Un peu de légèreté pour le week-end. On apprend par la presse dominicale que l’acteur de la célèbre série télé est entré en cure de désintoxication sexuelle. Mazette! quel étalon... Et bien sûr la planète entière doit être informée, entre les massacres en Géorgie, les attentats en Irak et la faim dans le monde.
S’il entre en cure c’est que quelque chose dans son comportement est considéré comme trop, ou comme pathologique. Trop de sexualité, trop de désir, où est placée la limite entre le normal et le pathologique dans ce domaine?
Sont-ce des psychiatres qui en ont fait une pathologie? Où est la norme et qui la décide? Les statistiques sur le nombre de relations sexuelles dans un couple donnent une fourchette assez étendue: de tous les 15 jours à tous les jours, avec semble-t-il une moyenne à environ 2 à 3 fois par semaine.
Alors, une fois par jour est-ce anormal? 2 fois? 3 fois? Et si les partenaires en ont les deux autant envie, est-ce anormal? Qui fait la loi?

Pas drôle d’époque, où la vie privée, les sentiments, la sexualité, sont soit sous les normes des psychiatres, soit sous celles de la justice. La vie privée devient une prison. Stop!
Revenons à Duchovny: il relate une relation avec sa femme dans un sauna, où elle s’est évanouie. Et alors? Est-ce trop? Ou bien manquait-elle simplement d’air avec la chaleur ambiante? On ne sait rien de ce supposé “trop”. Les dépêches ne sont pas intéressée à creuser, mais juste à faire un titre accrocheur au moyen d’un people et de sexe.
Les singes bonobos n’ont pas encore inventé les psychiatres dans leur espèce. Heureusement. Car, sachant qu’ils forniquent environ toutes les 90 minutes, avec différents partenaires, à coup sûr on décréterait une psychose généralisée.
Les bonobos ne connaissent pas leur bonheur: celui de ne pas avoir de psychiatres qui prétendent savoir quelle est la norme.
Tant qu’il y aura des bonobos, il y aura un contre-pouvoir aux psy...
N’hésitez pas à prendre part à la pétition des bonobos, c’est tout simple: vous tirez la langue en poussant un cri inimitable, pendant que la copine chante un tube de Chantal Goya. En général, les psy quittent leur métier et s’engagent dans la Légion.
PS: Les bonobos sont l'un des rares animaux qui ont le sexe récréatiif ; ils partagent cette caractéristique avec les dauphins et les humains.
Commentaires
Pardonnez-moi Hommelibre mais je dois vous demander l'asile du bloggeur désépéré car une fois de plus l'infâme BRUNIER, vous savez ce député qui abuse du beau titre de socialiste, se glorifie sur son blog et comme tout bon despote, il a FERME TOUS LES COMMENTAIRES!
Alors une fois de plus, reprenant bien d'autres internautes, je dis ASSEZ ASSEZ ASSEZ à ce monsieur qui ose encore venir se faire de la pub en présentant une photo où il trône pour venter les mérites de SIG entreprise qui lui verse des bonus indûs, ou à tout le moins qui le lui étaient pas dus puisque les bénéfice dans une entreprise d'Etat doivent aller vers ceux qui paient NOUS!!!
Merci Hommelibre de nous présenter les bonobos, merveilles de la nature et mes excuses à eux de squatter ainsi votre blog. Mais trop c'est trop
Pas de souci Valdec. Ici la parole est ouverte! C'est clair pour moi aussi que quand je vois sur ces blogs comment certains socialistes fonctionnent, cela me fait encore plus virer ma cuti!
Ces chers Bonobos qui règlent tout conflit par l'érotisme... ah, ils ont tout compris sans effort discursif!
Très joli ce rappel sur cette communauté...
Alors que nous, nous avons enfermé le plaisir de la sexualité dans le péché, la peur, la honte, la culpabilité, la déviance psychiatrique, etc, et que ce qui reste de plaisir est encore sous l'aurité d'une morale décidée par d'autres humains. Quelle misère! Le plaisir ne plaît pas au pouvoir car c'est un domaine, le plaisir, où nous sommes totalement autonome, sans autre autorité que le ressenti et l'aboutissement par soi-même. Et partagé, ce sont deux autonomies qui s'exaltent mutuellement. La révolution sexuelle des années 70 était une révolution culturelle anti-autoritaire. Les féministes d'alors l'avaient bien compris. Elle ont changé... Le plaisir est un des rares lieu d'autonomie et de liberté individuelle. Un plaisir qui n'est pas encore culpabilisé est la nourriture. Les personnes qui deviennent obèses par l'excès d'alimentation sont peut-être dans une rébellion inconsciente contre l'autorité. A quand le jour où être gros sera un crime punissable pénalement? A quand l'extase du couple sera définitivement réglementée, agendée, quantifiée, par le pouvoir de l'Homme sur l'Homme? A quand la condamnation de la contemplation heureuse de la beauté? Jamais, bien sûr, je l'espère. Le plaisir est une liberté immense.
Bon! D'accord! Pour toute une série de Dames, Duchovny est beau, alors pourquoi pas un beau NoBo.(Nobly Boffo)
Le truc de la partenaire qui chante un tube de Chantal Goya... N'est-ce pas une des méthodes utilisées dans la cure de désintoxication de Monsieur Duchovny?
Je me suis même laissé dire que, dans les cas les plus difficiles, le tube de Chantal était remplacé par les "Trois Cloches"... dans son interprétation par Madame MCR, chanteuse de "beuglant" et accessoirement Conseillère Fédérale en charge de la liquidation de la presse: malheureusement pas celle qui nous narre (ou navre) la vie de Duchovny.
mdr!.... Les 3 cloches par MCR, oui, je crois que ça le fait. D'ailleurs, om peut se demander si en chantant cela elle n'avait pas un plan: en cassant la libido de nos concitoyens, elle provoquait une dénatalité -> baisse des revenus AVS -> besoin de jeunesse - > adoption des enfants des FARC et de Ben Laden! CQFD.
De plus, cela obligerait à parler avec Oussama de leur éducation, l'école, s'il vont apprendre le français en 2ème ou 3ème langue, où faire les stages pratiques de maniement d'explosifs, bref, toutes les petites choses quotidiennes que les parents doivent gérer. Une bonne manière de s'assoir à la même table...
Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Hommelibre,
la norme dans la matière reste encore celle de notre propre nature...
:o)
Ceci dit, il y a un commentaire qui a attiré mon attention, en effet, en 2001 le montant de la dette des SIG se montait à 928'000'000.- CHF. Donc avant que les SIG ne reversent le moindre franc à Genève, son principal créancier, l'eau va couler sous les ponts... :o)
Remarquez, peut être devraient ils appliquer la pratique des bonobos avec les genevois :o)
Parce que nous sommes un peu habitués à nous faire...
Donc, avec un peu de patience... et persévérance, même l'éléphant peut charmer une fourmi.
Vieux dicton méditerranéen :o)
:o)
Bien à vous,
Stéphane