Élus, élues, ne soyez pas trop exemplaires. Pourquoi vous demanderais-je l’exemplarité alors que j’ai moi-même des kilomètres de défauts, comme la plupart des humains? Je ne veux pas vous mettre au-dessus de moi.
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Élus, élues, ne soyez pas trop exemplaires. Pourquoi vous demanderais-je l’exemplarité alors que j’ai moi-même des kilomètres de défauts, comme la plupart des humains? Je ne veux pas vous mettre au-dessus de moi.
La star Natalie Portman s’est adressée à une assemblée de 16’000 activistes vegans à Los Angeles. Cette progressiste revendiquée et féministe notoire a fait honneur à tous les progressistes nord-américains en prenant la défense des poules en lien avec la cause des femmes.
Hier la RTS diffusait le documentaire « 68, année érotique ». À part les barricades parisiennes et les grandes manifs, de quoi était faite la vague libertaire des années post-68? Des témoignages ont illustré la quête de certains et certaines des acteurs et actrices de la révolution sexuelle.
Première manifestation de l’après Weinstein, les Golden Globes ont été hier une sorte de grande manifestation féministe et victimaire. Nombre de femmes présentes arboraient une robe noire, selon la consigne. Comme des veuves. Et leur parole s’est élevée haut dans la salle.
La France ressemble par certains aspects à une république bananière. Par exemple: le fait que des députés puissent utiliser à leur discrétion 150 millions d’euros pour subventionner des associations qui ont leur faveur.
Le plus comique en ce moment c’est François Fillon: il refuse de rendre aux Républicains les millions non utilisés de sa campagne. Il est vrai que désormais il doit payer ses costumes lui-même. Mais sourions aussi de cette France aimée, plongée dans son psychodrame quinquenal.
Le thème des migrations est un des plus clivants aujourd’hui. C’est donc un bon sujet. Pour certains l’immigration est une chance. Pour d’autres une plaie. Comme souvent il y a du vrai dans les deux affirmations.
J’avais grande sympathie pour Pierre Bérégovoy, ancien Premier Ministre de François Mitterrand. Pour son style, son parcours, son humanité. Mis en cause publiquement il s’était suicidé au bord d’un canal à Nevers.
Barak Obama essuyant une larme lors de son dernier discours de président: l’image a fait le tour du monde. Sincérité ou démagogie? À tout le moins j’y vois un signe de l’OPA affective de l’administration démocrate sur le pays.
De quel droit des États étrangers osent-ils implicitement demander au gouvernement syrien de ne pas récupérer sa ville d’Alep? Au nom de quoi Assad devrait-il se soumettre? Et, en pleine guerre, comment la récupérer sinon par la force – ou un siège tout aussi meurtrier?
Il y a quelques temps l’AFP (Agence France Presse) diffusait un communiqué neutre, sans signature, comme cela arrive. Il a été repris par différents médias sous sa forme initiale ou de manière résumée. Dont RTL.
Bientôt les voitures seront entièrement informatisées et conduites par intelligence artificielle. C’est déjà au stade du prototype. Toutefois cette voiture réellement automobile pose un dilemme moral: celui du choix des victimes en cas d’accident.
Il semble très valorisant de montrer sa valeur morale publiquement. La presse est devenue un lieu de prêche où les bons décernent les points. Aux mauvais, mais à eux-mêmes aussi.
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, chante Renaud. Elle prend aussi la femme parfois. Et la rend ensuite. La rend célèbre. De cette célébrité la femme fait usage. C’est légitime. On ne traverse pas les océans à la rame sans quelques mérites.
Cette phrase pourrait sortir du best-seller djihadiste: « Gestion de la barbarie », le livre qui détaille l’horreur en cours d’installation au Proche Orient et ailleurs. Mais non. Elle est bien plus proche de nous. Elle est issue de notre culture européenne du XXe siècle.
L’écologie est fondamentalement conservatrice. Son discours depuis quarante années est rempli de mots et expressions comme: conserver le patrimoine naturel, préserver les ressources, rétablir l’équilibre antérieur, sauver la planète contre la surconsommation. L’Homme est perçu idéalement comme un gardien de la nature, pas un exploitant. Ou alors un exploitant sage et mesuré, ne cherchant à satisfaire que des besoins fondamentaux.
Dans un récent billet je citais les propos très durs d’une féministe radicale contre la Grossesse Pour Tous. Jusqu’à présent ma position est que l’on ne pas commercialiser l’enfant, donc pas plus le foetus. L’enfant ne doit pas être un produit du marché. Conséquence: on ne devrait pas, on ne doit pas payer pour une GPA.
A un degré ou à un autre l’eugénisme fait partie de notre monde. La question n’est pas d’être pour ou contre l’eugénisme - qui refuserait l’idée que son enfant puisse naître sans risque de handicap? - mais de distinguer les différents types d’eugénisme, et qui prend la responsabilité de mettre en place une pratique médicale ou hygiénique eugénique.
Il faut ici différencier clairement la question morale de la question de la normalité. Une norme n’est pas une valeur morale mais une valeur de fonctionnement. Par exemple les normes biologiques du pH sanguin ne sont pas angéliques ou diaboliques. Elles indiquent un fonctionnement physiologique. Le partage d’un désir ou d’une sexualité entre adultes consentants n’indique rien sur la morale ou la bienveillance d’une personne.
La démocratie politique et la démocratie économique devraient-elles fonctionner sur le même modèle? Si un peuple vote pour décider des choix politiques, soit directement soit par délégation, devrait-il aussi voter sur le pouvoir économique dans les entreprises? La démocratie politique et économique sont-elles du même ordre des choses?