Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DOGMA 6: la force de la femme

Qui a dit que les femmes sont de “faibles femmes”? L’histoire montre bien souvent le contraire.

ForceFemmes5.gifFemme dans la Résistance, prenant tous les risques, assurant les relais d’information, le ravitaillement, parfois aussi le combat.

Femme pendant les guerres, active, déterminée, qui assurait la survie, faisait tourner le monde, protégeait et nourrissait les enfants.

Femme pendant la Commune de Paris, se battant aux côtés des hommes pour la liberté, souvent en première ligne sur les barricades.

Femme africaine de l’empire mandingue, sacrée selon la charte de Sundiata Keita, pour avoir combattu avec les hommes et apporté la victoire.ForceFemmes.jpg

Femme guerrière scythes, arme à la main; femme de Palestine, verbe à la bouche, toutes combattantes, toutes au premier plan.

Femme dans la civilisation celte, prêtresse, chamane, qui détenait un pouvoir décisif: celui d’interpréter l’oracle pour décider des batailles.

Femme celte qui participait aux décisions sur la communauté en votant dans les assemblées, et qui assurait sa subsistance en gardant ses biens en cas de divorce.

ForceFemme97.jpgFemme reine, impératrice ou pharaone, régnant sur la destinée d’un peuple, qui tenait les rênes du pouvoir avec fermeté et responsabilité.

Femme paysanne, solide, tenant la maison et l’éducation, gérant les dépenses, travaillant aux champs avec son homme.

Femme sportive, fonceuse, opiniâtre, glanant tous les records.

Femme de lettre, musicienne, peintre, trouvant au fond d’elle des inspirations qui nous transportent.
ForceFemmes97.jpg
Femme séductrice, qui attise le désir de l’homme, l’éveille, l’accomplit.

Femme de bon conseil, d’influence, poussant son homme à prendre des décisions vitales.

ForceFemme3.jpgFemme mère, donnant son corps pour accomplir le miracle de la vie, donnant ses entrailles, son lait, son coeur, et risquant sa propre vie pour enfanter.

Femme aimante, par laquelle l’homme prend une nouvelle dimension.




913Tripoli.jpg
Catégories : société 20 commentaires

Commentaires

  • Femme surtout sans qui l'homme s'étiole toujours. Et aussi, femme qui a une vraie compassion de cette nature du mâle. Car sinon, Brantôme disait qu'aux belles femmes, on ne parvenait jamais à appliquer les lois, et ma foi, ce n'est pas ignoré.

  • Rémy, je partage ce sentiment: l'homme a besoin de la femme. Lui apporte parfois le mouvement, elle apporte le cadre. Enfin, c'est une généralité... attention aux généralités. Pour la compassion à l'égard du mâle, aussi, souvent. Mais sur ce point, l'inverse n'est pas faux non plus...

    (:o)

  • Text

  • Excusez-moi, John, la compassion réelle et sincère, je ne pense pas qu'on la rencontre souvent, chez les êtres humains. Les privilèges accordés à ceux que la nature a gâtés se rencontre en tout cas bien aussi souvent, à mon avis. Cela dit, la preuve qu'on reste persuadé que la compassion réelle et sincère devrait exister, c'est qu'en terme de stratégie de séduction, on la met au moins presque toujours en scène, en principe.

    J'ai vu que vous étiez naturopathe dans une commune proche de la frontière. Il faudra que je vienne vous consulter, quelque jour prochain, pour quelques menus problèmes d'ordre dermique.

  • Se RencontrENt (erratum).

  • La compassion est peut-être parfois mal comprise et par conséquent difficile à appliquer. Elle se confond parfois avec la pitié, ce qui ne devrait pas être: la compassion est une mise à égalité par la perception de l'autre, quand la pitié est l'apanage du possédant envers le démuni. Le compatissant n'a rien de plus ni de moins que celui à qui il offre sa compassion. Le possédant lui peut éventuellement se sentir coupable d'avoir plus que le démuni (plus d'argent, plus de chance, plus d'opportunités, etc) Si l'on confond la pitié et la compassion, il est plus difficile de se laisser vivre celle-ci car elle est alors secrètement imprégnée de culpabilité.

    Je ne sais pas si j'ai été clair! Ni si cette idée a un fondement!

    Pour avoir de la compassion il me semble aussi souhaitable d'avoir eu besoin de compassion dans sa vie, soit d'avoir souffert et par là d'avoir développé sa propre humanité.

