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Nom de famille des enfants: non au père reproducteur-payeur

On apprend par la presse que l’avant-projet de réforme du Code civil a été adopté en date du 22 août. Il propose en particulier l’abandon des doubles noms pour les femmes mariées, et l’attribution aux enfants du nom de famille de la mère en cas de désaccord entre les parents.

Divorce1.jpgCet avant-projet est un pas de plus vers l’évacuation des pères et la déconstruction de l’homme. Pas étonnant: il s’agit d’une proposition du Parti Socialiste! Le Conseiller national Carlo Sommaruga fait d’ailleurs dans l’angélisme: “On peut espérer que les parents choisiront en toute intelligence et d’un commun accord...”. On peut tous l’espérer, l’espoir ça ne mange pas de pain.

Mais cela introduit dès la naissance d’un enfant un risque de rapport de force entre les parents. C’est une erreur, sauf à considérer le couple comme un champs de bataille.

Il faut comprendre ceci (et pour une fois je suis d’accord avec l’UDC qui en parle premier): la relation à la mère est indiscutable, biologique, l’enfant vient de son ventre. Cette relation a donc une réalité fondamentale intangible. Par contre, et l’on touche ici à l’une des insécurités masculines: la relation au père n’est jamais certaine.

On sait par exemple aujourd’hui qu’il y a entre 5% et 15% de pères qui ne sont pas les pères biologiques et ne le savent pas. Madame a fait un bébé Divorce2.JPGavec un autre et fait endosser une paternité mensongère au payeur. Aux Etats-Unis, où certaines études (statistiques des tests ADN faits pour raison de santé par exemple) montrent clairement cette fraude à la paternité, les tests sont vendus aux pères pour vérifier s’ils sont bien les géniteurs! Certains pensent même qu‘une étude faite à très grande échelle ferait encore monter le pourcentage de la fraude.

L’insécurité des hommes-pères est donc légitime et fondée. De plus, si la relation mère-enfant a cet énorme avantage d’être biologique et indiscutable, la relation père-enfant est une construction progressive. Le père n’étant en principe pas dans l’affection fusionnelle, il a besoin d’autres repères pour valoriser sa paternité et son sentiment de responsabilité vis-à-vis de l’enfant. La transmission de son nom de famille sert en partie à cela. Depuis la nuit des temps les femmes ont le pouvoir sur l'éducation, et donc en partie sur les hommes et la société. Ce pouvoir doit être partagé, pour le bien des enfants et de l'égalité!

Divorce3.jpgL’avant-projet a-t-il été conçu en discussion avec des associations d’hommes et de pères? Ne serait-il pas opportun d’en discuter, hommes et femmes ensemble, d’entendre les besoins des uns et des autres, avant de voter un texte dangereux pour la place des hommes et leur sentiment d’appartenance à la société?

Veut-on entériner l’idée de faire des hommes de simples-géniteurs-payeurs, irresponsables, ce qui est déjà trop le cas? Alors allons dans l’excès de cet égalitarisme branque et déraisonnable: que les hommes ne soient plus que de simples géniteurs serait acceptable si l’on ne parle plus de “rapports sexuels” mais de “saillies”, et s’il sont payés pour chaque saillie. Cela leur permettra de se faire un pécule pour le moment où ils devront payer et se retrouver dans un studio, à voir leurs enfants juste de quoi les amuser le week-end, quand ils ne seront pas définitivement coupés d’eux à cause d’une des trop nombreuses fausses accusations d’attouchement.

Les mecs, il faudrait voir à vous réveiller avant d’être parqués dans des élevages et présentés sur les foires aux concours du meilleur géniteur!


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Catégories : société 46 commentaires

Commentaires

  • Cela existe déjà, John, ça s'appelle BANQUE DU SPERME !

  • Pas d'accord, pas d'accord, pas d'accord.... franchement un peu décevant...

    Et puis j'aimerais savoir svp en quoi le fait que l'enfant porte le nom du père lui donne l'assurance d'être le père biologique??? je vois pas...

    Je trouve que la meilleure façon de procéder est en Espagne... double-nom... quend je me marie (si je trouve le courage de me marier...) je ne porterais sûrement pas le nom de mon conjoint... et je ne vois pas pourquoi mon mari aurait plus de légitimité que moi sur le nom de notre enfant...

  • @ Boo: pas d'accord non plus pour que le nom de l'enfant soit le nom de la mère par défaut. Pas du tout d'accord! Le patronyme paternel ne garanti pas d'être le père biologique, ça c'est une question qui reste malheureusement ouverte, mais cela donne au père un sentiment de responsabilité et d'appartenance plus fort.

    Solution possible si les deux parents ont dardé chacun leur nom: que l'enfant porte le double-nom, ce qui serait logique alors, et qu'à sa majorité où au m ment de devenir parent lui-même, il choisisse entre les deux.

  • Oui enfin... c'est exactement ce que j'ai dit...

  • Ok, je pensais au double-nom pour les parents. Alors nous sommes d'accord sur ce point. Quand à la légitimité elle se pose pour les deux parents. Et là on est très, très loin de l'égalité, ou même du simple respect des pères.

