Mayotte : Laure Adler tente une diversion.
La journaliste se coule dans la guimauve pour sauver la jeunesse de l’île. Toute la jeunesse, les envahisseurs et et les envahis. Car Laure Adler est une des icônes de la télévision d’Etat, celle qui penche sensiblement à gauche.
Dans la récente émission C Ce Soir consacré au droit du sol et à son éventuelle suppression, elle a décliné son discours lent et partisan face à une représentante de l’île.
Partisan parce qu’elle est toujours partisane. Ce qui est son droit. Hélas cela ne l’inspire pas de la meilleure manière. Ainsi dans ce débat elle se demande finalement si le problème n’est pas celui d’une jeunesse sans avenir qu’il faudrait accompagner.
Je précise qu’elle inclut la jeunesse comorienne et celle de Mayotte, indistinctement. On sent la peur sous l’eau lente de sa pensée. La peur de ce retour à la protection des frontières. La peur de parler clairement de ce que les Maoris vivent comme une invasion par les Comoriens. Si elle reconnaît ce fait d’invasion, elle s’étranglera et passera officiellement du camp du bien au camp du mal.
L’idéologie de gauche est: tout est ouvert, pas de filtre, pas de frontières, pas de différences, pas de discrimination, et tant pis pour les conséquences. On se donne bonne conscience, et c’est l’important.
Les arrivants Comoriens se montrent violents au point où les autochtones se barricadent contre les gangs de jeunes. Laure Adler semble vouloir mettre tout le monde dans le même panier. Sans doute pour ne pas stigmatiser les délinquants, ces pauvres délinquants obligés d’agresser les vilains autochtones pour tenter de prendre leur place. Une forme de diversion.
Elle dit ne pas connaître Mayotte. Mais elle s’inspire d’un livre, Les Tropiques de la violence, dont un film a été tiré. L’histoire raconte comment une infirmière tente de sauver un jeune délinquant.
Un thème de rêve pour Laure Adler: une infirmière, un délinquant violent à sauver, à comprendre, peut-être à justifier. Ça doit être la faute à la société.
Et pourquoi la France devrait-elle assumer ce rôle quand les Comoriens ne font rien?
La réponse d’Estelle Youssouffa est terrible. Elle nous dit que le livre et le film ont été rejetés par les Maoris. Elle le situe dans la suite du colonialisme car il n’y a pas réellement d’empreinte Maori.
Le livre a quand-même reçu des prix: ceux de lycéens, celui de France Télévision, et d’autres. La métropole s’auto-congratule pendant que l’île crève.
Quant à Laure Adler, elle continuera sa monotone et peu intéressante mélopée, comme l’indéboulonnable icône qu’elle semble camper.
Vidéo (1’55’’):
https://twitter.com/i/status/1757810477076287987
Commentaires
Que Mme Laure Adler aille s'installer à Mayotte. On verra combien de temps elle résistera à cette situation intenable. Je connais une personne qui y a abandonné son poste d'ingénieur pour retourner en métropole. C'est une invasion impossible à maîtriser car on a laissé faire au nom de bons sentiments. Et pourquoi les jeunes voyous dont elle parle n'ont pas été éduqués ? La France donne déjà suffisamment d'argent aux Comores. Où est-il passé et qu'ont-ils fait de leur indépendance ?