
    satisfaire les commandements de celui qui exerce sur lui la
    plus forte pression, cela dans l'optique de diminuer l'in-
    tensité de la tension qu'il subit. Lorsqu'il est soumis à des
    tensions culturelles extrêmes, le sujet construit son iden-
    tité en privilégiant l'économie de moyens . Si la commu-
    nauté d'origine exerce un contrôle extrêmement strict sur
    ses membres, tandis que, dans le même temps, la Républi-
    que se montre flexible, compréhensive, accommodante, il
    est naturel que les jeunes générations de l'immigration se
    raccrochent de plus en plus aux racines de leurs ancêtres
    biologiques, et s'éloignent de ce fait chaque jour davantage
    de l'insertion dans la société française. Ces jeunes généra-
    tions risques beaucoup plus en n'observant pas le système
    de valeurs et les codes de leurs groupes d'origines qu`en se
    révoltant contre le modèle républicain.
    Il apparaît d'ailleurs systématiquement, aux yeux des
    jeunes générations issues de l’immigration, qu'il n'y a rien
    à perdre en défiant les lois de la République.Cela est très
    préoccupant. Si le sentiment de peur lié à l'éventualité de
    la perte d'un statut ou d'avantages matériels a un effet dis-
    suasif, le sentiment d'impunité n'empêche pas le passage à
    l'acte délictueux, il peut même l'encourager si celui-ci pro-
    cure un avantage. Ce cas extrême est illustré par l’empri-
    sonnement, qui n'est plus vécu comme une sanction, mais
    au contraire comme un élément de valorisation au sein du
    groupe. La prison symbolise le courage d'avoir su affronter
    l’adversaire «République française ››.
    Tant qu'elles ne percevront pas qu'elles ont encore quel-
    que chose à perdre, les jeunes générations issues de l'im-
    migration continueront d'être à la merci de leurs pulsions
    destructrices. Tant qu'ils ne percevront pas ce qu'ils ont à
    perdre à les laisser se marginaliser en défiant la République,
    leurs parents n'assumeront pas leurs responsabilités vis-à-vis
    de ces dernières, ni vis-à-vis de la société. Nous voyons là
    à quel point l”attitude adoptée par la République n'est pas
    neutre, et va au contraire orienter la trajectoire empruntée
    par les jeunes générations pour se construire, avec toutes les
    conséquences que cela induira pour l’individu lui-même et
    pour la société tout entière.
    Pour développer les efforts et les concessions nécessaires
    à l'insertion, il faut en saisir l'utilité, ou sentir que la non-
    insertion revêt un caractère risqué. Pourquoi s'astreindre à
    ce qui est ressenti comme une contrainte lorsque l'on sait
    que la non insertion ne présente aucun risque?
    Pour que les enfants des banlieues se réinvestissent à
    l'école malgré l’opposition que leurs ascendants nourrissent
    bien souvent à son égard, il est indispensable qu'il n'existe
    plus autour d’eux aucun modèle de réussite où l'on puisse,
    en particulier, gagner de l'argent sans grand effort tout en
    étant protégé par une impunité quasi totale, puisque la pri-
    son n'est pas une sanction efficiente. De plus, lorsque la
    prison n'empêche pas le délinquant ou son entourage de
    profiter du fruit de ses activités illicites, cela mérite bien d'y
    séjourner un peu; «le jeu en vaut la chandelle ››. Que l, État
    ait été si long à réagir face à la propagation des réseaux
    d'économie souterraine, des vols à l'arraché ou des vols
    à la portière a été très lourd de conséquences. Dans une
    telle conjoncture, c'est un terrible fourvoiement que de
    penser que le modèle de réussite par l'école républicaine,