  • Cela dit je pense que cela va plus loin qu'une question de légitimité. C'est une question d'identité pour les pères. Peut-être tous n'ont pas ce même besoin, peut-être même peut-on critiquer ce formalisme alors que la relation se construit avec la présence et l'affection, et que cela un nom de famille ne saurait le remplacer.

    Pour autant les hommes sont comme ils sont, et ils veulent être écoutés, considérés comme père, et sentir que leur place est inscrite non seulement dans le coeur mais dans le corps social - celle de la femme étant totalement validée dans le corps social par la grossesse et l'accouchement dans le corps physique reconnu socialement.

  • pffffff....

    Et que faites-vous de tous ces enfants qui ne répondent même pas
    quand on les appelle ?

    ;o)

  • Dans la relation à l'enfant, la mère a une place antérieure à celle du père, de par la grossesse, l'accouchement, l'allaitement. C'est si fondamental que cela ne se discute même pas en terme de légitimité. Le père vient après dans la relation à l'enfant, et autant la femme est reconnue socialement comme mère par le changement dans son corps, par les soins autour de l'accouchement, et parce que son corps apporte la vie, autant l'homme n'est reconnu socialement que par le nom qu'il donne à l'enfant.

    La légitimité de l'un ou de l'autre introduit une notion de rapport de force. L'identité est plus profonde et fondamentale dans la construction de l'humain. Et l'identité de l'homme-père doit être reconnue comme aussi fondamentale. La notion intellectuelle ou juridique d'égalité n'a je crois pas grand chose à faire là-dedans, vu l'inégalité fondamentale des deux parents dans la venue d'un enfant.

    L'identité de l'un et de l'autre bien établies sont même peut-être une garantie de moins de luttes de pouvoir ultérieures.

  • Blondesen, que faites-vous des enfants qui répondent ? C'est malhonnête de répondre ! Tiens, Boo fait sa pose dans sa petite banque privée ?

  • Les hippies avaient tenté de répondre à toutes ces questions existentielles... hélas nous ne les avons pas assez écouté... Et oui, quoi, personne n'est à personne (plus de filiation par le sang, le clan ou le nom, et tout le monde est à tout le monde (plus de couple possessif)... Bon, je blague, le mouvement hippie n'était que l'utopie d'un mode où christianisme et communisme étaient réconciliés et mis en pratique directement... (hum... je vais me faire battre avec ce commentaire...).

    Mais, blague à part, ce n'est pas si simple de déraciner de l'humain tout ce qui le construit depuis des millénaires. Maternité, paternité, reconnaissance sociale, etc, tout ce sans quoi nous risquerions fort de n'être que des légumes irresponsables à force de ne plus être personnellement impliqués. Et à force d'évacuer les pères, c'est ce qui pend au nez de notre société: encourager l'irresponsabilité.

  • Tiens Octave à posé la bouteille de wisky assez longtemps pour faire un commentaire inutile?

  • Pas de bol, Boo, je hais le wisky !! Comment allez-vous ? Toujours planquée grace à Papounet ?

  • je vous souhaîte à tous de tomber amoureux et d'être aimés à votre tour...

    et voilà..

  • Mais très bien merci!

    Jamais planquée par qui que ce soit mais oui je travaille toujours!!

    Et vous alors comment la bouteille? Fais toujours office de femme amis et enfants? Il faut croire que oui... vous avez d'ailleurs l'air tellement désespéré et en manque d'attention que le seul moment où on vous l'accorde c'est quand vous venez chercher la m*** aux autres intervenants et qu'ils vous répondent en vous insultant... Mais toujours ravie d'aider mon prochain et de pallier votre manque affectif!

  • Hum hum... on sort pas un peu du sujet là?

    @ Luzia: Aimer et être aimé, c'est quelque chose de magnifique! Un grand cadeau de la vie. Pourtant cela ne règle pas tout. Etre amoureux ne construit pas l'identité de base: qui on est, ce qu'on veut, ce qu'on ressent, etc. mais l'amour peut faire évoluer notre identité, dans le ressenti, dans nos choix. Très grande chose l'amour. Toutefois un mariage sur deux finit en divorce, La question des enfants , leur éducation, leur nom, leur vécu, se pose donc, et mieux vaut anticiper. La transmission d'un patrimoine suppose aussi un nom et une reconnaissance sociale d'une filiation. Et c'est la loi que les humains se donnent qui fixe cela. Donc, même si l'amour est le socle fondamental de toute relation de couple pour moi, le reste de la maison commune doit aussi être pensé et aménagé.

  • Avant les hippies, il y a eu les kibboutzim; et il existe aussi des sociétés matriarcales; et en Afrique la famille s'étend bien au delà du petit couple géniteur et, surtout, comme l'écrivait Gibran (je me répète?):

    "Vos enfants ne sont pas vos enfants.Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.Ils viennent à travers vous mais non de vous.Et bien qu'ils soient avec vous ils ne vous appartiennent pas."

