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Quand les panneaux solaires favorisent le réchauffement climatique

Décidément, rien n’est parfait. Voilà que la fabrication des panneaux solaire favorise le réchauffement.

panneau_solaire_energie.jpgLeur fabrication utilise un gaz, le trifluorure d’azote (NF3). Ce gaz, qui n’est pas inclus dans le protocole de Kyoto, représente actuellement moins de 1% des gaz à effet de serre en circulation.

Il est 17’000 fois plus nocif que le CO2, et a une durée de vie 5 fois plus longue.

Ces dernières années, sa concentration dans l’atmosphère a augmenté de manière imprévue. Il est censé être confiné pendant la fabrication des panneaux. Pourtant il augmente. On incrimine la Chine et la Russie, qui seraient peu regardantes sur les mesures de sécurité.

Catégories : société 35 commentaires

Commentaires

  • Bé...oui....parfois les meilleures intentions et inventions se révèlent nocives des années plus tard....la voiture, les électros-ménagers, les avions, etc, partaient toutes d'un bon sentiment, d'améliorer la condition humaine....

    En parlant de ces inconvénients inattendus: j'ai entendu dire que l'élimination des lampes basse consommation posait problème. Aurais-tu des renseignements à ce sujet?

    Bonne nuit!

    Ark

  • Peu importe si ce que dit "hommelibre" se trouve confirmé ou non, cela montre bien qu'il n'y aura pas de solution technologique à un problème de comportement et de système.

    La priorité absolue est de consommer MOINS d'énergie, quelle qu'en soit la source.

    Moins d'électricité dans nos maisons, moins de voitures dans nos rues, moins d'avions dans le ciel, moins de viande dans nos assiettes. Bref, la décroissance est notre seule et unique chance de résoudre la crise écologique globale!

  • Il serait utile de préciser que ce gaz est surtout utilisé pour la fabrication de divers types d'écrans, dont les écrans plats pour la TV et les ordinateurs, mais aussi pour les circuits électroniques. Les écrans plats ayant totalement inondés le marché de la TV dans le monde entier, il ne me parait pas très objectif de ne pointer du doigt que les panneaux solaires (et encore, ce ne sont apparemment que ceux de dernière génération).

    D'autant plus que les panneaux solaires compensent au bout de quelques années l'émission des gaz à effets de serre induite par leur fabrication*. Ce qui n'est évidemment pas le cas du dernier écran plat haute-définition de M. Dupont. Au contraire même.

    Bien entendu, il est important de soulever ce problème. Mais peut-être que si des pays comme la Suisse, qui aurait pu devenir leader sur le marché des panneaux solaires si elle s'était réveillée à temps, investissait un peu plus dans la recherche sur les énergies renouvelables, peut-être qu'on aurait déjà pu passer à une autre génération de panneaux solaires dont la fabrication serait plus propre...

    *) J'ai en tête la durée de 2 ans environ. Ne sachant pas les proportions de NF3 utilisées pour la fabrication des panneaux solaires, je ne me risquerai pas à une extrapolation sur la durée pour compenser les émissions de ce gaz en particulier. Mais sachant que la durée de vie d'une installation de panneaux solaires va généralement de 25 à 35 ans, je pense bien qu'au final le bilan sera plus que positif.

  • @arkencielle :
    L'élimination des lampes économiques ne pose pas un problème en soit. Par contre, il faut ABSOLUMENT les rapporter au magasin pour qu'elles soient éliminées correctement. En effet, l'ampoule contient certains éléments dangereux pour l'environnement. Le principal étant le mercure qui recouvre l'intérieur du verre. La quantité est faible, mais ça pose problème si on jette l'ampoule avec les déchets ménager. C'est pour ça aussi qu'il vaut mieux les manipuler avec précaution... comme on devait le faire avec les anciens thermomètres ;)

    Mais comme pour les panneaux solaires, les techniques de fabrication évoluent. Il ne fait presque aucun doute qu'on trouvera rapidement des ampoules économiques exemptes de mercure.

