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Fausses accusations en vrac : Eléanor finit en prison

Fausses accusations en vrac : Eléanor finit en prison.

Huit ans et demi en cellule: la justice a pris l’affaire au sérieux. Mais il aura fallu des années pour la mettre hors d’état de nuire. Elle? Une anglaise de Preston qui affiche 22 ans.

 

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Dès 2016 elle a accusé plusieurs hommes de faits graves:

« Dans un texte publié en mai 2020 sur Facebook et partagé plus de 100’000 fois, Eleanor W. a raconté avoir été battue, violée et victime de traite d’être humain. »

À l’appui de ses accusations elle a publié  des photos qui dévoilent des blessures. Toutefois l’article mentionne l’achat d’un marteau avec lequel elle s’est elle-même défiguré le visage. Cela a été vérifié: « Des images de vidéosurveillance l’attestent. » L’image 1 est donc le produit d’une automutilation utilisée pour accuser des innocents. Elle a fait fort, quand on voit son visage sans contusions (image 2).

Elle affirmait avoir été esclave sexuelle à Ibiza et vendue aux enchères à Amsterdam.

Malheureusement certaines de ses victimes ont vu leur vie détruite par ses fausses accusations. Certaines ont pensé au suicide. L’article recense des mensonges démontrés. Par exemple, selon les enquêteurs:

« Ils ont par ailleurs pu établir qu’au lieu d’être retenue par un prétendu agresseur à Blackpool, elle avait en fait pris une chambre d’hôtel toute seule et avait passé son temps à regarder des vidéos sur son téléphone. »

Eleanor W. a fait 9 victimes hommes. Reconnue coupable de détournement de la justice elle purgera sa peine moins la traditionnelle remise de peine. Ce n’est pas cher payé au vu de ce qu’elle a fait.

 

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Sur le même sujet, à Genève un jeune homme a été condamné pour viol sur sa petite amie.

« … il était censé avoir passé la soirée avec sa copine avant de la violer dans la chambre d’une résidence estudiantine de Genève. Une agression sexuelle pour laquelle il a été définitivement condamné l’an dernier après avoir épuisé les voies de recours. »

Seulement voilà, après sa condamnation il a retrouvé un vieux téléphone portable. Dans ce téléphone, des textos montrent qu’au moment où il était supposé commettre son forfait il mangeait une fondue en famille.

Son avocate Me Yaël Hayat a demandé à la Cour de Justice genevoise la révision du procès. La Cour a rejeté sèchement cette demande. Le jeune homme fait maintenant appel au Tribunal Fédéral. 

Son avocate a de bonne raisons de penser qu’il obtiendra justice à Berne.

Mais on voit comment une fausse accusation d’ordre sexuel peut aboutir à une condamnation alors que visiblement les faits ne sont pas établis. Les hommes font des coupables idéaux. Selon différentes sources, les plaintes infondées représentent dans ce domaine de 2 % à 40 % des accusations.

 

 

 

Catégories : Féminisme, société 1 commentaire

Commentaires

  • Ces seuls faits montrent que la parole féminine n'est pas d'évangile. Des innocents sont condamnés sans preuve, ,comme avec MeToo, mais par un tribunal. Alors, il faut rétablir la présomption d'innocence, d'abord chez ces juges qui condamnent sur la seule hypothèse de culpabilité, et ensuite chez Me Too où une simple accusation détruit des vies.

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