    Mais j'oubliais que, dans ce fantasme apocalyptique, les femmes (presque toutes des gueuses) n'en veulent qu'à nos gamètes et à notre fric.Et que la "civilisation" (la nôtre, la seule qui soit vraiment civilisée), ne tient que parce que les fils portent le nom de leurs pères. Et sans cela ils seraient trop traumatisés.

    Qui sait, dans quelques centaines(?) d'années, le métier de généalogiste sera peut-être très recherché.

    Much ado about nothing!

  • Hommelibre, ne vous faites pas de soucis, c'est des taquinneries ! Bon, certaines fois il y a des dérappages de language mais cela m'amuse. J'espère que Boo va me proposer l'apéro !!

  • vous passez énormément de temps à régler des choses que à aimer , c'est peut-être là que le mal se trouve , là ou le besoin du pouvoir s'installe , l'amour n'existe pas, ce ne sont que les égos qui travaillent et vu du point de vue de l'amour, tout cela semble terrifiant , car avec ce qui est la femme et l'homme qui s'aiment et l'enfant qui nait de leur union rien est calcul mais seulement amour ,

    penserions peut-être un jour nous à nous aimer et à nous demander pourquoi des hommes et des femmes s'unissent en couples sans amour pour donner des naissances ou l'amour n'est pas invité et qui prend en otage des enfants pou vouloir à tout prix avoir le pouvoir du dernier mot ?

    la vrai question est celle là , parlons nous de marchandises ou de l'amour entre les gens ?

    car tout au long de l'histoire les femmes et les hommes se sont aimés malgré ces stériles mais utiles ( pour qui et pour quoi ?) bagarres sur le mot ou sur l'article, sur la virgule et l'accent ,

    alors que nous savons très bien que après la tempête rien que l'amour reste , le reste est rien ...

    même les lois qui on été faites pour protéger les faibles et servent seulement si l'amour est invité ,

    je vous dis

    libérez vous de la colère , car avec elle rien de ce que vous expliquez prendra de forme ..

    voilà...

  • Jean-Louis, vous apportez la contradiction, mais c'est peu argumenté.

    Le texte de Gibran reste une référence idéale, et en terme de développement du vivant, la vie doit d'abord se développer et se reproduire. Pour cela elle doit toutefois s'organiser et se donner des codes, comme le code génétique, ou les codes sociaux. La reproduction, et aussi l'évolution de ces codes garantit la pérennité de la vie dans son ensemble, ou d'une espèce en particulier. Notre époque penserait-elle avoir tout inventé? Ou qu'une théorie intellectuelle peut remplacer de façon volontariste que que l'évolution a mis en place depuis des générations?

    Je veux dire par là que le concept même d'égalité mérite d'être repensé dans ses fondement et dans ses applications. L'égalité de droits et de valeurs est pour moi une évidence, et elle doit s'appliquer avec réciprocité. Mais l'égalité devant la venue d'un enfant n'existe pas, comme je l'ai écrit plus haut.

    Pour revenir au texte de Gibran, aussi beau soit-il des points de vue théoriques et littéraires, il n'a pas beaucoup de force et d'application dans un divorce, un héritage, un état civil, etc, toutes choses qui sont l'organisation sociale de la vie.

    L'exemple de l'Afrique est intéressant car en effet le concept de famille est beaucoup plus étendu. Je m'y suis rendu plusieurs fois. Les parents biologiques restent toutefois, tant qu'ils sont vivants, les responsables juridiques et moraux de leurs enfants. Cette responsabilité et cette appartenance implique les parents à bien faire. La dilution des responsabilités est souvent une dilution de la qualité de vie - ou du travail dans le cadre d'une entreprise.

    Sur le matriarcat, apparemment cela n'a vraiment fonctionné. La vie privilégie les systèmes qui lui permettent de se développer. Et les exemples connus de société matriarcale ne me tentent pas.

    Je ne savais pas que vous prenez presque toutes les femmes pour des gueuses! Moi je les trouve globalement très agréables et très bien, à part un petit pourcentage qui déconne (comme pour les hommes)...

    Et je ne pense pas que notre civilisation ne tient que parce que les fils portent les noms des pères. Mais cela fait partie d'un ensemble qui s'est structuré de cette façon, avec ses bons et ses mauvais côtés. Quand je parle de la perte de responsabilité, les deux parents en sont un modèle. Il faut qu'ils soient motivés à incarner et transmettre ce modèle. Et malgré la situation où sont beaucoup de pères aujourd'hui: dénigrés, salis, faussement accusés, etc, il leur faut une sacrée solidité pour tout tenter en vue de pouvoir assumer un minimum leur responsabilité d'éducateurs et ne pas tout lâcher.

  • hommelibre, quitte à heurter votre sensibilité que je sais vive, je dois vou dire que ce débat est complètement dépassé.
    En effet, maintenant que nous pourrons bientôt greffer aux marmots des puces électroniques avec code ADN des géniteurs, plan de carrière et fin programmée avant même leur premier cri, maman s'appelera "01100010011000101" et papa "1010001000110000010", ce qui résoudra bien des problèmes.
    Il faut vivre avec son temps, voyons !

