Presse : l’attaque contre CNews ou l’arroseuse arrosée.
La chaîne CNews et sa petite soeur C8 sont dans le collimateur de l’autorité de surveillance. Qualifiées d’extrême-droite par des gens qui ne savent pas ce que c’est, elle subit les pressions politiques de l’extrême-gauche.
Grasset
On a eu droit, sur la télé Public Sénat, aux auditions en direct du grand patron Vincent Bolloré, homme posé et courtois, et à celle de Cyrille Hanouna, l’agitateur de TPMP sur C8. Ces auditions ont donné l’occasion à certains députés, surtout LFI, de s’en prendre à un supposé manque de pluralisme.
Une preuve avancée par ces élus est qu’à gauche certains et -taines disent ne pas être invités sur ces plateaux. La réalité est un peu différente: même invités ils refusent de parler sur CNews. C’est le remake du cordon sanitaire.
Pourtant il y a régulièrement des intervenants de gauche et même certains à demeure, comme Julien Dray, Olivier Dartigolles, Philippe Guibert (vidéo ci-dessous), entre autres. Taddéï y a tenu émission. Mélenchon a déjà été invité sur C8 et d’autres représentants de LFI. Maintenant ils n’en veulent plus. Ils veulent être propres et purs.
Ce boycott de CNews est également soutenu par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. CNews et Vincent Bolloré sont pour elle infréquentables. Sauf que… elle a publié un livre aux Éditions Grasset, éditions qui appartiennent au groupe Vivendi détenu par… Vincent Bolloré.
Gras c’est, madame Binet...
Angel
Chez Bolloré-Grasset madame Binet ne subit aucun interdit du patron. Elle a tout loisir pour dézinguer.
« Puisque ce combat d’opérette contre une extrême droite fantasmée fait recette dans la presse, Sophie Binet a décidé d’en tirer un livre. « Une partie des classes dominantes soutient ouvertement l'extrême droite, subventionnée par de grands patrons, d'Elon Musk à Vincent Bolloré », écrit-elle dans Il est minuit moins le quart. »
La syndicaliste s’est plantée en grand.
« C’est donc le milliardaire breton, accusé d’éteindre le pluralisme, qui lui permet de dire tout le mal qu’elle pense de lui. La déconvenue est savoureuse : par la simple publication de son livre, la militante CGT démonte elle-même ses propres arguments. Oups ! »
Arroseuse arrosée.
Madame Binet n’est pas la seule Tartuffe du club gauchiste parisien. Un autre Binet, Laurent, journaliste, est pro-Mélenchon. Et lui aussi a été édité à cinq reprises par Grasset-Bolloré…
C’est aussi le cas de l’ange d’extrême-gauche Clémentine Autain, publiée 4 fois chez « le diable ». Étroit est le chemin qui relie les extrêmes, et l’angélisme de gauche a parfois d’étranges itinéraires.
Pluralisme
La supposée extrême-droite de CNews est bien pratique pour cacher la réelle extrême-gauche post-stalinienne. Les chiens de garde de la CGT, héritiers des fachos rouges, continuent à faire leur loi:
« … lors d’une manifestation organisée à Paris contre la loi Immigration. Immédiatement après, la malheureuse reporter fut exfiltrée manu militari du cortège et tenue à distance de la responsable CGT. « Pas de CNews ! », aboya l’agent de sécurité au visage de la journaliste éconduite. »
C’est cela le pluralisme de gauche? Je me marre, dirait Coluche.
D’autres ont aussi publié chez Grasset, comme Caroline Fourest.
Sur le pluralisme à la télé, l’émission Quotidien de l’inconsistant Yann Barthes tient le pompon. La chaîne, privée, fait ce qu’elle veut, proclame fièrement l’animateur. En conséquence elle refuse d’inviter un représentant du Rassemblement National. On y reste dans l’entre-soi de bobos parisiens. Mais cette chaîne devra aussi répondre aux questions de la Commission d'enquête.
On peut aussi mentionner C ce soir, autre émission-temple de la gauche parisienne dominante. Ou France-info. Je m’arrête là mais la liste des ânes est longue.
La France, aujourd’hui, on y étouffe. La liberté de parole et de pensée est remplacée par l’exclusion et l’anathème. Le drapeau de l’intelligence est lacéré. Il faut donc préserver les quelques espaces de cette liberté. Et quoi qu’en pensent certains CNews en est un.
Commentaires
La description de cette chaîne est toujours la même. J'entendais récemment sur la TSR me semle-t-il (deux voix sur trois contre
CNews, une troisième modérée dans sa défense). Ils parlaient de cette "violence insupportable" qu'elle diffuse.
Moi qui la regarde assez souvent, je me demande régulièrement en écoutant ces descentes en flamme si je ne serais pas en fait égarée sur une autre chaîne. D'extrême droite celle-ci.
Liberté de parole, pluralisme et extrémisme en France ! Autre exemple remarquable: la Présidente du Parlement français sur le Face à Face de BFM TV de 25 mars 2024: "Je, je, je . . . le Parlement c'est moi, ma politique c'est celle de Macron. Passez, y a rien à voir !
CNews est une chaîne regardable sans risque de contamination irréversible, comme le sont les chaînes du service public. Toutes les télés de la TNT sont surveillées par un organisme qui les oblige à inviter tous les courants politiques, et CNews est dans les cordes. Ce que l'extrême gauche reproche à la chaîne de M Bolloré c'est son manque de diversité politique. Or tous les courants sont représentés, de la gauche à la droite, comme l'a montré H.L.. Peut-être que la ligne éditoriale penche à droite, alors que celle du service public est plutôt à gauche (et elle est payée par le contribuable), et alors ? Le nombre d'émissions politiques étant suffisamment grand sur la TNT, chacun peut choisir celle qu'il préfère et la démocratie est assurée. Il n'y a aucune raison de chercher des poux dans la tête du patron de CNews. En voulant supprimer cette chaîne très écoutée, on choisit la voie de la dictature. On se demande de quel côté sont les fachos aujourd'hui.