On le sait: les énergies intermittentes – ou renouvelables non hydroliques, le vent et le soleil – ne peuvent se substituer valablement aux hydrocarbures et au nucléaire. La plupart des activités humaines ne fonctionnent qu’avec une ressource continue.
Hôpitaux, administrations, circulation, éclairage, artisanat et industrie, etc, ne peuvent être maintenus que grâce à une ressource d’énergie régulière et continue. Sans cela nous pouvons dire adieu à notre civilisation.
L’intermittent ne fonctionne que par séquences. Trop ou trop peu de vent et les rotors des éoliennes sont inutiles. Le problème, car c’en est un, est particulièrement sensible en hiver et en été à cause des longues séquences anticycloniques. Or c’est à ces périodes que le besoin en électricité est le plus fort (clim, chauffage, etc).
À cela doit s’ajouter la recharge de millions et de millions de batteries des véhicules électriques, pour lesquels il n’y a actuellement pas de substitution suffisante au pétrole.
La France a a récemment fermé sa première centrale, Fessenheim. Combien faut-il d’éoliennes pour remplacer cette centrale? Cela dépend de leur taille. Pour une puissance moyenne de 3 MW, il faut presque 1 km entre les mât (7 fois le diamètre des rotors).
Voyons ce que dit Libération:
« La centrale de Fessenheim, la plus vieille de France, dispose de deux réacteurs de 900 MW chacun. Théoriquement, elle a donc une puissance de 1 800 MW. Mais, les centrales ne fonctionnent pas à plein tout le temps non plus. En 2018, Fessenheim a produit 11,9 TWh. Pour remplacer ces 11,9 TWh, en tenant compte du facteur de capacité de 21% de l’éolien calculé précédemment, il faut donc un total de 5 660 MW d’éoliennes. »
Un autre calcul donne 3000 « marguerites » de métal pour remplacer Fessenheim.
L’image 1 est un montage. La centrale est au milieu et 850 éoliennes sont autour (soit seulement un quart du besoin). On se rend compte de la surface de sols nécessaires. L’empiètement des mats sur le paysage est énorme.
Les éoliennes perturbent la faune, volante surtout, et demandent d’importantes quantités de terres rares, comme pour les voiture électriques. leur démontage bouleverse les sols à cause de la masse de béton enterrée pour les tenir verticales.
Le nucléaire a aussi des inconvénients. approvisionnement non souverain, gestion des déchets, réchauffement des cours d’eau.
Mais tous comptes faits les questions de la régularité et de la permanence de production priment sur ces inconvénients.
Commentaires
N'importe quel individu honnête, et non-soumis à l'idéologie écolo, aura compris que les énergies renouvelables ne suffiront pas à assurer la transition vers une baisse drastique des gaz à effet de serre. Pourquoi s'obstine-t-on à démonter les centrales nucléaires ou à les mettre à l'arrêt ? Pourquoi les Verts ont-lis programmé leur disparition au moment où la population mondiale augmente aussi vite, et réclame le mode de vie à l'occidental ? Quelle incohérence !