    PS:
    Octave
    Si mon fils ne répond pas quand je l'appelle pour lui dire "Va me chercher une bouteille de whisky", c'est qu'il a bu toute la bouteille de whisky.
    Ne pas aimer le whisky, quelle hérésie...

    ;o)

  • Luzia, pas d'accord. Je ne pense pas qu'il suffit de s'aimer, par exemple, pour se comprendre. Pour cela il faut donner le même sens aux mots, avec si possible le même vécu. Il y a donc un code mental et social qui doit être instauré pour garantir la communication. A d'autres niveau c'est pareils. Et poser des codes, des règles de fonctionnement, n'est pas incompatible ni forcément une lutte de pouvoir. Au contraire, quand les choses sont clairement posées et reconnues de part et d'autres, l'amour a un espace où il peut s'épanouir en sécurité.

  • Blondesen, dans cet avenir radieux et programmé, aura-t-on encore le droit de faire des erreurs? Et aurons-nous assez de mémoire (vive) pour se rappeler les noms chiffrés? Franchement, là je pense qu'il faudrait, avec la puce, nous greffer une mémoire d'éléphant (et vous vous y connaissez en éléphant!)...

  • Au fait, je ne résiste pas. Sor Juana Ines de la Cruz, religieuse et poétesse de l'Espagne du XVIIème siècle, s'appelait:

    Juana Inés María del Carmen Martínez de Zaragoza Gaxiola de Asbaje y Ramírez de Santillana Odonoju

    @:-) Authentique!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Juana_In%C3%A9s_de_la_Cruz

  • je ne pense pas comme vous, moi je pense que quand il y a de l'amour entre un femme et un homme ou autre , la sécurisation des choses est totalement hors sujet
    car l'amour n'est pas une organisation, mais un sentiment partagé , c'est quand on commence à remplacer l'amour avec la sécurité que l'espace de l'amour devient faussé et dégénéré, d'ailleurs même avec toutes les sécurités du monde possibles imaginables les amours finissent et les gens se laissent, ou alors le contraire dans l'insécurité la plus totale l'amour persiste dans son chemin doré et rien peut l'arrêter, la propriété et l'amour ne vivent pas sous la même demeure, car si l'amour est un lieu de respect , la propriété sert donc seulement à protéger les petits et faibles de ceux qui sont incapables d'aimer ,
    donc cela peut concerner qui ? l'être qui aime ou l'être qui veut controller tout ?

  • La sécurité, c'est par exemple l'engagement mutuel. Et sans engagement, il me paraît difficile de créer une famille. Celles que je connais où l'un des deux n'est pas vraiment engagé, pètent même s'il y a enfant. L'engagement est une organisation dans le temps, une décision mentale et morale faite pour permettre à l'amour de s'épanouir dans la durée et dans des projets communs.

    La sécurité d'avoir un homme fidèle est aussi importante pour la femme, (et vice-versa), pour être en paix dans sa relation. La peur du manque de sécurité est un problème, et c'est elle qui peut rendre une femme ou un homme contrôlant. Pour moi l'amour ne dégénère pas forcément dans la sécurité (qui n'est pas forcément la possession). Il s'y fait une place féconde. Mais bien sûr chacun vit l'amour selon ses propres données et son histoire, et certaines personnes fonctionnent en amour sans la sécurité (à mon avis une minorité) et d'autres avec.

    L'amour suppose aussi une organisation. Un exemple perso: quand notre fille est née, pendant un an elle ne dormait presque pas la nuit. Mon ex-femme et moi étions épuisés. Nous avons décider d'organiser le temps: chacun s'occupait d'elle une nuit sur deux, en alternance, pour permettre à l'autre de dormir au moins un peu. Ce n'est pas seulement l'amour, mais la responsabilité que donne l'amour. Et si cette responsabilité est liée au sentiment d'amour, elle est quand-même autre.

  • ha !
    Vous vous imaginez, hommelibre, en train de déclamer "Juana Inés María del Carmen Martínez de Zaragoza Gaxiola de Asbaje y Ramírez de Santillana Odonoju, mi Amorrr !" ?
    Alors qu'il suffira simplement de dire ""01100010011000101 - biiip!"

    Merci Carlito de cette utile précision !

    :o)

  • Salut Hommes libres

    Alors on veut marquer sa progéniture, estampillé sa propriété, garantir la provenance de la bête. Ce débat d'arrière garde n'a qu'un seul intérêt mettre au gout du jour un questionnement fondamental : pourquoi les femmes ont elles besoin des hommes hormis pour procréer ? et je parle pas des fécondations in vitro et autres procréations assistées. La relation au petit d'homme doit elle forcément passer par le nom qu'il porte ? Très ethnocentré comme réflexion, que faites vous des groupes ou la transmission est matrilinéaire ? (il n'y a jamais eu et il n'y a toujours pas de matriarcat) dans ces groupes non seulement le nom se transmet par les femmes mais les biens aussi ?
    Et que l'on ne prétende pas parler d'amour, nous sommes dans l'économie pure car quel autre intérêt peut avoir cette certitude de la paternité hormis celui de la transmission des biens ?

