Vague de froid : 5 à 8 degrés sous les moyennes de saison.
Aujourd’hui la vague de froid printanière recule. Tenace, venteuse, elle a produit quelques épisodes de gel sur les cultures. Elle s’est étendue sur la majeure partie de l’Europe, un peu moins sur la Russie (image 1).
Après les records à la hausse du 14 avril les vents se sont inversés. Ils venaient du sud du sud, ils sont passés ensuite au nord (nord-ouest à nord-est). Comme je l’écrivais précédemment les températures ont chuté de 20° environ.
Elles sont restées ensuite 3°, 5° et jusqu’à 8° sous les moyennes de saison, qui devrait être autour de 17°.
Cet épisode montre l’importance des vents dominants dans les variations des températures. S’il est vrai que l’atmosphère se réchauffe globalement et d’abord par l’action du soleil, comme le jour qui vient fait remonter les températures nocturnes, le déplacement des masses d’air est également un facteur puissant à la hausse ou à la baisse.
C’est grâce aux vents de sud répétés et devenus dominants que l’Europe se réchauffe. Si les hautes pressions se figeaient sur l’Angleterre nous connaîtrions un sérieux refroidissement, comme ces jours.
Sur l’image 2 du site Ventusky on remarque la formation d’une dépression au nord de l’Espagne. Elle relance le courant de sud (rotation inverse des aiguilles d’une montre). Mais elle aspire aussi encore de l’air frais du nord sur son flanc ouest et l’on remarque la présence d’un front froid qui descend sur le Maroc.
La modification des courants aériens est-elle une conséquence du réchauffement? Et si oui, par quel mécanisme?
Je continue à explorer.