Orages récents : des météorologues en panique !
Si l’on pouvait mesurer le niveau d’angoisse des professionnels de la météo au nombre de leurs alertes, nous avons atteint mardi des sommets. MétéoSuisse et des sites basés en France ont envoyé ces alertes « en rafales » comme l’écrit la Tribune de Genève.
Leurs rafales ont été plus fortes que celles des orages! Et la panique s’est étendue sur la ville: recommandations ultra alarmistes, parcs publics fermés, et MétéoSuisse annonçant des orages cataclysmiques avec des rafales de vent de plus de 140 km/h.
La ligne d’orages qui a touché la Suisse venait de l’ouest, d’outre-Jura (image 1, Météociel). Les modèles prédisaient des orages d’une ampleur exceptionnelle, d’où les alertes en rafales: risque d’être foudroyé, de recevoir une branche sur l’occiput, d’être couché au sol par un coup de vent qui n’a pas demandé notre consentement.
Bref: un risque classique d’orage. Des branches cassées sur des rues encombrées, ou des grêlons qui brisent les cultures, les pare-brises et les panneaux solaires, c’est la norme. Un orage est un monstre potentiel. S’il est puissant, animé par de fortes convections et des vents cisaillants, les grêlons qui se forment très haut restent et grossissent. Un vent interne au nuage peut les maintenir jusqu’à les voir atteindre la taille d’oranges.
Le record en France date de 1958: un grêlon de 972 grammes de la taille d’une balle de tennis. Un orage de grêle avait alors dévasté Strasbourg. La ville avait déjà connu une chaleur exceptionnelle en février de cette année-là: 21 degrés, record jamais égalé depuis 65 ans!
Donc, ces grêlons et ce vent violent ne sont pas très fréquents, mais pas très rares non plus.
En réalité le cataclysme attendu par les météorologues n’a pas eu lieu. Certes on a vu des vents et pluies violents en France et dans l’est de la Suisse, mais l’épisode n’était pas si intense.
Une alarme est utile, pour penser à fermer ses fenêtres, à rentrer sa voiture au garage ou à prendre les bottes si l’on doit sortir. Mais je trouve qu’on nous en fait de plus en plus. On nous fragilise par des alarmes en tous genres.
Nous ne sommes pas des enfants, nous savons qu’un orage peut être dangereux, et si nous voulons contempler le ballet des feuilles et branches dans un parc sous les assauts inouïs du vent, et même risquer notre peau, c’est notre choix. Enfin, j’aimerais bien. Mais l’État a pour rôle de veiller au grain, si j’ose dire. Il doit anticiper le danger et les drames potentiels.
Problème: faut-il désormais des mesures exceptionnelles pour chaque orage? Car personne ne peut prévoir son intensité, ses développements et la zone du plus fort impact. Voulons-nous vivre dans la peur?
Une, voire deux alarmes annonçant des orages potentiellement intenses auraient amplement suffi. Ce coup de flip des météorologues devrait nous rappeler ceci: les modèles, sur quoi ils ont fondé leurs alertes, ne produisent pas une vérité absolue mais une possibilité parmi d’autres. Il en est ainsi pour le climat également.
Le quotidien Le Temps parle, lui, d’un possible derecho, terme d’origine espagnole qui désigne ces orages en ligne avec de forts et durables vents descendants.
Et bien sûr on peut lire dans l’article:
« Faut-il y voir la marque du changement climatique? Le prévisionniste reste prudent: «Bien sûr, des températures plus élevées augmentent la fréquence de ces orages violents, mais ils pourraient aussi survenir - même si moins souvent - en l’absence de changement climatique», explique-t-il. »
Sa prudence est sage. Les derecho ne sont pas nouveaux. Le site Keraunos le montre. Ils ont été signalés et nommés pour la première fois en 1877, il y a presque 150 ans (image 2 Kéraunos). Il s’agit en simple « …d’épisodes orageux particulièrement venteux et étendus sur notre continent. » Une sorte de ligne de grains, quoi, comme on en voit parfois à l’arrivée d’un front froid humide sur une couche d’air très chaud.
Petite définition d’une ligne de grains:
« Les orages associés à front froid de perturbation forment une ligne appelée ligne de grains. Ces orages sont alimentés par le front et ont en abondance humidité, mouvements ascensionnels et instabilité. Parfois il se forme des orages auto-entretenus très violents à l’extrémité d’une ligne de grains. Appelés orages supercellulaires, ils peuvent durer plusieurs heures, car le front froid leur fournit un flux continu d’air plus froid à moyenne altitude qui augmente l’instabilité atmosphérique. Ils engendrent les vents, les averses de grêle et les tornades les plus destructeurs. »
Les archives météo montrent que ces orages particuliers sont recensés régulièrement au XXe siècle. Les orages intenses sont connus et ont toujours fait des dégâts et des victimes. Rien de nouveau de ce côté. Ce qui est nouveau est la fragilité émotionnelle grandissante dans laquelle nos populations sont plongées par une communication de la peur distillée depuis la tête même des États.
Ce site Kéraunos tient aussi une petite liste des orages remarquables en France depuis le 18e siècle. Et encore, les observations n’étaient pas aussi pointues et complètes qu’aujourd’hui. Il se peut que cette liste ne soit pas exhaustive.
Figure 5: une ligne de grains. L’enclume commune à ces divers cœurs est très étendue : a) photographie d’une ligne de grains [© NOAA, Juin 2012], b) image radar d’une ligne de grains au dessus du Texas et du Mexique [© NOAA, Mars 2012]. L’échelle de couleur sur le figure 2b représente la réflectivité radar, qui mesure l’intensité des pluies, plus intense dans les jaunes et rouges.
Commentaires
Faire peur au citoyen a toujours été un moyen employé par les gouvernants, et cela pour plusieurs raisons. D'abord pour faire valoir leur rôle protecteur, ce qui permet de rassembler le peuple derrière eux. Il est alors plus facile de mettre en place des mesures impopulaires. Pour ce qui concerne la météorologie, cela permet, en faisant l'amalgame avec le climat à venir, d'imposer un mode vie plus écolo mais moins acceptable par la majorité qui n'osera pas s'y opposer.
Faire peur à l'humain et l'abêtir: deux résultats attendus de l'étite instruite aux qualités de perroquets. Les manupulateurs doivent bien en rire: ça marche et ça chauffe de leur fanatisme. Toute l'humanité marche. Du moins on fait tous semblant pour échapper à léchafaud.
Notre planète tourne autour du soleil et expose ses différentes régions à ses activités.
Les réchauffistes nous laissent croire qu'ils débarquent d'une planète froide, Autant qu'ils y retournent pour leur bien-être. On a des vaisseaux spaciaux à leur disposition.
L'humanité n'aura jamais assez d'argent pour réaliser une transition aussi insensée: Le Chaos.
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