  • En effet Blondesen, en effet. Et puis le numéro peut aussi se décliner en diminutif: par exemple, plutôt que de dire: 01100010011000101 - biiip!, je pourrais dire simplement : 01-bip...

  • Pour l'argumentaire, et le reste, je vous renvois à:

    http://enfaitetendroit.blog.24heures.ch/archive/2008/09/03/il-faut-supprimer-le-double-nom.html

    cette absence de pathos me convient.

  • "Vous vous imaginez, hommelibre, en train de déclamer "Juana Inés María del Carmen Martínez de Zaragoza Gaxiola de Asbaje y Ramírez de Santillana Odonoju, mi Amorrr !" ?"

    Celà expliquerait t'il qu'elle ait préféré se marier à Dieu? Imaginez avec deux trois noms de plus, après mariage: la progéniture se serait trouvée fort mal dotée!

    "Et que l'on ne prétende pas parler d'amour, nous sommes dans l'économie pure car quel autre intérêt peut avoir cette certitude de la paternité hormis celui de la transmission des biens ?"

    Rita, par la paternité... on s'éternise... un peu...

  • blondessen vous me faites à tel point rigoler que je me suis etouffée avec le y( vous meritez un prix pour ce bip

    01100010011000101 - biiip!,
    ahahahahaah

    très romantique rien à dire...

  • Rita, je pense qu'il faudrait étudier chaque coutume de transmission en elle-même, dans son origine, comment elle s'est constituée. Car chaque coutume a pris place dans la construction des groupes humains, et ne se défait pa simplement rien que parce qu'on le décide. Cela doit être fondé sur une vision prenable, et où les risques de perte sont compensés par d'autres gains potentiels.

    Il s'agit d'économie aussi, oui, et pourquoi pas? Où est le problème? L'ensemble du fonctionnement du corps humain est économie et amour: économie, soit bilan des entrées et sorties en terme de nourriture, etc, et amour en terme de vivre ensemble dans la différence (cellules, fonctions physiologiques, etc, différentes mais solidaires). Donc je n'ai pas de problème avec l'économie et je ne l'oppose pas à l'amour. D'ailleurs l'amour partagé est aussi bilan des entrées et sorties (l'affection, l'attention, etc, donnés et reçus).

    Quand à la transmission d'un patrimoine, il doit aussi y avoir une règle du jeu, à moins de vouloir vivre dans une société collectiviste, ce qui n'est pas mon souhait. Les transmissions matrilinéaires existaient au temps des Celtes déjà, ce n'est pas nouveau. Transmettre - un patrimoine, un savoir, une expérience, est l'économie même de l'amour.

    Car pour moi l'amour est aussi économie - c'est à dire pas argent, je précise sinon je vais avoir trois commentaires à refaire pour éviter les malentendus, mais circulation: circulation du sentiment, de l'énergie, de l'affect, etc. L'écologie parle aussi de la nature en tant qu'économie des échanges, rien de mal à l'économie. C'est un des aspects des relations humaines. Le vivant est échange, l'échange est économie, c'est-à-dire gestion des besoins.

  • Azrael, merci pour le lien. Ce qui est développé est surtout la question du double nom de la femme, ce sur quoi je n'ai rien à redire. Soit chacun garde son nom toute sa vie, soit le couple décide de quel nom. En ce qui concerne les enfants, je reste en désaccord avec l'idée du nom de la mère par défaut. Pourquoi pas celui du père? Où est l'égalité? S'il faut faire un choix, que l'enfant le fasse lui-même une fois adulte, et que jusque là il porte le double nom de ses deux parents s'ils n'ont pas pris le même.

    Je comprends et apprécie l'aspect technique et sans pathos de cet article. Toutefois le pathos existe pour beaucoup d'hommes et de père, et je m'en fais écho, car c'est une réalité. Il ne me paraîtrait pas suffisant de renvoyer ces hommes à leur problème personnel alors qu'il y a des liens réels avec des situations sociales qui leurs sont imposées. La révolution ne s'est pas faite sans pathos! Hum... je ne prétends pas faire la révolution...

    Et je pense que les initiateurs de ce projet de changement du code civil n'ont pas fait que répondre à une une nécessité européenne. Il n'y avait aucune obligation de mettre le nom de la mère par défaut, puisque d'autres solutions existent, et bien des enfants ont déjà un double nom.

    Donc ce choix de la commission n'est à mes yeux pas simplement technique, mais concourt à une tendance très actuelle de dévaloriser l'homme/père, sous le prétexte d'une soi-disante oppression masculine depuis la nuit des temps. La lutte des classe s'est collée sur les relations de genre, et donc tout ce qui a trait actuellement à la question des genres ne peut plus être ni serein ni simplement technique.