    N'ayez donc pas crainte d'acheter de telles ampoules, du moment que vous les recyclez correctement il n'y a aucun problème.

  • Bonjour Hommelibre,

    J'ai toujours été personnellement étonné de constater combien notre paqys consomme de l'énergie à outrance. Les appartements sont surchauffés. Nombre de mes amis chauffent entre 23 et 25°c pour avoir le plaisir de circuler chez eux en T-shirt. La Suisse m'a toujours semblé avoir une sorte de double comportement. D'un côté une conscience accrue des problèmes environnementaux mais d'un autre un comportement avéré bien peu respectueux de cet environnement.
    Comme si cette conscience n'était qu'un alibi mais pour le passage à l'acte, bien peu de monde finalement.

    Certes, nos voisins ne sont pas exemplaires non plus. Mais l'image donnée par notre pays me semble parfois bien loin d'une certaine réalité...

    Je vous souhaite de bonnes fêtes.

  • @ David: vous avez raison, les écrans plats idem. J'ai pointé les panneaux solaires parce qu'ils sont appelés à remplacer en partie les énergies polluantes, mais qu'ils posent aussi quelques problèmes. Moins quantitativement que le pétrole. Mais comme dit arkenciel, bien des inventions partie d'un bon sentiment révèlent leurs inconvénients beaucoup plus tard; je pense qu'il faut apprendre à anticiper, ne pas attendre 30 ou 50 ans avant de voir les inconvénients avant de les gérer.

    Pour les lampes basse conso, en effet, il faut impérativement les rapporter aux points de récolte, comme les piles. En attendant que les Leds prennent le relais.

    @ Sandro: je comprends votre point de vue, qui correspond à l'urgence de la situation. Toutefois, il me paraît que l'humain vit sur la croissance: physiologique, d'activité jusque tard dans la vie, et que la décroissance est profondément ancrée comme un processus de fin (fin de vie, etc). La décroissance se heurte donc à - comment la nommer? - une pulsion de vie? Logiquement la croissance a toutefois sa limite, ne serait-ce qu'en terme de population. L'idée de la décroissance ne me paraît pas durable, sauf pour l'urgence actuelle de l'épuisement des ressources non renouvelables. Il y a encore une autre attitude mentale à trouver, qui puisse associer développement avec limites, et je n'ai pas la solution à cela. C'est dans l'esprit humain que cette synthèse nouvelle est à faire, et cette synthèse devra positiver la notion de limite, alors qu'actuellement la notion de limite ou de décroissance est plutôt associée à l'angoisse du manque (vieux conditionnement humain ancestral) ou à la notion de stress, c'est-à-dire de menace, voire de punition. Une punition ne s'enracinera pas longtemps contre la force de la pulsion de vie.

    Je préfère l'idée de domestiquer des ressources abondantes et renouvelables, afin que tous les terriens puissent bénéficier du même développement. Avec en même temps des limitations "positives": circuler en ville est si pénible que les transports publics ou le co-voiturage deviennent un nouveau confort et non une contrainte ou une punition.

    @ xx: même problème que ci-dessus avec la notion de limite. Consommer moins devrait à mon avis être remplacé par une forte positivation pour pouvoir s'ancrer, sans quoi c'est à nouveau en filigrane la punition qui revient. Et cela quelles que soient les justes motivations à consommer moins.

    Le facteur de l'esprit humain et de son bagage profond me paraît trop absent du débat sur la croissance. Par exemple, les périodes de guerre ont vu une diminution de la quantité de nourriture ingérée par chaque habitant, avec une amélioration de la santé et beaucoup moins de consultations médicales. Mais c'était une privation, donc en filigrane une forme de "punition". Et la fin des guerres a vu la quantité de nourriture ingérée exploser, comme une compensation, un rattrapage.