    à savoir travailler beaucoup et longtemps sur les bancs de
    l'école pour recevoir plus tard un salaire, ait une quelcon-
    que chance de constituer un attrait. Assécher l”économie
    parallèle permettra le développement d`une motivation qui
    conduira au développement des efforts incontournables
    our a rendre tout métier.
    J’avais au début de ce livre abordé le fait que les rêves
    des parents pour leurs enfants étaient souvent déconnectés
    de la réalité, et que le chemin qui devait conduire à ces
    rêves n'était qu'exceptionnellement balisé par les adultes.
    La méthode pour atteindre la réussite n'est donc pas tou-
    jours centrale dans l’appréciation de cette réussite. De plus,
    les critères d'appréciation de la réussite ne sont pas non
    plus nécessairement les mêmes que dans la société française.
    Pour qui est issu d’une société pauvre, réussir, c'est avoir
    beaucoup d’argent. Cela ne signifie pas nécessairement
    travailler, au sens classique du terme. La symbolique du
    mot «travail» n’a absolument pas la même résonance dans
    toutes les sociétés. C’est au demeurant celui qui réussira le
    plus vite avec le moins d'efforts qui sera parfois considéré
    comme le plus futé, c'est-à-dire le plus intelligent.
    La société française est encore très loin du modèle de
    société qui saurait être jugé acceptable par nombre de ses
    migrants. Elle n'est donc qu’au début des demandes de son
    adaptation. Son attitude freudienne (compréhension, jus-
    tification et mansuétude) est systématiquement interpré-
    tée comme un signe de faiblesse par tous ceux qui ont été
    éduqués dans une culture privilégiant les attitudes et les
    modes de communication basés sur l’autorité et le rapport
    de force. Plus elle sera perçue comme accommodante, plus
    les demandes d'accommodation afflueront, obligeant de
    fait l'individu d'origine étrangère à se plier aux lois dictées
    par son groupe d’origine, et non plus à celles que dicte la
    République. Une République faible ne sera d’aucun secours
    pour l'immigré confronté au processus d’insertion, et à plus
    forte raison à celui de l’intégration.
    L’engagement de la République à faire respecter ses fon-
    damentaux soutient et guide, par ailleurs, ceux qui hésitent,
    ceux qui titubent face aux difficultés de l'acceptation d'une
    identité différente de celle de leurs ancêtres biologiques.
    Plus la République sera forte, plus elle sera en mesure de
    donner force et courage à ceux qui souhaitent l'intégrer, car
    c'est elle qui assumera, face à son groupe d’origine, la res-
    ponsabilité de l,adaptation de l'individu dans le processus
    d’insertion, puis dans celui de l’intégration. Plus la Répu-
    blique sera faible et le montrera, plus l”individu se trouvera
    dans l’obligation de la sacrifier.
    C’est à l’État qu'incombe la responsabilité de trouver le
    moyen de faire triompher le respect de ses fondamentaux,
    et en particulier ceux des droits de l'homme. Sans une assu-
    qu incombe la responsabilité de trouver le moyen de faire
    triompher le respect de ses fondamentaux, et en particulier
    ceux des droits de l homme Sans une assu
    rance de protection forte, incarnée par une République qui
    assume ses responsabilités, beaucoup ne sauront pas fran-
    chir le pas d’une insertion, et encore moins d'une intégra-
    tion, dont le coût peut se révéler dissuasif. La République
    ne doit plus fermer les yeux ou les détourner, pour simuler
    n'avoir rien vu. Elle se doit de toujours rester aux côtés des
    « faibles ››, et de les protéger en étendant sur eux le manteau
    de ses valeurs fondamentales.