    Cette tendance anti-hommes se voit dans les tribunaux, où il me semble difficile de vivre sereinement une fausse accusation au Tribunal de Police ou aux assises, sans qu'il y ait un minimum de pathos. Je ne connais pas d'innocent qui reste zen et tranquille quand il est incarcéré injustement. Et s'il en fait par la suite un combat, y compris avec une part de pathos, c'est-à-dire d'énergie des tripes, c'est somme toute assez légitime.

    Mais je vous comprends mieux.

  • Je note la fine attaque à 2Francs ... super !

    "Cet avant-projet est un pas de plus vers l’évacuation des pères et la déconstruction de l’homme. Pas étonnant: il s’agit d’une proposition du Parti Socialiste!"

    Sauf, que vous avez oublié de mettre un "H" majuscule à homme pour apporter plus de sens à votre pique !

  • Je reviens sur la notion d'égalité, qui est trop dogmatique à mon sens. Les institutions européennes ne sont pas toujours inspirées par la sagesse, je l'ai constaté quand elles relayaient il y a environ deux ans des chiffres mensongers sur la violence domestique contre les femmes, tout en ne mentionnant pas celle contre les hommes.

    Je n'aime pas les dogmes. Notre époque est baignée d'égalité en particulier depuis la révolution française. Mais elle est aussi baignée de liberté individuelle. Elle devrait peut-être développer encore la notion d'adaptation et de situation.

    En terme de libre choix, il y a certes des limites, que la loi fixe pour éviter les trop grandes complexités des choses. On voit dans l'exemple de Carlitos où va la complexité quand elle n'est pas un minimum encadrée. Mais en même temps pourquoi ne pas laisser toute liberté tant que celle des autres n'est pas atteinte? Au nom de quoi empêcher d'appeler son enfant Coca-Cola? Des patronymes ont bien pris leur origine dans la vie de tous les jours: les Dumoulin, Dutilleuil, Duchêne, etc.

    En ce qui concerne l'égalité trop de dogmatisme nuit à la notion même. L'égalité est souvent demandée dans les tâches ménagères. Pour moi dans un couple chacun fait ce qu'il sait faire le mieux, et on se partage le reste. Si une femme me demande en pleine nuit, et toute les nuits, d'aller lui chercher un sirop aux fraises, pas sûr que je le ferai chaque fois. Mais si elle est enceinte, je le fais chaque fois, car la situation a changé. Je ne vais pas comptabiliser les fois où je me serai levé, pour lui demander la réciproque exacte dès qu'elle aura accouché!

    La grossesse, je me répète, est une illustration d'une situation où l'égalité est inadéquate. Toutefois la notion fondamentale d'égalité de droit, de valeur reste. Là il y a pour moi un socle.

    La notion d'égalité devrait donc être repensée, réfléchie longuement, critiquée aussi, pour tenter d'aller vers plus d'adaptation et de liberté que de dogme.

  • Combat d'arrière-garde? Pas d'accord. Il ne s'agit pas de "marquer la bête" ou estampiller sa propriété. C'est quand même un raccourci... un peu court. Non pas que cet argument soit dénué de sens, mais ce n'est de loin pas la seule grille de lecture. La grille de lecture identitaire que j'a esquissé vaut bien celle-ci. La grille de lecture émotionnelle - peurs, incertitude sur son sentiment d'exister, est aussi très valable, et peut-être antérieur aux analyse de type domination-soumission.

    Quelle est la grille de lecture la plus fondamentale? C'est cela que je cherche.

    Mais, critique pour critique, je constate que les besoins, la parole, l'analyse d'une femme sont automatiquement légitimes, fondées et indiscutables, mais que l'identique pour les hommes est vite dénié ou diminué en importance.

    Cela, il faut l'entendre. Je n'en fais pas un pathos, mais un constat et un désaccord total avec l'idée que quand un homme n'est pas d'accord avec le langage dominant, il est soi d'arrière-garde, soit macho, etc.

    La pensée est-elle encore libre? L'analyse sous plusieurs grilles de lecture n'est-elle pas un fondement de la liberté intellectuelle moderne?

  • la femme réussi à devenir homme quand il faut, la famille monoparentale le démontre, la femme devient père et mère ,..travaille et souviens aux besoins de l'enfant

    faite la même chose ..devenez mère..

    devenir l'autre n'est pas une agression, des fois est une nécessité des fois est un devoir, souvent est un plaisir de l'amour ..

    devenir l'autre pour le comprendre en temps de paix n'est pas la solution ?

    ou seulement dans le conflit on veux devenir l'autre pour lui prendre ce qu'il a qui ne lui appartient pas ?
    alors que quand le père meurt la femme n'a pas le choix, et non plus si abandonnée, elle devient père que ça lui plaise ou pas .
    les enfants donc porteront le nome de celui qui les aime et élevé ,

    l'amour se pose toujours à l'antipode de la raison .