    Donc, ma suggestion est d'introduire ce facteur humain dans la réflexion à long terme sur l'énergie, afin de ne pas tomber dans la simple privation mais de changer les schémas profonds dont nous sommes pétris, que nous le voulions ou non. Ne pas tenir compte de cela c'est oublier un paramètre important dans l'évolution de notre civilisation. Historiquement - et je me répète peut-être mais cela me paraît important - les diminutions ou privations ont toujours été associées à des drames, des guerres, des pertes. La pulsion de vie n'y trouve pas son compte.

  • PS: Bonnes fêtes à vous, xx, ainsi qu'à toutes et tous!

  • "Le facteur de l'esprit humain et de son bagage profond..."hihihihihi!
    Ah qu''en termes galants ces choses là sont dites!

    Bonnes Fêtes et Amor, salud y pesetas para todos!

  • Azrael, vous revoilou!

    Ne vous voyant pas depuis plusieurs jours, je craignais que Gargamel, dans une pulsion de vie déraisonnable et outrepassant toutes les limites d'une bienveillance dont on eût pu espérer qu'elle soit croissante (de lune - ou de l'autre), ne vous eût pris en remplacement de la dinde de Noël (n'y voyez pas de limace - euh, de malice, ce terme n'est que culinaire en l'occurrence).

    (:o)...

    Bonnes fêtes à vous.

  • finalement, le monde se portait mieux qd les pays pauvres le restaient. depuis qu ils se targuent de faire comme nous, c est le chaos ! et ils tombent malades de nos exces : obésité, problèmes cardiaques, cancer sont le fruit d une alimentation qui nous a nous-memes rendus malades... ressortons la bonne vieille théorie du malthusianisme et retrouvons notre bel équilibre d avant ! tout pour les blancs ! la pagaille boursière a effacé plus de 10 ans de richesse, une bonne guerre ou maladie tropicale calmeraient les exces de ces nouveaux riches ! apres tout ils n avaient pas qu à etre noirs, arabes ou jaunes ! et joyeux noel a tous :)

  • Depuis que l’Homme est apparu sur Terre ; la croissance est la règle !
    La décroissance est une fausse solution à une véritable question relative à la présence de l’Homme sur Terre, une des réponses est : entreprendre autrement.
    Je crois que Sandro à un véritable problème avec le mode de vie développé sur Terre. Peut-être qu’il trouvera le salut ailleurs…

  • @ Charly Schwarz + Homme Libre :

    Ah bon, depuis que l'homme est arrivé sur Terre, il y a perpétuellement de la croissance? Vous pensez donc qu'il y aurait eu une croissance du PIB chez les peuples premiers? Chez les indiens d'Amérique? Alors certes, c'est vrai qu'il y a eu une logique de croissance chez certaines civilisations anciennes mais celles qui ont persisté dans cette voie ont fini par détruire leurs ressources et finalement s'effondrer (Ìle de Pâques, etc.)!

    Le problème est le même avec la société industrielle et sa logique de croissance exponentielle, qui est fondamentalement incompatible avec le fonctionnement de notre écosystème et le renouvellement des ressources.

    Nous sommes arrivés au moment où cette croissance "infinie" est entrain à la fois d'épuiser les ressources et de mettre en danger la survie même de nos équilibres écologiques et donc de la survie même de l'humanité. On risque tout simplement l'effondrement!

    Je pense donc qu'en ce sens, la pulsion de (sur)vie c'est précisément d'en finir avec notre logique de croissance infinie. Tous les arbres, toutes les plantes, tous les animaux croissent, mais heureusement que cela s'arrête à un moment, sinon chaque arbre finirait par occuper la planète entière!

    Il ne s'agit pas de sortir de la religion de la croissance infinie pour rentrer dans la religion de la décroissance infinie, ce serait absurde et aberrant. Mais réduire notre impact démesuré sur la planète est une condition de notre survie collective!

    Pour les pays du Nord qui sont allés beaucoup trop loin dans la surconsommation, cela représente un effort important certes, mais pas du tout insurmontable, et certainement pas contraire à la psychologie humaine. D'ailleurs, si les idées de décroissance étaient si contraires à la psychologie humaine et à nos instincts premiers, comment se ferait-il qu'elles commencent à prendre autant d'importance et qu'elles se répandent dans la société?