    Malika sorel sutter extrait de ces livres

  • https://www.humanite.fr/medias/malik-oussekine/serie-malik-oussekine-un-combat-pour-memoire-749883 on a droit à une fresque maintenant pour bien nous culpabiliser, " issus de l’immigration, qui portent le poids d’une histoire coloniale encore aujourd’hui mal digérée. " surtout que les pays non colonisateurs ont les mêmes problèmes,.notre cinéma ça serait pas plus utile, de nous parler de l'insécurité des Français et de impunité des voyous.

  • La vidéo de surveillance est visible ici:

    https://twitter.com/MassonBryan/status/1565248190315741186?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1565248190315741186%7Ctwgr%5Eebc9fb6efff10f0f372570759d1d050a42a0de9c%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bvoltaire.fr%2Fagression-dune-octogenaire-a-cannes-par-un-clandestin-multirecidiviste-les-personnes-agees-en-premiere-ligne%2F

    Selon le site Boulevard Voltaire (je n'ai pas les moyens de vérifier mais CNews est une chaîne bien informée et sérieuse):

    "Grâce aux informations diffusées par le maire David Lisnard et nos confrères de CNews, on sait que l'auteur de cette agression est un Algérien clandestin multirécidiviste. "

    Episode de la guerre des cultures? Je me méfie quand-même des généralisations, sauf que ce n'est pas un cas isolé.

    https://www.bvoltaire.fr/agression-dune-octogenaire-a-cannes-par-un-clandestin-multirecidiviste-les-personnes-agees-en-premiere-ligne/

  • Que dire? L'Etat prétend exercer la violence légitime, Qu'il l'exerce! Sinon ce genre de décrations ne fera que croître, hélas!

  • Pas d'accord avec leclerq, même si bien sûr je ne l'ai lu qu'en toute petite partie. Le problème est surtout l'attitude des juges, qui ne sont pas musulmans mais de gauche, et donc considèrent les musulmans comme des victimes des affreux méchants Blancs. Et la propriété, c'est le vol, selon les juges actuels, les Suisses aussi. Voir l'affaire de Genève vue sur Temps présent...

  • c'est bien ce qu'écris malika sorel sutter, j'ai mis des extraits de ces livres ci-dessus elle analyse trés bien le problème.

  • L'Etat de droit a inversé le rôle de victime. La vraie victime est oublié pour faire de l'agresseur, une victime, avec une rhétorique toujours valables dans une partie de la gauche :l'agresseur répond par la violence en tant que victime de la société.
    Probablement que c'est dans cet esprit biaisé que l'Etat de droit s'est construit.
    Dans un tel déséquilibre, la vengeance personnelle revient à la mode lorsque le sentiment de justice est trahit. Le fait qu'une communauté en est très responsable, ajoute un sentiment qu'il y a la justice de contrition pour la communauté issue de pays qui furent colonisés.

    La faillite de la justice fracture le pays, ce qui ne peut qu'amener à la justice populaire. Que l'élu parle comme ça, ce n'est peut-être que politique afin qu'enfin, de vraies réformes de justice arrivent et surtout que la justice soit indépendante d'idéologie.

  • Geo a raison : on a tendance à penser que ces jeunes gens sont des victimes de la société selon certains politiciens et même de certains juges qui ont la fâcheuse tendance à tenir un discours du genre : "le père buvait, la mère chiquait des panosses" !

    Il y a de cela une vingtaine d'années, un avocat stagiaire avait défendu un jeune pour vol à la tire et avait obtenu le sursis.

    La semaine suivante, le même jeune homme était à nouveau arrêté pour ... vol à tire et récidive ...

  • Et que dire, par exemple, du meurtre de Sarah Halimi, où les juges avaient conclus que l'agresseur n'était pas responsable, car il avavit fumé avant du haschisch (https://www.france24.com/fr/france/20210414-affaire-sarah-halimi-le-meurtre-antis%C3%A9mite-de-2017-ne-sera-jamais-jug%C3%A9) et https://www.tribunejuive.info/2022/08/30/eyal-haddad-la-societe-francaise-dans-son-entierete-laisse-ses-juifs-se-faire-assassiner/ Oui, la justice française n'a que son nom...

  • Sans parler des quartiers de nombreuses villes devenue des zone de non-droit où la police n'ose plus mettre les pieds. Triste France...

  • On ne résoudra le problème qu'avec des «Harry Callahan»; tout le reste n'est que bavardages...

  • Le problème petard est que beaucoup pensent comme vous. Mais ils ne sont pas tous du même bord...Y a qu'à voir...

    Il faudrait Fée Clochette au pouvoir :-)

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