  • Mais si l'on rapporte cette réflexion sur la compassion au thème du billet, on dit souvent que la femme est plus facilement compatissante. Je ne sais pas si c'est vrai. Peut-être. Peut-être que les hommes sont "dressés" culturellement pour affronter, tenir coûte que coûte, défendre le territoire et le clan familial, se sentir maîtres des situations. La force prévaut (pas seulement physique) sur la faiblesse dans le monde masculin. Et cela a du sens en terme de survie de l'espèce (on ne doit jamais oublier cet aspect des choses). Cela dit, la femme peut aussi être très dure, capable d'affrontements puissants, et souvent elle tient mieux la douleur que l'homme.

  • Oui, j'entendais par vraie compassion celle qui respectait le principe d'Egalité. Car bien sûr, il y en a qui sont philanthropes surtout pour montrer qu'ils sont au-dessus de ceux qu'ils aident, et pour se présenter vaniteusement comme des bienfaiteurs. D'ailleurs, ces philanthropes ne le sont jamais que sous condition. Ils attendent toujours de ceux qu'ils aident qu'ils se mettent à leur service, d'une façon ou d'une autre. La bonté du Prince a souvent eu ce but, et Machiavel en parle.

    La vraie compassion ou le véritable altruisme s'accompagne forcément d'une capacité à se mettre à la place de l'autre et à souffrir psychiquement ce que cet autre souffre aussi - psychiquement ou physiquement. Paradoxalement, donc, la compassion d'un sexe pour un autre réduit la distance entre les sexes, la différence : il ne s'agit plus que de deux âmes humaines. En général, au vu de la force de ce qu'implique fréquemment la rencontre entre deux personnes de sexe opposé, on peut dire que parler de compassion d'emblée ressortit plutôt à un discours qu'il ne faut pas prendre au sérieux, et qui fait partie d'une stratégie. Cependant, après quelques années de mariage, sans esprit de partage au-delà de la passion, je doute que cela puisse continuer.

    Pour ce qui est d'évaluer la compassion naturelle selon les sexes, je crois qu'il vaut mieux ne pas s'y aventurer, car au bout du compte, je pense qu'on aurait la peut-être mauvaise surprise de découvrir que cela se vaut, d'un sexe à l'autre. Ce à quoi il faut surtout songer, je suppose, c'est à soi, car pour ce qui est de l'autre, et tant mieux pour lui, il ressent ce qu'il veut, ou ce qu'il peut.

    Mais une ode à la femme n'a jamais fait de mal, lorsqu'il s'agit de faire plaisir. C'est une forme de poésie publicitaire, non ?

  • John... je savais que vous m'aimiez... ;)))))

    Je vous souhaite un très bon week-end... et à quand un Dogma 7 sur la force de l'homme?

    BISOUS

  • @ Rémy: nous sommes entièrement en phase, rien à ajouter pour le moment avec ce que vous venez d'écrire. J'apprécie ce dialogue à distance, et à travers le temps. Même si nous ne sommes pas d'accord sur tout, où si nous n'avons pas les mêmes références ni expériences, il y a un moment où nous pouvons nous rejoindre! Comme quoi il ne faut pas craindre le désaccord, qui est d'abord une manière de marquer les positions et d'enclencher (ou non) une dynamique vers une compréhension, pourvu que l'on ne s'arrête pas trop vite de dialoguer, qu'il y ait de l'écoute mutuelle et une prise en compte de l'autre.

  • @ Boo: je ne vous aime pas... je vous adore!!!!! Z'êtes trop choo, Boo, décidément! Quelle belle nature directe.

    Je pense à un Dogma 7, mais un peu de temps. Nous aurons encore mille autres sujets de débat et de clin d'oeil, et sûrement aussi de désaccord, ah non mais!!!

    (:o)))

    BISOOO!

  • Quel magnifique hymne à la femme! Je vous savais pas aussi lyrique. L'homme libre risque d'être bientôt débordé en demandes ce mariage. Néansmoins, j'espère qu'il trouvera encore du temps pour nous présenter d'autres sujets, bien développés et toujours fort intéressants.

    Quant au sexe fort et sexe faible, je pense que cette saga provient du fait que la musculature d'une femme est moindre que celle d'un homme. Pour preuves, les sports.

    La belle et la bête. Vive la complémentarité! Pour le moment, je n'ai ni temps, ni envie pour développer mes pensées (pour ne pas me faire acclamer par Booboo que je bise en filant).

  • Merci Etoile, c'est gentil.