    Je crois que ceux qui s'y intéressent ont compris que ce sera absolument bénéfique pour tout le monde. Nous avons plein d'avantages à retirer de la décroissance de notre empreinte écologique!

    Réduisons les voitures en ville et nous aurons un air de meilleure qualité, plus de place pour les espaces verts, la nature, et les espaces de rencontre. Moins de boîtes de tôle stationnées et en circulation = meilleure qualité de vie pour tous.

    Réduisons notre quantité de viande et nous gaspillerons moins de céréales et nous serons tous en meilleure santé.

    Réduisons les voyages en avion = moins d'aéroports, moins de bruit, moins de nuisances pour les habitants alentours.

    Réduisons l'armée et la publicité = moins de nuisances pour tous et cela permettra des économies gigantesques pour les entreprises et l'Etat.

    Alors oui "entreprendre autrement", pourquoi pas, s'il s'agit de développer les initiatives type "Charrottons/Cocagne" qui participent à une logique de décroissance (décroissance des pesticides, du pétrole, du transport, etc.).

    Oui à "entreprendre autrement" s'il s'agit de créer des petites entités utiles socialement, qui permettent de diminuer nos consommations et s'il s'agit de mettre une limite à l'enrichissement personnel (revenu maximum autorisé) et fixer une limite à la taille des entreprises (tout comme les arbres ont une limite dans leur croissance afin d'éviter que les énormes entreprises n'avalent toute leur concurrence). Mais non à un "entreprendre autrement" qui consiste à faire exactement la même chose qu'aujourd'hui avec une pastille "verte" / "durable". Il faut trouver un moyen pour que l'économie ne repose plus sur l'adage croître ou mourir... qui prétérite tout le monde!

    Quant à l'opposition "privation"/"pulsion de vie" dont parle Homme Libre, c'est un problème sérieux et c'est pour ça que le mouvement pour la décroissance parle de simplicité VOLONTAIRE. Car l'idée c'est de ne pas attendre que les limites planétaires ou un écofascisme viennent nous IMPOSER la privation (ce qui risque d'arriver si l'on ne fait rien), ce qui serait terrible. Il s'agit donc de CHOISIR dès aujourd'hui de vivre autrement avec moins de biens, et plus de liens. Et réaliser concrètement que prendre le train c'est mieux que prendre l'autoroute, que de redécouvrir les bons légumes d'hiver c'est mieux que manger des tomates importées d'Espagne sans goût, que l'on peut se dépayser plus en partant en vacances 3 semaines en train dans les Grisons qu'une semaine en avion dans un hôtel "tout confort" totalement occidental aux Seychelles, etc. etc. etc.

  • Plutôt que l'utilisation de termes aussi univoques que "croissance" ou "décroissance", ne peut-on pas envisager une approche plus complexe de la marche du monde (qui se confond de plus en plus avec celle de l'espèce humaine) au travers des notions de "justesse" ou d'"équilibre" ? Comme tous les êtres vivants, l'homme ne se meut, n'agit que pour autoriser la survie de son espéce. Ce stress primordial asservi tous ses sens, toutes ses passions, dans l'intimité de son inconscient. C'est la force de cette peur qui explique le succés inédit de l'espèce humaine, c'est cette peur qui explique notre phobie (compensatrice) de l'accumulation ( d'enfants, d'amis, de pouvoir, d'objets, d'énergie, de terres...) et c'est cette même peur qui nous sauveras. Nous sommes exactement dans le cas du hamster à qui l'on offre sans cesse des petits morceaux de fromage :Il finit par s'étouffer, par peur d'en rater une miette...
    La différence entre l'homme et le Hamster, c'est que nous transmettons de générations en générations l'expérience de nos échecs ou de nos succés, et que nous disposons d'une base empirique collosale, dans laquelle nous pouvons puiser sans cesse. Nous sommes l'espèce de la mémoire, plus que celle de l'intelligence pure. Nos amis asiatiques, dans leur recherche du "juste milieu", s'inscrivent dans une démarche trés éloignée de celle de ce pauvre hamster, et on peut imaginer que la "pulsion de vie" mentionnée plus haut puisse s'exprimer avec force au sein d'un schéma de vie qui privilégie la "sobriété". Nous y viendrons quand la peur de disparaitre sera trop forte.

