Depuis des années différents organismes officiels avancent des chiffres pour tenter de quantifier l’importance et la persistance de cette situation dans le secteur privé. Quel est le bon chiffre: 40 %, 32 %, 25 %, 19 %, 7 %, ou moins?
maternité
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Inégalités salariales : la vérité est ailleurs
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Le ministère des affaires de gonzesses
Elles n’apprécient pas. Certaines le disent: « Hey les mecs, vous n’auriez pas oublié la cuisine et le ménage? » D’autres, comme Chantal Jouanno, s’inquiètent de voir les femmes « … enfermées dans le rôle stéréotypé qui leur est assigné depuis des siècles : celui d’épouse et de mère. »
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Hommes et femmes, la violence renaturalisée
En suite de mon précédent billet je propose quelques réflexions plus précises sur cette approche biologique des rôles des femmes et des hommes. Un lecteur a également signalé une interview de Peggy Sastre dans Le Matin de ce jour.
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Les raisons d’une critique (5): le vide masculin
Attaquer le patriarcat c’est attaquer les hommes. L’évidence est cinglante. Il n’y a à ce jour aucune critique raisonnable du patriarcat qui n’attaque frontalement l’attitude de supposée domination masculine, mettant tous les hommes dans le même sac, et posant les femmes en victimes universelles. La mise en accusation des hommes est indispensable dans le système de penser binaire du féminisme.
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Questions de genre (2): ceci n’est pas une pipe
A part contrôler les sexualités (voir billet), les études de genre ont-elles une utilité? Celle de tenter un décloisonnement. J’en faisait état précédemment et c’en est probablement le principal intérêt: dire qu’un métier ou qu’une manière d’être n’est pas figée dans le marbre d’un sexe ou de l’autre. Les comportements sont plus ouverts que les déterminismes biologiques.
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La mort d’un prématuré devient une affaire d’Etat
Bientôt on fera une loi pour interdire de mourir. Est-ce vraiment la peine de surgir au bout de milliards d’années d’évolution, d’être conscients et fiers de l’être, pour voir nos corps s’en aller comme des feuilles d’automne dans les ruisseaux du monde fini?
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Visible, invisible
Pourquoi les hommes ont-ils hérité de la partie la plus visible du monde? Prêtres, politiciens, guerriers, ils sont souvent en première ligne. Pourquoi ont-ils occupé fréquemment les places les plus exposées? Des places dans lesquelles ils en prennent plein la figure?
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Eloge de la différence 2: des hommes insoumis
Depuis Simone de Beauvoir, une lecture productiviste et unisexe du genre humain s’est développée. Il paraît qu’on ne naît pas femme (ni homme), on le devient. Notre biologie n’aurait rien à voir dans la définition de notre masculinité et de notre féminité. Le corps et la culture sont découplés, dissociés. Mais pourquoi donc avoir produit une théorie aussi extrême et désincarnée? Et pourquoi avoir continué à la développer alors qu’elle n’est pas démontrée?
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C'est vrai, quoi, les féministes ont raison. Sauf que... (3 et fin)
(Prédécent volet ici)
La théorie globalisante que je critique décrit l’humanité comme radicalement partagée un genre qui endosserait la violence, la domination, l’esclavagisme, et l’autre qui aurait subi l’écrasement et l’annihilation. Cela sans nuance, de manière générale et depuis la nuit des temps.
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Les féministes ont raison et j'aurais fait comme elles. Sauf que... (2)
(Suite du précédent billet).
Si la domination ne suit pas la ligne de démarcation des genres, si elle est transversale aux genres, il devient difficile de justifier la théorie d’une domination masculine massive, délibérée, systématisée. La spécialisation et la répartition des tâches et des fonctions dans le couple a donc possiblement pu être le fruit d’une volonté commune des hommes et des femmes, selon les dispositions jugées les meilleures à une époque donnée. Mais il peut aussi bien s’être produit une prise de pouvoir autoritaire des hommes.
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Les féministes ont raison. Sauf que... (1)
La spécialisation est source de progrès. Dans les activités où une spécialisation est instaurée, les résultats sont plus nombreux, qu’il s’agisse de la recherche ou de l’économie. Le progrès est associé étymologiquement à la notion d’avancer, de progresser dans une direction. On progresse dans un tunnel, dans une exploration. On parle des progrès d’une maladie quand elle gagne des zones saines, ou de sa régression quand elle se retire.
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Bébé abandonné - la mère perd en justice
C'est une première en France dans une affaire de bébé né sous X: la Cour d’appel d’Angers vient de confier la garde de l’enfant aux grands-parents. Contre l’avis de la mère. L’abandon d’un bébé à la naissance est une décision que j’imagine très difficile à prendre. Les remords, la culpabilité peuvent poursuivre la mère toute sa vie. L’enfant lui-même est souvent hanté par la question de son origine et de son identité biologique. Je ne veux pas commenter une décision aussi difficile et douloureuse que l'abandon.
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Différences hommes-femmes: le cerveau a-t-il un sexe?
Le sujet ne semble pas épuisé: les cerveaux d’une femme et d’un homme sont-ils différents? Plus précisément: y a-t-il ou non dans la configuration de nos cerveaux respectifs des éléments qui fonderaient des différences de comportements, de sensibilités, de manière de penser ou de réagir?
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Suisse: congé parental en vue
A peine esquissé, le projet en gestation provoque déjà des résistances. Rappel pour qui ne l’a pas lu dans la presse: la Commission Fédérale de Coordination pour les Questions Familiales (COFF) propose d’introduire en Suisse 6 mois de congé parental, à répartir entre les deux parents.
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DOGMA 6: la force de la femme
Qui a dit que les femmes sont de “faibles femmes”? L’histoire montre bien souvent le contraire.