  • Lorsque je me suis mariée on m'a répété ad nauseam que j'avais le choix de porter un double nom, mais j'ai toujours voulu porter le nom de mon mari et rien d'autre, même si les combinations à rallonge sont à la mode. Du reste, je n'ai pas d'avis concernant ce que font les autres, s'ils aiment les doubles noms c'est leur affaire, mais j'aimerais aussi qu'on respecte mon choix. Mon nom de jeune fille mélangé à celui de mon mari me semble une aberration culturelle. Lorsqu'on se marie, on fonde une nouvelle famille, on ne traîne pas l'ancienne comme un boulet, et ces symboles-là sont importants, le fait de marquer un point de passage et une frontière. Aussi, je crois que le nom du père devrait être préféré pour les enfants, parce qu'il établit un rapport social entre le père et les enfants qui est bénéfique pour tout le monde. Dans les pays où le choix du nom est libre, comme en France, la plupart des gens préfèrent le nom du père, mais le choix du nom de la mère pour toute la famille peut être intéressant s'il s'agit d'un nom rare, ou qui risque de disparaître, ou qui "sonne mieux". Enfin, ces choses-là peuvent être discutées, mais je ne comprends pas ce que vient faire l'égalité là-dedans. J'ai toujours pensé que le nom doit être simple et pratique, et vous aurez déjà remarqué que cet intérêt envers le nom de famille est parallèle à la mode des prénoms fantaisistes pour les enfants. Comme s'il fallait se singulariser à tout prix, être plus original que le voisin, exhiber son narcissisme en toute circonstance. Verrons-nous dans une génération un grand nombre de personnes qui voudront changer leur nom ou prénom parce qu'elles auront mal vécu les lubies de leurs parents?

  • Inma, votre témoignage est celui d'une femme qui a fait son choix, un choix fondé. Ne craignez-vous pas d'être vous aussi taxée d'arrière-gardiste? Non, je pense que vous n'avez heureusement pas ces craintes-là.

    Il y a dans vos propos une belle respiration de liberté. Vos arguments me touchent en tant qu'homme, car même si on minimise parfois la place ou la parole des hommes sous prétexte que c'est le tour des femmes, les hommes ont autant besoin de se sentir vraiment exister pour quelqu'un qui les respecte et qu'ils peuvent respecter. Les hommes ne sont pas des monolithes ou des punching-ball.

    Je partage votre argument sur le rapport social entre l'enfant et le père par le nom. Cela peut sembler passéiste aux yeux de certains ou certaines, mais j'aimerais que l'on réfléchisse aux fondement des choses plus qu'à les situer dans un supposé progrès dont on dira peut-être dans cent ans qu'il n'était qu'un emportement collectif.

    Je suis fier de porter le nom de mon père. J'ai eu cette chance d'avoir un père droit et riche de convictions. Il est mort quand j'avais 22 ans, alors que j'étais en bagarre avec lui, et j'ai longtemps regretté de n'avoir pu me réconcilier avec lui avant son décès. Il méritait une reconnaissance. Ma mère idem est une femme droite et intelligente, et j'ai de la gratitude pour mes deux parents.

    Je prépare un billet sur l'égalité, pour ouvrir un débat en espérant qu'il aille plus loin. Car il y a à mon sens des choses à redéfinir, à préciser, à recadrer. Cette notion d'égalité pour les patronyme est pour moi l'exemple d'un dogme. Mais je peux comprendre aussi que pour des femmes leur appropriation de la notion d'égalité passe aussi par là, comme pour moi elle passe par d'autres positionnements issus d'une réflexion ou de mon expérience personnelle.

    J'espère que vous viendrez commenter mon billet sur l'égalité, je pense en début de semaine prochaine. Votre sérénité force le respect!

    Bien à vous.

  • @ luzia: dans votre dernier commentaire vous parlez des familles monoparentales. J'en connais et je vois les difficultés qu'elles rencontrent. Ces familles sont principalement dirigées par la mère, car nous avons un système où le père est considéré comme le pourvoyeur financièrement et la mère la pourvoyeuse affectivement et dans l'éducation. Ces mères ont un courage énorme.

    Je connais aussi des pères qui dirigent seuls la famille, soit par décès de leur compagne, soit par abandon aussi. Et ils se donnent magnifiquement eux aussi.

    Si l'on avait la garde partagée (à aménager selon les cas) et l'autorité parentale conjointe par principe, la charge serait moins lourde matériellement et psychologiquement.

    Je ne suis pas d'accord avec vous sur un point: l'enfant portera le nom de celui qui l'a élevé et aimé. D'abord, un enfant a toute sa vie 2 parents, qu'on le veuille ou non. Je connais assez de pères évacués qui aiment profondément leurs enfants, qui aimeraient les élever plus, mais à qui on enlève cette possibilité: où serait la justice si l'enfant ne porte pas leur nom à cause de cela? Idem si c'est la mère qui est évacuée.

    D'autre part l'enfant cherche toujours, un jour où il peut le faire, à connaître l'autre parent. Il fait pour toujours partie de ses racines. Son équilibre est fait aussi du parent absent, car il est toujours quelque part. Cela se constate chez les enfants adoptés, qui ont un jour besoin de connaître leurs parents biologiques. Quel que soit le résultat de cette quête, c'est leurs racines. Ne jouons pas avec les racines des enfants sous des prétextes discutables.

