Le menu est chargé ces temps, rien que dans le mouchoir de poche genevois. L’annonce du départ de Mark Muller (il aurait dû assumer ses actes immédiatement) trace une ligne entre les moralistes de deux bords: ceux qui refusent le lynchage médiatique et la curée des hommes politiques, et ceux qui veulent les voir comme des modèles de vertu. Ça ne mange pas de pain. A l’époque des téléphones-caméras et d’internet, et vu le goût des gens pour ce qui saigne, il faut être masochiste pour vouloir un rôle politique en vue.