  • Ah, et encore une chose, Mr Schwarz : ce n'est pas "moi" qui aurait un "problème" avec le mode de vie "développé", et ce ne serait qu'une question de goût, et on pourrait "m'envoyer ailleurs" où je serais plus heureux! Non, c'est plutôt le mode de vie occidental actuel et le système économique (capitaliste) de croissance qui a un problème avec les limites physiques de la planète et avec la répartition des ressources à l'échelle mondiale!

    Donc, non, je n'ai absolument pas l'intention de "partir ailleurs" mais bien clairement l'intention de m'engager afin de participer à une révolution pour changer ce monde-là et faire en sorte que notre civilisation ne sombre pas dans la barbarie le jour où le pétrole viendra à manquer (ou alors lorsque le changement climatique nous réservera de vraies catastrophes)... mais aussi pour lutter contres les inégalités!

  • @ Lol: J'aime la notion "d'espèce de la mémoire". Nous sommes des mémoires phénoménales! Pour le reste on oublie facilement que l'espèce agit en effet d'abord pour sa survie, et que le nombre donc la croissance est faite pour compenser les pertes. Au 18e siècle encore seul un enfant sur 2 atteignait l'âge de l'adolescence. Et une fois adulte, la guerre, la maladie en emportaient beaucoup très jeunes. La croissance était la survie, et la croissance de la production devait nourrir la population supplémentaire.

    L'agriculture et l'élevage ont permis un fort développement de l'espèce, car on pouvait produire plus que pour le besoin immédiat et avoir des réserves pour les périodes de mauvaise conjoncture. C'est probablement l'origine du capitalisme: la survie et la surproduction pour faire face aux famines. L'espèce était moins soumise aux aléas et pouvait se développer avec plus de sécurité. C'est pourquoi je ne pense pas que le capitalisme soit en lui-même l'ennemi, mais l'utilisation que certains en font.

    Les conflits de clans et les guerres de territoire demandaient aussi de faire du nombre. Et ça, c'est dans l'humain, ça ne se change pas facilement.

    @ Sandro: Dans la nature, les plantes se livrent à une lutte autant qu'elles se complémentent. Certaines espèces se développeraient à l'infini s'il n'y avait pas d'autres espèces pour les limiter. On le voit avec certaines espèces végétales ou animales qui, une fois introduites dans un nouvel habita, le colonisent au détriment des autres.

    L'équilibre n'est pas donné d'avance. Le volontarisme suffirait-il à créer un équilibre durable? Sans prendre en compte un changement intérieur profond des structures inconscientes, je n'en suis pas convaincu. L'écologie inclus l'humain, et l'humain doit inclure son psychisme pour envisager une nouvelle théorie du développement et de la survie.

  • Sandro ne comprend pas qui si la croissance ne résout pas tout les problèmes,son absence n'en résout aucun.Rien que le fait de se dire que les économies d'énergies sont aussi une question d'innovation et pas seulement une question de comportement.Car pour innover il faut des moyens dont seul la croissance le permet par ses richesses.On a dans l'histoire,l'expérience de ce qui marche en économie ainsi de se qui ne marche pas et qui est vecteur de misères et autres famine.Pour ces derniers,ce sont l'absence de croissance et d'innovation par des politiques stupides qui en est la cause.

    C'est l'incapacité de dicernement volontaires en matière d'économie que des gens comme Sandro,sont la cause de la pauvreté dans des pays comme le Zimbbabwe,l'Argentine ou la Corée du nord.

    D.J

  • D.J., là vous êtes un peu dur avec Sandro. Son idéal n'est certainement pas d'apauvrir le monde. Mais je suis d'accord que mettre tous les problèmes sur le dos du capitalisme n'est pas approprié. Les problèmes ne sont pas simplement liés à un système économique, mais au développement de l'espèce, quel que soit le système.

