L’homme transgenre qui veut redevenir une femme.
Une femme qui avait choisi la transition de genre pour devenir un homme le regrette amèrement aujourd’hui. Dans un excellent article paru dans 24heures et Matin Dimanche la journaliste Marie Parveix retrace ce parcours qui a mené cette femme au désastre. J’en cite quelques extraits. L’article complet (payant) se trouve ici.
Mario se prénommait d’abord Maria.
« Maria est sportive de haut niveau. Elle fusionne avec son corps pendant les compétitions mais ne supporte pas le regard des autres. «J’étais timide et introvertie et être regardée, matée comme une femme, était déjà une agression en soi. Mon corps devenait l’objet des autres. »
Adolescente elle se sent attirée par les filles. Elle concrétise cette attirance.
« C’est comme ça que je suis arrivée dans une association LGBT.» Pour appartenir à la communauté, Maria se sent obligée de «jouer un rôle avec une certaine gestuelle, un certain type de vêtements, etc. »
Le sous-groupe transgenre la convainc de la banalité des opérations. Elle décide alors, un peu par une sorte de contamination du groupe, de se faire enlever les seins. Trois mois de suivi psy et 10 000 francs plus tard c’est chose faite. Mais cela ne se passe pas comme souhaité:
« Une nuit après l’opération, je ressors avec des drains et de violentes pensées suicidaires. » Son état psychique ne s’est clairement pas amélioré. « Je ne crois pas avoir vraiment compris ce qui m’arrivait. Là encore, je me souviens que mon entourage transgenre m’a dit que c’était normal. »
Puis elle va plus loin, prend des hormones, voit sa barbe pousser. Elle change de genre à l’état civil.
Maria devenu Mario tombe amoureux d’une femme qui le prend pour un garçon. Et finalement, pour « être un homme », elle-il fait retirer ses ovaires et son utérus. Après selon ses dire un seul rendez-vous:
« Dans mon souvenir, il n’y a eu qu’un seul rendez-vous et on m’a stérilisée. »
Finalement Maria-Mario fait un retour sur son parcours et revient au réel:
« Mes propres concepts m’ont éclaté au visage, plus rien n’avait de sens. J’ai fait tout ça mais, en réalité, je suis toujours une femme. Si quelqu’un découvre mon corps dans 500 ans et l’ausculte, il arrivera à la conclusion que j’étais une femme. (…) La transformation que j’ai faite est artificielle, c’est une apparence. Et une grosse erreur. »
Aujourd’hui Maria-Mario veut faire connaître son expérience douloureuse. Douloureuse et irréversible.
« J’ai l’impression que partout où je suis allée pendant ce long parcours, les personnes que j’ai rencontrées ont toutes conforté mon ressenti et ne l’ont jamais interrogé. J’ai très peur que le drame qui est le mien se reproduise avec d’autres, peut-être encore plus jeunes. »
Les médias devraient cesser de porter aux nues les personnes transgenre sous prétexte de progressisme. Ces personnes ne sont pas le modèle d’une nouvelle humanité, mais plutôt celui d’une humanité d’avant, non formée, inachevée. Une humanité immature et incomplète car n’ayant pas acquis la binarité nécessaire qui fonde les différences entre les sexes. Une binarité souple, non extrême, devrait être le nouveau modèle.
Seule la binarité hétérosexuelle permet la reproduction naturelle de l’espèce.
Je rappelle qu’en 2022 la clinique anglaise de Tavistock a été fermée. Elle était spécialisée dans le traitement des dysphories de genre, dont de nombreux mineurs. Mais:
« … ces patients aux parcours « complexes ou hautement traumatiques » sont exposés à des traitements qui pourraient entraîner des « dommages à long terme » en raison de l’« incapacité (de la clinique) à résister à la pression » exercée par des militants « hautement politisés » et des familles qui exigent une transition accélérée. »
Le lobby LGBT porte une très lourde responsabilité dans ces vies détruites par la mode progressiste et la pression idéologique. Accuser l’auteure de Harry Potter de transphobie est déjà une imposture. Mais faire d’une pathologie une mode est une chose plus grave.
Ceux et celles, politiques, fonctionnaires et autres soumis, qui soutiennent ces pratiques, entre autres à l’école (qui est devenue un centre de propagande), portent également une grosse responsabilité dans la propagation de cette pathologie.
Voir aussi sur cette problématique la page de SOS éducation.
Commentaires
Merci pour ce billet hautement informatif, Hommelibre! Tout cela pose des questions fondamentales, auxquelles des réponses devront être données. L'école, notamment, ne pourra pas s'en tirer comme si de rien n'était ! Bien à vous!
Tout cela, en fait, relève du rêve d'Icare, se prendre pour un dieu. Mais le mythe nous met en garde, ça finira mal!
La transition sexuelle ne peut être interdite mais doit être réglementée, en particulier auprès des jeunes. Il faut être prudent et laisser aux ados le temps de la réflexion jusqu'à la majorité.
Je pense qu'une personne, si elle veut passer une bonne et heureuse vie, doit s'accepter telle qu'elle est, et cela inclut son sexe, masculin ou féminin. C'est cela, la maturité.