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On te croit, Jacques

On te croit, Jacques.

Si des féministes se permettent de donner raison à toute accusation d’hommes, avant toute enquête, pourquoi ne pas faire de même dans l’autre sens?

 

doillon-01.jpgIl y a environ un mois Jacques Doillon était la cible de Judith Godrèche, la nouvelle « procureure » MiTwo France. Je ne m’étendrai pas sur la vie de l’actrice, qui n’a jamais été déclarée irresponsable de ses actes. Elle a c choisi sa vie. Je me concentrerai sur les propos du cinéaste.

Il répondait en avril à l’accusation de viol.

« Parce que depuis deux mois, j’ai entendu des ignominies sur moi et que personne n’a jugé bon d’écouter ce que j’avais à dire. »

De quoi doit-il se défendre?

« Je n’ai jamais promis de rôle à quiconque ni profité de ma position de réalisateur pour obtenir des faveurs sexuelles. »

Plus précisément:

« Je n’ai jamais eu de rapport intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. »

Il a d’ailleurs posé plainte contre l’actrice pour diffamation.

« Judith Godrèche a ouvert le bal et fait de moi son bouc émissaire. Les autres accusations l’ont suivie. Il semble que l’effet de meute décrit en psychologie s’applique là parfaitement (…) Quand j’ai appris les accusations de Judith Godrèche, j’ai ressenti de la sidération, de la stupéfaction et de la colère.»

Il réfute pareillement les accusations d’avances faites par Isild Le Besco et celle d’Anna Mouillais.

L’effet de meute est évident, et l’usage du tribunal médiatique après autant d’années, malhonnête. Mais cela suffit à tuer publiquement une personne.

Je pense que les hommes doivent se réveiller et poser des barrages contre la haine qui les frappe. Ils ne sont pas forcément des saints, (elles non plus), mais les méthodes actuelles sont scélérates.

Nous devons dire même sans le connaître: « Jacques, nous te croyons. » Cela peut choquer, tant mieux. 

Pas sûr que cela serve mais on peut essayer.

 

6 commentaires

Commentaires

  • Je n'irais pas jusque là, car je me méfie de tous les témoignage, qu'ils soient à charge ou à décharge. Mais je condamne d'abord et avant tout Me-too qui n'est qu'une délation et non une preuve, une caricature de justice. La seule, la vraie Justice c'est le dépôt de plainte, l"enquête et le procès. Avec Me-too, on détruit la présomption d'innocence indispensable dans une société qui se veut démocratique. Le féminisme Me-too est un danger civilisationnel.

  • Je comprends votre réticence, Henri. Paroles, paroles... Mais j'aime cette petite provocation par inversion du discours. Et puis tant qu'à aller au clash, qu'au moins l'homme accusé publiquement reçoive une contre-force pour ne pas voir sa carrière brisée. Aujourd'hui à la moindre accusation il est mis de côté. Si une cohorte clamait On te croit, cela aurait-il un effet protecteur? À voir.

  • On est d'accord. L'accusé ( essentiellement un homme ) aurait , lui aussi, besoin d'être aidé face à ces coalitions qui dénoncent des faits absolument pas vérifiés ou vérifiables. Que les présumées victimes soient nombreuses n'est pas une preuve de culpabilité. On connaît ce phénomène, ce panurgisme qui agglutine des accusations fantaisistes autour d'un fait médiatique. Celles-ci s'expliquent par le narcissisme de certaines personnes. Consciemment ou non, elles ne résistent pas au plaisir du vedettariat. On retrouve cela lorsque la police recherche une personne en faisant appel à d'éventuels témoins. C'est alors la porte ouverte à une multitude de cas injustifiés, mais qu'il faut quand même vérifier.

  • La justice ne se tient que dans le prétoire. La seule défense est la plainte systématique pour diffamation.

  • Sur le fond Bernard et Henri je vous donne raison. Mais comment freiner ces dénonciations publiques qui font tant de dégâts et laissent souvent des traces? La plainte pour diffamation est-elle suffisante?

    D'un autre côté plus il y aura d'accusations non confirmées par la justice, plus ces accusations médiatiques deviendront suspectes. Mais que de dégâts d'ici là.

  • Monsieur Goetelen,
    En effet, il n'y a pas de baguette magique. Toutfois, il est grand temps que les dénonciateurs sachent ce qu'ils risquent si la justice les déclare coupables. Et les peines doivent être dissuasives.

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