  • >Rien que le fait de se dire que les économies d'énergies sont aussi une
    >question d'innovation et pas seulement une question de comportement

    C'est parce que vous ne connaissez pas le principe de l'effet rebond. Une innovation technique dans l'efficience énergétique dans une société de croissance aboutit à une augmentation globale de la consommation d'énergie.

    Exemple?

    Vous fabriquez demain des voitures qui consomment 4l/100km là où elles consommaient 8l/100km avant. L'augmentation du parc automobile mondial + le fait que les gens roulent plus (ils ont meilleure conscience, ça leur revient moins cher) annulent entièrement cette amélioration d'efficacité des moteurs. Ajoutez à ça la mode des voitures grosses et lourdes, la profusion de gadgets électroniques et la climatisation et vous aboutissez à une très forte hausse.

    Aujourd'hui nous devons :

    1- faire décroître nos émissions de CO2 (sans quoi la planète risque d'être invivable dans quelques décennies)
    2- faire décroître notre consommation de pétrole (et d'énergie fossile)

    Cela sera physiquement IMPOSSIBLE sans rentrer dans une logique de sobriété énergétique et en sortant du dogme de la croissance économique.

    Le problème est que le capitalisme repose sur le gaspillage, l'accumulation et la croissance. Il n'est pas responsable de tous les maux, mais il faut en sortir pour avoir une chance de résoudre nos problèmes écologiques.

    Et comme le dit Homme Libre, il est évident que dépasser le capitalisme ne suffira pas. Il nous faut aussi opérer une mutation de civilisation où la sobriété soit un paradigme central. Sans quoi c'est notre civilisation qui sombrera dans la démesure, dans les inégalités et dans l'effondrement.

  • Le meilleur exemple de l'adaptabilité extrême de l'homme aux modifications climatiques est celui des Touaregs du Sahara. En une trentaine de générations, ils ont su évoluer de l'élevage pastoral à une société de la mobilité, fondée sur le commerce, le long de routes tellement dangereuses qu'il a fallu inventer la gestion matriarcale des biens et des enfants. Ils ont poussé la notion de sobriété et d'équilibre à un niveau qui force l'admiration. Contraints et forcés par des modifications environnementales (la désertification brutale du Sahara), ils ont réussi à construire la société la plus romantique qui soit, qui a force d'exemple sur le plan de l'accomplissement moral, et ils revendiquent maintenant un saint mépris pour l'abondance matérielle. Inventer un nouveau paradigme de vie est un défit qui ,s'il est relevé, comblera la vacuité de la vie moderne. Je trouve étonnant que ce défit (en l'occurrence climatique) survienne au moment même ou les sociétés les plus avancées s'interrogent en boucle sur la "perte de sens" et semblent se désincarner. Ce que l'on appelle la "perte de sens" est un ressenti un peu confus dans le sillage d'une intuition impérieuse: "la direction n'est plus la bonne!" Il s'agit maintenant d'inventer le monde de demain, et je trouve cela assez excitant...

  • "Exemple?

    Vous fabriquez demain des voitures qui consomment 4l/100km là où elles consommaient 8l/100km avant. L'augmentation du parc automobile mondial + le fait que les gens roulent plus (ils ont meilleure conscience, ça leur revient moins cher) annulent entièrement cette amélioration d'efficacité des moteurs. Ajoutez à ça la mode des voitures grosses et lourdes, la profusion de gadgets électroniques et la climatisation et vous aboutissez à une très forte hausse."

    Votre exemple des villes n' est pas la bonne,car dans les pays dévelloppés les villes sont devenu moins polluées qu'elle étaient dans les années septante,grâce aux voitures moins gourmandes en pétrole et au catalyseurs et celà malgré l'augmentation du parc automobile et ainsi que les locomotives des chemins de fer qui ne fonctionne plus au diesel mais à l'électricité.Il s'agit là d'un changement de technologie,surement plus éfficace que vos théories qui auraient été de demandé aux locos de faire moins de trajet avec moins de voyageurs.