  • Permettez-moi en ma qualité de femme de vous remercier pour ce bel hommage dédié au" sexe faible". Et puis il me vient en tête deux femmes guerrières hormis Cléopâtre dont on connaît tous la légende et le mythe, qui en a fait rêver plus d'un. Stratège accomplie, bonne joueuse d'échecs, amante invétérée, il y a la non moins courageuse Kahena- reine berbère d'origine juive (?) qui a combattu contre l'invasion de l'Ifriquiya par les arabes . 40'000 hommes à ses trousses n'eurent pas raison d'elle, elle pratiqua la politique des terres brûlées, détruisit des bourgs entiers. Toutes deux, néanmoins, ne résistèrent pas aux passions orageuses, ces guerrières n'en étaient pas moins des femmes sensibles et aimantes aussi têtues en amour qu'à la guerre. C'est en bonnes stratèges qu'elles montaient à l'assaut des coeurs, qu'elles brisaient toute résistance et envahissaient leur cible amoureuse de la même façon qu'on aurait envahi un pays. Tout entier, sans laisser la moindre parcelle inoccupée, à tenir un siège ferme sur tous les fronts.
    Alors Messieurs, les Amazones ça vous tente ?

  • Cool duda, merci. Il y a tant de femmes à citer, et aussi toutes les femmes inconnues, anonymes, qui jour après jour assurent, sont là, présentes au monde, libres dans leur tête, fermes dans leurs choix. Quel bonheur, la femme!

    Pour les amazones... hum hum... je crois que ce n'est pas mon truc. Que dans le jeu amoureux l'un "monte à l'assaut" de l'autre, puis l'autre de l'un, pas de problème. Mais je suis homme et me faire draguer trop ouvertement a plutôt tendance à me bloquer... (:o)

    Et puis je suis romantique, ce qui veut dire entre autres que j'ai très besoin d'un partage sensible à double sens. Et j'aime indécrottablement la douceur! J'ai mes élans, mes audaces parfois, je peux aussi être provoc, mais aussi mes fragilités et quelques vieux schémas que je ne renie pas. Je ne pense pas qu'une amazone me conviendrait... Sorry...

    (:o))

  • Cléôpatre se donna la mort en se faisant apporter des figues dans lesquelles on avait à sa demande caché un aspic, la morsure lui sera fatale. Tandis que la tête tranchées de notre Kahena , résistante jusqu'au bout, sera apportée au vainqueur sur un plateau. Toutes deux préférèrent la mort à la défaite !

  • Woaw!... Fichtre, libres jusqu'au bout!

  • Bigre, moi je ne me reconnais certainement pas dans Cléopâtre ou une quelconque amazone....
    Mais il y a d'autres manières d'être forte :=)...heureusement!

  • Non, mais sérieusement, les hommes sont forts de l'extérieur, mais les femmes sont fortes de l'intérieur. Certains ont dit avec raison (selon moi) que les âmes avaient le sexe inverse du corps. Et tenez, John, vous qui êtes naturopathe, regardez : près des membres, l'homme reçoit son appendice de chair ; mais chez la femme, cela existe près du coeur.

    Cependant, l'exécution revient au bout du compte au mâle, par nécessité naturelle. Mais l'initiative, on le sait bien, revient souvent à la femme, même si à cet égard bien des hommes s'illusionnent. Fréquemment, les membres de l'homme s'animent comme ceux d'un pantin, sous les yeux luisants et même magnétiques de la femme.

    Pour les Amazones, elles rappellent aussi que les hommes peuvent agir intérieurement : ce ne sont pas de purs robots, et les femmes ne sont pas même physiquement forcément passives. Mais enfin, les Amazones n'ont jamais conquis l'Empire romain.

  • Eh oui ! bien souvent derrière ces héroïnes du quotidien qui n'apparaîtront dans aucun livre d'histoire, on découvre des femmes fragiles en apparence et qui résistent, jour après jour, aux aléas de la vie, seules, élevant leurs enfants, travaillant pour les élever dignement. J'ai croisé bien des femmes extraordinaires et des hommes aussi, rassurez-vous ! Quant à moi, je suis un petit bout de femme qui n'est pas un chêne mais plie tel le roseau et m'adapte. C'est peut-être ça la force des femmes, l'adaptation en continu, arrondir les angles, faire le dos rond pour laisser passer les tempêtes sans trop de dégâts. Une résistance douce mais tenace et qui se réjouit davantage lorsqu'on peut faire tout cela à deux, on est tellement plus fort.

Les commentaires sont fermés.