    De plus, un enfant dont par exemple le père meurt à la guerre, ou en sauvant d'autres vies comme les pompiers de New-York le 11 septembre. Croyez-vous qu'il ne serait pas fier de porter le nom de son père? Croyez-vous qu'il serait juste de le priver de cette force intérieure positive simplement parce que le père est mort et n'est plus là? Mais c'est une injustice énorme, et très, très choquante. On ne joue pas avec la construction intime des enfants.

    Mon grand-père maternel est mort quand ma mère avant 4 ans. Sa mère l'a élevée seule. Et bien encore aujourd'hui elle me parle de son père avec un grand bonheur, et de sa mère aussi. Et porter le nom de ce père qu'elle aimait et qui l'aimait, c'est continuer à le faire vivre en elle, à faire vivre la force positive qu'il représente pour elle.

  • Cher John-Hommelibre,

    Tu connais mon point de vue concernant le triste sort réservé aux pères dans la majorité des divorces. Force est de constater que n'être plus qu'un père à "temps partiel" (et quel partiel : env. 25%..) ne permet pas à mon sens à un enfant de se contruire en profitant si peu de la figure paternelle.
    Je rejoins ton avis en ce qui concerne la garde partagée..la vraie : plus de pension et moins d'histoires de "poignon". Un enfant est le fruit de deux parents et un père a autant de droits que la mère d'assumer son rôle de parent.
    Les noms...? Bah, j'aime bien le principe "à l'espagnol", soit les noms des deux parents..pas de jaloux :-). Perso, j'ai le nom de mon mari (espagnol) et ai abandonné (lâchement) mon nom de jeune fille (moche en l'occurence), ainsi nos progénitures porteront le nom de papa..voilà.
    Cela étant, autant certaines nanas sont en quête d'un géniteur..paralèllement certains mecs cherchent une "mère-porteuse", donc perso lorsque Monsieur veut bien un tit schtroumpf..mais surtout pas épouser la maman, j'opte pour que le schtroumpf porte le nom de la môman..ce n'est que mon avis personnel, mais pour moi faire un enfant (à deux) me paraît être une décision plus lourde de conséquences que de se marier...ha, que veux-tu, je suis de la "vieille école" :-)

    Bien à toi et à très bientôt j'espère !

  • Hey Valérie, cool de te lire ici. Vieille école? Je n'aime pas trop le mythe du nouveau-donc-meilleur à priori. Ca c'est de la consommation, en politique comme en marketing... Il faut voir les vrais besoins plus que les théories. Un enfant deux parents, c'est le repère de base. et il faut s'y tenir même dans les pires cyclones... Enfin, j'admets que c'est plus facile à dire qu'à faire. Et comme tu dis il y a des hommes lâches, irresponsables, qui sont prêts à démolir la mère.

    Dans une région d'Allemagne (je ne sais plus nom) et en partie au Canada, la médiation est obligatoire ou très recommandée lors d'un divorce. Les parents posent leurs paquets avant que toute décision soit prise concernant l'enfant. Et bien ça marche très bien, l'enfant n'est plus un enjeu. Cela, plus comme tu dis la garde partagée, ce devrait être le système. Depuis le temps que le système où nous sommes dysfonctionne, cela vaut la peine d'essayer autre chose. Ce pourrait difficilement être pire...

    Tu sais, vieille école... Ben elle est très rock'n'roll la vieille école. Je te trouve pêchue, pas à se laisser marcher sur les pieds même si tu est une hsypersensible un peu dissimulée... et aussi déterminée, claire dans ta tête... Vive la vieille école dans ce cas! Et je te sens loyale. Géniaaaaaaal! Vive les femmes!

  • Bonjour à toutes et à tous,

    encore une pseudo avancée voulue par un certain parti... toujours plus en décalage, toujours plus à côté de la réalité.

    L'excellent Conseiller national Yves Nidegger répondait sur le Matin d'hier.

    Le droit civil actuel permet déjà une certaine souplesse.

    Voilà typiquement le genre de proposition à la noix qui n'apportent aucune amélioration et ne fait que dresser les gens hommes et femmes les uns contre les autres... Remerciez les socialistes, c'est encore l'une de leurs idées... "brillantes".

    Bien à vous Hommelibre,

    Stéphane

  • Coucou tout le monde,

    Juste pour dire à Valérie que c'est pas vrai ton nom de fille est très joli.

    Bisous

  • Patou, j'aime beaucoup ce que vous venez d'écrire. On ne doit pas se dénigrer.

  • @Patou...grrrrrr, c'est vrai que tu le connais toi mon nom de jeune fille :-)
    @John-Homme libre,

    Tu sais bien que les femmes sont particulièrement sensibles à
    "l'esthétique" :-)..bah, ok, disons que je dénigre le nom de papa..mais pas tant que ça, j'assume mes origines germaniques c'est déjà pas mal :-)
    John, bien vu sur la sensibilité (souvent contrôlée..déformation professionnelle sans doute) et si ce savant mélange avec un caractère bien trempé te réconcilie avec une partie de la gente féminine..mission accomplie !

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