    La dernière raison,moins technologique,c'est la délocalisation des usines de la ville à la campagne

    D.J

  • "D.J., là vous êtes un peu dur avec Sandro. Son idéal n'est certainement pas d'apauvrir le monde."

    Ce n'est pas son but,mais l'issue de sa visions est inéluctable.Il ne serait pas le premier à ruiner un pays en croyant bien faire.

    D.J

  • Lol, inventer le monde de demain est en effet un beau challenge. Il faut y inclure impérativement le remodelage de la conscience et des mécanismes ancestraux si l'on veut que cela marche. Et ne rien jeter de ce qui est utile du passé.

    L'exemple que vous donnez des Touaregs un peu idéale. Ils ont subi de nombreuses guerres qui les ont décimé, en particulier les hommes, et le matriarcat a été une clause de survie. Le manque d'eau diminue l'hygiène et développe des maladies de peau et des yeux. Ils ont un territoire sans l'avoir, et sont en lutte presque constante, sans sécurité. Ils ont été cultivateurs mais vaincus par les arabes puis plus tard les français, le nomadisme et l'élevage était tout ce qui leur restait. Ils ont été riches quand ils dominaient le Sahara, et leur sobriété semble plus être une condition imposée qu'un choix. De plus ils vivent dans des conditions très particulières qui leur permet ce mode de vie. En Europe, sans accumulation de sources d'énergie, pas de chauffage en hiver. Bon, ce serait un moyen de lutter contre la surpopulation, l'absence de chauffage...

  • Mon propos était simplement de démontrer par un exemple connu de tous que lorsque un système se révéle dépassé ou menaçé, l'homme réinvente les conditions de sa survie. "Ils vivent dans des conditions très particulières " dites-vous, mais l'homme du prochain siécle pensera de même que nous vivions en 2008 dans des conditions trés particulières. Il faut luttter contre la peur du changement, et initier des solutions alternatives (parfois radicales) dés que possible, ou bien elles nous seront imposées d'en haut par un éniéme système totalitaire (je rejoins Sandro sur ce point). Il s'agit dés maintenant de multiplier les exemples concrets de réalisations (à l'echelle d'un individu, d'une famille, d'un quartier...) , pour en tirer au plus vite les conséquences pratiques applicables au plus grand nombre. Il s'agit d'une dynamique de changement qui va de l'individu vers les centres décisionnaires (gouvernements, lobbies...). L'inverse serait catastrophique, car la tâche est tellement complexe, que toute prise de décision à caractère global émanant des gouvernements (genre le TOUT solaire, ou l'INTERDICTION de consommer plus de 2KW/jour par famille...) serait à la fois liberticide et inopérante. Nous sommes dans une phase d'expérimentation (politique, sociologique, technique) et chacun se doit de réfléchir à sa vision d'un futur viable, mais chacun se doit aussi d'agir concrétement.

  • Je suis très étonné de la tournure prise par les réponses au post initial. Le thème était l'extrordinaire efficacité du NF3, comparé au CO2, en ce qui concerne l'effet de serre. Or, sur 24 réponses, une seule, celle de "David" évoque le NF3.

    Revenons donc au sujet initial :

    Les émissions de CO2 ne cessent d'augmenter partout dans le monde, Europe comprise, n'en déplaise à Kyoto. Et pourtant, depuis 10 ans, la température du globe baisse. Le CO2 est donc un bien piètre réchauffeur climatique.

    La poursuite effrénée de la croissance des pays émergents ne suffit donc même pas à empêcher la terre de se refoidir.

    La découverte de l'équipe des "trouveurs" dirigée par Ray Weiss, qui montre que le NF3 est 17 000 fois plus "réchauffant" et 5 fois plus rémanent (soit 85 000 plus efficace, diantre !...), nous offre donc l'arme fatale contre le refroidissement climatique.

    Avec quelques efforts, nous aurons, ou au moins nos enfants, un petit espoir de revoir cette période bénie de l'optimum médiéval où il faisait bien plus chaud que maintenant, et où les vikings découvraient et colonisaient une grande île qu'ils baptisaient "Ile verte" (Groenland).

    Mais il faut pour cela que tout le monde s'y mette, par esprit citoyen.

    Courrons donc tous acheter un (plusieurs pour ceux qui le peuvent) panneau solaire.

    Il serait contre-productif d'installer le panneau, car une partie du bienfait réchauffant résultant de sa fabrication serait anihilée par l'effet refroidissant (même minime) entraîné par la réduction de CO2 découlant de son usage.

    Pour obtenir l'effet maximum, il convient donc d'installer le "panneau solaire citoyen" à l'ombre, dans son garage.

    Ceux qui le peuvent financièrement pourraient ajouter l'achat de quelques écrans plats, mêmes inutiles. L'avenir de la planète en dépend.

    Dépêchez vous, il fait froid !...

  • J'aimerai apporter une précision. Quand on parle ici de photovoltaïque il faut préciser que c'est la filière couche mince qui est concernée. C'est assez logique dans la mesure ou la technique de production est similaire a celle des écrans plats et des circuits électroniques. En revanche les panneaux solaires photovoltaïques polycristallins et monocristallins qu'on trouve sur les toits des particuliers ou dans certaines installations de champs solaires ne sont pas concernés.
    Pour informations, les panneaux "couche mince" sont exploités principalement en champs solaires, notamment par EDF et sur les grandes surfaces de toitures (bâtiments industriels, entrepôts etc ...).

  • Merci pour ces précisions, dont acte.

  • D'accord avec Jacques, même si les panneaux solaires photovoltaïques polycristallins et monocristallins sont composés d'autres composants toxiques. Mais de réels efforts sont faits dans le secteur.

  • Une actualité : Le NF3 pour la fabrication de panneaux solaires va être abandonné grâce à un procédé nouveau >

    http://www.futuralis.com/actualites/technologie/energie-la-fabrication-de-panneaux-solaires-passe-au-vert/

    cordialement.

  • oui, le NF3 va être remplacé, mais il est vrai que la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques engendre encore beaucoup trop d'émissions. La production, le transport depuis la chine vers l'Europe, l'installation... Le bilan d'un panneau est trop élevé aujourd'hui.

  • cet inconvenient a deja été signalé et je pense que les firmes fabriquant des panneaux solaires sont conscientes de ce défaut qui terni la reputation du solaire qui reste pourtant une tres bonne alternative!

  • Le NF3 est en effet un problème ... Mais le crédit d'impôts n'est pas tout autant problématique puisqu'il fait payer à tous des réductions d'impôts pour ceux qui ont déjà les moyens d'investir pour s'offrir ce genre de matériel.. ???

  • Le problème sera réglé très rapidement. Le NF3 sera remplacé par autre chose... Que de bruit pour pas grand chose au final...

  • La seule chose qui compte pour ceux qui nous gouvernent, c'est de trouver des systèmes de chauffage economiques sans se soucier des conséquences. Si le pétrole et le gaz provoque des conflits, c'est du à l'égoïsme de l'etre humain et à la mauvaise organisation financière du monde, tandis qu'avec le soleil, il n'y aurait plus de conflits avec les autres pays mais on finira par détruire le système solaire qui rappellons-le est une boule de feu non ? Donc si on active ses rayons par les panneaux solaires, non seulement il y a risque de réchauffement planétaire mais aussi des riques pour la santé des peuples, les rayons du soleil deviendront-ils alors plus radioactifs ? Les seules à se réjouir de cette nouvelle invention diabolique ce sont sans doute tout ceux qui rêvent de provoquer l'apocalypse. Ce n'est pas parceque les apotres ont dit qu'à la fin des temps, le soleil et la lune mourront que nous devons tout mettre en oeuvre pour que cela arrive bien au contraire.

  • Vous etes certain de cette info ? quelle en est la source svp ?

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